LOC
LOEM
LOG
331
[piège] fu entrepris, Ken. 7304. || xv° s. Fut affollè
d'une jambe mëssirè Mauroy de Saint Legier.... et
en locha depuis toute sa vie; FÈNIN, 4 44 7. Si tost
oue viellesse nous prand, Toujours avons un fer
lochànt, E. DESCH. Poésies mss. f° 252. Il n'a [n'y
a] rien en mon fait qui loche; ID. ib. f°237. ||xvie s.
Pour affermir les dents qui lochent et branlent,
PARE, xxv, 45.
— ÉTYM. Le moyen haut-allemand lûcfeè, bran-
lant, d'après Diez. Scheler mentionne une autre
étymologie : prenant le mot du Hainaut harlocher,
ébranler fortement, il y voit l'allemand Haar, cheveu,
et Locke, boucle de cheveux, de sorte que ce mot
désignerait au propre le flottement des cheveux;
cette étymologie ne paraît pas admissible. Cheval-
let propose le bas-breton lusca; gaél. lùaisg, bran-
ler. De tout cela, c'est, vu la forme du mot, l'éty-
mologie de Diez qui est la plus vraisemblable.
f LOCHET (lo-chè), s. m. Sorte de brèche étroite
faite par les mineurs. ,.
LÔCHIÈS (lo-chië), s. f. pi. ferme rie médecine.
Évacuation sanguinolente qui à lieu après l'accou-
chement, et qu'on nomme vulgairement vidanges.
— ÉTYM. AoxEÏà, de Xoxpç, femme en couche, le
même que Xeyù, dé Xéxoç, lit.'
f LOCQIORRHÂGIE"(lo-ki-o-iTa-jië), s.f. fermé
de médecine. Écoulement immodéré des lochies.
— ÉTYM. Lochies, et paxEîv, faire éruption.
fLOCKIStË (lo-ki-st'), s. m. Partisan de Locke
et de sa philosophie. Voilà un philosophe [Condil-
lac] que la nature nous a conservé [sauvé d'une
maladie] ; il est. bon d'avoir un. lockiste de plus dans
le monde, VOLT. Lèlt. de Bordes, 4 janv. 4 765.
LOCMAN (io-kman), s. m. Synonyme de lama-
neur. Dans ies ports où il sera nécessaire d'établir
des pilotes, locmâns ou lamaneurs pour conduire
les vaisseaux à l'entrée et sortie des ports et riviè-
res navigables, Ordonu. d'août 4681, liv. iv, t. m,
art. 4. ......
— ÉTYM. Hoii. lootsman, de loot, lood, plomb :
l'homme du plomb, de la sonde.
t 4. LOCO (lo-ko), adv. Terme de musique. Mot
italien, qui, mis après un passage qui doit être
exécuté à l'octave haute ou basse, indique qu'il faut
reprendre les notes qui suivent comme elles sont
écrites, et sans transposition d'octave.
— ÉTYM. Italien; loco, lieu, placé, du latin lo-
cus, lieu.
t 2. LOCO CITATO (lo-ko-si-ta-to), mots latins
qu'on emploie pour dire : dans le lieu cité, à l'en-
droit cité précédemment.
— ÉTYM. Lat. locus citatus, lieu cité.
t LOCO BATTEUSE (lo-ko-ba-teû-z'Jj s. f. Appa-
reil à vapeur pour le battage des grains.
— ÉTYM. Lat. loco, dans le lieu, et batteuse :
batteuse sur lieu.
t LOCOMOBILE (lo-ko-mo-bi-1'), adj. Terme di-
dactique. Qui peut être changé de place. || S. f.
Machine à vapeur montée sur roues et servant à la
culture des terres ou à tout autre usage.
— ÉTYM. Lat, loco, dans le lieu (voy. LIEU), et
mobile.
t LOCOMOBILITÉ (lo-ko-mo-bi-li-té), s. f. Terme
didactique. Faculté d'être locomobile.
LOCOMOTEUR, TRICE (lo-ko-mo-teur,, tri-s'J,
adj. Qui opère la locomotion. [| Appareil locomo-
teur, l'ensemble des organes qui servent à la loco-
motion.
