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OMB OMB OMB
toujours quelque nuage Qui m'offusque la vue et
m'y iette un ombrage, CORN. Nicom. m, 4. Nos sens
sont'des trompeurs dont les fausses images A notre
entendement n'offrent rien d'assuré, Etneluifon!
rien voir qu'à travers cent nuages Qui jettent mille
ombrages Dans l'oeil mal éclairé, ID. Imit, i, 3. Comme
le jour des nuits efface les ombrages, Ou comme le
soleil dissipe les nuages, SENECÉ, l.etf. à Mme ***■
|| Faire ombrage, projeter une ombre qui nuit. Je
fais jeter de grands arbres à bas, parce qu'ils font
ombrage, SÉV. 28 juin 4674. || 3° Fig. Soupçon, dé-
fiance (attendu que l'ombre excite la défiance et l'in-
quiétude, particulièrementchezles chevaux).Ton es-
pritamoureuxn'aura-t-ilpointd'omb rage? CORN.Cid,
n, 3. L'un conçoit de l'envie et l'autre de l'ombrage,
ID. Poly.in, i. Grâces aux immortels,l'effort de mon
courage Et ma grandeur future ont mis Rome en om-
brage, m. Nicom, n, 3. La prudence et l'honnêteté
peuvent bien diminuer la jalousie que l'intérêt fait
naître entre les égaux ; mais elles ne peuvent jamais
ôtor tout l'ombrage que met dans l'esprit des supé-
rieurs le soin de leur sûreté, RETZ, Conjur. Fiesque.
Quand d'un injuste ombrage Votre raison saura me
réparer l'outrage, MOL. D. Gare, i, 3. Vivez, solennisez
vos fêtes sans ombrage, BAC. Athal. m, 4. Son hu-
meur aigrie et portée à la défiance et aux ombrages
par des malheurs continuels, i. j. HOUSS. Corresp.
t. vi, p. 392, dans POUGENS. |] Faire ombrage, cau-
ser de l'inquiétude, des soupçons. Tout vous nuit,
tout vous perd, tout vous fait de l'ombrage, CORN.
l'oly. v, 4. Un visir aux sultans fait toujours quel-
que ombrage, RAC. Bajag. i, 4. Il pourrait même,
sans un grand raffinement d'amour-propre, être
humilié de celte bienveillance dédaigneuse, et se
plaindre de ne faire à personne assez d'ombrage
pour mériter au moins un ennemi, D'ALEMB. Élog.
St-Aulaire. On murmure, on m'alarme, et tout me
fait ombrage, VOLT. Oreste, u, 3. || Prendre ombrage,
devenir jaloux, se chagriner, s'inquiéter. Si bien
que le sénat, prenant un juste ombrage D'un em-
pire si grand sous un si grand courage.... CORN.
Yicoro. i, 5. Et mon mari, de vous, ne peut prendre
d'ombrage, MOL. Tart. iv, 4. Tout autre aurait pour
moi pris les mêmes ombrages, RAC. Plièd. n, 5.
|| Donner ombrage, donner de la jalousie, de l'envie,
de l'inquiétude. Le moindre vaisseau dans la plage
Nous donne aussitôt de l'ombrage, SCARRON, Virg. i.
Je sais qu'Idoménéea eu le malheur de vous donner
des ombrages : mais il est aisé de guérir toutes vos
défiances, FÉN. Tél. xi. Sous Domitien, la religion
chrétienne commença à donner quelque ombrage
au gouvernement, VOLT. Dict, phil. Église.
— HIST. xme s. Fai nous oeil à oeil sans ombrage,
Face à face, non par image, Ton fill veoir en ma-
jesté, le Miserere du reclus de Moliens, dans GODE-
FROY, Lcx. de Corneille. || xvi° s. Un clei ruSsseau
bruyant près de l'umbrage, MAROT, M, 293. Ils ont
aperceu seulement de loin et en ombrage ce que
nous voyons aujourd'hui en pleine clarté, CALV. In-
stit, 20S. Ce sont des ombrages qui leur viennent
de quelques conceptions informes, MONT, I, ISS.
Cette femme sentant les premiers ombrages de gros-
sesse.... ID. n, 4 4. Ils sacrifioient des pourceaux en
figure, payants Dieu en peincture et en umbrage,
ID. n, 4 36. Epicurus tient l'homme sage n'avoir
qu'un umbrage et similitude du bonheur, ID. II,
26S. Les dogmatisles les plus fermes sont contraints
en cet endroit, de se rejecter à l'abry des umbrages
de l'Académie, ID. II, 304. Tes bois Dont l'ombrage
incertain lentement se remue, noNs. 7'orêt de Gasline.
