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MAS
MAS
MAS
t MASSOQUETTE (ma-so-kè-f), s. f. Lopin qu'on
obtient, dans les forges catalanes, en coupant la
massoque en deux parties.
MASSORAH (ma-sso-ra) ou K ASSURE (ma-ssb-
r), s. f Travail critique sur le texte de la Bible par
des docteurs juifs qui ont fixé les différentes leçons
du texte, les différentes lectures des mots à l'aide des
points voyelles, le nombre des /ersets, des mots, etc.
Les docteurs furent appelés massorètes, du mot
massdre, qui veut dire tradition ; parce que ces
docteurs s'attachèrent dans leur opération à conser-
ver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de
leurs pères dans la manière de lire et de prononcer,
DCMARS. Mél. gramm. philos. OEuv. t. iv, p. 55.
— REM. On ne dit guère que massore.
— ÉTYM. Hébreu, masorat, tradition.
MASSORÈTES (ma-sso-rè-f), s. m. pi. Docteurs
qui'ont travaillé à la massore.
— HIST. xvie s. Je vous allegueray l'autorité des
massoretz, interprètes des saintes lettres hebraïc-
ques, RAB. Panl. n, 4
MASSO-RÉTIQUE (ma-sso-ré-ti-k'), adj. Qui a
rapport à la massore.
f MASSOT (ma-so), s. m. Un des noms vulgaires
du labre tourde, poisson.
MASSUE (ma-sue), s. f.\\ 1° Espèce de fort bâton
qui a un bout très-gros et qui servait d'arme. On
représente Hercule avec une massue. Pour tuer
une puce, il voulait obliger Ces dieux [Jupiter et
Hercule] à lui prêter leur foudre et leur massue,
LA FONT. Fabl. vm, 5. Ils portent des massues plei-
nes de gros noeuds et garnies de pointes de fer, FÉN.
Tél. x. Le schisme de Donat, du temps de saint Au-
gustin, fut cruel ; les prêtres des deux partis armè-
rent leurs ouailles africaines de massues, attendu
que l'Eglise abhorre le sang, VOLT. Pol. et lég. Prix
just. et hum. vin. M. le duc de Choioeul doit être
las de voir des gens qui demandent à Hercule sa
massue pour tuer des mouches, m. Lell. Chabanon,
11 janv. 1768. C'est l'orgueil qui arma Caïn de la mas-
sue fratricide, CHATEAUBR. Génie, i, n, i. 11 [Hercule]
y porte la flamme [au bûcher], il monte, sous ses
pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque, Et,
l'oeil au ciel, la main sur la massue antique, Attend
sa récompense et l'heure d'èlre un dieu, A. CHÉN.
Fragments, Hercule. || Fig. Faire de sa tête mas-
sue, s'exposer à quelque peine, à quelque péril,
pour réussir en une affaire. || Fig. C'eût été pour
eux le .dernier désespoir de se voir privés de la
massue qui avait si bien joué sur le jeune prince,
ST-SIM. 207, 33. || 2° Coup de massue, accident
fâcheux et le plus souvent imprévu. Il fut frappé
de ces paroles comme d'un coup de massue, SCARR.
7îom. com. i, 6. Tout était prêt, il arrive un coup
de massue qui rabaisse la joie, SÉV. 199. Ce fut
un mouvement oratoire des plus beaux, quand, se
tournant vers moi qui, foi de paysan, ne songeais à
rien moins, il m'apostropha de la sorte : vil pam-
phlétaire; coup de foudre, non; de massue, vu le
style de-l'orateur, dont il m'assomma sans remède,
p. L. COUR. Pamphl. des pamphl. || 3° Massue,
massue épineuse, ou grande massue d'Hercule, le
rocher cornu, sorte de coquille. || 4° Partie supé-
rieure du corps de certains champignons. || Massue
d'Hercule, variété de concombre.
— HIST. xn" s. Lors veïssiez haster vilains, Piex
e.t machues en lor mains, WACE, dans DU CANGE,
maxuca, || xnie s. Car gent i ot à grant plenté, Qui
portent haces et maçues, Lai de Melion. Et aussi ne
dd-je pas prester ne donner vin à home yvrs, ne
raachue à fol, BEAnM. xxxvn, 8. Li abes prent une
macue Qui moult estoit grant et cornue, Et le prieur
un chandelier, Ren. 6953. || xve s. Fol se retrait tou-
jours à sa massue [marotte], et le saige aux bonnes
oeuvres, Perceforest, t. ni, f° 7J.
