LON LON LON
339
que vilain de essart, Th. le mart. 66. || xme s. Met-
tre en gages à juif et à lombart, Liv. des mit. too.
|| xv° s. Bon orfèvre et soutil lombart, Prestant or
à autrui prière, E. DESCH. Poésies mss. f° 350.
— ÉTYM. Allem. Lang-bart, à cause des longues
barbes que ces Germains portaient.
+ 2. LOMBARD (Ion-bar), s. m. Cépage de l'Yonne.
LOMRES (lon-b'), s. m. pi. Terme d'anatomie.
Régions de l'abdomen situées sur les côtés de la ré-
gion ombilicale, l'une à droite, l'autre à gauche.
— HIST. xne s. Li mien lumble empli sunt de il-
lusiuns, e nen est sanetez en la meie carn [en ma
chair], Liber psalm. p. 50. ||xvi' s. Les cinq vertè-
bres des lombes et tout l'os sacrum, PARÉ, I, 2.
— ÉTYM. Provenç. lom, lomp ; catal. llom; es-
pagn. lomo ; ital. lombo ; du lat. lumbus.
7 LOMBIS (lon-bl), s. m. Nom d'une grosse co-
--[ uille vermeille qui sert aux ornements de rocaille.
f LOMBO-ABDOMINAL, ALE (lon-bo-ab-do-mi-
nal, na-1'), adj. Terme d'anatomie. Qui appartient
aux lombes et à l'abdomen. Muscle lombo-abdomic
liai, le transverse du bas-ventre.
t LOMBO-COSTAL, ALE (lon-bo-ko-stal, sta-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient aux lombes
et aux côtes. Muscle lombo-costal, le petit dentelé
inférieur.
t LOMBO-COSTO-TRACHÉLIEN, ENNE (lon-bo-
ko-sto-tra-ké-liin, liè-n'), adj. Terme d'anatomie.
Qui appartient aux lombes, aux côtes et au cou.
Muscle lombo-costo-trachélien, le sacro-lombaire.
t LOMBO-DORSO-TRACHÊLIEN (lon-bo-dor-so-
tra-ké-liin, liè-n'), adj. Terme d'anatomie. Qui
appartient aux lombes, au dos et au cou. Le muscle
lombo-dorso-trachélien, le long dorsal.
t LOMBO-HOMÉRAL, ALE (lon-bo-u-mé-ral,
ra-1'), adj. Terme d'anatomie. Qui appartient aux
lombes et à l'humérus. Le muscle lombo-huméral,
le grand dorsal.
t LOMBO-SACRÉ, ÉE (lon-bo-sa-krè, krée), adj.
Terme d'anatomie. Nerf lombo-sacré, nerf fourni
par la branche antérieure du cinquième nerf lom-
baire, qui descend dans le bassin, au devant du sa-
crum, et s'unit au plexus sciatique.
)■ LOMBOYER (lon-bo-ié), v. a. Faire épaissir
l'eau mère, dans les salines.
f LOMERIC (lon-brik), s. m. || 1° Genre d'annéli-
dos, dont une espèce est connue sous le nom de
ver de terre. || 2° Nom donné à l'orvet lombrical
(ophidiens), qui est le typhlops lombrical (archipel
de Grèce) de Schneider. ||3° Espèce d'ascaride qui
se rencontre fréquemment dans les intestins de
l'homme et des animaux.
— HIST. xvie s Que les dragonneaux ne soient
vers semblables aux lumbriques, PARÉ, VI, 23.
— ÉTYM. Provenç. lombric; esp. lombriz; ital.
lombrico; du lat. lumbricus, ver de terre, qui paraît
se rattacher à lubricus, glissant (voy. LUBRIQUE).
t LOMBRICA1RE (lon-bri-kê-r'), s. f. Terme de
botanique. Genre de plantes de l'ordre des algues,
ainsi nommé de son apparence vermiforme.
t LOMBRICAL, ALE (lon-bri-kal, ka-1'), adj. Terme
de zoologie. Qui ressemble à un lombric. || Terme
d'anatomie. Muscles lombricaux, quatre petits mus-
cles de la main et du pied qui sont situés le long
des tendons des fléchisseurs communs, et qui s'atta-
chent à l'extrémité des phalanges des quatre doigts.