— ÉTYM. Lat: loco; d'un lieùj et motor, moteur :
qui meut d'un lieu.
LÔCOMOTIFj 1VE ( lo-ko-mo-tif, ti-v')j adj.
|| 1° Qui a rapport à la locomotion. ||.Faculté loco-
motive, faculté de changer dé lieu par uu acte de
la volonté. La faculté locomotive est un des carac-
tères qui s'offrent lés premiers à l'esprit, lorsque
l'on compare le règne végétal et le règne animal,
BONNET, Cont. nat. x, 29. || 2° Machine locomotive,
ou, substantivement; une locomotive, machine qui
Opère la traction des 1 trains sur lés chemins de ter.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
t LOCOMOTILITÉ (10-ko-rho-ti-li-tê), s. f. Terme
didactique. Faculté de changer dé lieu.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
LOCOMOTION (lb-kd-mo-sion ; en Vers, de cinq
syllabes), s. m. Terme didactique. Action de se mou-
voir d'un lieu à un autre.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
t LOCOMOT1VITÉ (lo-ko-nio-ti-vi-té), s. f. Fa-
culté qu'Ont lès animaux de mouvoir à volonté tout
leur corps en masse; ou qùeiquës-Uhës de ses par-
ties. Là locbmbtivité est là faculté de se mouvoir;
là locomotion èsl l'exercice de cette faculté:
— ÉTYM. Locomotif.
f LÔCRIEN, IENNE (lo-kri-in, è-n'), adj. Terme
de musique. Se dit d'un des modes des anciens,
nommé aussi mode commun ou hypodorien.
fLOCÙLÀIRE (lo-ku-lê-r'J, adj. Terme de bota-
nique. Qui est partagé en plusieurs logés. Fruit lo-
culaire, fruit dont les semences sont disposées dans
des alvéoles.
— ÉTYM. Lqcule.
f LOCULAR (Io-ku-lar), s. m. Un des noms vul-
gaires du frùinent monocoque (graminées), appelé
aussi épeautre ; mais l'épeautre proprement dit est
le froment épeautre. [| Adj. Blé locular.
t LOCÙLÉ (io-ku-1'j, s. m. Terme d'histoire natu-
relle. Petite loge.
— ÈTYM.-Lat. loculus, diminutif de locùs, lieu.
t LOCULICIDÈ (lo-ku-Ii-si-d'), adj. Terme de bo-
tanique. Fruit loculicide, fruit qui s'ouvre par le
milieu de chacune de ses loges.
— ÉTYM. Locule, et le iat. cxdere, fendre.
t LOCUSTAIRES (lo-ku-stê-r'), s. m. pi. Famille,
de l'ordre des insectes orthoptères, qui a pour type
le genre locuste.
t LOCUSTE (lo ku-st'), s. f.\\l° Terme de zoo-
logie. Genres d'insectes plus généralement appelés
sauterelles. || 2° Crustacé qu'on nomme vulgaire-
ment chevrette, crevette ou salicoque. || 3° Terme
de botanique. Épillet de certaines plantes graminées.
— HIST.. xvie s. J'ay trouvé plusieurs escailles ou
armures de locustes et escrevices pétrifiées, PA-
L1SSY, 281. .
— ÉTYM. Lat. locustà, sauterelle.
f LOCUSTELLE (lo-ku-stè-1'), s. f. Nom vulgaire
et spécifique de la sylvie locustelle (insectivores),
dite aussi alouette des saules et alouette pipit.
— ÉTYM. Lat. locusta, sauterelle, parce qu'elle
mange les sauterelles.
LOCUTION (lo-ku-sion ; en vers, de quatre syl-
labes), s. f. || 1° Façon de parler particulière. Une
locution élégante. Une mauvaise locution. Locutions
vicieuses. Il en est des mots et des locutions comme
des fruits : il y en a qui ne viennent jamais à ma-
turité, mais tombent presque aussitôt qu'ils sont for-
més, ou sèchent sur l'arbre ; d'autres mûrissent mal-
gré les vents, les pluies et tous les autres obstacles
d'une saison peu favorable, VAUGELAS, NOUV. rem.
