OME
OM1
OMO
82i
Il 2° Terme de zoologie. Le corps des méduses.
|| Genre de coquilles univalves.
— REM. Ce mot a été masculin : Le second ta-
bleau représente le pape entre l'empereur et le
doge, à chacun desquels il donne un ombrelle ou
parasol, après en avoir réservé deux pour lui, FÉ-
LIBIEN, Vie des pdnlres, dans LEGOARANT. Félibien
suit Montaigne.
— HIST. xvie s. Nulle saison m'est ennemie, que
le chauid aspre d'un soleil poignant ; car les om-
brelles, de quoy, depuis les anciens Romains, l'Ita-
lie se sert, chargent plus les bras qu'ils ne deschar-
gent la teste, MONT, rv, 4 04.
— ÉTYM. Ital. ombrella,de'ombra, ombre; génev.
ombrelle. .
OMBRER (on-bré), v. a. Mettre des ombres à un
tableau, à un dessin. || Terme de blason. Marquer les
traits plus fortement, afin de faire ressortir la pièce. :
' — HIST. xve s. Si avoit dedans le champ deux
petites loges pour reposer et ombrer les champions,
MONSTBEL. liv. i, ch. 4 4.
— ÉTYM. Ombre. . ,
t OMBRETTE (on-brè-f), s. f. Échassier du Sénégal.
,-j- OMBREUSEMENT ( on-breû-ze-man ), adv.
D'une manière ombreuse, avec beaucoup d'ombre.
— HIST. xvie s. Tantost dans un antre creux Om-
breusement caverneux, JAQ. TAHUREAU, Poésies,
p. 244, dans LACURNE.
OMBREUX,EUSE (on-breû, breû-z'), adj. || i°Qui
fait de l'ombre. Sous les hêtres ombreux, témoins
de sa souffrance, MILLEV. Églog. u. || 2e Couvert
d'ombre. Des renards et des loups les ombreuses
retraites, RÉGNIER, Sat. xv. Dans la nuit ténébreuse
Dont un bois vaste entoure une vallée ombreuse,
D'un rameau précieux se cache le trésor, DELILLE,
Enéide, vi. Dans la vallée ombreuse, Reste où ton
Dieu le creuse Un lit plus abrité, v. HUGO, F. d'aut.
37. || 3° Terme de botanique. Qui croît dans les
lieux ombragés.
— REM. Marmontel se plaint qu'ombreux soit
hors d'usage : Ombreux n'avait-il pas sa nuance à
côté de sombre, et rais à côté de rayons? Élém.
litt. t. x, p. 430. Aujourd'hui ombreux a repris fa-
veur; il est du style élevé.
— HIST. xvi" s. Boys umbreux, MAROT, IV, 50.
La nuit ombreuse, m. iv, 4 46. O ma belle maistresse,
hé que je voudrais bien Qu'après nostre trespas,
dans nos fosses ombreuses, Nous fussions la chan- i
son des bouches amoureuses! RONS. Amours, liv. n.
— ÉTYM. Lat. umbrosus, de umbra, ombre,
t OMBRINE (on-bri-n'), s. f. Genre de poissons
qui ressemblent à la perche.
t OMBROMÈTRE (on-bro-mè-tr'), s. m. Terme
de physique. Instrument pour mesurer la quantité
d'eau pluviale.
— ÉTYM. "0|i6poç, pluie, et mètre, mesure.
f OMBROMÉTRIÉ (on-bro-mé-trie), s. f. Art, ma-
nière de mesurer la quantité d'eau pluviale qui est
tombée dans un temps donné.
f OMBROMÉTRIQOE (on-bro-mé-tri-k'), adj. Qui
concerne l'ombrométrie.
OMÉGA (o-mé-ga), s. m. Dernière lettre de l'al-
phabet grec. Il y a entre lui toute la distance qui
se trouve entre l'alpha et l'oméga, ARNAULT, Loisirs
d'un banni, t. zi, p. 4 24, dans POUGENS. || Fig. L'al-
pha et l'oméga, le commencement et la fin. || Fig.
Cet écolier est toujours l'oméga de sa classe, il en
est le dernier.
— ÉTYM. Q (i-^Yai 1'° grand, long.
OMELETTE (o-me-lè-f), s. f.\\ Ie OEufs battus et
cuits dans la poêle avec du beurre. Un jeune homme
à saillies libertines [des Barreaux, qui avait été ami
de Théophile] peut très-bien, dans un cabaret, man-
ger gras un samedi, et, pendant un orage mêlé de
tonnerre, jeter le plat par la fenêtre, en disant : Voilà
bien du bruit pour une omelette au lard, sans pour
cela mériter l'affreuse accusation d'athéisme, VOLT.
