748
NOK
NOR
NOS
race unie par la langue, niais non par les caractères
anthropologiques.
f NORDCAPER (nord'-ka-pèr), s. m. Un des noms
vulgaires de la baleine arctique ou baleine glaciale,
dite aussi sarde ; c'est la baleine franche ou baleiné
proprement dite.
NORD-EST (nor-dèsf; c'est la prononciation de
ce mot dans l'intérieur des terres; mais les marins
et les gens de la côte disent : no-rê), s. m. || 1° La
partie du monde qui est entre le nord et l'est.|| 2° Le
vent qui souffle du nord-est. || Adj. Le vent est
nord-est. || Fig.- et familièrement. Il est sec comme
le nord-est, c'est-à-dire c'est un homme sec.
— HIST. xiie s. Enmi se colent [se coulent] par
Tamise; Ne lor nut [nuitj tant nord est ne bise,
Qu'en Danemarche n'arrivassent, BENOÎT, V. 27530.
Î NORDESTER (nor-dè-sté), v. n. Ancien terme
de marine. Décliner du nord vers le nord-est.
t NORD-EST-QCART-EST (nor-dèst'-kar-èsf),
*. m. Point de l'horizon situé entre le nord-est et-
l'est-nord-est. || Vent qui souffle de cette plage.
f NORD-EST-QUART-NORD (nor-dèst'-kar-nor),
». m. Point de l'horizon situé entre le nord-est et
le nord-nord-est. || Vent qui souffle de cette plage.
t NORDIR (nor-dir), v. n. Terme de marine. Tour-
ner au nord. Le vent nordit. •
t NORD-NORD-EST (nor-nor-dèsf), s. m. Point
de l'horizon qui est situé entre le nord et le nord-
est. || Vent qui souffle de cette plage.
t NORD-NORD-OUEST (nor-nor-douèst'), s. m.
Point de l'horizon qui est situé entre le nord et le
nord-ouest. Il Vent qui souffle de cette plage.
NORD-OUEST (nor-douèst' ; c'est la prononciation
de l'intérieur des terres; mais les marins et les
gens de la côte disent : no-rouê), s. m. || 1° La par-
tie du monde qui est entre le nord et l'ouest. Le
vent vient du nord-ouest. ||2° Le vent qui souffle
dunordTOuest. Le nord-ouest nous poussa vivement.
\\Adj. Le vent est nord-ouest. ||3° Nom donné par
les marins à une espèce de grosse capote, de vê-
tement propre à abriter contre le vent de nord-ouest
ou tout autre très-fort. Il mit son nord-ouest.
t NORDOUESTER (nor-douè-sté), v. n. Ancien
terme de marine. Décliner du nord vers le nord-
ouest.
f NORD-OUEST-QUART-NORD (nord-ouèst'-kar-
nor), s. m. Point de l'horizon situé entre le nord-
ouest et le nord-nord-ouest. || Vent qui souffle de
cette plage.
f NORD-OUEST- QUART - OUEST ( nor-douèst'-
kar-ouèst'), s. m. Point de l'horizon situé entre le
nord-ouest et l'ouest nord-ouest. || Vent qui souffle
de cette plage.
f NORD-QUART-NORD-EST (nor-kar-nor-dèsf),
Point de l'horizon situé entre le nord et le nord-est.
|| Vent qui souffle de cette plage.
f NORD-QUART-NORD-OUEST ( nor-kar-nor-
douèst'), s. m. Point de l'horizon situé entre le nord
et le nord-nord-ouest. || Vent qui souffle de cette
plage.
f NORIA (no-ri-a),s. f. Machine d'irrigation com-
posée d'un tambour autour duquel s'enroule une
chaîne sans fin, qui soutient des seaux ou réservoirs
mobiles, depuis le fond où ils vont puiser l'eau jus-
qu'à la partie supérieure où le liquide est élevé ;
par suite du mouvement de rotation du tambour,
une partie des seaux élève l'eau, pendant que l'autre
partie, après avoir vidé l'eau qu'elle contenait, s'a-
baisse pour en puiser de nouvelle. || La noria est
employée aussi dans les moulins à blé pour monter
le son et la farine aux étages supérieurs.