Obseiv. de M**', p. 490, dans POUGENS. || Terme de
grammaire. Locution adverbiale, prépositive, réu-
nion de deux ou de plusieurs mots qui équivaut à
un adverbe, à une préposition. || 2° Il s'est dit pour
élocution. Il ira, cet ignorant dans l'art de bien
dire, avec cette locution rude, avec cette phrase
qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la
mère des philosophes et des orateurs, BOSS. Panég.
de saint Paul, 4.
— HIST. xve s. Quant l'en- me fait quelqu'assi-
gnation, X moi payer est tout le monde lent ; L'en ne
me sert que de locUcionjE. DESCH. Poés. niss. f° 367.
— ÉTYM. Provenç; loqucio; espagn. locucion;
ital. locuzione; du lat. locutionem; de loqui; par-
ler (voy. LOQUACE).
f LODICULE (lû-di-ku-1'), s. f. Terme de botani-
que. Enveloppe intérieure de la fleUrdes graminées.
— ÉTYM. Lat. lodicula, diminutif de lodix, cou-
verture.
t LODOÏCÉË (lo-do-i-sée), s. f. Terme de botani-
que. Nom du cocotier proprement dit, impropre 1
ment appelé coco des Maldives, de mer, ou de Salo-
mon, avant la découverte des deux îles (Curieuse et
Ronde) des Seychelles : ce sont les seules où il croisse
naturellement, LEGOARANT.
LODS (lô ; l's se .lie : lô-z et ventes), s. m. pi.
Terme de jurisprudence, usité seulement dans cette
locution : lods et ventes, droit dû au seigneur par
celui qui acquiert un bien dans sa censive. Payer
les lods et ventes.
— HIST. xiiie s. Los si est une chose que l'en doit
à sèignorj quant aucun vent sa terre, Liv. de jost.
244. || xive s, La tierce partie des louz, que l'on doit
pour raison des vendues et des gagies que l'on fait
à Tournus, DU CANGE, laudes. || XVe s. Afin que au-
cuns laods et vends n'en fussent payez, eh rdchep-
tânt la dite place.... Lett. de Charles TÛI, Bibl. des
chartes, 3e série, t. iv, p. 65. Que le dit siéùr de
Sâssenagë pourroit vendre la dite ville de Pont en
Royâns, et icelle râchepter, sans qu'il fut tëiiuhùus
payer aucuns laods et vends pour cette fois.... ID. ib.
Il xvie s. Pour vente de fruits faite à plus de dix
ans, sont dus lods et ventes, et non pour vente
à vie, LOYSEL, 543.
— ÉTYM. Bas-lat. Idudès, lods, et laudare, promet-
tre, consentir, du latin laudare,louer [voy. LOUER 4).
f LOËMOLOGIE (lé-ino-lù-gie), s. f. Traité sur la
çeste.
— ÉTYM. Aoi|Aoç, peste, et Xôyoç, traité.
fLOEMOGRAPHIE (lé-mo-gra-fie), s.f. Récit,
description dé la peste.
— UEM. U faut écrire loemographie, par os, et non
loîmographie, Toi grec se rendant en général par
03 en Jâtin et par suite en français.
— ÉTYM. Aotu.0;, peste, et ycpi
-j- LOERI (lo-é-ri), s. m. Espèce de perruche à
bàndeàù noir.
LOF (lof), s. m. Terme de marine. Le bord ou
côté du navire qui se trouve frappé par le vent.
Aller au lof, venir au lof, aller au plus près du vent.
|| Virer lof pour lof, virer vent arrière, en mettant
au vent un côté du vaisseau au lieu de l'autre.
|| Lof! ordre au timonnier de diriger la barre du
gouvernail de manière que le navire lofe ou
vienne au vent. || Fig. Revenir du lof, modérer ses-
prétentions, sa colère, etc. || 2° Celui des coins in-
férieurs d'une basse voile qui est du côté du vent,
lorsqu'elle est orientée parallèlement. à la quille.
