Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 3 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5460034d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49513
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/05/2009
MAI MAI MA;
891
s?s qui se correspondent, et exprime une addition
à ce qui est signifié par non-seulement. Non-seule-
ment il est bon, mais encore il est généreux. Non-
seulement on le blâme, mais même on l'accuse.
|| 11° Il s'emploie sans verbe,.d'une manière exclama-
tive, pour exprimer la surprise, le blâme. Cela est
bon pour une demoiselle de St-Cyr : mais une vé-
ritable abbesse! MAINTENON,Lett.à Mme delà Vief-
ville, 4 mars 4 706. || 12° Mais ne vous en déplaise, se
dit quand on veut contredire quelqu'un. || 13° Eh
mais, se dit pour exprimer le doute, l'hésitation,
la suspension. Que dit-elle ? une affaire, où je suis
Intéressée !... eh mais! à ceci je ne puis Rien com-
prendre... COLLIN D'HARLEVILLE, Optimiste, v, 7. || Il
marque aussi l'étonnement. Eh mais? qu'y a-t-il là-
dedans? || 14° S. m. Objection, difficulté. Mais.... —
Achevez, seigneur : ce mais que veut-il dire? CORN.
Nicom. ni, 7. Que le diable t'emporte avec tes si et tes
mais ! REGNARD, Retour impr. 15. Dorval : Mais...—
Géronte:.Mais, mais, voyons votre mais, GOLDONI,
Bourru bienfais. n, 4. || C'est un homme qui n'a ni
si ni mais, un homme franc, qui ne cherche ni ex-
cuse ni prétexte. || Des mais, des si, des car, se
dit des objections, des difficultés qu'on oppose à
une chose simple. || Il y a un mais se dit pour signi-
fier qu'il y a.des critiques à faire.
— HIST. xie s. N'en parlez mais, se je nel vous
cornant, Ch. de Roi. xix. J'i puis aler, mais n'i au-
rai garant, ib. xxiv..Quant ert-il [sera-t-il] mais re-
creanz d'ostoier [faire la guerre]? ib. xxxix. Bataille
aurez, onque mais tel ne fut, ib. LXXX. || XII" s. Par
tantes fois [j'] ai esté assailliz Que je n'ai mais
povoir de moi défendre, Couci, v. Je n'en puis
mes; car je la désir si... ib. vm. Jà de mon cuer
n'istra [de mon coeur ne sortira] mais la semblance
Dont [ma dame] me çonquist à mos pleins de dou-
çor, ib. xvi. Ainz mais n'avint en France nule si
granz dolors, Sax. xxvn. J|xme s. Et bien m'avez
fait le plus haut servise que mais nule gent feist à
home,'viLLEH. LXXXVIII. Ha Diex! verrai-je mes,
fait-ele, mes amis? Berte, xxx. Or est elemoût aise,
mais tost sera dolente, ib. x. [Elle] Ne pouvoit mes
aler, car forment ert lassée, ib. XLVI.'MOÎ ne chaut
qu'on en fasse, mes qu'ele [pourvu qu'elle| soit
tuée, ib. xvi. L'omme lay [laïque], quant il otmes-
dire de la lay [loi, religion] crestienne, ne doit pas
deffendrela lay crestienne, ne mais [sinon] de l'es-
pée, JOINV. 4 98. Et le mestre dit : Sire, mes m'en-
nuie tant comme il me peut ennuier, ID. 197. Il a
tant donné que il n'a mez que donner, ID. 205.
j| xive s. Vertu encline touz jours à eslire bien, et
vice au contraire ; mais aucune foiz en l'operacion
qui est eslue par vertu peut estre empeeschement,
ORESME, £(/I.'G3. y xve s. Si me fit-elle tant de bien
que j'en suis tenu de prier à tousjours mais pour
elle, FROISS. i, i, 4 6. Autant vault si je m'en, tais,
Car certainement je tiens Qu'il ne s'en fera jà rien ;
En toute chose a ung mais, en. D'ORL. Rondeau.
C'est son parler ne moins ne mais, VILLON, Grand
test. || XVIe s. Sans si, sans mais, est son bruyt, gloire
et famé, j. MAROT, V, 269. Eùreuse suys; mais que
[pourvu que] ce temps me dure, ID. v, 322. Dequoy
Numitor fut fort courroucé, mais eux ne s'en sou-
cièrent guieres, ains amassèrent à l'entour d'eulx
bonne trouppe d'hommes vagabonds, AMYOT, Rom.