— HIST. xvi" s. Les quatre autres fhuscles internes
de îa main sont nommés lumbricaux, à raison de
leur figure, ou abducteurs des quatre doigts vers le
poulce, PARÉ, iv, 29.
t LOMBRICITE (lon-bri-si-f), s. /. Pétrification
imitant les lombrics.
— ÉTYM. Lombric, et la finale minéralogique ife.
t LOMBRICOÏDE (lon-bri-ko-i-d'), adj. Qui res-
semble à un lombric || S. f. Lombricoïde, nom spéci-
fique d'une ascaride qui se trouve dans l'intestin
de l'homme, dite vulgairement ver des enfants.
— ÉTYM. Lombric,' et si8o:, forme.
f LOME (lo-m'), s. m. Le piongeon à gorge rouge.
-j- LOMENTACÉ, ÉE (lo-man-ta-sé, sée), adj.
Terme de botanique. Qui est coupé d'espace en
espace par des articulations, eh parlant de certaines
feuilles, des gousses de certaines légumineuses et
des siliques de certaines crucifères.
— ÉTYM. Lat. lomentum, sorte de savon de farine
de fève. C'est Linné qui a appliqué ce nom à un
certain groupe de légumineuses.
f LOMPE (lon-p"), s, m. Nom d'un poisson ap-
pelé aussi lièvre de mer (cycloptère lump, inala-
coptérygiens). '-
t LÔNCHITE (lon-ki-f), s. f. Terme de botani-
que. Genre de fougères.
— ÉTYM. AÔYXI, lance.
f LONDONIEN, IENNE (lon-do-niin, niè-n'), adj.
Qui appartient à Londres. La circulation londo-
nienne, Moniteur, 30 mars 4 867, p. 387, 3e col.
Il On dit aussi quelquefois londinais. L'aggloméra-
tion londinaise, BABIKET, Revue des Deux-Mondes,
4 6 mai 4854, p. 814.
f LONDRE (lon-dr'), s. f. Ancien terme de ma-
rine dans le xvne siècle. Nom d'un petit navire ita-
lien à rames et à voile non ponté. L'amour de la
patrie eut plus de pouvoir sur moi, et m'obligea de
m'embarquér [à Zante] pour Venise sur une londre
chargée de tabac, qui allait à voile et à rame, J.SPON,
Voy. d'Italie, 4 678, dans JAL.
— ÉTYM. Ital. londra, d'après Jal de londra ou
lontra, nom de ia loutre en italien. Mais ce paraît
plutôt être le nom serbe et bulgare, lontra, d'une
embarcation qui va sur le Danube.
f LONDRES (lon-drès'), s. m. Sorte de cigares
havanais, fabriqués d'abord pour les Anglais. Les
londres figurent pour la première fois parmi les
sortes autorisées dans l'arrêté du 44 mai 4 849.
■ LONDRIN (lon-drin), s. m. Draps de laine qui
se fabriquent en Provence, en Languedoc et en Dau-
phine , pour les échelles du Levant, à l'imitation de
ceux de Londres dont ils tirent leur nom. || On a dit
aussi londres en ce sens. La teinture des draps des-
tinés pour le Levant tant londrins premiers et se-
conds que londres larges, Arr. du cons. 4er fév. 4 727.
LONG, ONGUE (Ion; lon-gh'; le 0 devant une
consonne ne se prononce pas : un Ion chemin»
devant une voyelle ou une h muette il se lie et se
prononce comme u n k ; un lon-k espoir ; au pluriel, l's
se lie : les lon-z espoirs), adj. 111° Qui s'étend en une.
ligne étendue, par opposition à court. Une longue
ligne de soldats. Taille longue et menue. Le cours du
Danube est long. Un jour, sur ses longs pieds, allait
je ne sais où Le héron au long bec emmanché d'un
long cou, LA FONT. Fabl. vu, 4. En longs habits
de lin, RAC. Ath. n, 4. On ne concevait pas com-
ment la tête de cette colonne pourrait traîner et
soutenir, dans une si longue route, une aussi lourde
masse d'équipages, SÉGUR, Hist. de Nap. ix, 4.