Mél. litt. Lettres à S. A. S. vu. Après ce premier
plat, il [le curé] attaqua l'omelette qui était ronde,
ventrue et cuite à point, BRILLÂT-SAVARIN, l'Ome-
lette du curé. || D'omelette, couleur d'une omelette.
M. de Grignan en robe de chambre d'omelette....
SÉV. 20 déc. 4672. || Omelette baveuse, omelette à
demi cuite. Chargés chacun d'un sac plein d'oeufs,
Pour faire omelettes baveuses, SCARR. Virg. ï.
|| Faire une omelette, casser dès oeufs et les battre
pour faire l'omelette. [| Par extension. Je tombai
justement du côté de la poche où étaient mes oeufs,
qui se cassèrent tous, et firent une omelette qu'on
vit bientôt couler le long de ma jambe, LESAGE,
Gusm. d'Alf. II, a. || Omelette à la Célestine, nom
donné autrefois à une espèce d'omelette plus épaisse
que les autres. |l 2° Le cône bulle, coquille. || Pro-
verbe. On ne saurait faire une omelette sans casser
des oeufs, c'est-à-dire il faut se résigner à des per-
tes, à des sacrifices, pour faire ce qui doit être fait.
— HIST. XVe s. Et illec fut fait essay de certains
poysons, qui furent faiz manger au chien de Maçé
en une fressure de mouton frite et en une amelelte
d'oeufs, Bibl. des chartes, 4e série, t. i, p. 4 68.
|| xvie s. En pareille alliance, l'un appeloit une
sienne, mon homelaicte. Elle le nommoit mon oeuf,
et estaient alliés comme une homelaicte d'oeufs, RAB.
Pant. iv, 9. Une aumelete faite de cinq ou six jau-
nes d'oeufs, 0. DE SERRES, 939.
— ÉTY'M. Picard, amelèle; bas Maine, omelette.
Amelette, qui est une des formes les plus anciennes,
donnerait quelque appui à ceux qui y voient un
diminutif d'droe [l'âme, le dedans d'un oeuf]. Mais
dans le xive siècle on-a dit alumelle et alumete (Mé-
nagier, n, 6), à cause que Yomelette est plate comme
une alumelle (voy. ce mot) ; c'est là que paraît être
l'étymologie, amelete étant une corruption d'olu-
mefe ou alemeie. Dans tous les cas, alumele et alu-
mete sont les formes les plus anciennes.
t OMENTITE (o-man-ti-f), s. f. Terme de mé-
decine. Inflammation de l'épiploon.
— ÉTYM. Lat. omentum, épiploon.
OMETTRE (o-mè-tr'. Il est de tradition, quand on
dit le vers de Racine, Plaid..in, 3 : Je vais, sans rien
omettre et sans prévariquer, Compendieusement
énoncer, expliquer.... qu'on prononce pédantesque-
ment obmettre), v. a. Se conjugue comme mettre.
|| 1° Manquer à faire, à dire une chose. N'omettre à
demander aucun des axiomes parfaitement évidents
et simples, PASC. Esprit gêom. u. Je ne dois pas omet-
tre en ce lieu que le P. Bourgoing a été longtemps
confesseur de monseigneur le duc d'Orléans, BOSS.
Bourgoing. Je ne puis décrire toutes les grandes ac-
tions de M. de Turenne, et je voudrais n'en omettre
aucune, FLÉCH. Tur. Sans rien omettre de ses dé-
votions, Marie-Thérèse avait toute la complaisance
qu'une femme doit à son époux, ID. Mar.-Thér. On
ne doit pas omettre que dans les divertissements
des Amants magnifiques il se trouve une traduction
de l'ode d'Horace donec gratus eram libi, VOLT. Vie
de Molière. || Absolument. Il affirme, et les autres
ne nient pas, ils omettent, VOLT. Philos. Somm.
des quatre évang. || 2° Omettre quelqu'un, ne pas le
comprendre dans une énumération. Il ne faut pas
omettre Lucain, dont le génie original a ouvert une
route nouvelle ; il ne doit à personne ni ses beautés
ni ses défauts, VOLT. TÎSS. poés. ép. 4. || 3° S'omettre,
v. réfl, Être omis. Me faire écrire aux occasions
chez le maréchal [de Villeroy],, ce qui ne s'omet
qu'en brouillene ouverte, ST-SIMON, 392, 69.
