OFF
OFF
OFF
805
le en bonnes oeuvres, ID. ib. v, 6. Nos consciences
sont nettoyées des oeuvres mortes par le sang de
Christ, CALV. Instit. 629. Enqujy faisant,-ferez ung
euvre fort plaisant et agréable à Nostre Seigneur,
MARGUER. Lett. 7. Ayant conduit l'oeuvre totale à
chef, j'ay pris la hardiesse de la vous présenter im-
primée, AMÏOT, Épît. L'on vous donnera la louange
d'avoir glorieusement couronné l'euvre que vostre
feu père avoit heureusement fondé et commencé,
ID. ib. Es choses qui consistent en action, il fault
avoir mis la main à l'oeuvre, ID. Préf. ix, 35. ^Egeus,
se doublant: qu'elle estoit enceinte de ses oeuvres,
luy laissa une espée.... ID. Thésée, i. La galère,
estant en cest endroit-là baissée, vint à recevoir le
coup du heurt sans dommage quelconque, attendu
qu'il donna aux oeuvres mortes et aux parties qui
sont tousjours dessoubs.Peau, ID. Lucul. s. Toutes
les louanges qu'on donne aux princes, sont hors
d'oeuvre et mal assises, si elles n'ont pour fueille et
fondement celle du Dieu vivant, D'AUB. 77ist. préf.
9. L'assaut ne laissa pas de se donner, mais un re-
tranchement de six pieds en oeuvre et l'opiniastreté
de la deffense renvoierent tout cela, m. ib. u, 47.
Pour les collèges et:03uvrespiesdu roiaume, ID. ib.
a, 244. Ce bastiment se fera de figure quarrée, de
dix à douze pieds dans oeuvre en chacune face,
o. DE SERRES, 703. Je, Phelippe, fis une pièce d'oe-
vre à l'agueille, la non pareille que jamais on
avoit veu : c'est assavoir que ce fut ung draps tail-
lié et cousu ensemble, auquel draps y avoit plus de
huit mil pièces de draps mises et jointes ensemble,
toutes de biais et à laine, et sembloit à le veoir qu'il
fut peint, tant estoit justement fait, DE LABORDE,
Émaux, p. 408. Mauvaise est l'oeuvre qui ne nour-
rist ne coeuvre, GÉNIN, Bc'crc'at. t. n, p. 244. Plus
facile est d'oeuvre juger qu'il n'est à l'oeuvre beson-
gner, ID. ib. p. 247. Il n'est oeuvre que d'ouvrier,
COTGRAVE. Le coeur fait l'oeuvre, non pas les grands
jours, ID. Tel autheur, tel oeuvre, ID. La lettre qu'il
[Hippocrate] luy envoya [à Artaxerce] se veoid en-
cores aujourd'huy parmy ses aultres oeuvres, LA
BOÉTIE, Servitude volont.
— ÉTYM. Wallon, oûv; prov. et esp. obra; ital.
opéra; du lat. opéra, ou, pour le masculin, de
opère, ablatif de opus; sanscrit, apas, qui signifie
oeuvre, et, comme adjectif, actif.
j- OEUVRER (eu-vré), v. n. S'est dit et se dit en-
core dans quelques professions pour travailler.
OFFENSANT, ANTE (o-fan-san, san-t'), adj. Qui
offense. Mais l'offensante aigreur de chaque repar-
tie, MOL. Femm. sav. rv, 3.-Non, la reconnaissance
est, un faible retour, On tribut offensant trop peu
fait pour l'amour, VOLT. Zaïre, i, 4. Eviter les ren-
contres offensantes et s'éloigner des choses nuisi-
bles, BUFF. Nat. des anim. On l'a vu [le lion] sou-
vent dédaigner de petits ennemis, mépriser leurs
insultes, et leur pardonner des libertés offensantes,
ID. Quadrup. t. in, p. 104.
OFFENSE (o-fan-s'), s. f. |] 1° Injure de fait ou de
parole. Mais une grande offense est de cette nature
Que toujours.son auteur impute à l'offensé On vif
ressentiment dont il le croit blessé, CORN. Rodog. i,
7. Qui peut sans s'émouvoir supporter une offense"?
m. Mcdée, i, 5. Et tantôt mes soupçons lui faisaient
une offense, m. Rodog. m, 4. Si les autres [que le sou-
verain] osaient le louer, il repoussait leurs louanges
comme des offenses, et, indocile à la flatterie, il en
craignait jusqu'à l'apparence, BOSS. Louis de Bour-
bon. Je sens que, malgré ton offense, Mes entrailles
pour toi se troublent par avance, RAC. T'/ièd. rv, 3.