— ÉTYM. Jfasse 2; picardj machuque; anc. port.
massuca, massua; bas-latin,maïuca; bas-grec, p.av-
Çoùxr.. Il y avait un adjectif massu, qui, voulant dire
massif, venait de masse 1 : Or voist tout à la massue
[que tout aille en bloc], E. DESCH.Poésiesmss. f° 43.
MASTIC (ma-stik), s. m. |] 1° Résine qui découle
d'incisions faites au térébinthe lentisque (lerebin-
thus lenliscus, pistacia lenliscus, L.).||2° Compo-
sition de pire, de résine et de poudre de briques
dont on se ?ert pour différents usages. Le mastic
des lapidaires. Joindre avec le mastic les dalles d'une
terrasse. || 3° Mastic des vitriers, ou, simplement,
mastic, composition de craie et d'huile de lin. On
forme avec ce lut [composé de craie et d'huile de
lin cuite] que les vitriers nomment mastic, un petit
bourrelet que l'on met autour du carreau, et que
l'on aplatit ensuite avec le doigt, Dic'i. des arts et
met. Fïfrter. Pour que le mastic soit bn et adhère
bien au bois, il faut rendre l'huile siccative en la
faisant bouillir sur de la lilharge, dont elle dissout
une petite portion, LEGOARANT. || 4° Espèce de thym
qui exhale l'odeur du mastic.
— HIST. xve s. ITisle de Scio où croist le mastic,
au droict de Turquie, Bouciq. n, 9. || xvie s. Le sel
est un mastic qui lie et mastique toutes choses, PA-
LISSY, 244.
— ÉTYM. Provenç. mastic, mastec; cat. masleg;
port, mastique; ital. maslice, mastico;.du lat. maslix,
mastiche; grec, (iscrrix7!» de nâssw, pétrir, mâcher.
t M.-iSTICAGE (ma-sti- ka-j'). i. m. Opération qui
exige l'emploi du mastic, du ciment.
MASTICATION (ma-sti-ka-sion), s. f. Termede phy-
siologie. Action de mâcher. La mastication, qui fait
une grande partie de la jouissance de ce sens [le goût],
leur manque [aux oiseaux], BUFF. Ois. t. i, p. 53.
— HIST. xvie s. Les muscles en frayant, et prin-
cipalement en la mastication, l'un contre l'autre, se
comminuent et s'usent, PARÉ, IV, 2.
— ÉTYM. Provenç. masticacio, mastigacio; esp.
masligacion; ital. masticazione; du lat. mastica-
tionem, de masticare (voy. MÂCHER).
MASTICATOIRE (ma-sti-ka-toi-r'), s. m. Terme
de médecine. Substance qu'on mâche pour exciter
un écoulement de salive ou parfumer l'haleine. Le
tabac en chique est un masticatoire. || Adj. Prépa-
ration, remède masticatoire.
— HIST. xvi" s. La cause de l'ulcère pourra estre
divertie par purgalions, masticatoires et errhines,
PARÉ, XI, 17.
— ÉTYM. Voy. MASTICATION ; provenç. mastigua-
tori; esp. mastigatorio.
t MASTIC1NE (ma-sti-si-n'),s. f. Terme de chi-
mie. Résine extraite du mastic.
— ÉTYM. Mastic, et la finale chimique ine.
MASTIGADOUR (ma-sti-ga-dour), s. m. Ancien
terme de vétérinaire. Préparation médicamenteuse
destinée à être lentement mâchée par les animaux
malades. || On disait aussi nouet.
— ÉTYM. Autre forme de masticatoire.
t MASTIGOCÈRE (ma-sli-go-sè-r'), s. m. Terme
de zoologie. Palpe maxillaire d'un insecte hymé-
noptère, quand cette partie est très-longue.
— ÉTYM. MdcrnÇ, (idwTiYo;, fouet, et xépaç, corne,
antenne.
MASTIQUÉ, ÉE (ma-sti-ké, kée), part, passé de
mastiquer 4. Vitres mastiquées.