— REM. Omettre se construit avec à ou de : il a
omis de faire cela ou à faire cela.
— HIST. xvr s. Agis ayant, par despit, omis à
faire le sacrifice accoustumé, AMYOT, Lyc. 4 8. Et
cependant ilz omettoient à dire ce qui estoit en luy
le plus beau et le plus grand, ID. Péric. 73.
— ÉTYM. Lat. omiltere, de ob, et mittere (voy.
METTRE).
t OMICRON (o-mi-kron, ou comme aujourd'hui
dans les lycées et collèges, o-mi-kron'), s. m. 0 bref
de l'alphabet grec ; 4 5e lettre de cet alphabet.
— ÉTYM. 0, et p-i-Apàv, petit,
f OMINEUX, EUSE (o-mi-neû, neû-z'), adj.
Funeste, qui est de mauvais augure (latinisme).
Comme ils [les Flamands] allaient combattre les
Français, les plus sages firent un jugement omi-
neux de ce prodige [apparition de corbeaux sur
l'armée], LE LABOUREUR, TYad. de l'hist. lat. de
Charles VI, p. 68, dans LACURNE.
— ÉTYM. Lat. ominosus, de omen, présage.
OMIS, ISE (o-mt, mi-z'), part, passé d'omettre.
Un article omis dans un compte.
OMISSION (o-mi-sion ; en vers, de quatre sylla-
bes), s. f. || 1° Action d'omettre. L'omission d'un
principe mène à l'erreur; ainsi il faut avoir la vue
bien nette pour voir tous les principes, PASC. Pen-
sées, part. ï,art. 40. || 2° La chose omise. Une omis-
sion importante. Un passage positif vaut mieux
tout seul -que cent omissions, BOSS. 2e inslr. sur les
passages, ss'pass. || 3° Terme de jurisprudence. Man-
quement à une chose exigée par la loi, et qui, dans
certains cas, entraîne la nullité. || 4° Terme de théo-
logie. Les péchés d'omission et les péchés de com-
mission : les premiers, qui consistent à ne pas faire
les bonnes oeuvres auxquelles on est obligé; les se-
conds, qui sont de commettre le mal qu'oit doit
éviter. Mes pires fautes ont été d'omission : j'ai
rarement fait ce qu'il ne fallait pas faire, et mal-
heureusement j'ai plus rarement fait ce qu'il fallait,
3. 3. ROUSS. Conf. x.
— HIST. xvie s. Autant trouveras-tu de pèche*
en ta vie, de passions en ton ame, et d'omissions
en ton devoir, AMYOT, De la curios. 2. Ce sont deux
omissions qui s'offrent à moy souvent en leurs dis-
cours [des stoïciens], MONT, II, 302.
'— ÉTYM. Lat. omissionem, de omissum, supin de
omittere, omettre.
t OMMIADE (o-mmi-a-d'), s. m. Nom d'une dy-
nastie arabe issue d'Ommias, oncle de Mahomet,
qui a régné de 656 à 749.
OMNIBUS (o-mni-bus'), s. m.Voiture qui parcourt
une ville, et où chacun peut monter pour une
somme modique. X Paris, les premiers omnibus fu-
rent établis sous la Restauration. Lorsqu'un voleur
fait le guet à une heure indue et dans quelque en-
droit isolé, il répond aux agents qui l'ont surpris
et lui demandent ce qu'il fait là, qu'il attend Po'ni-
nibus. Il [Pascal] inventait ainsi le baquet, la
brouette du vinaigrier ; il paraît même, gloire po-
pulaire, qu'il entrevit l'omnibus, SAINTE-BEUVE,
Port-Royal, ni, 5. || Une ligne d'omnibus, le trajet
que parcourt un service d'omnibus. || Adj. Voiture
omnibus. ]| Il se dit aussi d'autres choses qui servent
à plusieurs. Les avocats qui vont se faire entendre
dans un autre ressort que celui auquel ils sonl atta-
chés trouvent des robes d'emprunt, robes omnibus
qui servent à tous les pèlerins de l'éloquence, A.
FILIN, Tout Paris, Siècle, 34 mars 4 867.
— ÉTYM. Lat. omnibus, pour tous, datif pluriel de
omnis, tout. Le peuple fait souvent omnibus du fé-
min, sous-entendant voiture.
t OMNICOLORE (o-mni-ko-lo-r'), adj. Qui offre
toutes les couleurs.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et color, Couleur.
OMNIPOTENCE (o-mni-po-tan-s'), s. f. \] i" Toute-
puissance. L'omnipotence divine. || 2° Faculté de
décider souverainement en certaines matières. L'om-
nipotence du jury.