Il Fig. Le divorce est signé de cette même main
Que l'on voit à longs flots verser le sang romain,
VOLT. Triumv. 1, 2. ]|De longs regards, des regards
qui se prolongent au loin ; ils expriment la dou-
leur, l'amour, une passion. D'où vient qu'en m'é-
coutant, vos yeux, vos tristes yeux Avec de longs
regards se tournent vers les cieux? RAC -Brit. v, 4.
Il Les races longues cornes, ou, simplement, les
longues cornes, groupe de bêtes bovines occupant
autrefois les parties occidentales des îles Britanni-
ques,et qui avaient pour caractère commun des cornes
longues, courbées d'abord en bas et relevées. || Lon-
gue laine, nom commun à toutes les races ovines
dont la laine est lisse, longue de 15 à 35 centimè-
tres, et propre au peignage. || Fig. Avoir les dents
longues, bien longues, être privé de nourriture de-
puis longtemps, ou, simplement, avoir faim. || Fig.
Il a les bras longs, les mains longues, son pouvoir
s'étend bien loin. Les jansénistes ont la phrase trop
longue : fasse le ciel qu'ils n'aient jamais les bras
longs! VOLTAIRE, Lett.La Harpe, 2 juin 4768. || Ellip-
tiquement. Prendre le plus long,aller en quelque lieu
par le plus long chemin. Promettez-moi de prendre
toujours le plus long et le plus sûr; il n'y a nulle
comparaison entre s'ennuyer et se noyer, SÉV. 4 7
nov. 4688. MonphilosopheDamilavilie, qui avait fait
pendant quelques mois la consolation de ma vie,
est parti et a pris son plus long pour aller voir un
ami avec lequel il restera quelque temps, VOLT.
Lett. d'Argental, 8 oct. 4 765. || Fig. Prendre le plus
long, se servir des moyens les moins propres, à faire
réussir promptement ce qu'on a entrepris. || 2° Ha-
bit long, la soutane et le manteau que portent les
ecolésiastiques. Il était en habit long. || 3° Vue lon-
gue, vue qui discerne les objets à une grande dis-
tance. 11 Lunette de longue vue, ou, simplement,
longue-vue, lunette d'approche, lunette avec la-
quelle on voit les objets éloignés. || 4° Pâte longue,
voy. PÂTE. Il 5° Il se dit de la plus grande dimen-
sion d'une surface, par opposition à large. Ce jar-
din est plus long que large. Un champ long et
étroit. Il Un carré long, un parallélogramme à an-
gles droits. Il 6° Qui dure plus ou moins de temps.
Beaucoup par un long âge ont appris comme vous
Que le malheur succède au bonheur le plus doux,
CORN. Horace, v, 2. Que vivre sans vous voir est un
sort rigoureux.... C'est une longue mort, ID. le Ment.
111, 5. L'autre [la Discorde], diligente, Courait vite aux
débats, et prévenait la paix; Faisait d'une étincelle
un feu long à s'éteindre, LA FONT. Fabl. vi, 20. Ai-
je pris sur moi-même un assez long empire? MOL.
Mis. v, 7. Le monde n'a point de longues injusti-
ces, SÉV. 9 sept. 4 675. Vous qui, éblouis de l'éclat
du monde, admirez le tranquille cours d'une si lon-
gue et si belle vie, BOSS. le Tellier. Une longue et
paisible jouissance d'une des plus nobles couronnes
de l'univers, ID. Reine d'Anglet. Ce ne sont pas les '
années, c'est une longue préparation qui vous don-
nera de l'assurance fàu moment de la mort], ID.
, le Tellier. Je ne vous raconterai pas la suite trop
fortunée de ses entreprises [de. Cromwell].... ni
cette longue tranquillité qui a étonné l'univers, ID.
Reine d'Anglet. Les nouvelles d'Espagne sont un.
peu longues à venir, MAINTENON, Lett. au duc de
Noailles, 9 mai 4742. Que m'importe, après touti
que Néron plus fidèle D'une longue vertu laisse un
jour le modèle? RAC. Brit. 1, 1. Toujours évanouie,
Madame, elle ne marque aucun reste de vie Que
par de longs soupirs et des gémissements, ID. JBaj".
iv, 5. Ses longs mugissements font trembler le ri-
vage, ID. Phèdre, v, 6. Ah! que le temps est long à
mon impatience ! ID. Esth. n, 4. Un long amas
d'honneurs rend Thésée excusable, ID. Phèdre, 1, 4.