— ÉTYM. Esp. nona; portug. nora; de l'arabe
nâ'oûr, nd'oûrat, roue hydraulique à irrigation,
dérivé de na'ar, lancer, faire jaillir.
f NORINE (no-ri-n'), s. f. Terme de chimie.
Oxyde de norium.
f NORITE (no-ri-f), s. f. Terme de minéralogie.
Variété de granit.
f NORIUM (no-ri-om'), s. m. Terme de chimie.
Métal peu connu extrait de l'un des oxydes mêlés
aux zircones de Sibérie, de Norvège, de Ceylan, etc.
NORMAL, ALE (nor-mal, ma-1'), adj. || 1° Terme
de géométrie. Ligne normale, ou, substantivement,
une normale, droite passant par le point de tan-
gence et perpendiculaire, soit à la tangente d'une
courbe, soit au plan tangent d'une surface. |[ 2° Fig.
Qui est conforme à la règle, régulier. État normal,
j] 3e Qui sert de règle. Des cours normaux. || Éta-
blissement normal, établissement qui sert de mo-
dèle pour en former d'autres de même genre. || École
normale, école destinée à former des professeurs.
|| École normale primaire ou départementale, école
destinée à former des instituteurs primaires. |j 4° La
passiflore normale est ainsi nommée, parce que
ses feuilles portent à la base deux lobes qui
s'écartent à angle droit. || Se dit des poissons qui ont
le squelette osseux, les mâchoires complètes, les
branchies en forme de peigne. || Se dit des oiseaux
dont le sternum n'est pas pourvu d'une carène.
— HIST. xve s. Je meurs de soif auprès de la
fontaine; Verbe normal, sans conjugacion, CH.
D'ORL. Bal. 4 4 4.
— ÉTYM. Lat. normalis, de norma, équerre (voy.
NORME).
t NORMALEMENT (nor-ma-le-man), adv. D'une
manière normale, régulière.
f NORMALIEN (nor-ma-liin), s. m. Se dit quel-
quefois, dans le parler familier, pour élève de l'é-
cole normale.
t NORMALITÉ (nor-ma-li-té), s. f. Terme didac-
tique. Qualité de ce qui est normal.
NORMAND, ANDE (nor-man, man-d'), adj.
|| 1° Qui est de Normandie, province occidentale de
la France. Les populations normandes. Cheval nor-
mand. Certain renard gascon, d'autres disent
normand, Mourant presque de faim, vit au haut
d'une treille Des raisins mûrs apparemment, LA
FONT. Fabl. ni, 4 4. || Cheval normand, race de che-
vaux estimés. || Fig. Qui est rusé et auquel on ne
peut se fier. Le plus normand de tous les hommes
Jure qu'il ne veut plus vous voir, FONTEN. Poés. div.
OEuv. t. x, p. 395, dans POUGENS. || Réponse nor-
mande, réponse ambiguë. Que cela peut être vrai,
et peut être faux ; la réponse est un peu normande,
HAUTEROCHE, le Cocher, se. 23. [Les oracles] Et
sans crainte rendant leurs réponses normandes,
BOIL. Sat. xn. || Réconciliation normande, réconci-
liation simulée. || Adroit comme un prêtre normand,
maladroit, gauche, locution dite de saint Gaucher,
prêtre de Normandie, dont on fait mémoire dans le
bréviaire de Rouen ; elle porte sur l'équivoque
du mot gaucher. || Rime normande, rime dans la-
quelle se trouve un infinitif en er, rimant avec air,
Jupiter, fer, etc. ||2°S. m. et f. Un Normand. Une
Normande. Soutenons bien nos droits, sot est celui
qui donne; C'est ainsi devers Caen que tout Nor-
mand raisonne, BOIL. Épit. n. [| Fig. C'est un Nor-
mand, c'est un fin Normand, c'est un homme adroit
et à qui il ne faut pas se fier. Pour attirer plus de
monde à lui et faire un trait de Normand, il [Saint-
Hélène, un des rapporteurs dans le procès de Fouc-
quetj dit qu'il fallait croire que le roi donnerait
grâce, que c'était lui seul qui le pouvait faire, SÉV.