Il Lève les lofs, se dit pour ordonner de carguer les
points des basses voiles.
— ÉTYM. Dan. luv; holland. loef; angl. loof ;
suéd. lof.
LOFER (lo-fé), v. n. Terme de marine. Venir au
vent, se rapprocher du lit du vent, porter l'avant
du navire au lof. || On dit indifféremment lofer,
venir au lof, venir du lof et venir au vent.
, f LOG (logh), s. m. Mesure des liquides chez les
Hébreux, valant 0 litre 251.
| LOGANIACÉES (lo-ga-ni-a-sée) ; s. f. Terme
de botanique. Famille de plantes formée d'espèces
séparées des rubiacées, et des gentianées. ...
LOGARITHME (lo-ga-ri-tm'), s. m. ferme de
mathématique. Exposant de la puissance à laquelle
il faut élever un nombre constant qu'on appelle la
base, pour trouver un nombre proposé. Par exem-
ple, quand la base est 10, 2 est le logarithme de
100, parce qu'on trouve ce nombre en élevant 40 à
la seconde puissance. Les logarithmes permettent
de remplacer la multiplication et la division par
une addition et une soustraction, la formation
d'une puissance par une petite multiplication, l'ex-
traction d'une racine par une petite division ; l'u-
sage des logarithmes est si fréquent, l'invention en
est si belle, que j'ai cru ne pas travailler inutilement
pour les personnes.... MARIE, Des logarithmes et de
l'usagé des tables. || Table des logarithmes, table
qui contient la suite des nombres .naturels de 4 à
40000, à 20ùboi à 4 000Ô0, et en regard de chacun
le logarithme Correspondant.
— ÉTYM. Aôyoç, raison, rapport, et àpi6u,èç,
nombre.
LOGARITHMIQUE (lo-gâ-ri-lmi-k') ; adj. Terme
de mathématique. Qui â rapport aux logarithmes.
On peut exprimer tous ies nombres par ùU'seul
nombre élevé à une certaine puissance ; cette sup-
position sert de fondement à l'invention dé toutes
les échelles logarithmiques possibles, et donne tes
logarithmes ordinaires, eh prenant dix pour le nom-
bre à élever, BUFF. ESS. arithm. mor. OÉuv. t. x,
p. 479. || Ligne logarithmique, ou, substantivement,
ia logarithmique, courbe dont les abscisses sont
ëii proportion arithmétique, et les ordonnées en
proportion géométrique. La spirale logarithmique
qui fait toujours le même angle avec ses ordonnées
concourantes à son centre, FONT. Bernoulli. Par là
il arriva à une merveilleuse propriété de là spirale
logarithmique, c'est que toutes les courbes ou qui
la produisent ou qu'elle produit, sa développée, sa
caustique, sa cycloïdë, son àhtidëvêloppée, sa péri-
caustique, sont d'autres spirales logarithmiques éga-
lés et semblables en tout à ia génératrice, ID. ib.
|| Échelle, règle logarithmique, instruments qui,
fondés sur la théorie dés logarithmes, sont destinés
à remplacer les tables de logarithmes, et à effectuer,
au moyen de mesures de. longueur prisés avec le
compas, ies calculs que i'ori fait ordiriairérneh; à
l'aidé de ces tables.
t LOGARtTHMOTÈCHNIE (ib:ga-ri-tmo-tè-kriië),
s. f. Art des iogarithiries, nom d'un ouvrage de Ni-
colas Mércâtor, publié en 4668.
— ÉTYM. Logarithme, et TÉXVÏI, art. ;
LOGE (lof) s. f. I] 1° Petite hutte faite à ii hâta.
Nous sbininès occupes, Mine Denis et moi, à faire
bâtir des loges pour nos amis et pour nos. poules, VOLT.
Leit. Thirioi, 24mars.4 755, Julie y â fait faire une
loge bu Ton va se chauffer quand on à froid, j. j.