— HIST. xvie s. Concevez l'homme accompaigné
d'omnipotence, vous l'abysmez; il fault qu'il vous
demande, par aulmosne, de l'empeschement et de
la résistance, MONT, IV, 31.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et potentia, puissance ;
provenç. omnipotentia ; esp. omnipotencia; ital.
onnipotenza.
f OMNIPOTENT, ENTE (o-mni-po-tan, tan-t') ,
adj. Qui peut tout. Le jury est omnipotent.
— HIST. xie s. Mais serf et ore [sers et prie]
le rei omnipotente, Ch. de Roi. CCLXII. ||xir s. Deu
[elle] reclama, le roi omnipotent, Roncisv. p. 4 73.
|| xvie s. Luy sacrifioient comme à leur dieu om-
nipotent, RAB. iv, 58.
— ÉTYM. Lat. omnipotentem (voy. OMNIPOTENCE) ;
prov. omnipotent; esp. omnipotente; ital. owti-
potente.
OMNISCIENCE (o-mni-si-an-s'), s. f. Terme de
théologie. La science infinie de Dieu. Nous savons
démonstrativement que, si Dieu existe, Dieu est libre ;
nous savons en même temps qu'il sait tout; mais
cette prescience et cette omniscience sont aussi in-
compréhensibles pour nous que son immensité, VOLT.
Traité de mélaph. vu. || Dans le langage ordinaire et
par exagération, la science de toute chose. L'intel-
ligence d'une jolie femme n'équivaut-elle pas à Pom-
niscience? CH. DE BERNARD, l'Anneau d'argent, § 3.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et science.
f OMNISCIENT, ENTE (o-mni-si-an, an-t'), adj.
Qui a l'omniscience. Dieu est omniscient; le présent,
l'avenir sont également présents à ses yeux, VOLT.
Lett. Prince roy. de Pr. octobre 1737, sur la liberté.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et sciens, sachant.
f OMNIUM (o-mni-om'), s. m. Se dit, en Angleterre,
de la totalité des effets publics que l'adjudicataire
d'un emprunt reçoit du gouvernement: Cette'idée
[l'établissement d'un grand livre] n'est pas nouvelle;
elle a été employée utilement en Angleterre, lors-
qu'on consolida le trois et quatre pour cent, ou qu'on
créa l'omnium, Rapp. de CAMBON,24aoûti703,pr-74.
— ÉTYM. Lat. omnium, génitif pluriel de om-
nis, tout.
OMNIVORE (o-mni-vo-r'), adj. Terme d'histoire
naturelle. Qui se nourrit d'aliments de toute espèce.
Le rat est carnassier et même omnivore, BUFF. Qua-
drup. t. II, p. 279. || Substantivement. Les omni-
vores, nom d'un ordre nombreux d'oiseaux qui se
nourrissent indifféremment d'insectes, de graines,
de fruits, et certains de cadavres et de petits oiseaux.
— ÉTYM. Lat. omnivorus, de omnis, tout, et vo-
rare, dévorer (voy. VORACE).
t OMOCOTYLE (o-mo-ko-ti-1'), s. f. Terme d'a-
natomie. Cavité de l'omoplate qui reçoit la tête de
l'humérus.
— ÉTYM. 'Ltu-oç, épaule, et cotyle
OM1
OMO
82i
Il 2° Terme de zoologie. Le corps des méduses.
|| Genre de coquilles univalves.
— REM. Ce mot a été masculin : Le second ta-
bleau représente le pape entre l'empereur et le
doge, à chacun desquels il donne un ombrelle ou
parasol, après en avoir réservé deux pour lui, FÉ-
LIBIEN, Vie des pdnlres, dans LEGOARANT. Félibien
suit Montaigne.
— HIST. xvie s. Nulle saison m'est ennemie, que
le chauid aspre d'un soleil poignant ; car les om-
brelles, de quoy, depuis les anciens Romains, l'Ita-
lie se sert, chargent plus les bras qu'ils ne deschar-
gent la teste, MONT, rv, 4 04.
— ÉTYM. Ital. ombrella,de'ombra, ombre; génev.
ombrelle. .
OMBRER (on-bré), v. a. Mettre des ombres à un
tableau, à un dessin. || Terme de blason. Marquer les
traits plus fortement, afin de faire ressortir la pièce. :
' — HIST. xve s. Si avoit dedans le champ deux
petites loges pour reposer et ombrer les champions,
MONSTBEL. liv. i, ch. 4 4.