7. Cela n'est pas fait .en amy, mais en sophiste, qui
ne quiert que l'apparence, ID. Com. discerner le
flatteur de Vami, 55. Ma délibération ne est de pro-
vocquer, ains d'appaiser, d'assaillir, mais de deffen-
dre, RAB. Garg. i, 59. Yoire mais, que fera il si on
le presse de...? MONT, I, 4 90. Que peut-il mais de
vostre ignorance? ID. II, 48. En nul endroit, comme
a chanté Virgile, La foy n'est seure, et me l'a fait
sçavoir Ton jeune coeur, mais vieil pour décevoir,
RONS. 96. Il estoit destiné par sentence des cieux,
Que je devois servir, mais [bien plus] adorer vos
yeux, ID. 239. O prince, mais o Dieu, dont la céleste
face..., ID. 674. Mon mastin, garde bien de mor-
dre ma mignonne, Si elle vient me voir, ains baise
luy les pieds : Mais aboyé de loin si de quelque per-
sonne Au milieu de nos jeux nous estions espiez,
ID. 744. Mais dites-moy que signifie Que les ligueurs
ont double croix? C'est qu'en la ligue on crucifie
Jésus Christ encore une fois, Sat. Mén. Quatrain
sur les doubles croix de Lorraine.
•. s- ÉTYM. 'Wallon, main, mâie, dans ls sens de ja-
mais; Hainaut, mé ; provenç. mots, moi, mas, ma;
cat. may ; esp. et port, mas ; ital. ma et mai ; du
lat. maois, qui signifie plus, davantage, Le patois
normand conserve deux anciens emplois de mois :
H n'a mais que dire, il n'a plus rien à dire; et
mais que dans le sens de lorsque : ifais gue
j'aille chez vous, je vous l'apporterai. ■
MAÏS (ma-i; d'autres font sentir l's et disent
ma-is'), s. m. || 1° L'une des céréales qui contri-
buent à la nourriture de l'homme et des animaux
domestiques. Maïs cultivé, zea mays, L. dit vulgaire-
ment maïs, turquet, blé d'Espagne et blé de Tur-
quie. |1 Maïs quarantain, maïs hâtif qui vient en
quarante jours. || 2° Le grain. Egrener le maïs.
H 3° La farine. Faire cuire du maïs. Tourte de
maïs. Bouillie de maïs.
— ÉTYM. Mahis, mot haïtien, d'après Hernandéz,
Hist. plant, vi, 44. M. le professeur Fée dit (Souve-
nirs de la guerre d'Espagne, p. 4 2S) que, d'après
un passage d'Antonio Solis, on ne peut douter que
le maïs ne soit originaire d'Amérique; ainsi le nom
de blé de Turquie est impropre.
MAISON (mê-zon), s. f. || 1° Bâtiment servant de
logis. Mais chercher ton asile en la maison du mort 1
CORN. Cid, m, 4. Ma maison est brûlée, et on dit :
je suis perdu, BOSS. la Vallière. Représentez-vous
un homme né dans les richesses, mais qui les a
dissipées par ses profusions;-.."..il emprunte de tous
côtés pour secacher à lui-même sa misère, il rem-
plit, par ce moyen, en quelque façon, le vide de sa
maison, ID. ib. Tu céderas, ou tu tomberas sous ce
vainqueur, Alger riche des dépouilles de la chré-
tienté.... tes maisons ne sont plus qu'un amas ds-
pierres, ID. Mar.-Thêr. Que le prodigue retourné
reçoit plus de grâces que son aîné, qui ne s'est ja-
mais échappé de la maison paternelle, ID. ib. Nous
aurons une très-belle maison à Paris pour cinq cents
écus, MAINTENON, Lett. à M. d'Aubigné, 4 5 mars
1078. [Elle] Va pour les malheureux quêter dans
les maisons, BOIL. Sat. x. De tous ses amis morts
un seul ami resté Le mène en sa maison de superbe
structure, ID. Art p. Vf, Un vieux valet restait.i.. Sa
vue embarrassait ; il fallut s'en défaire; Il fut de la
maison chassé comme un corsaire, ID. Sat. x.
La maison du seigneur, seule un peu plus ornée, Se
présente en dehors de murs environnée, ID. Ép. vi.