— ÉTY'M. Provenç. umbratge; du lat. umbraticus,
qui vient de umbra, ombre. Dans l'ancienne langue,
ombrage est adjectif el signifie soit ombreux, obscur :
La prison onbrage, QUESNES, Romane, p. 94; soit
ombrageux : Gardés que vous ne soiiez ombrage vers
lui, ne changeansde vostre talent, H. DEVALENC. XII.
OMBRAGÉ, ÉE (on-bra-jé, jée),part, passé d'om-
brager. || ï" Placé sous un ombrage.On voit encore les
beaux chemins ombragés d'arbres, les caravansérails
et les bains qu'il fit construire pour les voyageurs,
VOLT. Moeurs, 4 57. || 2° Couvert, caché comme d'un
ombrage. Et son feutre à grands poils ombragé
d'un panache, BOIL. Sat. m. Il couvre sa belle tête
d'un casque d'or ombragé de plumes de héron el
d'autruche, VOLT, la Princ. de Babyl. 4i.||Fig.
Ombragés en naissant des lauriers paternels, M. J.
CHÉN. Tibère, m, 2. || 3? S: m. L'ombragé, ce qu'il
y a de caché comme sous un ombrage (mot de
Saint-Simon). VInstruction sur les états d'oraison
parut un contraste du barbare, de l'obscur, de l'om-
bragé des Maximes des saints, ST-SIM. 4 6, 24.
f OMUKAGEMENT (on-bra-je-main), s. m. Ac-
tion d'ombrager.
— HIST. XVIe s. Sa rage [de l'envie] faudra que
cesse par Pombragement du nom de mon r<5y et
par les rayons de sa faveur, PARÉ, Dédicace.
OMBRAGER (on-bra-jé. Le g prend un e devant
a et o : ombrageant, ombrageons), v. a. |] i" Faire
de l'ombre, donner de l'ombre. Un grand arbre om-
brageait sa chaumière. || Fig. II tombe pour jamais
ce cèdre [l'empereur Charles VI] dont la tète Défia
si longtemps les vents et la tempête, Et dont les
grands rameaux ombrageaient tant d'États, VOLT.
Odes , vn. || 2° Jeter une ombre, une obscurité. A
la vérité, puisque l'apparence des taches de la lune
ne change point, on ne peut pas croire qu'elle ait
des nuages autour d'elle, qui ombragent tantôt une
partie, tantôt une autre, FONTEN. Mundcs, 3e soir.
Il Obscurcir. Or afin que la laide, autrement inutile.
Dessous le joug d'amour rendit l'hommeservile, Elle
ombragea l'esprit d'un morne aveuglement, Avecque
le désir troublant le jugement, RÉGNIER, Sat, vu.
Jl 3" Couvrir, cacher comme fait un ombrage. De
grands cheveux ombrageaientsa tête.Ce pupitre fatal
qui me doit ombrager, BOIL. Lutr. iv. Accourez tous,
venez m'ombrager de vos ailes; Balancez sur mon
front vos palmes immortelles, MILLEV. la Religieuse.
Il Fig. Ombrageant sa chanson du voile d'une fable,
RÉGNIER, Sat. iv. || Fig. et poétiquement. Les lau-
riers ombragent sa tête, son front, se dit d'un ca-
pitaine qui a remporté de grandes victoires, d'un
poète qui a obtenu de grands succès. || 4" Terme de
peinture. Se dit quelquefois dans le sens de mettre
plus d'ombre. Il faut ombrager ce tableau, il est
trop éclairé. Tout de même que les peintres, ne
pouvant également bien représenter dans un ta-
bleau plat toutes les diverses faces d'un corps solide,
en choisissent une des principales, qu'ils mettent
seule vers le jour, et, ombrageant les autres, ne les
font paraître qu'autant qu'on les peut voir en la
regardant.... DESC. Méth. v, 2. j| 5° Esquisser (sens
vieilli). Pour ombrager un peu toutes ces choses et
pouvoir dire ce que j'en pense, DESC. Méth. v, 2.
j] 6° Ombrager l'or et l'argent, entourer une bro-
deriemétalliqued'unebroderie desoie. || 7° S'ombra-
ger, v. réfl. Être couvert comme d'un ombrage.