4. MASTIQUER (ma-sti-ké), je mastiquais, nous
mastiquions, vous mastiquiez; que je mastique,que
nous mastiquions, que vous mastiquiez, v. a. Join-
dre, coller avec du mastic.
— ÉTYM. Mastic.
t 2. MASTIQUER (ma-sti-ké), ». n. Terme po-
pulaire. Mâcher et surtout manger (par la métonymie
de l'antécédent pour le conséquent). 11 mastique bien.
— HIST. xvi' s. Le m Jade en masticant pourrait
faire remonter la cataracte, PARÉ, XV, 23.
— ÉTYM. Lat. masticare (voy. MÂCHER).
f MASTlQUEUR(ma-sti-keur), atfi. Qui mastique.
Vitriers mastiqueurs, ceux qui mastiquent les car-
reaux.
f i. MASTITE (ma-sti-f), s. f. || 1° Terme de mi-
néralogie. Pierre figurée qui a la forme d'un bout
de téton. || 2° Terme de médecine. Inflammation des
mamelles.
— ÉTYM. Mao-tôc, mamelle, et la finale t'te miné-
ralogique et médicale. Motcr-io; vient de p.âaatû,
mâcher, et veut dire le bout du sein, en tant que
chose mâchée par l'enfant qui tette.
f MASTOC (ma-stok), s. m. Terme populaire.
Homme lourd, épais et fort. C'est un mastoc. -
— ÉTYM. Allem. Mastoclis, boeuf engraissé, de
Mast, nourriture d'engrais, et Ochs, boeuf.
j MASTOCÉPUALE (ma-sto-sé-fa-1'), adj. Terme
de botanique. Dont le chapeau est mamelonné dans
son centre. Agaric maslocéphale.
— ÉTYM. Maorè:, mamelle, et xe?a).r|, tête.
MASTODONTE (ma-sto-don-t") . s. m. Mammi-
fère fossile très-rapproché de l'éléphant. Après lui
et presque son égal, venait aussi, dans les pays qui
forment les deux continents actuels, le -mastodonte
à dents étroites, semblable à l'éléphant, armé comme
lui d'énormes défenses, mais de défenses revêtues
d'émail, plus bas sur ses jambes, et dont 'es mâche-
lières mamelonnées et revêtues d'un émail épais et
brillant, ont fourni pendant longtemps ce que l'on
appelait turquoises occidentales, CUVIER, Révol. 330.
— ÉTYM. Macrvoç, mamelle, et ôSoù;, ôôôvro;,
dent : dents en forme de mamelle.
t MASTODONTOÏDE (ma-sto-don-to-i-d'), adj'.
Qui ressemble à un mastodonte.
— ÉTYM. Mastodonte, et elSoç, forme.
fMASTODYNTE (ma-sto-di-nie), s. f. Terme de
médecine. Douleur des mamelles, quelle qu'en soit
la cause.
— ÉTYM. MactTÔ;, mamelle, et ôSûvrç, douleur.
MASTOÏDE (ma-sto-i-d'), adj. Terme d'anatomie.
Qui a la forme d'un mamelon. || Apophyse mastoïde,
apophyse située à la partie postérieure inférieure
de l'os temporal, au-dessous et en arrière du con-
duit auditif externe.
— HIST. xvi" s. Quatre muscles, sçavoir les mas-
toïdes et les deux dé l'os hyoïde, PARÉ, II, 5. L'apo:
physe mastoïde, ID. m, 4 4.
— ÉTYM. MaOETOEi8ï|ç, de p.ao"!oç, mamelle, et
EÎSOÇ, forme.
MASTOÏDIEN, IENNE (ma-sto-i-diin, diè-n'), adj.
Terme d'anatomie. Qui a rapport à l'apophyse mas-
toïde.
j- MASTOÏDO-HUMERAL.-ALE (ma-sto-i-do-u-
mé-ral, ra-1'), adj. Terme d'anatomie. Muscle
mastoïdo-huméral, muscle considérable delà région
trachélienne de l'encolure, c!iez le cheval.
— ÉTYM. Mastoïde, et humerai.
fMASTOQUIN (ma-sto-kin), s." m. Terme de
marine. Sorte de iambette plus courte que les au-
tres.
t MÂSTOTHÈQUE (ma-sto-tè-k'), s. f. Terme de
zoologie. Bourse qui, chez lès sarigues, renferme
les mamelles.