Voyez-vous bien cette maison couverte d'ardoises,
dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu? RE-
GNARD, !e Retour imprévu, 4 3. Comment donner de
l'eau dans Paris à trente mille maisons qui en man-
quent?... osez le vouloir.... VOLT. Dict.phil. Véna-
lité. Il [Louis XI] allait quelquefois de maison en
maison dîner et souper chez les bourgeois; il s'in-
formait de leurs affaires, se mêlait de leurs maria-
ges, et voulait être parrain de leurs enfants, DUCLOS,
Hist. de Louis XI, OEuv. t. îif, p. 344, dans POU-
GENS. Sur le penchant de quelque agréable colline
bien ombragée, j'aurais une petite maison rustique,
une maison blanche avec des contrevents verts, J. J.
ROUSS. Ém. iv. || Fig. Il a porté la paix dans la maison
de son âme, MASS. Carême, Communion. |[ X la mai-
son, chez soi. Le pain est cher et la misère est
grande, Et pour longtemps je dîne à la maison,
BÉRANG. 10 000 fr. || Garder la maison, rester chez
soi, ne pas sortir. || Il est fait en brûleur de maison,
voy. BRÛLEUR. H Je ne suis pas de la maison, ré-
ponse que l'on fait à quelqu'un qui s'enquiert dans
une maison, quand on ignore tout ce qui appartient
à cette maison. Je ne suis point de la maison, mon-
sieur; je passe ma vie au café, VOLT. Écoss. I, 2.
|| Fig. Par-dessus les maisons, excessivement, d'un
prix excessif. Qu'a-t-il demandé? — Oh 1 d'abord
des choses pw-dessus les maisons, MOL. Scapin, n,
8. || Fig. Grand poids, inquiétude extrême. Chamil-
lart en revint [de chez le roi] tout rajeuni, et une
maison levée de dessus l'estomac, ST-SIB. 4 99, 4 54.
|| 2° Maison royale, maison impériale, maison qui
appartient au roi, à l'empereur, et où il peut habi-
ter avec sa cour. || 3° La maison du Seigneur, le
temple de Jérusalem. Salomon bâtit la maison du
Seigneur, et l'acheva, SACI, Bible, Rois, ni, vi, 44.
Nourri dans ta maison [du Seigneur] en l'amour de
ta loi.... RAC. Athal. i, 2. j| La maison de Dieu ou la
maison de paix, l'église, le lieu où l'on prie Dieu.
Dès qu'elle entrait dans la maison de Dieu, n'ou-
bliait-elle pas qu'elle était reine ? FLÉCH. Mar.-Thêr.
Qui l'eût cru qu'on dût voir jamais Les glaives
meurtriers, les lances homicides Briller dans la
maison de paix? RAC. Athal. m, 8. [j Fig. La maison
céleste, le ciel, le paradis. Penses-tu que, plus vieille,
en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil?
MALH. VI, 4 8. || La maison d'où l'on ne revient pas,
le séjour des morts. Adieu, fragile enfant échappé
de nos bras, Adieu, dans la maison d'où l'on ne re-
vient pas, A. CHÉN. Fragm. sur la mort d'un enfant.
|| 4° Maison d'éducation, maison où l'on prend en pen-
sion des enfants, pour les instruire. || 5° Maison de
commerce, ou, elliptiquement, maison, maison où
l'on fait le trafiedes marchandises. Ouvrir une maison
de commerce. Ce commerçant a une maison à Paris
etuneàBordeaux.|| On dit maison de banque, lorsqu'il
s'agit du trafic de l'argent. || Maison de commission,
maison d'un négociant qui fait la commission. || Mai-
son de prêt, maison où l'on prête de l'argent sur
des objets déposés en nantissement. || 6° Maison de
ville, maison commune, l'hôtel où s'assemblent
les officiers municipaux. || 7° Maison rf'arrêt, mai-
son de détention, maison de force, maison de cor-
rection, lieux désignés par l'autorité pour recevoir
ceux qu'on vient d'arrêter, ou «eux qui ont été con-
damnés à la détention. || Maison centrale, maison
de détention pour les condamnés à l'emprison-
nement en matière correctionnelle dont la peine
excède un an de prison, et pour les condamnés à
la détention ou à la réclusion en matière criminelle.