Qu'on tremble en comparant l'offense et le supplice,
ID. Esth. n, 4. Mais il faut à l'offense opposer les
bienfaits, ID. Ath. ni, 4. Les Italiens conservent Je
souvenir des bienfaits, et, pour tout dire aussi, celui
des offenses plus profondément que d'autres peuples
qui ne sont guère susceptibles que d'impressions
plus légères, FONTEN. Tit-iaiii. La seule occasion d'ex-
pier ses offenses, VOLT. Oreste, iv, s. || 2" En termes
de dévotion, péché, faute. Pardonnez-nous nos offen-
ses. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont
des punitions qu'attirent mes offenses, CORN. Poly.
n, 6. Mais, mon père, jugez-vous qu'un homme soit
digne de recevoir l'absolution quand il ne veut rien
faire de pénible pour expier ses offenses? PASC.
Prov. x. || Au sens actif. Tout péché contre la cha-
rité du prochain est une offense de Dieu, et toute
offense de Dieu blesse la gloire de Dieu, BOURDAL.
2e dim. après Pâques, Dominic. t. n, p. 26.
— HIST. xvie s. Les fidèles craignent plus son of-
fense [d'offenser Dieu] que la punition, CALV. Instit.
443. Je Poy [une cloche] sans offense et souvent sans
m'en esveiller, MONT, I, 107. Si le pistollier se garde
de heurter testa pour teste contre le lancier, il aura
l'avantage sur icelui, à cause de la grande offense
que font les armes qu'il porte, LANOUE, 309. Ce peu-
ple, assisté de peu de gens de guerre pour lors, des
défiances vint aux offances.... D'AUB. 77ist. m, 463.
— ÉTYM. Provenç. offensa; espagn. ofensa'; ital.
offenza; du lat offensa, action de heurter, qui vient
de offensum, supin de offendere, heurter, de ob, et
fendere, radical inusité qu'on retrouve dans in-fen-
sus, mani-fes-lus; fen, fes est la racine sanscrite
han, pour dhan, frapper; grec, 8eîvw. On disait
aussi, au xvie siècle, offensemcnt et offension.
OFFENSÉ, ÉE(o-fan-sé,sée),pari, passé d'offenser.
|| i°Qui a reçu une offense. Appréhende du moins la
colère d'une lemme offensée, MOL. Festin, i, 3. Épi-
cure avait raison de dire que les offenses étaient sup-
portables à"un homme sage; mais Sénèque a tort de
dire que les sages ne peuvent pas même être offen-
sés, MALEBR. Rech. vér. u, m, 4. Vasthi régna long-
temps dans son âme offensée [d'Assuérus], RAC. Esth.
i, 4. [Athalie] Par l'insolent Joad ce matin offensée,
ID. Ath. m. 3. Il [Tite-Live] parlait, dans son his-
toire, avec éloge, des plus grands ennemis de la
maison des Césars, comme de Pompée, de Brutus,
de Cassius et d'autres, sans qu'Auguste s'en soit
trouvé offensé, ROLLIN, 77lsf. anc. OEuv. t. xn, p. 164,
dans POUGENS. Ses bienfaits sont toujours présents
à ma pensée, Ils resteront gravés dans mon âme
offensée, VOLT. Tancr. iv,5. J| Substantivement. Les
dieux me sont témoins que je suis l'offensé, TRIST.
Panthie, in, 9. En cet affront mon père est l'of-
fensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! CORN. Cid,
i, 9. Mais souvent sur ses vers un auleur intraita-
ble Aies protéger tous se croit intéressé, Et d'abord
prend en main le droit de l'offensé, BOIL. Art p. i.
L'offensé voulait prouver à l'agresseur, par cette ven-
geance si noble, qu'au talent de faire des satires
il joigait le mérite d'en dédaigner l'usage, D'ALEMB.
Éloges, d'Olivel. L'affront, que l'offenseur oublie en
insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé,
v. HUGO, Hernani, iv, 4. || 2° Il se dit des choses,
en un sens analogue. Sauvons, encore un coup,
notre gloire offensée, RAC Iphig. n, 4. || 3° Irrité,
fâché. Vous voilà donc bien tous deux offensés con-
tre l'air de Paris, sév. 353. || 4° Qui a reçu une bles-
sure, une lésion, en parlant d'un organe. J'ai cru
mes intestins par deux fois offensés, SCARR. Jode-
let, i, 6. Elle [Mlle de Grignan qui voulait se faire
carmélite] s'est trouvée si accablée de la rigueur de
la règle, et sa poitrine si offensée de la mauvaise
nourriture.... SÉV. 25 oct. 4 686.