ROUSS. Hél. v, 7. La cellùje d'un solitaire est demeurée
debout sur ses débris [d'un portique à Athènes], et
Une misérable loge de pâtre est portée dans les airs
par deux colonnes de marbre, CHATEAUBR. Itin.
4™ part. || 2° Petit réduit servant d'habitation à un
LOEM
LOG
331
[piège] fu entrepris, Ken. 7304. || xv° s. Fut affollè
d'une jambe mëssirè Mauroy de Saint Legier.... et
en locha depuis toute sa vie; FÈNIN, 4 44 7. Si tost
oue viellesse nous prand, Toujours avons un fer
lochànt, E. DESCH. Poésies mss. f° 252. Il n'a [n'y
a] rien en mon fait qui loche; ID. ib. f°237. ||xvie s.
Pour affermir les dents qui lochent et branlent,
PARE, xxv, 45.
— ÉTYM. Le moyen haut-allemand lûcfeè, bran-
lant, d'après Diez. Scheler mentionne une autre
étymologie : prenant le mot du Hainaut harlocher,
ébranler fortement, il y voit l'allemand Haar, cheveu,
et Locke, boucle de cheveux, de sorte que ce mot
désignerait au propre le flottement des cheveux;
cette étymologie ne paraît pas admissible. Cheval-
let propose le bas-breton lusca; gaél. lùaisg, bran-
ler. De tout cela, c'est, vu la forme du mot, l'éty-
mologie de Diez qui est la plus vraisemblable.
f LOCHET (lo-chè), s. m. Sorte de brèche étroite
faite par les mineurs. ,.
LÔCHIÈS (lo-chië), s. f. pi. ferme rie médecine.
Évacuation sanguinolente qui à lieu après l'accou-
chement, et qu'on nomme vulgairement vidanges.
— ÉTYM. AoxEÏà, de Xoxpç, femme en couche, le
même que Xeyù, dé Xéxoç, lit.'
f LOCQIORRHÂGIE"(lo-ki-o-iTa-jië), s.f. fermé
de médecine. Écoulement immodéré des lochies.
— ÉTYM. Lochies, et paxEîv, faire éruption.
fLOCKIStË (lo-ki-st'), s. m. Partisan de Locke
et de sa philosophie. Voilà un philosophe [Condil-
lac] que la nature nous a conservé [sauvé d'une
maladie] ; il est. bon d'avoir un. lockiste de plus dans
le monde, VOLT. Lèlt. de Bordes, 4 janv. 4 765.
LOCMAN (io-kman), s. m. Synonyme de lama-
neur. Dans ies ports où il sera nécessaire d'établir
des pilotes, locmâns ou lamaneurs pour conduire
les vaisseaux à l'entrée et sortie des ports et riviè-
res navigables, Ordonu. d'août 4681, liv. iv, t. m,
art. 4. ......
— ÉTYM. Hoii. lootsman, de loot, lood, plomb :
l'homme du plomb, de la sonde.
t 4. LOCO (lo-ko), adv. Terme de musique. Mot
italien, qui, mis après un passage qui doit être
exécuté à l'octave haute ou basse, indique qu'il faut
reprendre les notes qui suivent comme elles sont
écrites, et sans transposition d'octave.
— ÉTYM. Italien; loco, lieu, placé, du latin lo-
cus, lieu.
t 2. LOCO CITATO (lo-ko-si-ta-to), mots latins
qu'on emploie pour dire : dans le lieu cité, à l'en-
droit cité précédemment.
— ÉTYM. Lat. locus citatus, lieu cité.
t LOCO BATTEUSE (lo-ko-ba-teû-z'Jj s. f. Appa-
reil à vapeur pour le battage des grains.
— ÉTYM. Lat. loco, dans le lieu, et batteuse :
batteuse sur lieu.
t LOCOMOBILE (lo-ko-mo-bi-1'), adj. Terme di-
dactique. Qui peut être changé de place. || S. f.
Machine à vapeur montée sur roues et servant à la
culture des terres ou à tout autre usage.