— ÉTYM. Ombre. . ,
t OMBRETTE (on-brè-f), s. f. Échassier du Sénégal.
,-j- OMBREUSEMENT ( on-breû-ze-man ), adv.
D'une manière ombreuse, avec beaucoup d'ombre.
— HIST. xvie s. Tantost dans un antre creux Om-
breusement caverneux, JAQ. TAHUREAU, Poésies,
p. 244, dans LACURNE.
OMBREUX,EUSE (on-breû, breû-z'), adj. || i°Qui
fait de l'ombre. Sous les hêtres ombreux, témoins
de sa souffrance, MILLEV. Églog. u. || 2e Couvert
d'ombre. Des renards et des loups les ombreuses
retraites, RÉGNIER, Sat. xv. Dans la nuit ténébreuse
Dont un bois vaste entoure une vallée ombreuse,
D'un rameau précieux se cache le trésor, DELILLE,
Enéide, vi. Dans la vallée ombreuse, Reste où ton
Dieu le creuse Un lit plus abrité, v. HUGO, F. d'aut.
37. || 3° Terme de botanique. Qui croît dans les
lieux ombragés.
— REM. Marmontel se plaint qu'ombreux soit
hors d'usage : Ombreux n'avait-il pas sa nuance à
côté de sombre, et rais à côté de rayons? Élém.
litt. t. x, p. 430. Aujourd'hui ombreux a repris fa-
veur; il est du style élevé.
— HIST. xvi" s. Boys umbreux, MAROT, IV, 50.
La nuit ombreuse, m. iv, 4 46. O ma belle maistresse,
hé que je voudrais bien Qu'après nostre trespas,
dans nos fosses ombreuses, Nous fussions la chan- i
son des bouches amoureuses! RONS. Amours, liv. n.
— ÉTYM. Lat. umbrosus, de umbra, ombre,
t OMBRINE (on-bri-n'), s. f. Genre de poissons
qui ressemblent à la perche.
t OMBROMÈTRE (on-bro-mè-tr'), s. m. Terme
de physique. Instrument pour mesurer la quantité
d'eau pluviale.
— ÉTYM. "0|i6poç, pluie, et mètre, mesure.
f OMBROMÉTRIÉ (on-bro-mé-trie), s. f. Art, ma-
nière de mesurer la quantité d'eau pluviale qui est
tombée dans un temps donné.
f OMBROMÉTRIQOE (on-bro-mé-tri-k'), adj. Qui
concerne l'ombrométrie.
OMÉGA (o-mé-ga), s. m. Dernière lettre de l'al-
phabet grec. Il y a entre lui toute la distance qui
se trouve entre l'alpha et l'oméga, ARNAULT, Loisirs
d'un banni, t. zi, p. 4 24, dans POUGENS. || Fig. L'al-
pha et l'oméga, le commencement et la fin. || Fig.
Cet écolier est toujours l'oméga de sa classe, il en
est le dernier.
— ÉTYM. Q (i-^Yai 1'° grand, long.
OMELETTE (o-me-lè-f), s. f.\\ Ie OEufs battus et
cuits dans la poêle avec du beurre. Un jeune homme
à saillies libertines [des Barreaux, qui avait été ami
de Théophile] peut très-bien, dans un cabaret, man-
ger gras un samedi, et, pendant un orage mêlé de
tonnerre, jeter le plat par la fenêtre, en disant : Voilà
bien du bruit pour une omelette au lard, sans pour
cela mériter l'affreuse accusation d'athéisme, VOLT.
Mél. litt. Lettres à S. A. S. vu. Après ce premier
plat, il [le curé] attaqua l'omelette qui était ronde,
ventrue et cuite à point, BRILLÂT-SAVARIN, l'Ome-
lette du curé. || D'omelette, couleur d'une omelette.
M. de Grignan en robe de chambre d'omelette....
SÉV. 20 déc. 4672. || Omelette baveuse, omelette à
demi cuite. Chargés chacun d'un sac plein d'oeufs,
Pour faire omelettes baveuses, SCARR. Virg. ï.
|| Faire une omelette, casser dès oeufs et les battre
pour faire l'omelette. [| Par extension. Je tombai
justement du côté de la poche où étaient mes oeufs,
qui se cassèrent tous, et firent une omelette qu'on
vit bientôt couler le long de ma jambe, LESAGE,
Gusm. d'Alf. II, a. || Omelette à la Célestine, nom
donné autrefois à une espèce d'omelette plus épaisse
que les autres. |l 2° Le cône bulle, coquille. || Pro-
verbe. On ne saurait faire une omelette sans casser
des oeufs, c'est-à-dire il faut se résigner à des per-
tes, à des sacrifices, pour faire ce qui doit être fait.