4 7 déc. 4 664. Discours de Normand que tout cela,
MARIVAUX, Surprise de l'amour, m, 4. || Répondre
en Normand, ne répondre ni oui ni non. Ne soyez
à la cour, si vous voulez y plaire, Ni fade adula-
teur, ni parleur trop sincère ; Et tâchez quelquefois
de répondre en Normand, LA FONT. Fabl. vu, 7.
|| Un Normand a son dit et son dédit, proverbe qui
vient de l'ancienne coutume de Normandie par la-
quelle un contrat n'était valable que vingt-quatre
heures après la signature. || Le Normand tourne au-
tour du bâton, le Gascon saute par dessus, LEROUX
DE LiNCY,ProD. t. n, p. 640. || Quatre-vingt-dix-neuf
pigeons et un Normand font cent voleurs. || 3° S. m.
Sorte de monnaie ancienne. Il fallait un normand
et demi pour faireunmansaisoumanceau. || Un Nor-
mand et demi pour dire un Manceau, par allusion à
cette valeur relative des deux monnaies. Le Normand
et demi [un chapon du Mans] laissait les gens crier,
LA FONT. Fabl. VIII, 24 .
— HIST. xiie s. Man en engleiz et en noreiz Senefie
homeenfranceis; Justez ensemle north et man ; En-
semle dites donc normanth ; Ço est hom de north en
roman, liou, v. 4 06.|| xve s. Boire à ehascunhcomme
font les Normans, Ce fait adonc fièvre et malconce-
pvoir, E. DESCH. Poes. mss. f° 325. || xvie s. Gars nor-
mand, fille champenoise, Dans la maison toujours
noise, LEROUX DELINCY, Prov. t. i, p. 369. Rousseau
François, noir Anglois, blanc Italien, ce sont trois,
Et le Normand de tout âge, X qui ne se fie le sage,
ID. ib. p. 370. Si le Normand n'exerce la pyratique en
mer, il l'exerce en terre, ID. ib. p. 374. Et croy que
pour cette mesme raison le simple peuple ait esté
induit de dire au desavantage des Normands : qui
fit normand, il fit truand, parce que sur tous les
peuples de la France ceux-cy ont esté chargez de
truz et imposts, PASQ. Rech. vin, p. 748, dans LA-
CURNE (mais truand ne vient pas de tru ou treu,
impôt; l'explication est fausse).
— ÉTYM. Angl. north, nord, et man, homme.
t NORMANDE (nor-man-d'), s. f. Espèce de
charrue usitée en Flandre.
f NORMAND ER (nor-man-dè), v. a. Terme rural.
Nettoyer le grain battu.
t NORMANDIE (nor-man-die), s. f. Province de
France située à l'ouest. || Fig. Cadet de Normandie,
homme qui a peu de ressources ; locution qui vient
de ce que la coutume de Caux en Normandie don-
nait tout à l'aîné et laissait une petite légitime aux
cadets. Ah! mon pauvre Thomas [Corneille], conti-
nuait M. Despréaux, tes vers comparés à ceux de
ton frère atné font bien voir que tu n'es qu'un cadet
de Normandie, Boloeana, éd. de 4 742, p. 4 30.
fNORMANDISME (nor-man-dis-sm') ou NOR-
MANISME (nor-ma-ni-sm'), s. m. Terme de gram-
maire. Façon de parler particulière aux habitants
de la Normandie.
f NORMANNIQUE (nor-ma-nni-k'), adj. Se dit
d'un des cinq rameaux de la famille des langues
germaniques ; c'est l'idiome de la ScanJmavie, em-
ployé dans l'Edda. On a repris aujourd'hui le mot
du roman de Rou, et l'on dit le norois ou norrois.
t NORMATIF, IVE (nor-ma-tif,ti-v'), adj. Terme
didactique. Qui a force de règle. Les écrits aposto-
liques ont une autorité normative dans l'Église.