OFFENSER (o-fan-sé), v. a. || i"Faire uneoffense.
Comme si vous servir était vous offenser, MALH. V,
I I . Tu ne peux de ce peuple empêcher le malheur,
Sans offenser ensemble et Rome et ton honneur,
MAIRET, Mort d'Asdr. i, 4. Des deux côtés j'offense
et ma gloire et les dieux, CORN. Cinna, m, 2. Qui
pardonne aisément invite à l'offenser, ID. ib. rv, 3.
Comme nous nous affectionnons de plus en plus aux
personnes à qui nous faisons du bien, nous haïs-
sons violemment ceux que nous avons beaucoup Of-
fensés, LA BRUY. iv. Il | l'éléphant] n'attaque jamais
que ceux qui l'ont offensé, BUFF. Quadrup. t. iv,
p. 194. || Absolument. Si, dès que l'on offense, on
ne pardonne point, TRISTAN, Marianne, iv, i. On
malheur continuel [au jeu] pique et offense; on est
honteux d'être houspillé par la fortune, SÉV. 9 mars
1672. Parler et offenser, pour de certaines gens, est
précisément la même chose, LA BRDY. V. || 2° Offen-
ser Dieu, pécher. Ne faites pas cela, c'est offenser
Dieu. || Absolument. S'ils n'offensaient que rare-
ment, PASC. Prov. x. || 3° Fig. Choquer, blesser.
Notre air étranger n'offense plus personne, MON-
TESQ. Lett. pers. 48. || Il se dit aussi des choses aux-
quelles on fait une sorte de tort. Il est facile d'of-
fenser sa vanité. On roi peut oublier, sans offenser
sa gloire, D'un sujet criminel la faute la plus noire,
DU RYER, Scévote, ni, 2. Le petit homme est poli, et
craignait d'offenser mes chastes oreilles, SÉV. 289.
Il eût fallu éviter de lui écrire [au maréchal d'Es-
trées, pour ne pas lui donner le monseigneur]; car
de cette manière on n'offense pas sa gloire ou celle
deson ami, ID. 26 mai 468t. Avouez que vous avez
cruellement offensé l'amitié qui était entre nous, et
je suis désarmée, ID. à Bussy, 26 juill. 4 668. U y a
des puissances sur la terre dont le nom même s'at-
tire un si grand respect, que c'est en offenser la
majesté que de présumer qu'on puisse penser contre
elles de certaines choses, BOSS. Signatures des doc-
teurs. Qui est-ce qui veut se priver de tant de choses
superflues qui offensent la tempérance ou la modestie
chrétienne" FLÉCH. Panég. n, p. 225. Tant de rai-
sonnements offensent ma colère, RAC. Andr. iv, 3,
De Joad l'inflexible rudesse De leur superbe oreille
[des princes] offensait la mollesse, m. Ath. m, 3.
Dois-je croire qu'assise au trône des Césars, One si
belle reine offensât ses regards [de Rome]? RAC.
Bérén. n, 4. || 4° Pécher contre. Je suis une sotte;
j'ai offensé la géographie : vous ne passez pas par
Moulins, la Loire n'y va point, SÉV. 23 oct: 4 67G.
Dieu de mes pères, qu'ai-je fait pour mériter une
pareille récompense? toute ma vie, j'ai offensé vos
lois, et vous me comblez de félicité, CHATEAUBR.
.Vdrf. XIII. Il S"-Faire une .blessure à une personne
(sens qui vieillit).- S'étant saisis de la puissance
souveraine.... ils en usent comme les enfants se ser-
vent de leurs couteaux, qui s'en blessent le plus sou-
vent, et en offensent leurs mères et leurs nom n-
ces, BALZ. 2e dise, sur la cour. || Faire une lésion à
quelque organe. La balle a offensé le poumon. La
blessure de M. de Marsillac est un coup de mousquet
dans l'épaule et dans la mâchoire, qui n'offense pas
l'os, SÉV. 47 juin 4 672. || Terme de manège. Blesser
la bouche d'un cheval. || Par analogie. La petite poi-
trine [de Mme de Coulanges] est fort offensée de
cette fièvre, SÉV. (8 sept. )676. Je me suis fort bien
portée et comportée par les chemins ; la contrainte
offense un peu mes genoux; mais en marchant elle
se passe, ID. 24 mars 1676. Comme la lumière of-
fense les yeux des animaux qui ont accoutumé de
ne sortir de leurs retraites que pendant la nuit, FÉN.