Le souper fut plus long que le dîner ; on se parla
avec plus de confiance, VOLT. Zadig, ' 2. Gortz et
Gyllembourg, ses ministres, furent retenus 'près de
six mois, et ce long outrage confirma en lui tousses
desseins de vengeance, ID. Russie, n, 8. Ce meur-
tre est annoncé par de longs cris de joie, M.J. CHÉN.
Charles IX, v, 2. Au bout d'un quart d'heure qui
fut long [qui me parut long], P. L. COUR. Lett.
V nov. 4 807. [| Le long temps, la longue durée
du temps ; un long temps, un long intervalle de
. temps (voy. TEMPS). || Long espoir, espoir qui s'é-
tend loin dans l'avenir. Quittez le long espoir et les
vastes pensées, LA FONT. Fabl. xi, 8. || Terme de
marine. Voyage de long cours, voyage par mer
dont le but et le terme sont fort éloignés. Capitaine
au long cours. || Oiseau de long vol, oiseau capable
de faire en volant de longues traversées. Comme ce
n'est point un oiseau de long vol [le manakin], il
n'est guère probable qu'il ait traversé la mer pour
arriver à l'île de Cuba, BUFF. Ois. t. vm, p. 4 53.
Il Bail à longues années, à long terme, bail dont
ia durée s'étend au delà du nombre d'années des
baux ordinaires'. || Longue échéance, terme qui
n'arrive qu'après un long temps. Bail à longue
échéance. || Terme de pratique. Assignation à longs' ;
jours, assignation qui accorde un délai plus long
que le délai ordinaire. [| De longue haleine, voy.
HALEINE, n° 3. y C'est du pain bien long, se dit en
parlant d'un travail dont on ne peut pas voir si tôt
le profit. H Faire courte messe et long dîner, aimer
la bonne chère plus que la piété. || Vous m'avez
donné le carême bien long, c'est-à-dire vous
prenez un bien long terme. || Elliptiquement.
Il ne la fera pas longue, c'est-à-dire il ne vivra
pas longtemps. || 7° Syllabe longue, voyelle lon-
gue , syllabe, voyelle dont la prononciation a
plus de durée que celle d'une syllabe, d'une
voyelle brève. Chez les anciens la syllabe longue
valait deux syllabes brèves. Épier si des vers la
rime est brève ou longue, RÉGNIER, Sat. ix. Toute
syllabe mascuiine, qu'elle soit brève ou non au sin-
gulier, est toujours longue au pluriel, D'OLIVET,
Prosod. franc, art. 4, récap. (Ce que dit ici d'Oli-
vet est la règle de son temps et des temps précé-
dents : le chat, les châ, le sot, les s6, etc.; cette règle
tombe beaucoup en désuétude, à tort du reste, car
elle différenciait le singulier du pluriel dans beau-
coup de mots). || Substantivement, une longue, une
syllabe longue. Le dactyle est composé d'une longue
et de deux brèves. || Fig. et familièrement. Obser-
ver les longues et les brèves, être très-cérémonieux,
et aussi être exact en tout ce qu'on fait. Notre vrai
plaisir, c'est de* penser que nous partons lundi, après .
avoir observé toutes les longues et brèves du céré-
monial de Bourbon [lieu d'eaux], SÉV. 9 oct. 4687.
Il II en sait les longues et les brèves, se dit d'une
personne habile et intelligente en quelque affaire.
Il 8° Qu'il faut beaucoup de temps pour lire ou réciter.
Un long discours. Un sonnet sans défaut vaut seul uu
long poème, BOIL. Art p. II. || 9° Qui pèche par trop
d'étendue, par la diffusion. Rien n'est long que
le superflu, Dicte-moi ce que je dois dire, Et ne
me laisse rien écrire Qui ne soit digne d'être
lu-, LA MOTTE, Odes, t. 1, p. 4 84, dans POUGENS.
H II se dit des personnes, dans le même sens.
J'évite d'être long, et je deviens obscur, BOIL.
Art p. 1. Il 10° Lent, tardif. Les vieillards sont
longs en tout. Ces arbres sont longs à pousser, û
croître. Ou Rome a ses agents donne un pouvoir
bien large, Ou vous êtes bien long à faire votre
charge, CORN. Nicom. m, 3. || 11° S. m. Longueur,
339
que vilain de essart, Th. le mart. 66. || xme s. Met-
tre en gages à juif et à lombart, Liv. des mit. too.
|| xv° s. Bon orfèvre et soutil lombart, Prestant or
à autrui prière, E. DESCH. Poésies mss. f° 350.