— ÉTYM. Lat. norma,, règle (voy. NORME).
t NORME (nor-m'), s. f. Se dit quelquefois pour
règle, loi, d'après laquelle on doit se diriger.
— HIST. xv* s. Sans règle ni sans norme, co-
QUTLLART, p. 4 4 9, dans LACURNE.
— ÉTYM. Lat. norma, équerre, et fig. règle, mo-
dèle. Norma est rapporté par Benfeyàune contrac-
tion du mot fictif gnorima, règle, chose faisant
connaître, de YvtopIÇco, connaître.
t NORMELLE (nor-mè-P), s. f. Un des noms vul-
gaires du merle.
f NORNE (nor-n'), s. f. Terme de mythologie
germanique. Nom des trois vierges (Urdhri, le
passé, Verdhandi, le présent, Skul, l'avenir) qui
donnent la loi au monde, créent la vie et décident
du sort des mortels.
t NORSE (nor-s'), s. m. Idiome des habitants des
!les Feroë, Orcades et Shetland • c'est un dialecte
normannique.
NOS (nô), pluriel de NOTRE.
t NOSENCÉPHALE (no-zan-sé-fa-l'),s. m. Terme
de tératologie. Monstres nosencéphales, et, substan-
tivement, les nosencéphales, monstres chez lesquels
l'encéphale est remplacé par une tumeur vasculaire.
— ÉTYM. Noso..., et encéphale.
t NOSK (nosk), s. m. Une des divisions du Zend,
la seule (la 2 4 e) qui soit parvenue jusqu'à nous.
— ÉTYM. Zend, naçka, division.
+ NOSO.... mot de composition qui signifie ma-
ladie et qui vient du grec vosoç, rapporté par les
étymologistes au radical sanscrit-nac, périr; com-
parez le lat. necem, nôxa.
f NOSOCOMIAL, ALE (no-zo-ko-mi-al, &-V),adj.
Qui est relatif aux hôpitaux. Typhus nosocomial.
Fièvre nosocomiale. Les édifices nosocomiaux.
— ÉTYM. Noet xoiiew, soigner.
f NOSOCRATIQUE (no-zo-kra-ti-k'), adj. Terme
de médecine. Qui triomphe de la maladie. Médica-
ments nosocratiques, ceux qui sont vulgairement
connus sous le nom de spécifiques.
— ÉTYM. Noso..., et y.patEÏv, triompher.
f NOSOGÉNIE (no-zo-jé-nie), s. f. Développe-
ment des maladies; théorie de ce développement.
— ÉTYM. Noso..., et févEo-iç, naissance.
NOSOGRAPHIE (no-zo-gra-fie), s.f. Distribution
méthodique dans laquelle les maladies sont grou-
pées par classes, ordres, genres et espèces. || Livre
où les maladies sont ainsi classées.
— ÉTYM. Noso..., et fpoepEiv, écrire.
f NOSOGRAPHIQUE (no-zo-gra-fi-k"), adj. Qui
a rapport à la nosographie. Un plan nosographique.
NOSOLOGIE (no-zo-lo-jie), s. f. Branche de la
médecine qui s'occupe d'imposer des noms aux ma-
ladies, de les définir et de tes étudier dans toutes
leurs circonstances.
— ÉTYM. Noso..., et ÀÔYOÇ, traité.
t NOSOLOGIQUE (no-zo-lo-ji-k'), adj. Qui a rap-
port à la nosologie.
f NOSOLOGISTE(no-zo-lo-ji-st'), s. m. Celui qu.
s'occupe de nosologie.
f NOSOPHORE (no-zo-fo-r'), s. m. Appareil de
fer composé de quatre piliers-ou colonnes réunies
par des tringles ou traverses de métal et destiné à
servir de lit pour les blessés ; on peut y adapter
tous les appareils de sustentation et de déplace-
ment que réclament les différents cas qui se pré-
sentent.
— ÉTYM. Noso..., et çopôç, qui porte.
NOSSEIGNEURS (nô-sè-gneur), s. m. pi. Voy.
MONSEIGNEUR.