— ÉTYM. Ma
MAS
MAS
MAS
t MASSOQUETTE (ma-so-kè-f), s. f. Lopin qu'on
obtient, dans les forges catalanes, en coupant la
massoque en deux parties.
MASSORAH (ma-sso-ra) ou K ASSURE (ma-ssb-
r), s. f Travail critique sur le texte de la Bible par
des docteurs juifs qui ont fixé les différentes leçons
du texte, les différentes lectures des mots à l'aide des
points voyelles, le nombre des /ersets, des mots, etc.
Les docteurs furent appelés massorètes, du mot
massdre, qui veut dire tradition ; parce que ces
docteurs s'attachèrent dans leur opération à conser-
ver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de
leurs pères dans la manière de lire et de prononcer,
DCMARS. Mél. gramm. philos. OEuv. t. iv, p. 55.
— REM. On ne dit guère que massore.
— ÉTYM. Hébreu, masorat, tradition.
MASSORÈTES (ma-sso-rè-f), s. m. pi. Docteurs
qui'ont travaillé à la massore.
— HIST. xvie s. Je vous allegueray l'autorité des
massoretz, interprètes des saintes lettres hebraïc-
ques, RAB. Panl. n, 4
MASSO-RÉTIQUE (ma-sso-ré-ti-k'), adj. Qui a
rapport à la massore.
f MASSOT (ma-so), s. m. Un des noms vulgaires
du labre tourde, poisson.
MASSUE (ma-sue), s. f.\\ 1° Espèce de fort bâton
qui a un bout très-gros et qui servait d'arme. On
représente Hercule avec une massue. Pour tuer
une puce, il voulait obliger Ces dieux [Jupiter et
Hercule] à lui prêter leur foudre et leur massue,
LA FONT. Fabl. vm, 5. Ils portent des massues plei-
nes de gros noeuds et garnies de pointes de fer, FÉN.
Tél. x. Le schisme de Donat, du temps de saint Au-
gustin, fut cruel ; les prêtres des deux partis armè-
rent leurs ouailles africaines de massues, attendu
que l'Eglise abhorre le sang, VOLT. Pol. et lég. Prix
just. et hum. vin. M. le duc de Choioeul doit être
las de voir des gens qui demandent à Hercule sa
massue pour tuer des mouches, m. Lell. Chabanon,
11 janv. 1768. C'est l'orgueil qui arma Caïn de la mas-
sue fratricide, CHATEAUBR. Génie, i, n, i. 11 [Hercule]
y porte la flamme [au bûcher], il monte, sous ses
pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque, Et,
l'oeil au ciel, la main sur la massue antique, Attend
sa récompense et l'heure d'èlre un dieu, A. CHÉN.
Fragments, Hercule. || Fig. Faire de sa tête mas-
sue, s'exposer à quelque peine, à quelque péril,
pour réussir en une affaire. || Fig. C'eût été pour
eux le .dernier désespoir de se voir privés de la
massue qui avait si bien joué sur le jeune prince,
ST-SIM. 207, 33. || 2° Coup de massue, accident
fâcheux et le plus souvent imprévu. Il fut frappé
de ces paroles comme d'un coup de massue, SCARR.
7îom. com. i, 6. Tout était prêt, il arrive un coup
de massue qui rabaisse la joie, SÉV. 199. Ce fut
un mouvement oratoire des plus beaux, quand, se
tournant vers moi qui, foi de paysan, ne songeais à
rien moins, il m'apostropha de la sorte : vil pam-
phlétaire; coup de foudre, non; de massue, vu le
style de-l'orateur, dont il m'assomma sans remède,
p. L. COUR. Pamphl. des pamphl. || 3° Massue,
massue épineuse, ou grande massue d'Hercule, le
rocher cornu, sorte de coquille. || 4° Partie supé-
rieure du corps de certains champignons. || Massue
d'Hercule, variété de concombre.
— HIST. xn" s. Lors veïssiez haster vilains, Piex
e.t machues en lor mains, WACE, dans DU CANGE,
maxuca, || xnie s. Car gent i ot à grant plenté, Qui
portent haces et maçues, Lai de Melion. Et aussi ne
dd-je pas prester ne donner vin à home yvrs, ne
raachue à fol, BEAnM. xxxvn, 8. Li abes prent une
macue Qui moult estoit grant et cornue, Et le prieur
un chandelier, Ren. 6953. || xve s. Fol se retrait tou-
jours à sa massue [marotte], et le saige aux bonnes
oeuvres, Perceforest, t. ni, f° 7J.