Tél. xvm. Le froid n'offense point son corps sans
vêtement,ST-LAMB. Saisons, iv. || 6° S'offenser, v.réfl.
Se faire à soi-même uneoffense. Jem'offenseraismoi-
même, si je pouvais un moment me défier de vous,
3.3. ROUSS. 7/e'l. rv, 5. || 7° Se fâcher, sepiquer. S'offen-
ser d'un rien. Ne vous offensez pas, princesse, denous
voir De vos yeux à vous-même expliquer le pouvoir,
CORN. Rodog. m, 4. Hé! mon Dieu! tout cela n'a
rien dont" il s'offense, MOL. Fcm! sav. iv, 3. Vous
qui, vous offensant de mes justes terreurs, Avez
dans tout le camp répandu vos fureurs, RAC. Iphig.
iv, c. |] Il se dit aussi des choses. Notre amour s'en
offense, CORN. Rodog. in, i. || S'offenser .contre
quelqu'un, se fâcher, s'irriter contre lui. M. de Vau-
gelasremarque qu'il faut dire s'offenser contre quel-
qu'un, au lieu de s'offenser de quelqu'un, Acad. Obi.
sur Vattgel. p. 400, dans POUGENS. || Proverbe. Il n'y
a que la vérité qui offense, c'est-à-dire il n'y a point
d'injure plus sensible que quand nous nous sentons
coupables des fautes qu'on nous reproche.- @
— HIST. xve s. Aussi bien il y a des peuples qui
offencent contre leurseigneur, COMM. v, 4 8. ||xvies.
Elle [l'herbe pantagruelion] est de difficile concoc-
tion, offensel'estomach, engendre maulvais sang...
RAB . Pant. ni, 47. Des elephans passans sur les tables
en plain banequet sans offenser les beuveurs beuvans.
ID. ib. v, 30. Des qu'adversité nous offence, Dieu nous
est apuy et défense, MAROT, IV, 2D0. De peur de se
blesser, Ou bien de s'offencer, Qu'il marche petit pas,
ID. n, 164. Les ouvriers, en fouillant à l'enlour de ce
cormier, par rnesgarde en offensèrent les racines tel-
lement que l'arbre en seclia de tout poinct, AMYOT,
Rom. 32. La plus part des hommes s'offense plus pour
de mauvaises paroles que pour de mauvais effects,
ID. Timol. 43. C'est un dangereux glaive [le savoir],
et qui empesche et offense son maistre, s'il est en
main faible, MONT, I, 4 4S. Le lion me présentant sa
patte offensée, ID. II, 4 93. Je ne veux point main-
tenant curieusement examiner ni balancer le droit
et le tort de ceux qui remuent les armes, à fin de
n'offenser personne, LANOUE, 343.
— ÉTYM. Offense. L'ancienne langue disait ofen-
dre, qui s'est perpétué jusque dans le xvie siècle,
mais qui ne l'a pas dépassé. •■,.
OFFENSEOR (o-fan-seur), s. m. Celui qui offense,
qui a offensé. Il a été le premier offenseur, D'URFË,
Astrée, n, 2. Encore que ses blessures soient si sen-
sibles, si aimé-je mieux être l'offensé que l'offenseur,
ID. ib. Plus l'offenseur est cher, et plus grande est
l'offense, CORN. Cid, i, 8. Plusl'ofl'enseurestcher....