Il Maison de justice, lieu établi près de chaque cour
d'assises pour y recevoir jusqu'à leur comparution
ceux contre lesquels il a été rendu une ordonnance
de prise de corps. || Terme d'ancienne coutume. Mai-
son de force ou maison forcée, prison des femmes de ■
mauvaise vie. || Par plaisanterie. La maison du roi, la
prison. Je vous trouve, monsieur, dans la maison
du roi; Quel charme, quel désordre, ou quelle rail-
lerie Des prisons de Lyon fait votre hôtellerie?coRN,
Suite duMcnt, i, 4. || 8° Maison de charité, maison
où l'on donne des secours aux indigents. || Maison
religieuse, nom donné aux couvents. La chute des
maisons religieuses ne commence jamais par le dés-
intéressement, MAINTENON, MmC du Pérou, t. III,
p. 170, dans POUGENS. || 9° Maison de santé, établis-
sement privé, généralement dirigé par un médecin,
et dans lequel se trouvent réunies de bonnes condi-
tions de traitement pour ceux qui ne peuvent pas
se faire soigner dans leur domicile. H Maison d'alié-
nés, établissement public ou privé," particulièrement
destiné aux soins des aliénés incurables et au traite-
ment de ceux qui sont jugés susceptibles de guérison.
Il y a ici une maison où l'on met les fous.... sans
doute que les Français, fort décriés chez leurs voi-
sins, enferment quelques fous dans une maison
pour persuader que ceux qui sont dehors, ne le sont
pas, MONTESQ. Lett, pers. 78-. || Maison mortuaire,
édifice où l'on dépose la personne morte jusqu'au
moment où la putréfaction commence à se mani-
fester. || Maison mortuaire, signifie aussi la maison
du. mort, celle où le corps est encore en attendant
l'enterrement. On se réunira à là maison mor-
tuaire. || 10° Maison garnie, maison où on loue
des chambres, des appartements garnis. || 11° Mai-
son de jeu, maison ouverte au public où Ton
joue de l'argent. Je ne m'étonne pas qu'il y ait
des brelans' publics comme autant de pièges tendus
à l'avarice des hommes.... qui ne sait pas qu'entrer
et perdre dans ces maisons est une même chose?
LA BRUY. VI. || 12° Petites-Maisons, nom donné, au-
trefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les
aliénés (on met un P et une Mmajusculès) Et
l'autre tiers à la nourriture des pauvres vieilles gens
étant dedans l'hôpital de Saint-Germain des Prés,
et continuation des Petites-Maisons, qui sont né-
cessaires à bâtir audit hôpital, Lett. pat. 28 déc.
4 023. J'aurai beau protester; mon dire et mes rai-
sons Iront aux Petites-Maisons, LA FONT. Fabl. v,
4 11 n'est point de fou qui par belles raisons Ne
loge son voisin aux Petites-Maisons, BOIL. Sat. iv.
Heureux si de son temps [d'Alexandre], pour cent
bonnes raisons, La Macédoine eût eu des Petites-
Maisons, ID. Sat. vin. Nous sommes des fous qui
ne ressemblent pas tout à fait à ceux des Petites-
Maisons, FONTEN. Sur l'hist. OEuv. t. ix,- p. 370,
dans POUGENS. ] [Il est à mettre aux Petites-Maisons,
c'est un échappé des Petites-Maisons, c'est un
homme sans raison, qui fait ou dit des choses folles.
|| Fig. Les Petites-Maisons, choses folles, extrava-
gances. On dit que Mme de Réquigny vient aussi,
c'est la sibylle Cumée; elle cherche à se- guérir de
soixante et seize ans dont elle est fort incommodée ;
ceci devient les Petites-Maisons, SÉV. 28-2. Nos fo-
lies de libéralités sont parvenues au comble de tou-
tes les Petites-Maisons du monde, ID. 20 nov. 4 675.
|| Fig. Ce sont les Petites-Maisons ouvertes, se dit
en parlant d'un trait de folie. || 13° Maison de ville,
maison où l'on loge quand on est en ville. Je passe
une partie des miens [jours] dans ma maison
de ville qui est un assez vilain cabaret, MAINTENON,
Lett. à Mme de Ventadour, 24 sept. 4714. || Mai-
son des champs, maison que l'on a à la cam-
pagne pour l'utilité. L'île fut lors donnée en apa-
nage X Lucifer; c'est sa. maison des champs, LA -
FONT. Papef. || Maison de campagne, maison qu'on %
a à la campagne pour l'agrément. Molière avait une
maison de campagne à Auteuil où il se délassait
souvent des fatigues de sa profession, qui sont bien
891
s?s qui se correspondent, et exprime une addition
à ce qui est signifié par non-seulement. Non-seule-
ment il est bon, mais encore il est généreux. Non-
seulement on le blâme, mais même on l'accuse.