— HIST. XVe s. Et illec fut fait essay de certains
poysons, qui furent faiz manger au chien de Maçé
en une fressure de mouton frite et en une amelelte
d'oeufs, Bibl. des chartes, 4e série, t. i, p. 4 68.
|| xvie s. En pareille alliance, l'un appeloit une
sienne, mon homelaicte. Elle le nommoit mon oeuf,
et estaient alliés comme une homelaicte d'oeufs, RAB.
Pant. iv, 9. Une aumelete faite de cinq ou six jau-
nes d'oeufs, 0. DE SERRES, 939.
— ÉTY'M. Picard, amelèle; bas Maine, omelette.
Amelette, qui est une des formes les plus anciennes,
donnerait quelque appui à ceux qui y voient un
diminutif d'droe [l'âme, le dedans d'un oeuf]. Mais
dans le xive siècle on-a dit alumelle et alumete (Mé-
nagier, n, 6), à cause que Yomelette est plate comme
une alumelle (voy. ce mot) ; c'est là que paraît être
l'étymologie, amelete étant une corruption d'olu-
mefe ou alemeie. Dans tous les cas, alumele et alu-
mete sont les formes les plus anciennes.
t OMENTITE (o-man-ti-f), s. f. Terme de mé-
decine. Inflammation de l'épiploon.
— ÉTYM. Lat. omentum, épiploon.
OMETTRE (o-mè-tr'. Il est de tradition, quand on
dit le vers de Racine, Plaid..in, 3 : Je vais, sans rien
omettre et sans prévariquer, Compendieusement
énoncer, expliquer.... qu'on prononce pédantesque-
ment obmettre), v. a. Se conjugue comme mettre.
|| 1° Manquer à faire, à dire une chose. N'omettre à
demander aucun des axiomes parfaitement évidents
et simples, PASC. Esprit gêom. u. Je ne dois pas omet-
tre en ce lieu que le P. Bourgoing a été longtemps
confesseur de monseigneur le duc d'Orléans, BOSS.
Bourgoing. Je ne puis décrire toutes les grandes ac-
tions de M. de Turenne, et je voudrais n'en omettre
aucune, FLÉCH. Tur. Sans rien omettre de ses dé-
votions, Marie-Thérèse avait toute la complaisance
qu'une femme doit à son époux, ID. Mar.-Thér. On
ne doit pas omettre que dans les divertissements
des Amants magnifiques il se trouve une traduction
de l'ode d'Horace donec gratus eram libi, VOLT. Vie
de Molière. || Absolument. Il affirme, et les autres
ne nient pas, ils omettent, VOLT. Philos. Somm.
des quatre évang. || 2° Omettre quelqu'un, ne pas le
comprendre dans une énumération. Il ne faut pas
omettre Lucain, dont le génie original a ouvert une
route nouvelle ; il ne doit à personne ni ses beautés
ni ses défauts, VOLT. TÎSS. poés. ép. 4. || 3° S'omettre,
v. réfl, Être omis. Me faire écrire aux occasions
chez le maréchal [de Villeroy],, ce qui ne s'omet
qu'en brouillene ouverte, ST-SIMON, 392, 69.
— REM. Omettre se construit avec à ou de : il a
omis de faire cela ou à faire cela.
— HIST. xvr s. Agis ayant, par despit, omis à
faire le sacrifice accoustumé, AMYOT, Lyc. 4 8. Et
cependant ilz omettoient à dire ce qui estoit en luy
le plus beau et le plus grand, ID. Péric. 73.
— ÉTYM. Lat. omiltere, de ob, et mittere (voy.
METTRE).
t OMICRON (o-mi-kron, ou comme aujourd'hui
dans les lycées et collèges, o-mi-kron'), s. m. 0 bref
de l'alphabet grec ; 4 5e lettre de cet alphabet.
— ÉTYM. 0, et p-i-Apàv, petit,
f OMINEUX, EUSE (o-mi-neû, neû-z'), adj.
Funeste, qui est de mauvais augure (latinisme).
Comme ils [les Flamands] allaient combattre les
Français, les plus sages firent un jugement omi-
neux de ce prodige [apparition de corbeaux sur
l'armée], LE LABOUREUR, TYad. de l'hist. lat. de
Charles VI, p. 68, dans LACURNE.
— ÉTYM. Lat. ominosus, de omen, présage.