— ÉTYM. Allem. Lang-bart, à cause des longues
barbes que ces Germains portaient.
+ 2. LOMBARD (Ion-bar), s. m. Cépage de l'Yonne.
LOMRES (lon-b'), s. m. pi. Terme d'anatomie.
Régions de l'abdomen situées sur les côtés de la ré-
gion ombilicale, l'une à droite, l'autre à gauche.
— HIST. xne s. Li mien lumble empli sunt de il-
lusiuns, e nen est sanetez en la meie carn [en ma
chair], Liber psalm. p. 50. ||xvi' s. Les cinq vertè-
bres des lombes et tout l'os sacrum, PARÉ, I, 2.
— ÉTYM. Provenç. lom, lomp ; catal. llom; es-
pagn. lomo ; ital. lombo ; du lat. lumbus.
7 LOMBIS (lon-bl), s. m. Nom d'une grosse co-
--[ uille vermeille qui sert aux ornements de rocaille.
f LOMBO-ABDOMINAL, ALE (lon-bo-ab-do-mi-
nal, na-1'), adj. Terme d'anatomie. Qui appartient
aux lombes et à l'abdomen. Muscle lombo-abdomic
liai, le transverse du bas-ventre.
t LOMBO-COSTAL, ALE (lon-bo-ko-stal, sta-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient aux lombes
et aux côtes. Muscle lombo-costal, le petit dentelé
inférieur.
t LOMBO-COSTO-TRACHÉLIEN, ENNE (lon-bo-
ko-sto-tra-ké-liin, liè-n'), adj. Terme d'anatomie.
Qui appartient aux lombes, aux côtes et au cou.
Muscle lombo-costo-trachélien, le sacro-lombaire.
t LOMBO-DORSO-TRACHÊLIEN (lon-bo-dor-so-
tra-ké-liin, liè-n'), adj. Terme d'anatomie. Qui
appartient aux lombes, au dos et au cou. Le muscle
lombo-dorso-trachélien, le long dorsal.
t LOMBO-HOMÉRAL, ALE (lon-bo-u-mé-ral,
ra-1'), adj. Terme d'anatomie. Qui appartient aux
lombes et à l'humérus. Le muscle lombo-huméral,
le grand dorsal.
t LOMBO-SACRÉ, ÉE (lon-bo-sa-krè, krée), adj.
Terme d'anatomie. Nerf lombo-sacré, nerf fourni
par la branche antérieure du cinquième nerf lom-
baire, qui descend dans le bassin, au devant du sa-
crum, et s'unit au plexus sciatique.
)■ LOMBOYER (lon-bo-ié), v. a. Faire épaissir
l'eau mère, dans les salines.
f LOMERIC (lon-brik), s. m. || 1° Genre d'annéli-
dos, dont une espèce est connue sous le nom de
ver de terre. || 2° Nom donné à l'orvet lombrical
(ophidiens), qui est le typhlops lombrical (archipel
de Grèce) de Schneider. ||3° Espèce d'ascaride qui
se rencontre fréquemment dans les intestins de
l'homme et des animaux.
— HIST. xvie s Que les dragonneaux ne soient
vers semblables aux lumbriques, PARÉ, VI, 23.
— ÉTYM. Provenç. lombric; esp. lombriz; ital.
lombrico; du lat. lumbricus, ver de terre, qui paraît
se rattacher à lubricus, glissant (voy. LUBRIQUE).
t LOMBRICA1RE (lon-bri-kê-r'), s. f. Terme de
botanique. Genre de plantes de l'ordre des algues,
ainsi nommé de son apparence vermiforme.
t LOMBRICAL, ALE (lon-bri-kal, ka-1'), adj. Terme
de zoologie. Qui ressemble à un lombric. || Terme
d'anatomie. Muscles lombricaux, quatre petits mus-
cles de la main et du pied qui sont situés le long
des tendons des fléchisseurs communs, et qui s'atta-
chent à l'extrémité des phalanges des quatre doigts.