|| 11° Il s'emploie sans verbe,.d'une manière exclama-
tive, pour exprimer la surprise, le blâme. Cela est
bon pour une demoiselle de St-Cyr : mais une vé-
ritable abbesse! MAINTENON,Lett.à Mme delà Vief-
ville, 4 mars 4 706. || 12° Mais ne vous en déplaise, se
dit quand on veut contredire quelqu'un. || 13° Eh
mais, se dit pour exprimer le doute, l'hésitation,
la suspension. Que dit-elle ? une affaire, où je suis
Intéressée !... eh mais! à ceci je ne puis Rien com-
prendre... COLLIN D'HARLEVILLE, Optimiste, v, 7. || Il
marque aussi l'étonnement. Eh mais? qu'y a-t-il là-
dedans? || 14° S. m. Objection, difficulté. Mais.... —
Achevez, seigneur : ce mais que veut-il dire? CORN.
Nicom. ni, 7. Que le diable t'emporte avec tes si et tes
mais ! REGNARD, Retour impr. 15. Dorval : Mais...—
Géronte:.Mais, mais, voyons votre mais, GOLDONI,
Bourru bienfais. n, 4. || C'est un homme qui n'a ni
si ni mais, un homme franc, qui ne cherche ni ex-
cuse ni prétexte. || Des mais, des si, des car, se
dit des objections, des difficultés qu'on oppose à
une chose simple. || Il y a un mais se dit pour signi-
fier qu'il y a.des critiques à faire.
— HIST. xie s. N'en parlez mais, se je nel vous
cornant, Ch. de Roi. xix. J'i puis aler, mais n'i au-
rai garant, ib. xxiv..Quant ert-il [sera-t-il] mais re-
creanz d'ostoier [faire la guerre]? ib. xxxix. Bataille
aurez, onque mais tel ne fut, ib. LXXX. || XII" s. Par
tantes fois [j'] ai esté assailliz Que je n'ai mais
povoir de moi défendre, Couci, v. Je n'en puis
mes; car je la désir si... ib. vm. Jà de mon cuer
n'istra [de mon coeur ne sortira] mais la semblance
Dont [ma dame] me çonquist à mos pleins de dou-
çor, ib. xvi. Ainz mais n'avint en France nule si
granz dolors, Sax. xxvn. J|xme s. Et bien m'avez
fait le plus haut servise que mais nule gent feist à
home,'viLLEH. LXXXVIII. Ha Diex! verrai-je mes,
fait-ele, mes amis? Berte, xxx. Or est elemoût aise,
mais tost sera dolente, ib. x. [Elle] Ne pouvoit mes
aler, car forment ert lassée, ib. XLVI.'MOÎ ne chaut
qu'on en fasse, mes qu'ele [pourvu qu'elle| soit
tuée, ib. xvi. L'omme lay [laïque], quant il otmes-
dire de la lay [loi, religion] crestienne, ne doit pas
deffendrela lay crestienne, ne mais [sinon] de l'es-
pée, JOINV. 4 98. Et le mestre dit : Sire, mes m'en-
nuie tant comme il me peut ennuier, ID. 197. Il a
tant donné que il n'a mez que donner, ID. 205.
j| xive s. Vertu encline touz jours à eslire bien, et
vice au contraire ; mais aucune foiz en l'operacion
qui est eslue par vertu peut estre empeeschement,
ORESME, £(/I.'G3. y xve s. Si me fit-elle tant de bien
que j'en suis tenu de prier à tousjours mais pour
elle, FROISS. i, i, 4 6. Autant vault si je m'en, tais,
Car certainement je tiens Qu'il ne s'en fera jà rien ;
En toute chose a ung mais, en. D'ORL. Rondeau.
C'est son parler ne moins ne mais, VILLON, Grand
test. || XVIe s. Sans si, sans mais, est son bruyt, gloire
et famé, j. MAROT, V, 269. Eùreuse suys; mais que
[pourvu que] ce temps me dure, ID. v, 322. Dequoy
Numitor fut fort courroucé, mais eux ne s'en sou-
cièrent guieres, ains amassèrent à l'entour d'eulx
bonne trouppe d'hommes vagabonds, AMYOT, Rom.