OMIS, ISE (o-mt, mi-z'), part, passé d'omettre.
Un article omis dans un compte.
OMISSION (o-mi-sion ; en vers, de quatre sylla-
bes), s. f. || 1° Action d'omettre. L'omission d'un
principe mène à l'erreur; ainsi il faut avoir la vue
bien nette pour voir tous les principes, PASC. Pen-
sées, part. ï,art. 40. || 2° La chose omise. Une omis-
sion importante. Un passage positif vaut mieux
tout seul -que cent omissions, BOSS. 2e inslr. sur les
passages, ss'pass. || 3° Terme de jurisprudence. Man-
quement à une chose exigée par la loi, et qui, dans
certains cas, entraîne la nullité. || 4° Terme de théo-
logie. Les péchés d'omission et les péchés de com-
mission : les premiers, qui consistent à ne pas faire
les bonnes oeuvres auxquelles on est obligé; les se-
conds, qui sont de commettre le mal qu'oit doit
éviter. Mes pires fautes ont été d'omission : j'ai
rarement fait ce qu'il ne fallait pas faire, et mal-
heureusement j'ai plus rarement fait ce qu'il fallait,
3. 3. ROUSS. Conf. x.
— HIST. xvie s. Autant trouveras-tu de pèche*
en ta vie, de passions en ton ame, et d'omissions
en ton devoir, AMYOT, De la curios. 2. Ce sont deux
omissions qui s'offrent à moy souvent en leurs dis-
cours [des stoïciens], MONT, II, 302.
'— ÉTYM. Lat. omissionem, de omissum, supin de
omittere, omettre.
t OMMIADE (o-mmi-a-d'), s. m. Nom d'une dy-
nastie arabe issue d'Ommias, oncle de Mahomet,
qui a régné de 656 à 749.
OMNIBUS (o-mni-bus'), s. m.Voiture qui parcourt
une ville, et où chacun peut monter pour une
somme modique. X Paris, les premiers omnibus fu-
rent établis sous la Restauration. Lorsqu'un voleur
fait le guet à une heure indue et dans quelque en-
droit isolé, il répond aux agents qui l'ont surpris
et lui demandent ce qu'il fait là, qu'il attend Po'ni-
nibus. Il [Pascal] inventait ainsi le baquet, la
brouette du vinaigrier ; il paraît même, gloire po-
pulaire, qu'il entrevit l'omnibus, SAINTE-BEUVE,
Port-Royal, ni, 5. || Une ligne d'omnibus, le trajet
que parcourt un service d'omnibus. || Adj. Voiture
omnibus. ]| Il se dit aussi d'autres choses qui servent
à plusieurs. Les avocats qui vont se faire entendre
dans un autre ressort que celui auquel ils sonl atta-
chés trouvent des robes d'emprunt, robes omnibus
qui servent à tous les pèlerins de l'éloquence, A.
FILIN, Tout Paris, Siècle, 34 mars 4 867.
— ÉTYM. Lat. omnibus, pour tous, datif pluriel de
omnis, tout. Le peuple fait souvent omnibus du fé-
min, sous-entendant voiture.
t OMNICOLORE (o-mni-ko-lo-r'), adj. Qui offre
toutes les couleurs.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et color, Couleur.
OMNIPOTENCE (o-mni-po-tan-s'), s. f. \] i" Toute-
puissance. L'omnipotence divine. || 2° Faculté de
décider souverainement en certaines matières. L'om-
nipotence du jury.
— HIST. xvie s. Concevez l'homme accompaigné
d'omnipotence, vous l'abysmez; il fault qu'il vous
demande, par aulmosne, de l'empeschement et de
la résistance, MONT, IV, 31.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et potentia, puissance ;
provenç. omnipotentia ; esp. omnipotencia; ital.
onnipotenza.
f OMNIPOTENT, ENTE (o-mni-po-tan, tan-t') ,
adj. Qui peut tout. Le jury est omnipotent.
— HIST. xie s. Mais serf et ore [sers et prie]
le rei omnipotente, Ch. de Roi. CCLXII. ||xir s. Deu
[elle] reclama, le roi omnipotent, Roncisv. p. 4 73.
|| xvie s. Luy sacrifioient comme à leur dieu om-
nipotent, RAB. iv, 58.
— ÉTYM. Lat. omnipotentem (voy. OMNIPOTENCE) ;
prov. omnipotent; esp. omnipotente; ital. owti-
potente.