— ÉTYM. Jfasse 2; picardj machuque; anc. port.
massuca, massua; bas-latin,maïuca; bas-grec, p.av-
Çoùxr.. Il y avait un adjectif massu, qui, voulant dire
massif, venait de masse 1 : Or voist tout à la massue
[que tout aille en bloc], E. DESCH.Poésiesmss. f° 43.
MASTIC (ma-stik), s. m. |] 1° Résine qui découle
d'incisions faites au térébinthe lentisque (lerebin-
thus lenliscus, pistacia lenliscus, L.).||2° Compo-
sition de pire, de résine et de poudre de briques
dont on se ?ert pour différents usages. Le mastic
des lapidaires. Joindre avec le mastic les dalles d'une
terrasse. || 3° Mastic des vitriers, ou, simplement,
mastic, composition de craie et d'huile de lin. On
forme avec ce lut [composé de craie et d'huile de
lin cuite] que les vitriers nomment mastic, un petit
bourrelet que l'on met autour du carreau, et que
l'on aplatit ensuite avec le doigt, Dic'i. des arts et
met. Fïfrter. Pour que le mastic soit bn et adhère
bien au bois, il faut rendre l'huile siccative en la
faisant bouillir sur de la lilharge, dont elle dissout
une petite portion, LEGOARANT. || 4° Espèce de thym
qui exhale l'odeur du mastic.
— HIST. xve s. ITisle de Scio où croist le mastic,
au droict de Turquie, Bouciq. n, 9. || xvie s. Le sel
est un mastic qui lie et mastique toutes choses, PA-
LISSY, 244.
— ÉTYM. Provenç. mastic, mastec; cat. masleg;
port, mastique; ital. maslice, mastico;.du lat. maslix,
mastiche; grec, (iscrrix7!» de nâssw, pétrir, mâcher.
t M.-iSTICAGE (ma-sti- ka-j'). i. m. Opération qui
exige l'emploi du mastic, du ciment.
MASTICATION (ma-sti-ka-sion), s. f. Termede phy-
siologie. Action de mâcher. La mastication, qui fait
une grande partie de la jouissance de ce sens [le goût],
leur manque [aux oiseaux], BUFF. Ois. t. i, p. 53.
— HIST. xvie s. Les muscles en frayant, et prin-
cipalement en la mastication, l'un contre l'autre, se
comminuent et s'usent, PARÉ, IV, 2.
— ÉTYM. Provenç. masticacio, mastigacio; esp.
masligacion; ital. masticazione; du lat. mastica-
tionem, de masticare (voy. MÂCHER).
MASTICATOIRE (ma-sti-ka-toi-r'), s. m. Terme
de médecine. Substance qu'on mâche pour exciter
un écoulement de salive ou parfumer l'haleine. Le
tabac en chique est un masticatoire. || Adj. Prépa-
ration, remède masticatoire.
— HIST. xvi" s. La cause de l'ulcère pourra estre
divertie par purgalions, masticatoires et errhines,
PARÉ, XI, 17.
— ÉTYM. Voy. MASTICATION ; provenç. mastigua-
tori; esp. mastigatorio.
t MASTIC1NE (ma-sti-si-n'),s. f. Terme de chi-
mie. Résine extraite du mastic.
— ÉTYM. Mastic, et la finale chimique ine.
MASTIGADOUR (ma-sti-ga-dour), s. m. Ancien
terme de vétérinaire. Préparation médicamenteuse
destinée à être lentement mâchée par les animaux
malades. || On disait aussi nouet.
— ÉTYM. Autre forme de masticatoire.
t MASTIGOCÈRE (ma-sli-go-sè-r'), s. m. Terme
de zoologie. Palpe maxillaire d'un insecte hymé-
noptère, quand cette partie est très-longue.
— ÉTYM. MdcrnÇ, (idwTiYo;, fouet, et xépaç, corne,
antenne.
MASTIQUÉ, ÉE (ma-sti-ké, kée), part, passé de
mastiquer 4. Vitres mastiquées.