— ÉTYM. Lat, loco, dans le lieu (voy. LIEU), et
mobile.
t LOCOMOBILITÉ (lo-ko-mo-bi-li-té), s. f. Terme
didactique. Faculté d'être locomobile.
LOCOMOTEUR, TRICE (lo-ko-mo-teur,, tri-s'J,
adj. Qui opère la locomotion. [| Appareil locomo-
teur, l'ensemble des organes qui servent à la loco-
motion.
— ÉTYM. Lat: loco; d'un lieùj et motor, moteur :
qui meut d'un lieu.
LÔCOMOTIFj 1VE ( lo-ko-mo-tif, ti-v')j adj.
|| 1° Qui a rapport à la locomotion. ||.Faculté loco-
motive, faculté de changer dé lieu par uu acte de
la volonté. La faculté locomotive est un des carac-
tères qui s'offrent lés premiers à l'esprit, lorsque
l'on compare le règne végétal et le règne animal,
BONNET, Cont. nat. x, 29. || 2° Machine locomotive,
ou, substantivement; une locomotive, machine qui
Opère la traction des 1 trains sur lés chemins de ter.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
t LOCOMOTILITÉ (10-ko-rho-ti-li-tê), s. f. Terme
didactique. Faculté de changer dé lieu.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
LOCOMOTION (lb-kd-mo-sion ; en Vers, de cinq
syllabes), s. m. Terme didactique. Action de se mou-
voir d'un lieu à un autre.
— ÉTYM. Voy. LOCOMOTEUR.
t LOCOMOT1VITÉ (lo-ko-nio-ti-vi-té), s. f. Fa-
culté qu'Ont lès animaux de mouvoir à volonté tout
leur corps en masse; ou qùeiquës-Uhës de ses par-
ties. Là locbmbtivité est là faculté de se mouvoir;
là locomotion èsl l'exercice de cette faculté:
— ÉTYM. Locomotif.
f LÔCRIEN, IENNE (lo-kri-in, è-n'), adj. Terme
de musique. Se dit d'un des modes des anciens,
nommé aussi mode commun ou hypodorien.
fLOCÙLÀIRE (lo-ku-lê-r'J, adj. Terme de bota-
nique. Qui est partagé en plusieurs logés. Fruit lo-
culaire, fruit dont les semences sont disposées dans
des alvéoles.
— ÉTYM. Lqcule.
f LOCULAR (Io-ku-lar), s. m. Un des noms vul-
gaires du frùinent monocoque (graminées), appelé
aussi épeautre ; mais l'épeautre proprement dit est
le froment épeautre. [| Adj. Blé locular.
t LOCÙLÉ (io-ku-1'j, s. m. Terme d'histoire natu-
relle. Petite loge.
— ÈTYM.-Lat. loculus, diminutif de locùs, lieu.
t LOCULICIDÈ (lo-ku-Ii-si-d'), adj. Terme de bo-
tanique. Fruit loculicide, fruit qui s'ouvre par le
milieu de chacune de ses loges.
— ÉTYM. Locule, et le iat. cxdere, fendre.
t LOCUSTAIRES (lo-ku-stê-r'), s. m. pi. Famille,
de l'ordre des insectes orthoptères, qui a pour type
le genre locuste.
t LOCUSTE (lo ku-st'), s. f.\\l° Terme de zoo-
logie. Genres d'insectes plus généralement appelés
sauterelles. || 2° Crustacé qu'on nomme vulgaire-
ment chevrette, crevette ou salicoque. || 3° Terme
de botanique. Épillet de certaines plantes graminées.
— HIST.. xvie s. J'ay trouvé plusieurs escailles ou
armures de locustes et escrevices pétrifiées, PA-
L1SSY, 281. .
— ÉTYM. Lat. locustà, sauterelle.
f LOCUSTELLE (lo-ku-stè-1'), s. f. Nom vulgaire
et spécifique de la sylvie locustelle (insectivores),
dite aussi alouette des saules et alouette pipit.
— ÉTYM. Lat. locusta, sauterelle, parce qu'elle
mange les sauterelles.