Viens, de mes propres fleurs mon front va s'om-
brager, DELILLE, Jard, i. Quand aux- champs de
Nasffels quelques cents de ces braves [Suisses] En-
foncèrent les rangs de quinze mille esclaves [Autri-
chiens], La liberté sourit à ce sublime effort; Et,
la gloire accourant du haut des Thermopyles, Le
Klonthal ignoré vit ses rives tranquilles S'ombra-
ger des lauriers cueillis à Marathon, MASSON, 77el-
vét. m.
—- REM. L'abbé Aubert, Fables, i, 6, a dit : Et
ceux qu'ombrageaient ses talents, pour : à qui ses
talents portaient ombrage. C'est une faute; cepen-
dant la locution est ancienne; caron trouve dans le
Dictionnaire d'Oudin : s'ombrager, prendre de
l'ombrage.
— HIST. xvie s. Ils ouvrageoient bouquets, guir-
landes et chapelets de toutes façons, dont ils s'oni-
brageoient la tesfe, le col et les bras, YVER, p. 624.
Incontinent que la lune eut passé l'espace de l'air
umbrage et obscurcy par l'umbre de la terre, AMYOT,
Nicias, 43. Lieux couverts et umbragez d'arbres et
de verdure, ID. Pomp. 4 7.
— ÉTYM. Ombrage. L'ancienne langue, en place
d'ombrager, avait ombroier.
t OMBRAGEUSEMENT (on-bra-jeû-ze-man), ado.
D'une manière ombrageuse.
— HIST. xvie s. Ombrageusement, COTGRAVE.
OMBRAGEUX, EUSE (on-bra-jeû, jeû-z'), adj.
|] 1° 11 se dit, au propre, des chevaux, des mulets,
etc. qui sont sujets à avoir peur quand ils voient
leur ombre ou quelque objet qui les surprend. On
mène un coursier ombrageux à l'objet qui l'effraie,
afin qu'il n'en soit plus effrayé, j. J. ROUSS. 77e'l. iv, 14.
|| 2" Fig. Qui prend de l'ombrage, qui s'inquiète,
qui se cabre. Il est vrai, ma fille, que nous sommes
un peu ombrageuses; une poste retardée, une
lettre trop courte, tout nous fait peur, SÉV. 445.
Le roi était ombrageux jusque dans les moindres
choses, FÉN. TU. m. On voit ici comment une poli-
tique ombrageuse et une domination jalouse et
pleine de défiance porte aux plus noires perfidies,
ROLLIN, Hist, anc. OEuvr. t. m, p. 678, dans POU-
GENS. Ivrogne, débauché, scélérat, ombrageux, Pour
sa mort je faisais tous les jours mille voeux, RE-
GNARD, Démocrite, iv, 7. Par son caractère ombra-
geux il était sujet à voir mal, DIDER. Claude el Nér.
i, 61. || Substantivement. L'ombrageux s'offusque
d'un rien.
— SYN. OMBRAGEUX , SOUPÇONNEUX. L'ombrageux
est celui oue la moindre ombre met en inquiétude
ou fait cabrer. Dans soupçonneux, il n'y a ni l'idée
d'ombre ni l'idée de se cabrer.
— HIST. xve s. Lieu ombrageux et couvert,.
LOUIS xi, Nouv. LXVI. || xvie s. Il n'y a en eux qu'une
cognoissance ombrageuse [superficielle] de Dieu,
et qui n'a eu nul arrest, CALVIN, Instit. 255. Des
routes ombrageuses, gazon nées et doux fleurantes,
MONT, i, 4 76. Cet asne estoit un petit ombrageux,
DESPER. Contes, xxix. Païs umbrageux et couverts,
AMYOT, Marins, 4 8. Comment dors tu, o lion coura-
geux, Quand près de toy sont des cerfs ombrageuxl
ID. Lu cul. 22. Les peintres, pour relever les choses
luisantes et claires, les renforcent aveedes obscures
et ombrageuses "qu'ils mettent auprès, ID. Comm.
discern, le flatt. 26.
— ÉTYM. Ombrage.
f OMBRANT, ANTE(on-bran, bran-t'), adj. Terme
de peinture et de dessin. Qui ombre, qui figure les
ombres. Produire des dessins ombrants sur des pla-
ques de porcelaine, par des différences d'épaisseur,
c'est le propre de la lithophariie.