4. MASTIQUER (ma-sti-ké), je mastiquais, nous
mastiquions, vous mastiquiez; que je mastique,que
nous mastiquions, que vous mastiquiez, v. a. Join-
dre, coller avec du mastic.
— ÉTYM. Mastic.
t 2. MASTIQUER (ma-sti-ké), ». n. Terme po-
pulaire. Mâcher et surtout manger (par la métonymie
de l'antécédent pour le conséquent). 11 mastique bien.
— HIST. xvi' s. Le m Jade en masticant pourrait
faire remonter la cataracte, PARÉ, XV, 23.
— ÉTYM. Lat. masticare (voy. MÂCHER).
f MASTlQUEUR(ma-sti-keur), atfi. Qui mastique.
Vitriers mastiqueurs, ceux qui mastiquent les car-
reaux.
f i. MASTITE (ma-sti-f), s. f. || 1° Terme de mi-
néralogie. Pierre figurée qui a la forme d'un bout
de téton. || 2° Terme de médecine. Inflammation des
mamelles.
— ÉTYM. Mao-tôc, mamelle, et la finale t'te miné-
ralogique et médicale. Motcr-io; vient de p.âaatû,
mâcher, et veut dire le bout du sein, en tant que
chose mâchée par l'enfant qui tette.
f MASTOC (ma-stok), s. m. Terme populaire.
Homme lourd, épais et fort. C'est un mastoc. -
— ÉTYM. Allem. Mastoclis, boeuf engraissé, de
Mast, nourriture d'engrais, et Ochs, boeuf.
j MASTOCÉPUALE (ma-sto-sé-fa-1'), adj. Terme
de botanique. Dont le chapeau est mamelonné dans
son centre. Agaric maslocéphale.
— ÉTYM. Maorè:, mamelle, et xe?a).r|, tête.
MASTODONTE (ma-sto-don-t") . s. m. Mammi-
fère fossile très-rapproché de l'éléphant. Après lui
et presque son égal, venait aussi, dans les pays qui
forment les deux continents actuels, le -mastodonte
à dents étroites, semblable à l'éléphant, armé comme
lui d'énormes défenses, mais de défenses revêtues
d'émail, plus bas sur ses jambes, et dont 'es mâche-
lières mamelonnées et revêtues d'un émail épais et
brillant, ont fourni pendant longtemps ce que l'on
appelait turquoises occidentales, CUVIER, Révol. 330.
— ÉTYM. Macrvoç, mamelle, et ôSoù;, ôôôvro;,
dent : dents en forme de mamelle.
t MASTODONTOÏDE (ma-sto-don-to-i-d'), adj'.
Qui ressemble à un mastodonte.
— ÉTYM. Mastodonte, et elSoç, forme.
fMASTODYNTE (ma-sto-di-nie), s. f. Terme de
médecine. Douleur des mamelles, quelle qu'en soit
la cause.
— ÉTYM. MactTÔ;, mamelle, et ôSûvrç, douleur.
MASTOÏDE (ma-sto-i-d'), adj. Terme d'anatomie.
Qui a la forme d'un mamelon. || Apophyse mastoïde,
apophyse située à la partie postérieure inférieure
de l'os temporal, au-dessous et en arrière du con-
duit auditif externe.
— HIST. xvi" s. Quatre muscles, sçavoir les mas-
toïdes et les deux dé l'os hyoïde, PARÉ, II, 5. L'apo:
physe mastoïde, ID. m, 4 4.
— ÉTYM. MaOETOEi8ï|ç, de p.ao"!oç, mamelle, et
EÎSOÇ, forme.
MASTOÏDIEN, IENNE (ma-sto-i-diin, diè-n'), adj.
Terme d'anatomie. Qui a rapport à l'apophyse mas-
toïde.
j- MASTOÏDO-HUMERAL.-ALE (ma-sto-i-do-u-
mé-ral, ra-1'), adj. Terme d'anatomie. Muscle
mastoïdo-huméral, muscle considérable delà région
trachélienne de l'encolure, c!iez le cheval.
— ÉTYM. Mastoïde, et humerai.
fMASTOQUIN (ma-sto-kin), s." m. Terme de
marine. Sorte de iambette plus courte que les au-
tres.
t MÂSTOTHÈQUE (ma-sto-tè-k'), s. f. Terme de
zoologie. Bourse qui, chez lès sarigues, renferme
les mamelles.
— ÉTYM. Ma
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