NOSTALGIE (no-stal-jie), s. f. Terme de méde-
NOK
NOR
NOS
race unie par la langue, niais non par les caractères
anthropologiques.
f NORDCAPER (nord'-ka-pèr), s. m. Un des noms
vulgaires de la baleine arctique ou baleine glaciale,
dite aussi sarde ; c'est la baleine franche ou baleiné
proprement dite.
NORD-EST (nor-dèsf; c'est la prononciation de
ce mot dans l'intérieur des terres; mais les marins
et les gens de la côte disent : no-rê), s. m. || 1° La
partie du monde qui est entre le nord et l'est.|| 2° Le
vent qui souffle du nord-est. || Adj. Le vent est
nord-est. || Fig.- et familièrement. Il est sec comme
le nord-est, c'est-à-dire c'est un homme sec.
— HIST. xiie s. Enmi se colent [se coulent] par
Tamise; Ne lor nut [nuitj tant nord est ne bise,
Qu'en Danemarche n'arrivassent, BENOÎT, V. 27530.
Î NORDESTER (nor-dè-sté), v. n. Ancien terme
de marine. Décliner du nord vers le nord-est.
t NORD-EST-QCART-EST (nor-dèst'-kar-èsf),
*. m. Point de l'horizon situé entre le nord-est et-
l'est-nord-est. || Vent qui souffle de cette plage.
f NORD-EST-QUART-NORD (nor-dèst'-kar-nor),
». m. Point de l'horizon situé entre le nord-est et
le nord-nord-est. || Vent qui souffle de cette plage.
t NORDIR (nor-dir), v. n. Terme de marine. Tour-
ner au nord. Le vent nordit. •
t NORD-NORD-EST (nor-nor-dèsf), s. m. Point
de l'horizon qui est situé entre le nord et le nord-
est. || Vent qui souffle de cette plage.
t NORD-NORD-OUEST (nor-nor-douèst'), s. m.
Point de l'horizon qui est situé entre le nord et le
nord-ouest. Il Vent qui souffle de cette plage.
NORD-OUEST (nor-douèst' ; c'est la prononciation
de l'intérieur des terres; mais les marins et les
gens de la côte disent : no-rouê), s. m. || 1° La par-
tie du monde qui est entre le nord et l'ouest. Le
vent vient du nord-ouest. ||2° Le vent qui souffle
dunordTOuest. Le nord-ouest nous poussa vivement.
\\Adj. Le vent est nord-ouest. ||3° Nom donné par
les marins à une espèce de grosse capote, de vê-
tement propre à abriter contre le vent de nord-ouest
ou tout autre très-fort. Il mit son nord-ouest.
t NORDOUESTER (nor-douè-sté), v. n. Ancien
terme de marine. Décliner du nord vers le nord-
ouest.
f NORD-OUEST-QUART-NORD (nord-ouèst'-kar-
nor), s. m. Point de l'horizon situé entre le nord-
ouest et le nord-nord-ouest. || Vent qui souffle de
cette plage.
f NORD-OUEST- QUART - OUEST ( nor-douèst'-
kar-ouèst'), s. m. Point de l'horizon situé entre le
nord-ouest et l'ouest nord-ouest. || Vent qui souffle
de cette plage.
f NORD-QUART-NORD-EST (nor-kar-nor-dèsf),
Point de l'horizon situé entre le nord et le nord-est.
|| Vent qui souffle de cette plage.
f NORD-QUART-NORD-OUEST ( nor-kar-nor-
douèst'), s. m. Point de l'horizon situé entre le nord
et le nord-nord-ouest. || Vent qui souffle de cette
plage.
f NORIA (no-ri-a),s. f. Machine d'irrigation com-
posée d'un tambour autour duquel s'enroule une
chaîne sans fin, qui soutient des seaux ou réservoirs
mobiles, depuis le fond où ils vont puiser l'eau jus-
qu'à la partie supérieure où le liquide est élevé ;
par suite du mouvement de rotation du tambour,
une partie des seaux élève l'eau, pendant que l'autre
partie, après avoir vidé l'eau qu'elle contenait, s'a-
baisse pour en puiser de nouvelle. || La noria est
employée aussi dans les moulins à blé pour monter
le son et la farine aux étages supérieurs.