— HIST. xvi" s. Les quatre autres fhuscles internes
de îa main sont nommés lumbricaux, à raison de
leur figure, ou abducteurs des quatre doigts vers le
poulce, PARÉ, iv, 29.
t LOMBRICITE (lon-bri-si-f), s. /. Pétrification
imitant les lombrics.
— ÉTYM. Lombric, et la finale minéralogique ife.
t LOMBRICOÏDE (lon-bri-ko-i-d'), adj. Qui res-
semble à un lombric || S. f. Lombricoïde, nom spéci-
fique d'une ascaride qui se trouve dans l'intestin
de l'homme, dite vulgairement ver des enfants.
— ÉTYM. Lombric,' et si8o:, forme.
f LOME (lo-m'), s. m. Le piongeon à gorge rouge.
-j- LOMENTACÉ, ÉE (lo-man-ta-sé, sée), adj.
Terme de botanique. Qui est coupé d'espace en
espace par des articulations, eh parlant de certaines
feuilles, des gousses de certaines légumineuses et
des siliques de certaines crucifères.
— ÉTYM. Lat. lomentum, sorte de savon de farine
de fève. C'est Linné qui a appliqué ce nom à un
certain groupe de légumineuses.
f LOMPE (lon-p"), s, m. Nom d'un poisson ap-
pelé aussi lièvre de mer (cycloptère lump, inala-
coptérygiens). '-
t LÔNCHITE (lon-ki-f), s. f. Terme de botani-
que. Genre de fougères.
— ÉTYM. AÔYXI, lance.
f LONDONIEN, IENNE (lon-do-niin, niè-n'), adj.
Qui appartient à Londres. La circulation londo-
nienne, Moniteur, 30 mars 4 867, p. 387, 3e col.
Il On dit aussi quelquefois londinais. L'aggloméra-
tion londinaise, BABIKET, Revue des Deux-Mondes,
4 6 mai 4854, p. 814.
f LONDRE (lon-dr'), s. f. Ancien terme de ma-
rine dans le xvne siècle. Nom d'un petit navire ita-
lien à rames et à voile non ponté. L'amour de la
patrie eut plus de pouvoir sur moi, et m'obligea de
m'embarquér [à Zante] pour Venise sur une londre
chargée de tabac, qui allait à voile et à rame, J.SPON,
Voy. d'Italie, 4 678, dans JAL.
— ÉTYM. Ital. londra, d'après Jal de londra ou
lontra, nom de ia loutre en italien. Mais ce paraît
plutôt être le nom serbe et bulgare, lontra, d'une
embarcation qui va sur le Danube.
f LONDRES (lon-drès'), s. m. Sorte de cigares
havanais, fabriqués d'abord pour les Anglais. Les
londres figurent pour la première fois parmi les
sortes autorisées dans l'arrêté du 44 mai 4 849.
■ LONDRIN (lon-drin), s. m. Draps de laine qui
se fabriquent en Provence, en Languedoc et en Dau-
phine , pour les échelles du Levant, à l'imitation de
ceux de Londres dont ils tirent leur nom. || On a dit
aussi londres en ce sens. La teinture des draps des-
tinés pour le Levant tant londrins premiers et se-
conds que londres larges, Arr. du cons. 4er fév. 4 727.
LONG, ONGUE (Ion; lon-gh'; le 0 devant une
consonne ne se prononce pas : un Ion chemin»
devant une voyelle ou une h muette il se lie et se
prononce comme u n k ; un lon-k espoir ; au pluriel, l's
se lie : les lon-z espoirs), adj. 111° Qui s'étend en une.
ligne étendue, par opposition à court. Une longue
ligne de soldats. Taille longue et menue. Le cours du
Danube est long. Un jour, sur ses longs pieds, allait
je ne sais où Le héron au long bec emmanché d'un
long cou, LA FONT. Fabl. vu, 4. En longs habits
de lin, RAC. Ath. n, 4. On ne concevait pas com-
ment la tête de cette colonne pourrait traîner et
soutenir, dans une si longue route, une aussi lourde
masse d'équipages, SÉGUR, Hist. de Nap. ix, 4.