l'observateur a quelque fondement en sa répréhen-
sion de dire que ce mot offenseur n'est pas en usage;
toutefois, étant à souhaiter qu'il y fût pour opposer
à offensé, cette hardiesse n'est pas condamnable,
Acad. Sentim. Cid. Plus l'offenseur m'est cher,
plus je ressens l'injure, RAC. Théb. i, 5. J'ai eu rai-
son de dire.... qu'on pardonne l'offense, mais qu'on
n'aime jamais l'offenseur, MASS. Carême, Pardon
des offenses. Hélas ! reprenais-je avec amertume,
je parle toujours de pardonner, sans songer .que
souvent l'offensé pardonne, mais que l'offenseut
ne pardonne jamais, J. j. ROCSS. Em. v. Us [les
éléphants] vont droit à l'offenseur, et, quoique la
masse de leur corps soit très-pesante, leur pas est
si grand qu'ils atteignent aisément l'homme le plus
léger à la course, BUFF. Quadrup. t. iv, p. 204. On
OFF
OFF
805
le en bonnes oeuvres, ID. ib. v, 6. Nos consciences
sont nettoyées des oeuvres mortes par le sang de
Christ, CALV. Instit. 629. Enqujy faisant,-ferez ung
euvre fort plaisant et agréable à Nostre Seigneur,
MARGUER. Lett. 7. Ayant conduit l'oeuvre totale à
chef, j'ay pris la hardiesse de la vous présenter im-
primée, AMÏOT, Épît. L'on vous donnera la louange
d'avoir glorieusement couronné l'euvre que vostre
feu père avoit heureusement fondé et commencé,
ID. ib. Es choses qui consistent en action, il fault
avoir mis la main à l'oeuvre, ID. Préf. ix, 35. ^Egeus,
se doublant: qu'elle estoit enceinte de ses oeuvres,
luy laissa une espée.... ID. Thésée, i. La galère,
estant en cest endroit-là baissée, vint à recevoir le
coup du heurt sans dommage quelconque, attendu
qu'il donna aux oeuvres mortes et aux parties qui
sont tousjours dessoubs.Peau, ID. Lucul. s. Toutes
les louanges qu'on donne aux princes, sont hors
d'oeuvre et mal assises, si elles n'ont pour fueille et
fondement celle du Dieu vivant, D'AUB. 77ist. préf.
9. L'assaut ne laissa pas de se donner, mais un re-
tranchement de six pieds en oeuvre et l'opiniastreté
de la deffense renvoierent tout cela, m. ib. u, 47.
Pour les collèges et:03uvrespiesdu roiaume, ID. ib.
a, 244. Ce bastiment se fera de figure quarrée, de
dix à douze pieds dans oeuvre en chacune face,
o. DE SERRES, 703. Je, Phelippe, fis une pièce d'oe-
vre à l'agueille, la non pareille que jamais on
avoit veu : c'est assavoir que ce fut ung draps tail-
lié et cousu ensemble, auquel draps y avoit plus de
huit mil pièces de draps mises et jointes ensemble,
toutes de biais et à laine, et sembloit à le veoir qu'il
fut peint, tant estoit justement fait, DE LABORDE,
Émaux, p. 408. Mauvaise est l'oeuvre qui ne nour-
rist ne coeuvre, GÉNIN, Bc'crc'at. t. n, p. 244. Plus
facile est d'oeuvre juger qu'il n'est à l'oeuvre beson-
gner, ID. ib. p. 247. Il n'est oeuvre que d'ouvrier,
COTGRAVE. Le coeur fait l'oeuvre, non pas les grands
jours, ID. Tel autheur, tel oeuvre, ID. La lettre qu'il
[Hippocrate] luy envoya [à Artaxerce] se veoid en-
cores aujourd'huy parmy ses aultres oeuvres, LA
BOÉTIE, Servitude volont.
— ÉTYM. Wallon, oûv; prov. et esp. obra; ital.
opéra; du lat. opéra, ou, pour le masculin, de
opère, ablatif de opus; sanscrit, apas, qui signifie
oeuvre, et, comme adjectif, actif.
j- OEUVRER (eu-vré), v. n. S'est dit et se dit en-
core dans quelques professions pour travailler.
OFFENSANT, ANTE (o-fan-san, san-t'), adj. Qui
offense. Mais l'offensante aigreur de chaque repar-
tie, MOL. Femm. sav. rv, 3.-Non, la reconnaissance
est, un faible retour, On tribut offensant trop peu
fait pour l'amour, VOLT. Zaïre, i, 4. Eviter les ren-
contres offensantes et s'éloigner des choses nuisi-
bles, BUFF. Nat. des anim. On l'a vu [le lion] sou-
vent dédaigner de petits ennemis, mépriser leurs
insultes, et leur pardonner des libertés offensantes,
ID. Quadrup. t. in, p. 104.
OFFENSE (o-fan-s'), s. f. |] 1° Injure de fait ou de
parole. Mais une grande offense est de cette nature
Que toujours.son auteur impute à l'offensé On vif
ressentiment dont il le croit blessé, CORN. Rodog. i,
7. Qui peut sans s'émouvoir supporter une offense"?
m. Mcdée, i, 5. Et tantôt mes soupçons lui faisaient
une offense, m. Rodog. m, 4. Si les autres [que le sou-
verain] osaient le louer, il repoussait leurs louanges
comme des offenses, et, indocile à la flatterie, il en
craignait jusqu'à l'apparence, BOSS. Louis de Bour-
bon. Je sens que, malgré ton offense, Mes entrailles
pour toi se troublent par avance, RAC. T'/ièd. rv, 3.