— ÉTYM. Esp. nona; portug. nora; de l'arabe
nâ'oûr, nd'oûrat, roue hydraulique à irrigation,
dérivé de na'ar, lancer, faire jaillir.
f NORINE (no-ri-n'), s. f. Terme de chimie.
Oxyde de norium.
f NORITE (no-ri-f), s. f. Terme de minéralogie.
Variété de granit.
f NORIUM (no-ri-om'), s. m. Terme de chimie.
Métal peu connu extrait de l'un des oxydes mêlés
aux zircones de Sibérie, de Norvège, de Ceylan, etc.
NORMAL, ALE (nor-mal, ma-1'), adj. || 1° Terme
de géométrie. Ligne normale, ou, substantivement,
une normale, droite passant par le point de tan-
gence et perpendiculaire, soit à la tangente d'une
courbe, soit au plan tangent d'une surface. |[ 2° Fig.
Qui est conforme à la règle, régulier. État normal,
j] 3e Qui sert de règle. Des cours normaux. || Éta-
blissement normal, établissement qui sert de mo-
dèle pour en former d'autres de même genre. || École
normale, école destinée à former des professeurs.
|| École normale primaire ou départementale, école
destinée à former des instituteurs primaires. |j 4° La
passiflore normale est ainsi nommée, parce que
ses feuilles portent à la base deux lobes qui
s'écartent à angle droit. || Se dit des poissons qui ont
le squelette osseux, les mâchoires complètes, les
branchies en forme de peigne. || Se dit des oiseaux
dont le sternum n'est pas pourvu d'une carène.
— HIST. xve s. Je meurs de soif auprès de la
fontaine; Verbe normal, sans conjugacion, CH.
D'ORL. Bal. 4 4 4.
— ÉTYM. Lat. normalis, de norma, équerre (voy.
NORME).
t NORMALEMENT (nor-ma-le-man), adv. D'une
manière normale, régulière.
f NORMALIEN (nor-ma-liin), s. m. Se dit quel-
quefois, dans le parler familier, pour élève de l'é-
cole normale.
t NORMALITÉ (nor-ma-li-té), s. f. Terme didac-
tique. Qualité de ce qui est normal.
NORMAND, ANDE (nor-man, man-d'), adj.
|| 1° Qui est de Normandie, province occidentale de
la France. Les populations normandes. Cheval nor-
mand. Certain renard gascon, d'autres disent
normand, Mourant presque de faim, vit au haut
d'une treille Des raisins mûrs apparemment, LA
FONT. Fabl. ni, 4 4. || Cheval normand, race de che-
vaux estimés. || Fig. Qui est rusé et auquel on ne
peut se fier. Le plus normand de tous les hommes
Jure qu'il ne veut plus vous voir, FONTEN. Poés. div.
OEuv. t. x, p. 395, dans POUGENS. || Réponse nor-
mande, réponse ambiguë. Que cela peut être vrai,
et peut être faux ; la réponse est un peu normande,
HAUTEROCHE, le Cocher, se. 23. [Les oracles] Et
sans crainte rendant leurs réponses normandes,
BOIL. Sat. xn. || Réconciliation normande, réconci-
liation simulée. || Adroit comme un prêtre normand,
maladroit, gauche, locution dite de saint Gaucher,
prêtre de Normandie, dont on fait mémoire dans le
bréviaire de Rouen ; elle porte sur l'équivoque
du mot gaucher. || Rime normande, rime dans la-
quelle se trouve un infinitif en er, rimant avec air,
Jupiter, fer, etc. ||2°S. m. et f. Un Normand. Une
Normande. Soutenons bien nos droits, sot est celui
qui donne; C'est ainsi devers Caen que tout Nor-
mand raisonne, BOIL. Épit. n. [| Fig. C'est un Nor-
mand, c'est un fin Normand, c'est un homme adroit
et à qui il ne faut pas se fier. Pour attirer plus de
monde à lui et faire un trait de Normand, il [Saint-
Hélène, un des rapporteurs dans le procès de Fouc-
quetj dit qu'il fallait croire que le roi donnerait
grâce, que c'était lui seul qui le pouvait faire, SÉV.