Il Fig. Le divorce est signé de cette même main
Que l'on voit à longs flots verser le sang romain,
VOLT. Triumv. 1, 2. ]|De longs regards, des regards
qui se prolongent au loin ; ils expriment la dou-
leur, l'amour, une passion. D'où vient qu'en m'é-
coutant, vos yeux, vos tristes yeux Avec de longs
regards se tournent vers les cieux? RAC -Brit. v, 4.
Il Les races longues cornes, ou, simplement, les
longues cornes, groupe de bêtes bovines occupant
autrefois les parties occidentales des îles Britanni-
ques,et qui avaient pour caractère commun des cornes
longues, courbées d'abord en bas et relevées. || Lon-
gue laine, nom commun à toutes les races ovines
dont la laine est lisse, longue de 15 à 35 centimè-
tres, et propre au peignage. || Fig. Avoir les dents
longues, bien longues, être privé de nourriture de-
puis longtemps, ou, simplement, avoir faim. || Fig.
Il a les bras longs, les mains longues, son pouvoir
s'étend bien loin. Les jansénistes ont la phrase trop
longue : fasse le ciel qu'ils n'aient jamais les bras
longs! VOLTAIRE, Lett.La Harpe, 2 juin 4768. || Ellip-
tiquement. Prendre le plus long,aller en quelque lieu
par le plus long chemin. Promettez-moi de prendre
toujours le plus long et le plus sûr; il n'y a nulle
comparaison entre s'ennuyer et se noyer, SÉV. 4 7
nov. 4688. MonphilosopheDamilavilie, qui avait fait
pendant quelques mois la consolation de ma vie,
est parti et a pris son plus long pour aller voir un
ami avec lequel il restera quelque temps, VOLT.
Lett. d'Argental, 8 oct. 4 765. || Fig. Prendre le plus
long, se servir des moyens les moins propres, à faire
réussir promptement ce qu'on a entrepris. || 2° Ha-
bit long, la soutane et le manteau que portent les
ecolésiastiques. Il était en habit long. || 3° Vue lon-
gue, vue qui discerne les objets à une grande dis-
tance. 11 Lunette de longue vue, ou, simplement,
longue-vue, lunette d'approche, lunette avec la-
quelle on voit les objets éloignés. || 4° Pâte longue,
voy. PÂTE. Il 5° Il se dit de la plus grande dimen-
sion d'une surface, par opposition à large. Ce jar-
din est plus long que large. Un champ long et
étroit. Il Un carré long, un parallélogramme à an-
gles droits. Il 6° Qui dure plus ou moins de temps.
Beaucoup par un long âge ont appris comme vous
Que le malheur succède au bonheur le plus doux,
CORN. Horace, v, 2. Que vivre sans vous voir est un
sort rigoureux.... C'est une longue mort, ID. le Ment.
111, 5. L'autre [la Discorde], diligente, Courait vite aux
débats, et prévenait la paix; Faisait d'une étincelle
un feu long à s'éteindre, LA FONT. Fabl. vi, 20. Ai-
je pris sur moi-même un assez long empire? MOL.
Mis. v, 7. Le monde n'a point de longues injusti-
ces, SÉV. 9 sept. 4 675. Vous qui, éblouis de l'éclat
du monde, admirez le tranquille cours d'une si lon-
gue et si belle vie, BOSS. le Tellier. Une longue et
paisible jouissance d'une des plus nobles couronnes
de l'univers, ID. Reine d'Anglet. Ce ne sont pas les '
années, c'est une longue préparation qui vous don-
nera de l'assurance fàu moment de la mort], ID.
, le Tellier. Je ne vous raconterai pas la suite trop
fortunée de ses entreprises [de. Cromwell].... ni
cette longue tranquillité qui a étonné l'univers, ID.
Reine d'Anglet. Les nouvelles d'Espagne sont un.
peu longues à venir, MAINTENON, Lett. au duc de
Noailles, 9 mai 4742. Que m'importe, après touti
que Néron plus fidèle D'une longue vertu laisse un
jour le modèle? RAC. Brit. 1, 1. Toujours évanouie,
Madame, elle ne marque aucun reste de vie Que
par de longs soupirs et des gémissements, ID. JBaj".
iv, 5. Ses longs mugissements font trembler le ri-
vage, ID. Phèdre, v, 6. Ah! que le temps est long à
mon impatience ! ID. Esth. n, 4. Un long amas
d'honneurs rend Thésée excusable, ID. Phèdre, 1, 4.