7. Cela n'est pas fait .en amy, mais en sophiste, qui
ne quiert que l'apparence, ID. Com. discerner le
flatteur de Vami, 55. Ma délibération ne est de pro-
vocquer, ains d'appaiser, d'assaillir, mais de deffen-
dre, RAB. Garg. i, 59. Yoire mais, que fera il si on
le presse de...? MONT, I, 4 90. Que peut-il mais de
vostre ignorance? ID. II, 48. En nul endroit, comme
a chanté Virgile, La foy n'est seure, et me l'a fait
sçavoir Ton jeune coeur, mais vieil pour décevoir,
RONS. 96. Il estoit destiné par sentence des cieux,
Que je devois servir, mais [bien plus] adorer vos
yeux, ID. 239. O prince, mais o Dieu, dont la céleste
face..., ID. 674. Mon mastin, garde bien de mor-
dre ma mignonne, Si elle vient me voir, ains baise
luy les pieds : Mais aboyé de loin si de quelque per-
sonne Au milieu de nos jeux nous estions espiez,
ID. 744. Mais dites-moy que signifie Que les ligueurs
ont double croix? C'est qu'en la ligue on crucifie
Jésus Christ encore une fois, Sat. Mén. Quatrain
sur les doubles croix de Lorraine.
•. s- ÉTYM. 'Wallon, main, mâie, dans ls sens de ja-
mais; Hainaut, mé ; provenç. mots, moi, mas, ma;
cat. may ; esp. et port, mas ; ital. ma et mai ; du
lat. maois, qui signifie plus, davantage, Le patois
normand conserve deux anciens emplois de mois :
H n'a mais que dire, il n'a plus rien à dire; et
mais que dans le sens de lorsque : ifais gue
j'aille chez vous, je vous l'apporterai. ■
MAÏS (ma-i; d'autres font sentir l's et disent
ma-is'), s. m. || 1° L'une des céréales qui contri-
buent à la nourriture de l'homme et des animaux
domestiques. Maïs cultivé, zea mays, L. dit vulgaire-
ment maïs, turquet, blé d'Espagne et blé de Tur-
quie. |1 Maïs quarantain, maïs hâtif qui vient en
quarante jours. || 2° Le grain. Egrener le maïs.
H 3° La farine. Faire cuire du maïs. Tourte de
maïs. Bouillie de maïs.
— ÉTYM. Mahis, mot haïtien, d'après Hernandéz,
Hist. plant, vi, 44. M. le professeur Fée dit (Souve-
nirs de la guerre d'Espagne, p. 4 2S) que, d'après
un passage d'Antonio Solis, on ne peut douter que
le maïs ne soit originaire d'Amérique; ainsi le nom
de blé de Turquie est impropre.
MAISON (mê-zon), s. f. || 1° Bâtiment servant de
logis. Mais chercher ton asile en la maison du mort 1
CORN. Cid, m, 4. Ma maison est brûlée, et on dit :
je suis perdu, BOSS. la Vallière. Représentez-vous
un homme né dans les richesses, mais qui les a
dissipées par ses profusions;-.."..il emprunte de tous
côtés pour secacher à lui-même sa misère, il rem-
plit, par ce moyen, en quelque façon, le vide de sa
maison, ID. ib. Tu céderas, ou tu tomberas sous ce
vainqueur, Alger riche des dépouilles de la chré-
tienté.... tes maisons ne sont plus qu'un amas ds-
pierres, ID. Mar.-Thêr. Que le prodigue retourné
reçoit plus de grâces que son aîné, qui ne s'est ja-
mais échappé de la maison paternelle, ID. ib. Nous
aurons une très-belle maison à Paris pour cinq cents
écus, MAINTENON, Lett. à M. d'Aubigné, 4 5 mars
1078. [Elle] Va pour les malheureux quêter dans
les maisons, BOIL. Sat. x. De tous ses amis morts
un seul ami resté Le mène en sa maison de superbe
structure, ID. Art p. Vf, Un vieux valet restait.i.. Sa
vue embarrassait ; il fallut s'en défaire; Il fut de la
maison chassé comme un corsaire, ID. Sat. x.
La maison du seigneur, seule un peu plus ornée, Se
présente en dehors de murs environnée, ID. Ép. vi.