4 7 déc. 4 664. Discours de Normand que tout cela,
MARIVAUX, Surprise de l'amour, m, 4. || Répondre
en Normand, ne répondre ni oui ni non. Ne soyez
à la cour, si vous voulez y plaire, Ni fade adula-
teur, ni parleur trop sincère ; Et tâchez quelquefois
de répondre en Normand, LA FONT. Fabl. vu, 7.
|| Un Normand a son dit et son dédit, proverbe qui
vient de l'ancienne coutume de Normandie par la-
quelle un contrat n'était valable que vingt-quatre
heures après la signature. || Le Normand tourne au-
tour du bâton, le Gascon saute par dessus, LEROUX
DE LiNCY,ProD. t. n, p. 640. || Quatre-vingt-dix-neuf
pigeons et un Normand font cent voleurs. || 3° S. m.
Sorte de monnaie ancienne. Il fallait un normand
et demi pour faireunmansaisoumanceau. || Un Nor-
mand et demi pour dire un Manceau, par allusion à
cette valeur relative des deux monnaies. Le Normand
et demi [un chapon du Mans] laissait les gens crier,
LA FONT. Fabl. VIII, 24 .
— HIST. xiie s. Man en engleiz et en noreiz Senefie
homeenfranceis; Justez ensemle north et man ; En-
semle dites donc normanth ; Ço est hom de north en
roman, liou, v. 4 06.|| xve s. Boire à ehascunhcomme
font les Normans, Ce fait adonc fièvre et malconce-
pvoir, E. DESCH. Poes. mss. f° 325. || xvie s. Gars nor-
mand, fille champenoise, Dans la maison toujours
noise, LEROUX DELINCY, Prov. t. i, p. 369. Rousseau
François, noir Anglois, blanc Italien, ce sont trois,
Et le Normand de tout âge, X qui ne se fie le sage,
ID. ib. p. 370. Si le Normand n'exerce la pyratique en
mer, il l'exerce en terre, ID. ib. p. 374. Et croy que
pour cette mesme raison le simple peuple ait esté
induit de dire au desavantage des Normands : qui
fit normand, il fit truand, parce que sur tous les
peuples de la France ceux-cy ont esté chargez de
truz et imposts, PASQ. Rech. vin, p. 748, dans LA-
CURNE (mais truand ne vient pas de tru ou treu,
impôt; l'explication est fausse).
— ÉTYM. Angl. north, nord, et man, homme.
t NORMANDE (nor-man-d'), s. f. Espèce de
charrue usitée en Flandre.
f NORMAND ER (nor-man-dè), v. a. Terme rural.
Nettoyer le grain battu.
t NORMANDIE (nor-man-die), s. f. Province de
France située à l'ouest. || Fig. Cadet de Normandie,
homme qui a peu de ressources ; locution qui vient
de ce que la coutume de Caux en Normandie don-
nait tout à l'aîné et laissait une petite légitime aux
cadets. Ah! mon pauvre Thomas [Corneille], conti-
nuait M. Despréaux, tes vers comparés à ceux de
ton frère atné font bien voir que tu n'es qu'un cadet
de Normandie, Boloeana, éd. de 4 742, p. 4 30.
fNORMANDISME (nor-man-dis-sm') ou NOR-
MANISME (nor-ma-ni-sm'), s. m. Terme de gram-
maire. Façon de parler particulière aux habitants
de la Normandie.
f NORMANNIQUE (nor-ma-nni-k'), adj. Se dit
d'un des cinq rameaux de la famille des langues
germaniques ; c'est l'idiome de la ScanJmavie, em-
ployé dans l'Edda. On a repris aujourd'hui le mot
du roman de Rou, et l'on dit le norois ou norrois.
t NORMATIF, IVE (nor-ma-tif,ti-v'), adj. Terme
didactique. Qui a force de règle. Les écrits aposto-
liques ont une autorité normative dans l'Église.