Qu'on tremble en comparant l'offense et le supplice,
ID. Esth. n, 4. Mais il faut à l'offense opposer les
bienfaits, ID. Ath. ni, 4. Les Italiens conservent Je
souvenir des bienfaits, et, pour tout dire aussi, celui
des offenses plus profondément que d'autres peuples
qui ne sont guère susceptibles que d'impressions
plus légères, FONTEN. Tit-iaiii. La seule occasion d'ex-
pier ses offenses, VOLT. Oreste, iv, s. || 2" En termes
de dévotion, péché, faute. Pardonnez-nous nos offen-
ses. Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont
des punitions qu'attirent mes offenses, CORN. Poly.
n, 6. Mais, mon père, jugez-vous qu'un homme soit
digne de recevoir l'absolution quand il ne veut rien
faire de pénible pour expier ses offenses? PASC.
Prov. x. || Au sens actif. Tout péché contre la cha-
rité du prochain est une offense de Dieu, et toute
offense de Dieu blesse la gloire de Dieu, BOURDAL.
2e dim. après Pâques, Dominic. t. n, p. 26.
— HIST. xvie s. Les fidèles craignent plus son of-
fense [d'offenser Dieu] que la punition, CALV. Instit.
443. Je Poy [une cloche] sans offense et souvent sans
m'en esveiller, MONT, I, 107. Si le pistollier se garde
de heurter testa pour teste contre le lancier, il aura
l'avantage sur icelui, à cause de la grande offense
que font les armes qu'il porte, LANOUE, 309. Ce peu-
ple, assisté de peu de gens de guerre pour lors, des
défiances vint aux offances.... D'AUB. 77ist. m, 463.
— ÉTYM. Provenç. offensa; espagn. ofensa'; ital.
offenza; du lat offensa, action de heurter, qui vient
de offensum, supin de offendere, heurter, de ob, et
fendere, radical inusité qu'on retrouve dans in-fen-
sus, mani-fes-lus; fen, fes est la racine sanscrite
han, pour dhan, frapper; grec, 8eîvw. On disait
aussi, au xvie siècle, offensemcnt et offension.
OFFENSÉ, ÉE(o-fan-sé,sée),pari, passé d'offenser.
|| i°Qui a reçu une offense. Appréhende du moins la
colère d'une lemme offensée, MOL. Festin, i, 3. Épi-
cure avait raison de dire que les offenses étaient sup-
portables à"un homme sage; mais Sénèque a tort de
dire que les sages ne peuvent pas même être offen-
sés, MALEBR. Rech. vér. u, m, 4. Vasthi régna long-
temps dans son âme offensée [d'Assuérus], RAC. Esth.
i, 4. [Athalie] Par l'insolent Joad ce matin offensée,
ID. Ath. m. 3. Il [Tite-Live] parlait, dans son his-
toire, avec éloge, des plus grands ennemis de la
maison des Césars, comme de Pompée, de Brutus,
de Cassius et d'autres, sans qu'Auguste s'en soit
trouvé offensé, ROLLIN, 77lsf. anc. OEuv. t. xn, p. 164,
dans POUGENS. Ses bienfaits sont toujours présents
à ma pensée, Ils resteront gravés dans mon âme
offensée, VOLT. Tancr. iv,5. J| Substantivement. Les
dieux me sont témoins que je suis l'offensé, TRIST.
Panthie, in, 9. En cet affront mon père est l'of-
fensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! CORN. Cid,
i, 9. Mais souvent sur ses vers un auleur intraita-
ble Aies protéger tous se croit intéressé, Et d'abord
prend en main le droit de l'offensé, BOIL. Art p. i.
L'offensé voulait prouver à l'agresseur, par cette ven-
geance si noble, qu'au talent de faire des satires
il joigait le mérite d'en dédaigner l'usage, D'ALEMB.
Éloges, d'Olivel. L'affront, que l'offenseur oublie en
insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé,
v. HUGO, Hernani, iv, 4. || 2° Il se dit des choses,
en un sens analogue. Sauvons, encore un coup,
notre gloire offensée, RAC Iphig. n, 4. || 3° Irrité,
fâché. Vous voilà donc bien tous deux offensés con-
tre l'air de Paris, sév. 353. || 4° Qui a reçu une bles-
sure, une lésion, en parlant d'un organe. J'ai cru
mes intestins par deux fois offensés, SCARR. Jode-
let, i, 6. Elle [Mlle de Grignan qui voulait se faire
carmélite] s'est trouvée si accablée de la rigueur de
la règle, et sa poitrine si offensée de la mauvaise
nourriture.... SÉV. 25 oct. 4 686.