4. OMBRE (on-br'), s. f. || i" Espace privé de lu-
mière par interposition d'un corps opaque. Et déjà
les vallons Voyaient l'ombre en croissant tomber
du haut des monts, LA FONT. Phil. et Banc. Le sol-
dat est trop lâche, qui veut toujours être à l'ombre,
BOSS. 4 "serm. quinquagés. 2. L'ombre de la terre,
ainsi que celle de la lune, est conique, parce que
le diamètre du soleil est plus grand que celui de
ces planètes, CONDILL. Art de rais, v, 9. Si, faisant
passer la lumière d'une bougie par un petit trou,
vous placez à un pied de distance la surface A d'un
pouce carré, cette surface jettera sur n qui est à
deux pieds, une ombre de quatre pouces carrés ;.
sur E qui esta trois pieds, une ombre de neuf pou-
ces; sur D qui est à quatre pieds, une ombre de seize-
pouces; sur cinq, une ombre de 25; sur six, une-
ombre de 36; en un mot l'ombre augmentera comme
le carré des distances, in. id. m, 3. L'ombre que
tout corps jette à la lumière a pu donner naissance
à la-peinture, celle-ci à l'écriture, BONNET, Ess. psy-
chol. ch. 18. La terre étant éclairée par le soleil,
c'est-à-dire par un corps plus grand qu'elle, et
son" ombre ayant une forme conique, la partie de
cette ombre que traverse la lune doit être d'autant
plus large que la lune sera- plus près de la terre,
BAILLY, 77ist. astron. mod-. t. i, p. 4 79. Les ombres
à midi sont plus courtes en été qu'en hiver, BRIS-
SON, Traité de phys. t. il, p- 2.80, dans POUGENS.
On marchait dans la chambre; ce qui formait de
grandes ombres fugitives qui passaient avec rapi-
dité devant les fenêtres, GENLIS, Mlle de Clermont.
p. 406, dans POUGENS. || Ombre droite, celle que
jette un corps opaque sur le plan horizontal auquel,
il est perpendiculaire; ombre renversée, celle qu'il
jette sur un plan vertical, ainsi dite parce qu'elle
suit, pour sa longueur, des lois inverses de celles
de l'ombre droite. || Ombre absolue, celle qui est
projetée dans l'espace absolu, par exemple l'ombre-
de la terre; ombre relative, l'ombre absolue ren-
contrée par une surface quelconque. || L'ombre et la
lumière, l'ombre considérée dans son contraste avec
l'espace lumineux qui l'entoure. 11 y a des objets que
l'ombre fait valoir, d'autres qui deviennent plus pi-
quants à la lumière, DIDER. Essai sur la peint, ch. 3.
|[ Fig. Un même caractère a aussi ses traits d'ombre
et de lumière qui s'embellissent par leur mélange,
MARMONTEL, Élém. litt. OEuv. t. vu, p. 4 27, dans POU-
GENS. || Fig. Jeter une ombre sur, obscurcir. Cet hy-
men jetterait une ombre sur sa gloire, CORN. Nie.
iv, 5. 11 me semble, comme à vous, ma bonne, que
rien ne peut plus jeter des ombres et des chagrins
sur notre société, SÉV. 47 juill. 4680. || On dit dans.,
un sens analogue : mêler de l'ombre. Mais, puisque,
pour remplir la dignité royale, Votre haute nais-
sance en demande une égale, Perperma parmi vous
est le seul dont le sang Ne mêlerait point d'ombre
à la splendeurdu rang, CORN. Sert, ii, 2. || Les gran>
deurs du monde ne sont qu'ombre et que fumée-,
c'est-à-dire elles n'ont rien de solide ni de perma-
nent. || Passer comme l'ombre, comme une ombre,
être de courte durée, locution prise de la rapidité avec
laquelle l'ombre change dans une journée. || Fig.
Mettre un homme à l'ombre, le mettre en prison.