Le souper fut plus long que le dîner ; on se parla
avec plus de confiance, VOLT. Zadig, ' 2. Gortz et
Gyllembourg, ses ministres, furent retenus 'près de
six mois, et ce long outrage confirma en lui tousses
desseins de vengeance, ID. Russie, n, 8. Ce meur-
tre est annoncé par de longs cris de joie, M.J. CHÉN.
Charles IX, v, 2. Au bout d'un quart d'heure qui
fut long [qui me parut long], P. L. COUR. Lett.
V nov. 4 807. [| Le long temps, la longue durée
du temps ; un long temps, un long intervalle de
. temps (voy. TEMPS). || Long espoir, espoir qui s'é-
tend loin dans l'avenir. Quittez le long espoir et les
vastes pensées, LA FONT. Fabl. xi, 8. || Terme de
marine. Voyage de long cours, voyage par mer
dont le but et le terme sont fort éloignés. Capitaine
au long cours. || Oiseau de long vol, oiseau capable
de faire en volant de longues traversées. Comme ce
n'est point un oiseau de long vol [le manakin], il
n'est guère probable qu'il ait traversé la mer pour
arriver à l'île de Cuba, BUFF. Ois. t. vm, p. 4 53.
Il Bail à longues années, à long terme, bail dont
ia durée s'étend au delà du nombre d'années des
baux ordinaires'. || Longue échéance, terme qui
n'arrive qu'après un long temps. Bail à longue
échéance. || Terme de pratique. Assignation à longs' ;
jours, assignation qui accorde un délai plus long
que le délai ordinaire. [| De longue haleine, voy.
HALEINE, n° 3. y C'est du pain bien long, se dit en
parlant d'un travail dont on ne peut pas voir si tôt
le profit. H Faire courte messe et long dîner, aimer
la bonne chère plus que la piété. || Vous m'avez
donné le carême bien long, c'est-à-dire vous
prenez un bien long terme. || Elliptiquement.
Il ne la fera pas longue, c'est-à-dire il ne vivra
pas longtemps. || 7° Syllabe longue, voyelle lon-
gue , syllabe, voyelle dont la prononciation a
plus de durée que celle d'une syllabe, d'une
voyelle brève. Chez les anciens la syllabe longue
valait deux syllabes brèves. Épier si des vers la
rime est brève ou longue, RÉGNIER, Sat. ix. Toute
syllabe mascuiine, qu'elle soit brève ou non au sin-
gulier, est toujours longue au pluriel, D'OLIVET,
Prosod. franc, art. 4, récap. (Ce que dit ici d'Oli-
vet est la règle de son temps et des temps précé-
dents : le chat, les châ, le sot, les s6, etc.; cette règle
tombe beaucoup en désuétude, à tort du reste, car
elle différenciait le singulier du pluriel dans beau-
coup de mots). || Substantivement, une longue, une
syllabe longue. Le dactyle est composé d'une longue
et de deux brèves. || Fig. et familièrement. Obser-
ver les longues et les brèves, être très-cérémonieux,
et aussi être exact en tout ce qu'on fait. Notre vrai
plaisir, c'est de* penser que nous partons lundi, après .
avoir observé toutes les longues et brèves du céré-
monial de Bourbon [lieu d'eaux], SÉV. 9 oct. 4687.
Il II en sait les longues et les brèves, se dit d'une
personne habile et intelligente en quelque affaire.
Il 8° Qu'il faut beaucoup de temps pour lire ou réciter.
Un long discours. Un sonnet sans défaut vaut seul uu
long poème, BOIL. Art p. II. || 9° Qui pèche par trop
d'étendue, par la diffusion. Rien n'est long que
le superflu, Dicte-moi ce que je dois dire, Et ne
me laisse rien écrire Qui ne soit digne d'être
lu-, LA MOTTE, Odes, t. 1, p. 4 84, dans POUGENS.
H II se dit des personnes, dans le même sens.
J'évite d'être long, et je deviens obscur, BOIL.
Art p. 1. Il 10° Lent, tardif. Les vieillards sont
longs en tout. Ces arbres sont longs à pousser, û
croître. Ou Rome a ses agents donne un pouvoir
bien large, Ou vous êtes bien long à faire votre
charge, CORN. Nicom. m, 3. || 11° S. m. Longueur,
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