OFFENSER (o-fan-sé), v. a. || i"Faire uneoffense.
Comme si vous servir était vous offenser, MALH. V,
I I . Tu ne peux de ce peuple empêcher le malheur,
Sans offenser ensemble et Rome et ton honneur,
MAIRET, Mort d'Asdr. i, 4. Des deux côtés j'offense
et ma gloire et les dieux, CORN. Cinna, m, 2. Qui
pardonne aisément invite à l'offenser, ID. ib. rv, 3.
Comme nous nous affectionnons de plus en plus aux
personnes à qui nous faisons du bien, nous haïs-
sons violemment ceux que nous avons beaucoup Of-
fensés, LA BRUY. iv. Il | l'éléphant] n'attaque jamais
que ceux qui l'ont offensé, BUFF. Quadrup. t. iv,
p. 194. || Absolument. Si, dès que l'on offense, on
ne pardonne point, TRISTAN, Marianne, iv, i. On
malheur continuel [au jeu] pique et offense; on est
honteux d'être houspillé par la fortune, SÉV. 9 mars
1672. Parler et offenser, pour de certaines gens, est
précisément la même chose, LA BRDY. V. || 2° Offen-
ser Dieu, pécher. Ne faites pas cela, c'est offenser
Dieu. || Absolument. S'ils n'offensaient que rare-
ment, PASC. Prov. x. || 3° Fig. Choquer, blesser.
Notre air étranger n'offense plus personne, MON-
TESQ. Lett. pers. 48. || Il se dit aussi des choses aux-
quelles on fait une sorte de tort. Il est facile d'of-
fenser sa vanité. On roi peut oublier, sans offenser
sa gloire, D'un sujet criminel la faute la plus noire,
DU RYER, Scévote, ni, 2. Le petit homme est poli, et
craignait d'offenser mes chastes oreilles, SÉV. 289.
Il eût fallu éviter de lui écrire [au maréchal d'Es-
trées, pour ne pas lui donner le monseigneur]; car
de cette manière on n'offense pas sa gloire ou celle
deson ami, ID. 26 mai 468t. Avouez que vous avez
cruellement offensé l'amitié qui était entre nous, et
je suis désarmée, ID. à Bussy, 26 juill. 4 668. U y a
des puissances sur la terre dont le nom même s'at-
tire un si grand respect, que c'est en offenser la
majesté que de présumer qu'on puisse penser contre
elles de certaines choses, BOSS. Signatures des doc-
teurs. Qui est-ce qui veut se priver de tant de choses
superflues qui offensent la tempérance ou la modestie
chrétienne" FLÉCH. Panég. n, p. 225. Tant de rai-
sonnements offensent ma colère, RAC. Andr. iv, 3,
De Joad l'inflexible rudesse De leur superbe oreille
[des princes] offensait la mollesse, m. Ath. m, 3.
Dois-je croire qu'assise au trône des Césars, One si
belle reine offensât ses regards [de Rome]? RAC.
Bérén. n, 4. || 4° Pécher contre. Je suis une sotte;
j'ai offensé la géographie : vous ne passez pas par
Moulins, la Loire n'y va point, SÉV. 23 oct: 4 67G.
Dieu de mes pères, qu'ai-je fait pour mériter une
pareille récompense? toute ma vie, j'ai offensé vos
lois, et vous me comblez de félicité, CHATEAUBR.
.Vdrf. XIII. Il S"-Faire une .blessure à une personne
(sens qui vieillit).- S'étant saisis de la puissance
souveraine.... ils en usent comme les enfants se ser-
vent de leurs couteaux, qui s'en blessent le plus sou-
vent, et en offensent leurs mères et leurs nom n-
ces, BALZ. 2e dise, sur la cour. || Faire une lésion à
quelque organe. La balle a offensé le poumon. La
blessure de M. de Marsillac est un coup de mousquet
dans l'épaule et dans la mâchoire, qui n'offense pas
l'os, SÉV. 47 juin 4 672. || Terme de manège. Blesser
la bouche d'un cheval. || Par analogie. La petite poi-
trine [de Mme de Coulanges] est fort offensée de
cette fièvre, SÉV. (8 sept. )676. Je me suis fort bien
portée et comportée par les chemins ; la contrainte
offense un peu mes genoux; mais en marchant elle
se passe, ID. 24 mars 1676. Comme la lumière of-
fense les yeux des animaux qui ont accoutumé de
ne sortir de leurs retraites que pendant la nuit, FÉN.