Bon ; je vois mon fripon; nous Pallons mettre à l'om-
bre, les Deux arlequins, m, 6, dans le Théât. ital.
de Gherardi, t. m, p. 313. |] Mettre à l'ombre, tuer. Il
en mit encor vingt à l'ombre; Mais bientôt, accablé
du nombre, La camarde allait le faucher, la Ilenr.
trav. iv. Il-cherchera querelle à ce drôle qui n'en-
voie pas seulement cent sous à sa pauvre soeur,
et.... — Ici Vautrin se leva, se mit en garde, et El-
le mouvement d'un maître d'armes qui se fend,
OMB OMB OMB
toujours quelque nuage Qui m'offusque la vue et
m'y iette un ombrage, CORN. Nicom. m, 4. Nos sens
sont'des trompeurs dont les fausses images A notre
entendement n'offrent rien d'assuré, Etneluifon!
rien voir qu'à travers cent nuages Qui jettent mille
ombrages Dans l'oeil mal éclairé, ID. Imit, i, 3. Comme
le jour des nuits efface les ombrages, Ou comme le
soleil dissipe les nuages, SENECÉ, l.etf. à Mme ***■
|| Faire ombrage, projeter une ombre qui nuit. Je
fais jeter de grands arbres à bas, parce qu'ils font
ombrage, SÉV. 28 juin 4674. || 3° Fig. Soupçon, dé-
fiance (attendu que l'ombre excite la défiance et l'in-
quiétude, particulièrementchezles chevaux).Ton es-
pritamoureuxn'aura-t-ilpointd'omb rage? CORN.Cid,
n, 3. L'un conçoit de l'envie et l'autre de l'ombrage,
ID. Poly.in, i. Grâces aux immortels,l'effort de mon
courage Et ma grandeur future ont mis Rome en om-
brage, m. Nicom, n, 3. La prudence et l'honnêteté
peuvent bien diminuer la jalousie que l'intérêt fait
naître entre les égaux ; mais elles ne peuvent jamais
ôtor tout l'ombrage que met dans l'esprit des supé-
rieurs le soin de leur sûreté, RETZ, Conjur. Fiesque.
Quand d'un injuste ombrage Votre raison saura me
réparer l'outrage, MOL. D. Gare, i, 3. Vivez, solennisez
vos fêtes sans ombrage, BAC. Athal. m, 4. Son hu-
meur aigrie et portée à la défiance et aux ombrages
par des malheurs continuels, i. j. HOUSS. Corresp.
t. vi, p. 392, dans POUGENS. |] Faire ombrage, cau-
ser de l'inquiétude, des soupçons. Tout vous nuit,
tout vous perd, tout vous fait de l'ombrage, CORN.
l'oly. v, 4. Un visir aux sultans fait toujours quel-
que ombrage, RAC. Bajag. i, 4. Il pourrait même,
sans un grand raffinement d'amour-propre, être
humilié de celte bienveillance dédaigneuse, et se
plaindre de ne faire à personne assez d'ombrage
pour mériter au moins un ennemi, D'ALEMB. Élog.
St-Aulaire. On murmure, on m'alarme, et tout me
fait ombrage, VOLT. Oreste, u, 3. || Prendre ombrage,
devenir jaloux, se chagriner, s'inquiéter. Si bien
que le sénat, prenant un juste ombrage D'un em-
pire si grand sous un si grand courage.... CORN.
Yicoro. i, 5. Et mon mari, de vous, ne peut prendre
d'ombrage, MOL. Tart. iv, 4. Tout autre aurait pour
moi pris les mêmes ombrages, RAC. Plièd. n, 5.
|| Donner ombrage, donner de la jalousie, de l'envie,
de l'inquiétude. Le moindre vaisseau dans la plage
Nous donne aussitôt de l'ombrage, SCARRON, Virg. i.
Je sais qu'Idoménéea eu le malheur de vous donner
des ombrages : mais il est aisé de guérir toutes vos
défiances, FÉN. Tél. xi. Sous Domitien, la religion
chrétienne commença à donner quelque ombrage
au gouvernement, VOLT. Dict, phil. Église.
— HIST. xme s. Fai nous oeil à oeil sans ombrage,
Face à face, non par image, Ton fill veoir en ma-
jesté, le Miserere du reclus de Moliens, dans GODE-
FROY, Lcx. de Corneille. || xvi° s. Un clei ruSsseau
bruyant près de l'umbrage, MAROT, M, 293. Ils ont
aperceu seulement de loin et en ombrage ce que
nous voyons aujourd'hui en pleine clarté, CALV. In-
stit, 20S. Ce sont des ombrages qui leur viennent
de quelques conceptions informes, MONT, I, ISS.
Cette femme sentant les premiers ombrages de gros-
sesse.... ID. n, 4 4. Ils sacrifioient des pourceaux en
figure, payants Dieu en peincture et en umbrage,
ID. n, 4 36. Epicurus tient l'homme sage n'avoir
qu'un umbrage et similitude du bonheur, ID. II,
26S. Les dogmatisles les plus fermes sont contraints
en cet endroit, de se rejecter à l'abry des umbrages
de l'Académie, ID. II, 304. Tes bois Dont l'ombrage
incertain lentement se remue, noNs. 7'orêt de Gasline.