Voyez-vous bien cette maison couverte d'ardoises,
dont les fenêtres sont reblanchies depuis peu? RE-
GNARD, !e Retour imprévu, 4 3. Comment donner de
l'eau dans Paris à trente mille maisons qui en man-
quent?... osez le vouloir.... VOLT. Dict.phil. Véna-
lité. Il [Louis XI] allait quelquefois de maison en
maison dîner et souper chez les bourgeois; il s'in-
formait de leurs affaires, se mêlait de leurs maria-
ges, et voulait être parrain de leurs enfants, DUCLOS,
Hist. de Louis XI, OEuv. t. îif, p. 344, dans POU-
GENS. Sur le penchant de quelque agréable colline
bien ombragée, j'aurais une petite maison rustique,
une maison blanche avec des contrevents verts, J. J.
ROUSS. Ém. iv. || Fig. Il a porté la paix dans la maison
de son âme, MASS. Carême, Communion. |[ X la mai-
son, chez soi. Le pain est cher et la misère est
grande, Et pour longtemps je dîne à la maison,
BÉRANG. 10 000 fr. || Garder la maison, rester chez
soi, ne pas sortir. || Il est fait en brûleur de maison,
voy. BRÛLEUR. H Je ne suis pas de la maison, ré-
ponse que l'on fait à quelqu'un qui s'enquiert dans
une maison, quand on ignore tout ce qui appartient
à cette maison. Je ne suis point de la maison, mon-
sieur; je passe ma vie au café, VOLT. Écoss. I, 2.
|| Fig. Par-dessus les maisons, excessivement, d'un
prix excessif. Qu'a-t-il demandé? — Oh 1 d'abord
des choses pw-dessus les maisons, MOL. Scapin, n,
8. || Fig. Grand poids, inquiétude extrême. Chamil-
lart en revint [de chez le roi] tout rajeuni, et une
maison levée de dessus l'estomac, ST-SIB. 4 99, 4 54.
|| 2° Maison royale, maison impériale, maison qui
appartient au roi, à l'empereur, et où il peut habi-
ter avec sa cour. || 3° La maison du Seigneur, le
temple de Jérusalem. Salomon bâtit la maison du
Seigneur, et l'acheva, SACI, Bible, Rois, ni, vi, 44.
Nourri dans ta maison [du Seigneur] en l'amour de
ta loi.... RAC. Athal. i, 2. j| La maison de Dieu ou la
maison de paix, l'église, le lieu où l'on prie Dieu.
Dès qu'elle entrait dans la maison de Dieu, n'ou-
bliait-elle pas qu'elle était reine ? FLÉCH. Mar.-Thêr.
Qui l'eût cru qu'on dût voir jamais Les glaives
meurtriers, les lances homicides Briller dans la
maison de paix? RAC. Athal. m, 8. [j Fig. La maison
céleste, le ciel, le paradis. Penses-tu que, plus vieille,
en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil?
MALH. VI, 4 8. || La maison d'où l'on ne revient pas,
le séjour des morts. Adieu, fragile enfant échappé
de nos bras, Adieu, dans la maison d'où l'on ne re-
vient pas, A. CHÉN. Fragm. sur la mort d'un enfant.
|| 4° Maison d'éducation, maison où l'on prend en pen-
sion des enfants, pour les instruire. || 5° Maison de
commerce, ou, elliptiquement, maison, maison où
l'on fait le trafiedes marchandises. Ouvrir une maison
de commerce. Ce commerçant a une maison à Paris
etuneàBordeaux.|| On dit maison de banque, lorsqu'il
s'agit du trafic de l'argent. || Maison de commission,
maison d'un négociant qui fait la commission. || Mai-
son de prêt, maison où l'on prête de l'argent sur
des objets déposés en nantissement. || 6° Maison de
ville, maison commune, l'hôtel où s'assemblent
les officiers municipaux. || 7° Maison rf'arrêt, mai-
son de détention, maison de force, maison de cor-
rection, lieux désignés par l'autorité pour recevoir
ceux qu'on vient d'arrêter, ou «eux qui ont été con-
damnés à la détention. || Maison centrale, maison
de détention pour les condamnés à l'emprison-
nement en matière correctionnelle dont la peine
excède un an de prison, et pour les condamnés à
la détention ou à la réclusion en matière criminelle.