OMNISCIENCE (o-mni-si-an-s'), s. f. Terme de
théologie. La science infinie de Dieu. Nous savons
démonstrativement que, si Dieu existe, Dieu est libre ;
nous savons en même temps qu'il sait tout; mais
cette prescience et cette omniscience sont aussi in-
compréhensibles pour nous que son immensité, VOLT.
Traité de mélaph. vu. || Dans le langage ordinaire et
par exagération, la science de toute chose. L'intel-
ligence d'une jolie femme n'équivaut-elle pas à Pom-
niscience? CH. DE BERNARD, l'Anneau d'argent, § 3.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et science.
f OMNISCIENT, ENTE (o-mni-si-an, an-t'), adj.
Qui a l'omniscience. Dieu est omniscient; le présent,
l'avenir sont également présents à ses yeux, VOLT.
Lett. Prince roy. de Pr. octobre 1737, sur la liberté.
— ÉTYM. Lat. omnis, tout, et sciens, sachant.
f OMNIUM (o-mni-om'), s. m. Se dit, en Angleterre,
de la totalité des effets publics que l'adjudicataire
d'un emprunt reçoit du gouvernement: Cette'idée
[l'établissement d'un grand livre] n'est pas nouvelle;
elle a été employée utilement en Angleterre, lors-
qu'on consolida le trois et quatre pour cent, ou qu'on
créa l'omnium, Rapp. de CAMBON,24aoûti703,pr-74.
— ÉTYM. Lat. omnium, génitif pluriel de om-
nis, tout.
OMNIVORE (o-mni-vo-r'), adj. Terme d'histoire
naturelle. Qui se nourrit d'aliments de toute espèce.
Le rat est carnassier et même omnivore, BUFF. Qua-
drup. t. II, p. 279. || Substantivement. Les omni-
vores, nom d'un ordre nombreux d'oiseaux qui se
nourrissent indifféremment d'insectes, de graines,
de fruits, et certains de cadavres et de petits oiseaux.
— ÉTYM. Lat. omnivorus, de omnis, tout, et vo-
rare, dévorer (voy. VORACE).
t OMOCOTYLE (o-mo-ko-ti-1'), s. f. Terme d'a-
natomie. Cavité de l'omoplate qui reçoit la tête de
l'humérus.
— ÉTYM. 'Ltu-oç, épaule, et cotyle
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
- Collections numériques similaires Cochin Jean Denis Marie Cochin Jean Denis Marie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Cochin Jean Denis Marie" or dc.contributor adj "Cochin Jean Denis Marie")Manuel des salles d'asile, par J.-D.-M. Cochin,... 3e édition mise en harmonie avec la législation actuelle, et comprenant... 1°un appendice où sont traitées les principales questions qui se rapportent aux salles d'asile ; 2°le texte des dispositions législatives, arrêtés ministériels et circulaires qui régissent ces établissements. (Publié par Mme Jules Mallet.) /ark:/12148/bpt6k1912402f.highres Au Roi, en son Conseil d'Etat. Mémoire ampliatif pour les sieurs Vincent-Marie Roumieu-Monpriest et Riant frères et compagnie, en annulation d'une décision du ministre de la guerre, en date du 11 juin 1825 / [Signé : Cochin, avocat...] /ark:/12148/bpt6k3277688.highresBattelle Battelle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Battelle" or dc.contributor adj "Battelle") Hachette Louis Hachette Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hachette Louis" or dc.contributor adj "Hachette Louis")
- Auteurs similaires Cochin Jean Denis Marie Cochin Jean Denis Marie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Cochin Jean Denis Marie" or dc.contributor adj "Cochin Jean Denis Marie")Manuel des salles d'asile, par J.-D.-M. Cochin,... 3e édition mise en harmonie avec la législation actuelle, et comprenant... 1°un appendice où sont traitées les principales questions qui se rapportent aux salles d'asile ; 2°le texte des dispositions législatives, arrêtés ministériels et circulaires qui régissent ces établissements. (Publié par Mme Jules Mallet.) /ark:/12148/bpt6k1912402f.highres Au Roi, en son Conseil d'Etat. Mémoire ampliatif pour les sieurs Vincent-Marie Roumieu-Monpriest et Riant frères et compagnie, en annulation d'une décision du ministre de la guerre, en date du 11 juin 1825 / [Signé : Cochin, avocat...] /ark:/12148/bpt6k3277688.highresBattelle Battelle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Battelle" or dc.contributor adj "Battelle") Hachette Louis Hachette Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hachette Louis" or dc.contributor adj "Hachette Louis")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 829/1408
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5460034d/f829.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5460034d/f829.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5460034d/f829.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5460034d/f829.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5460034d/f829.image × Aide