— ÉTY'M. Provenç. umbratge; du lat. umbraticus,
qui vient de umbra, ombre. Dans l'ancienne langue,
ombrage est adjectif el signifie soit ombreux, obscur :
La prison onbrage, QUESNES, Romane, p. 94; soit
ombrageux : Gardés que vous ne soiiez ombrage vers
lui, ne changeansde vostre talent, H. DEVALENC. XII.
OMBRAGÉ, ÉE (on-bra-jé, jée),part, passé d'om-
brager. || ï" Placé sous un ombrage.On voit encore les
beaux chemins ombragés d'arbres, les caravansérails
et les bains qu'il fit construire pour les voyageurs,
VOLT. Moeurs, 4 57. || 2° Couvert, caché comme d'un
ombrage. Et son feutre à grands poils ombragé
d'un panache, BOIL. Sat. m. Il couvre sa belle tête
d'un casque d'or ombragé de plumes de héron el
d'autruche, VOLT, la Princ. de Babyl. 4i.||Fig.
Ombragés en naissant des lauriers paternels, M. J.
CHÉN. Tibère, m, 2. || 3? S: m. L'ombragé, ce qu'il
y a de caché comme sous un ombrage (mot de
Saint-Simon). VInstruction sur les états d'oraison
parut un contraste du barbare, de l'obscur, de l'om-
bragé des Maximes des saints, ST-SIM. 4 6, 24.
f OMUKAGEMENT (on-bra-je-main), s. m. Ac-
tion d'ombrager.
— HIST. XVIe s. Sa rage [de l'envie] faudra que
cesse par Pombragement du nom de mon r<5y et
par les rayons de sa faveur, PARÉ, Dédicace.
OMBRAGER (on-bra-jé. Le g prend un e devant
a et o : ombrageant, ombrageons), v. a. |] i" Faire
de l'ombre, donner de l'ombre. Un grand arbre om-
brageait sa chaumière. || Fig. II tombe pour jamais
ce cèdre [l'empereur Charles VI] dont la tète Défia
si longtemps les vents et la tempête, Et dont les
grands rameaux ombrageaient tant d'États, VOLT.
Odes , vn. || 2° Jeter une ombre, une obscurité. A
la vérité, puisque l'apparence des taches de la lune
ne change point, on ne peut pas croire qu'elle ait
des nuages autour d'elle, qui ombragent tantôt une
partie, tantôt une autre, FONTEN. Mundcs, 3e soir.
Il Obscurcir. Or afin que la laide, autrement inutile.
Dessous le joug d'amour rendit l'hommeservile, Elle
ombragea l'esprit d'un morne aveuglement, Avecque
le désir troublant le jugement, RÉGNIER, Sat, vu.
Jl 3" Couvrir, cacher comme fait un ombrage. De
grands cheveux ombrageaientsa tête.Ce pupitre fatal
qui me doit ombrager, BOIL. Lutr. iv. Accourez tous,
venez m'ombrager de vos ailes; Balancez sur mon
front vos palmes immortelles, MILLEV. la Religieuse.
Il Fig. Ombrageant sa chanson du voile d'une fable,
RÉGNIER, Sat. iv. || Fig. et poétiquement. Les lau-
riers ombragent sa tête, son front, se dit d'un ca-
pitaine qui a remporté de grandes victoires, d'un
poète qui a obtenu de grands succès. || 4" Terme de
peinture. Se dit quelquefois dans le sens de mettre
plus d'ombre. Il faut ombrager ce tableau, il est
trop éclairé. Tout de même que les peintres, ne
pouvant également bien représenter dans un ta-
bleau plat toutes les diverses faces d'un corps solide,
en choisissent une des principales, qu'ils mettent
seule vers le jour, et, ombrageant les autres, ne les
font paraître qu'autant qu'on les peut voir en la
regardant.... DESC. Méth. v, 2. j| 5° Esquisser (sens
vieilli). Pour ombrager un peu toutes ces choses et
pouvoir dire ce que j'en pense, DESC. Méth. v, 2.
j] 6° Ombrager l'or et l'argent, entourer une bro-
deriemétalliqued'unebroderie desoie. || 7° S'ombra-
ger, v. réfl. Être couvert comme d'un ombrage.