Il Maison de justice, lieu établi près de chaque cour
d'assises pour y recevoir jusqu'à leur comparution
ceux contre lesquels il a été rendu une ordonnance
de prise de corps. || Terme d'ancienne coutume. Mai-
son de force ou maison forcée, prison des femmes de ■
mauvaise vie. || Par plaisanterie. La maison du roi, la
prison. Je vous trouve, monsieur, dans la maison
du roi; Quel charme, quel désordre, ou quelle rail-
lerie Des prisons de Lyon fait votre hôtellerie?coRN,
Suite duMcnt, i, 4. || 8° Maison de charité, maison
où l'on donne des secours aux indigents. || Maison
religieuse, nom donné aux couvents. La chute des
maisons religieuses ne commence jamais par le dés-
intéressement, MAINTENON, MmC du Pérou, t. III,
p. 170, dans POUGENS. || 9° Maison de santé, établis-
sement privé, généralement dirigé par un médecin,
et dans lequel se trouvent réunies de bonnes condi-
tions de traitement pour ceux qui ne peuvent pas
se faire soigner dans leur domicile. H Maison d'alié-
nés, établissement public ou privé," particulièrement
destiné aux soins des aliénés incurables et au traite-
ment de ceux qui sont jugés susceptibles de guérison.
Il y a ici une maison où l'on met les fous.... sans
doute que les Français, fort décriés chez leurs voi-
sins, enferment quelques fous dans une maison
pour persuader que ceux qui sont dehors, ne le sont
pas, MONTESQ. Lett, pers. 78-. || Maison mortuaire,
édifice où l'on dépose la personne morte jusqu'au
moment où la putréfaction commence à se mani-
fester. || Maison mortuaire, signifie aussi la maison
du. mort, celle où le corps est encore en attendant
l'enterrement. On se réunira à là maison mor-
tuaire. || 10° Maison garnie, maison où on loue
des chambres, des appartements garnis. || 11° Mai-
son de jeu, maison ouverte au public où Ton
joue de l'argent. Je ne m'étonne pas qu'il y ait
des brelans' publics comme autant de pièges tendus
à l'avarice des hommes.... qui ne sait pas qu'entrer
et perdre dans ces maisons est une même chose?
LA BRUY. VI. || 12° Petites-Maisons, nom donné, au-
trefois à un hôpital de Paris où l'on renfermait les
aliénés (on met un P et une Mmajusculès) Et
l'autre tiers à la nourriture des pauvres vieilles gens
étant dedans l'hôpital de Saint-Germain des Prés,
et continuation des Petites-Maisons, qui sont né-
cessaires à bâtir audit hôpital, Lett. pat. 28 déc.
4 023. J'aurai beau protester; mon dire et mes rai-
sons Iront aux Petites-Maisons, LA FONT. Fabl. v,
4 11 n'est point de fou qui par belles raisons Ne
loge son voisin aux Petites-Maisons, BOIL. Sat. iv.
Heureux si de son temps [d'Alexandre], pour cent
bonnes raisons, La Macédoine eût eu des Petites-
Maisons, ID. Sat. vin. Nous sommes des fous qui
ne ressemblent pas tout à fait à ceux des Petites-
Maisons, FONTEN. Sur l'hist. OEuv. t. ix,- p. 370,
dans POUGENS. ] [Il est à mettre aux Petites-Maisons,
c'est un échappé des Petites-Maisons, c'est un
homme sans raison, qui fait ou dit des choses folles.
|| Fig. Les Petites-Maisons, choses folles, extrava-
gances. On dit que Mme de Réquigny vient aussi,
c'est la sibylle Cumée; elle cherche à se- guérir de
soixante et seize ans dont elle est fort incommodée ;
ceci devient les Petites-Maisons, SÉV. 28-2. Nos fo-
lies de libéralités sont parvenues au comble de tou-
tes les Petites-Maisons du monde, ID. 20 nov. 4 675.
|| Fig. Ce sont les Petites-Maisons ouvertes, se dit
en parlant d'un trait de folie. || 13° Maison de ville,
maison où l'on loge quand on est en ville. Je passe
une partie des miens [jours] dans ma maison
de ville qui est un assez vilain cabaret, MAINTENON,
Lett. à Mme de Ventadour, 24 sept. 4714. || Mai-
son des champs, maison que l'on a à la cam-
pagne pour l'utilité. L'île fut lors donnée en apa-
nage X Lucifer; c'est sa. maison des champs, LA -
FONT. Papef. || Maison de campagne, maison qu'on %
a à la campagne pour l'agrément. Molière avait une
maison de campagne à Auteuil où il se délassait
souvent des fatigues de sa profession, qui sont bien
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