— ÉTYM. Lat. norma,, règle (voy. NORME).
t NORME (nor-m'), s. f. Se dit quelquefois pour
règle, loi, d'après laquelle on doit se diriger.
— HIST. xv* s. Sans règle ni sans norme, co-
QUTLLART, p. 4 4 9, dans LACURNE.
— ÉTYM. Lat. norma, équerre, et fig. règle, mo-
dèle. Norma est rapporté par Benfeyàune contrac-
tion du mot fictif gnorima, règle, chose faisant
connaître, de YvtopIÇco, connaître.
t NORMELLE (nor-mè-P), s. f. Un des noms vul-
gaires du merle.
f NORNE (nor-n'), s. f. Terme de mythologie
germanique. Nom des trois vierges (Urdhri, le
passé, Verdhandi, le présent, Skul, l'avenir) qui
donnent la loi au monde, créent la vie et décident
du sort des mortels.
t NORSE (nor-s'), s. m. Idiome des habitants des
!les Feroë, Orcades et Shetland • c'est un dialecte
normannique.
NOS (nô), pluriel de NOTRE.
t NOSENCÉPHALE (no-zan-sé-fa-l'),s. m. Terme
de tératologie. Monstres nosencéphales, et, substan-
tivement, les nosencéphales, monstres chez lesquels
l'encéphale est remplacé par une tumeur vasculaire.
— ÉTYM. Noso..., et encéphale.
t NOSK (nosk), s. m. Une des divisions du Zend,
la seule (la 2 4 e) qui soit parvenue jusqu'à nous.
— ÉTYM. Zend, naçka, division.
+ NOSO.... mot de composition qui signifie ma-
ladie et qui vient du grec vosoç, rapporté par les
étymologistes au radical sanscrit-nac, périr; com-
parez le lat. necem, nôxa.
f NOSOCOMIAL, ALE (no-zo-ko-mi-al, &-V),adj.
Qui est relatif aux hôpitaux. Typhus nosocomial.
Fièvre nosocomiale. Les édifices nosocomiaux.
— ÉTYM. No
f NOSOCRATIQUE (no-zo-kra-ti-k'), adj. Terme
de médecine. Qui triomphe de la maladie. Médica-
ments nosocratiques, ceux qui sont vulgairement
connus sous le nom de spécifiques.
— ÉTYM. Noso..., et y.patEÏv, triompher.
f NOSOGÉNIE (no-zo-jé-nie), s. f. Développe-
ment des maladies; théorie de ce développement.
— ÉTYM. Noso..., et févEo-iç, naissance.
NOSOGRAPHIE (no-zo-gra-fie), s.f. Distribution
méthodique dans laquelle les maladies sont grou-
pées par classes, ordres, genres et espèces. || Livre
où les maladies sont ainsi classées.
— ÉTYM. Noso..., et fpoepEiv, écrire.
f NOSOGRAPHIQUE (no-zo-gra-fi-k"), adj. Qui
a rapport à la nosographie. Un plan nosographique.
NOSOLOGIE (no-zo-lo-jie), s. f. Branche de la
médecine qui s'occupe d'imposer des noms aux ma-
ladies, de les définir et de tes étudier dans toutes
leurs circonstances.
— ÉTYM. Noso..., et ÀÔYOÇ, traité.
t NOSOLOGIQUE (no-zo-lo-ji-k'), adj. Qui a rap-
port à la nosologie.
f NOSOLOGISTE(no-zo-lo-ji-st'), s. m. Celui qu.
s'occupe de nosologie.
f NOSOPHORE (no-zo-fo-r'), s. m. Appareil de
fer composé de quatre piliers-ou colonnes réunies
par des tringles ou traverses de métal et destiné à
servir de lit pour les blessés ; on peut y adapter
tous les appareils de sustentation et de déplace-
ment que réclament les différents cas qui se pré-
sentent.
— ÉTYM. Noso..., et çopôç, qui porte.
NOSSEIGNEURS (nô-sè-gneur), s. m. pi. Voy.
MONSEIGNEUR.
NOSTALGIE (no-stal-jie), s. f. Terme de méde-
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