Viens, de mes propres fleurs mon front va s'om-
brager, DELILLE, Jard, i. Quand aux- champs de
Nasffels quelques cents de ces braves [Suisses] En-
foncèrent les rangs de quinze mille esclaves [Autri-
chiens], La liberté sourit à ce sublime effort; Et,
la gloire accourant du haut des Thermopyles, Le
Klonthal ignoré vit ses rives tranquilles S'ombra-
ger des lauriers cueillis à Marathon, MASSON, 77el-
vét. m.
—- REM. L'abbé Aubert, Fables, i, 6, a dit : Et
ceux qu'ombrageaient ses talents, pour : à qui ses
talents portaient ombrage. C'est une faute; cepen-
dant la locution est ancienne; caron trouve dans le
Dictionnaire d'Oudin : s'ombrager, prendre de
l'ombrage.
— HIST. xvie s. Ils ouvrageoient bouquets, guir-
landes et chapelets de toutes façons, dont ils s'oni-
brageoient la tesfe, le col et les bras, YVER, p. 624.
Incontinent que la lune eut passé l'espace de l'air
umbrage et obscurcy par l'umbre de la terre, AMYOT,
Nicias, 43. Lieux couverts et umbragez d'arbres et
de verdure, ID. Pomp. 4 7.
— ÉTYM. Ombrage. L'ancienne langue, en place
d'ombrager, avait ombroier.
t OMBRAGEUSEMENT (on-bra-jeû-ze-man), ado.
D'une manière ombrageuse.
— HIST. xvie s. Ombrageusement, COTGRAVE.
OMBRAGEUX, EUSE (on-bra-jeû, jeû-z'), adj.
|] 1° 11 se dit, au propre, des chevaux, des mulets,
etc. qui sont sujets à avoir peur quand ils voient
leur ombre ou quelque objet qui les surprend. On
mène un coursier ombrageux à l'objet qui l'effraie,
afin qu'il n'en soit plus effrayé, j. J. ROUSS. 77e'l. iv, 14.
|| 2" Fig. Qui prend de l'ombrage, qui s'inquiète,
qui se cabre. Il est vrai, ma fille, que nous sommes
un peu ombrageuses; une poste retardée, une
lettre trop courte, tout nous fait peur, SÉV. 445.
Le roi était ombrageux jusque dans les moindres
choses, FÉN. TU. m. On voit ici comment une poli-
tique ombrageuse et une domination jalouse et
pleine de défiance porte aux plus noires perfidies,
ROLLIN, Hist, anc. OEuvr. t. m, p. 678, dans POU-
GENS. Ivrogne, débauché, scélérat, ombrageux, Pour
sa mort je faisais tous les jours mille voeux, RE-
GNARD, Démocrite, iv, 7. Par son caractère ombra-
geux il était sujet à voir mal, DIDER. Claude el Nér.
i, 61. || Substantivement. L'ombrageux s'offusque
d'un rien.
— SYN. OMBRAGEUX , SOUPÇONNEUX. L'ombrageux
est celui oue la moindre ombre met en inquiétude
ou fait cabrer. Dans soupçonneux, il n'y a ni l'idée
d'ombre ni l'idée de se cabrer.
— HIST. xve s. Lieu ombrageux et couvert,.
LOUIS xi, Nouv. LXVI. || xvie s. Il n'y a en eux qu'une
cognoissance ombrageuse [superficielle] de Dieu,
et qui n'a eu nul arrest, CALVIN, Instit. 255. Des
routes ombrageuses, gazon nées et doux fleurantes,
MONT, i, 4 76. Cet asne estoit un petit ombrageux,
DESPER. Contes, xxix. Païs umbrageux et couverts,
AMYOT, Marins, 4 8. Comment dors tu, o lion coura-
geux, Quand près de toy sont des cerfs ombrageuxl
ID. Lu cul. 22. Les peintres, pour relever les choses
luisantes et claires, les renforcent aveedes obscures
et ombrageuses "qu'ils mettent auprès, ID. Comm.
discern, le flatt. 26.
— ÉTYM. Ombrage.
f OMBRANT, ANTE(on-bran, bran-t'), adj. Terme
de peinture et de dessin. Qui ombre, qui figure les
ombres. Produire des dessins ombrants sur des pla-
ques de porcelaine, par des différences d'épaisseur,
c'est le propre de la lithophariie.