Tél. xvm. Le froid n'offense point son corps sans
vêtement,ST-LAMB. Saisons, iv. || 6° S'offenser, v.réfl.
Se faire à soi-même uneoffense. Jem'offenseraismoi-
même, si je pouvais un moment me défier de vous,
3.3. ROUSS. 7/e'l. rv, 5. || 7° Se fâcher, sepiquer. S'offen-
ser d'un rien. Ne vous offensez pas, princesse, denous
voir De vos yeux à vous-même expliquer le pouvoir,
CORN. Rodog. m, 4. Hé! mon Dieu! tout cela n'a
rien dont" il s'offense, MOL. Fcm! sav. iv, 3. Vous
qui, vous offensant de mes justes terreurs, Avez
dans tout le camp répandu vos fureurs, RAC. Iphig.
iv, c. |] Il se dit aussi des choses. Notre amour s'en
offense, CORN. Rodog. in, i. || S'offenser .contre
quelqu'un, se fâcher, s'irriter contre lui. M. de Vau-
gelasremarque qu'il faut dire s'offenser contre quel-
qu'un, au lieu de s'offenser de quelqu'un, Acad. Obi.
sur Vattgel. p. 400, dans POUGENS. || Proverbe. Il n'y
a que la vérité qui offense, c'est-à-dire il n'y a point
d'injure plus sensible que quand nous nous sentons
coupables des fautes qu'on nous reproche.- @
— HIST. xve s. Aussi bien il y a des peuples qui
offencent contre leurseigneur, COMM. v, 4 8. ||xvies.
Elle [l'herbe pantagruelion] est de difficile concoc-
tion, offensel'estomach, engendre maulvais sang...
RAB . Pant. ni, 47. Des elephans passans sur les tables
en plain banequet sans offenser les beuveurs beuvans.
ID. ib. v, 30. Des qu'adversité nous offence, Dieu nous
est apuy et défense, MAROT, IV, 2D0. De peur de se
blesser, Ou bien de s'offencer, Qu'il marche petit pas,
ID. n, 164. Les ouvriers, en fouillant à l'enlour de ce
cormier, par rnesgarde en offensèrent les racines tel-
lement que l'arbre en seclia de tout poinct, AMYOT,
Rom. 32. La plus part des hommes s'offense plus pour
de mauvaises paroles que pour de mauvais effects,
ID. Timol. 43. C'est un dangereux glaive [le savoir],
et qui empesche et offense son maistre, s'il est en
main faible, MONT, I, 4 4S. Le lion me présentant sa
patte offensée, ID. II, 4 93. Je ne veux point main-
tenant curieusement examiner ni balancer le droit
et le tort de ceux qui remuent les armes, à fin de
n'offenser personne, LANOUE, 343.
— ÉTYM. Offense. L'ancienne langue disait ofen-
dre, qui s'est perpétué jusque dans le xvie siècle,
mais qui ne l'a pas dépassé. •■,.
OFFENSEOR (o-fan-seur), s. m. Celui qui offense,
qui a offensé. Il a été le premier offenseur, D'URFË,
Astrée, n, 2. Encore que ses blessures soient si sen-
sibles, si aimé-je mieux être l'offensé que l'offenseur,
ID. ib. Plus l'offenseur est cher, et plus grande est
l'offense, CORN. Cid, i, 8. Plusl'ofl'enseurestcher....
l'observateur a quelque fondement en sa répréhen-
sion de dire que ce mot offenseur n'est pas en usage;
toutefois, étant à souhaiter qu'il y fût pour opposer
à offensé, cette hardiesse n'est pas condamnable,
Acad. Sentim. Cid. Plus l'offenseur m'est cher,
plus je ressens l'injure, RAC. Théb. i, 5. J'ai eu rai-
son de dire.... qu'on pardonne l'offense, mais qu'on
n'aime jamais l'offenseur, MASS. Carême, Pardon
des offenses. Hélas ! reprenais-je avec amertume,
je parle toujours de pardonner, sans songer .que
souvent l'offensé pardonne, mais que l'offenseut
ne pardonne jamais, J. j. ROCSS. Em. v. Us [les
éléphants] vont droit à l'offenseur, et, quoique la
masse de leur corps soit très-pesante, leur pas est
si grand qu'ils atteignent aisément l'homme le plus
léger à la course, BUFF. Quadrup. t. iv, p. 204. On
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
- Collections numériques similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 813/1408
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5460034d/f813.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5460034d/f813.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5460034d/f813.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5460034d/f813.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5460034d/f813.image × Aide