4. OMBRE (on-br'), s. f. || i" Espace privé de lu-
mière par interposition d'un corps opaque. Et déjà
les vallons Voyaient l'ombre en croissant tomber
du haut des monts, LA FONT. Phil. et Banc. Le sol-
dat est trop lâche, qui veut toujours être à l'ombre,
BOSS. 4 "serm. quinquagés. 2. L'ombre de la terre,
ainsi que celle de la lune, est conique, parce que
le diamètre du soleil est plus grand que celui de
ces planètes, CONDILL. Art de rais, v, 9. Si, faisant
passer la lumière d'une bougie par un petit trou,
vous placez à un pied de distance la surface A d'un
pouce carré, cette surface jettera sur n qui est à
deux pieds, une ombre de quatre pouces carrés ;.
sur E qui esta trois pieds, une ombre de neuf pou-
ces; sur D qui est à quatre pieds, une ombre de seize-
pouces; sur cinq, une ombre de 25; sur six, une-
ombre de 36; en un mot l'ombre augmentera comme
le carré des distances, in. id. m, 3. L'ombre que
tout corps jette à la lumière a pu donner naissance
à la-peinture, celle-ci à l'écriture, BONNET, Ess. psy-
chol. ch. 18. La terre étant éclairée par le soleil,
c'est-à-dire par un corps plus grand qu'elle, et
son" ombre ayant une forme conique, la partie de
cette ombre que traverse la lune doit être d'autant
plus large que la lune sera- plus près de la terre,
BAILLY, 77ist. astron. mod-. t. i, p. 4 79. Les ombres
à midi sont plus courtes en été qu'en hiver, BRIS-
SON, Traité de phys. t. il, p- 2.80, dans POUGENS.
On marchait dans la chambre; ce qui formait de
grandes ombres fugitives qui passaient avec rapi-
dité devant les fenêtres, GENLIS, Mlle de Clermont.
p. 406, dans POUGENS. || Ombre droite, celle que
jette un corps opaque sur le plan horizontal auquel,
il est perpendiculaire; ombre renversée, celle qu'il
jette sur un plan vertical, ainsi dite parce qu'elle
suit, pour sa longueur, des lois inverses de celles
de l'ombre droite. || Ombre absolue, celle qui est
projetée dans l'espace absolu, par exemple l'ombre-
de la terre; ombre relative, l'ombre absolue ren-
contrée par une surface quelconque. || L'ombre et la
lumière, l'ombre considérée dans son contraste avec
l'espace lumineux qui l'entoure. 11 y a des objets que
l'ombre fait valoir, d'autres qui deviennent plus pi-
quants à la lumière, DIDER. Essai sur la peint, ch. 3.
|[ Fig. Un même caractère a aussi ses traits d'ombre
et de lumière qui s'embellissent par leur mélange,
MARMONTEL, Élém. litt. OEuv. t. vu, p. 4 27, dans POU-
GENS. || Fig. Jeter une ombre sur, obscurcir. Cet hy-
men jetterait une ombre sur sa gloire, CORN. Nie.
iv, 5. 11 me semble, comme à vous, ma bonne, que
rien ne peut plus jeter des ombres et des chagrins
sur notre société, SÉV. 47 juill. 4680. || On dit dans.,
un sens analogue : mêler de l'ombre. Mais, puisque,
pour remplir la dignité royale, Votre haute nais-
sance en demande une égale, Perperma parmi vous
est le seul dont le sang Ne mêlerait point d'ombre
à la splendeurdu rang, CORN. Sert, ii, 2. || Les gran>
deurs du monde ne sont qu'ombre et que fumée-,
c'est-à-dire elles n'ont rien de solide ni de perma-
nent. || Passer comme l'ombre, comme une ombre,
être de courte durée, locution prise de la rapidité avec
laquelle l'ombre change dans une journée. || Fig.
Mettre un homme à l'ombre, le mettre en prison.
Bon ; je vois mon fripon; nous Pallons mettre à l'om-
bre, les Deux arlequins, m, 6, dans le Théât. ital.
de Gherardi, t. m, p. 313. |] Mettre à l'ombre, tuer. Il
en mit encor vingt à l'ombre; Mais bientôt, accablé
du nombre, La camarde allait le faucher, la Ilenr.
trav. iv. Il-cherchera querelle à ce drôle qui n'en-
voie pas seulement cent sous à sa pauvre soeur,
et.... — Ici Vautrin se leva, se mit en garde, et El-
le mouvement d'un maître d'armes qui se fend,
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