LOCUTION (lo-ku-sion ; en vers, de quatre syl-
labes), s. f. || 1° Façon de parler particulière. Une
locution élégante. Une mauvaise locution. Locutions
vicieuses. Il en est des mots et des locutions comme
des fruits : il y en a qui ne viennent jamais à ma-
turité, mais tombent presque aussitôt qu'ils sont for-
més, ou sèchent sur l'arbre ; d'autres mûrissent mal-
gré les vents, les pluies et tous les autres obstacles
d'une saison peu favorable, VAUGELAS, NOUV. rem.
Obseiv. de M**', p. 490, dans POUGENS. || Terme de
grammaire. Locution adverbiale, prépositive, réu-
nion de deux ou de plusieurs mots qui équivaut à
un adverbe, à une préposition. || 2° Il s'est dit pour
élocution. Il ira, cet ignorant dans l'art de bien
dire, avec cette locution rude, avec cette phrase
qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la
mère des philosophes et des orateurs, BOSS. Panég.
de saint Paul, 4.
— HIST. xve s. Quant l'en- me fait quelqu'assi-
gnation, X moi payer est tout le monde lent ; L'en ne
me sert que de locUcionjE. DESCH. Poés. niss. f° 367.
— ÉTYM. Provenç; loqucio; espagn. locucion;
ital. locuzione; du lat. locutionem; de loqui; par-
ler (voy. LOQUACE).
f LODICULE (lû-di-ku-1'), s. f. Terme de botani-
que. Enveloppe intérieure de la fleUrdes graminées.
— ÉTYM. Lat. lodicula, diminutif de lodix, cou-
verture.
t LODOÏCÉË (lo-do-i-sée), s. f. Terme de botani-
que. Nom du cocotier proprement dit, impropre 1
ment appelé coco des Maldives, de mer, ou de Salo-
mon, avant la découverte des deux îles (Curieuse et
Ronde) des Seychelles : ce sont les seules où il croisse
naturellement, LEGOARANT.
LODS (lô ; l's se .lie : lô-z et ventes), s. m. pi.
Terme de jurisprudence, usité seulement dans cette
locution : lods et ventes, droit dû au seigneur par
celui qui acquiert un bien dans sa censive. Payer
les lods et ventes.
— HIST. xiiie s. Los si est une chose que l'en doit
à sèignorj quant aucun vent sa terre, Liv. de jost.
244. || xive s, La tierce partie des louz, que l'on doit
pour raison des vendues et des gagies que l'on fait
à Tournus, DU CANGE, laudes. || XVe s. Afin que au-
cuns laods et vends n'en fussent payez, eh rdchep-
tânt la dite place.... Lett. de Charles TÛI, Bibl. des
chartes, 3e série, t. iv, p. 65. Que le dit siéùr de
Sâssenagë pourroit vendre la dite ville de Pont en
Royâns, et icelle râchepter, sans qu'il fut tëiiuhùus
payer aucuns laods et vends pour cette fois.... ID. ib.
Il xvie s. Pour vente de fruits faite à plus de dix
ans, sont dus lods et ventes, et non pour vente
à vie, LOYSEL, 543.
— ÉTYM. Bas-lat. Idudès, lods, et laudare, promet-
tre, consentir, du latin laudare,louer [voy. LOUER 4).
f LOËMOLOGIE (lé-ino-lù-gie), s. f. Traité sur la
çeste.
— ÉTYM. Aoi|Aoç, peste, et Xôyoç, traité.
fLOEMOGRAPHIE (lé-mo-gra-fie), s.f. Récit,
description dé la peste.
— UEM. U faut écrire loemographie, par os, et non
loîmographie, Toi grec se rendant en général par
03 en Jâtin et par suite en français.
— ÉTYM. Aotu.0;, peste, et ycpi
-j- LOERI (lo-é-ri), s. m. Espèce de perruche à
bàndeàù noir.
LOF (lof), s. m. Terme de marine. Le bord ou
côté du navire qui se trouve frappé par le vent.
Aller au lof, venir au lof, aller au plus près du vent.
|| Virer lof pour lof, virer vent arrière, en mettant
au vent un côté du vaisseau au lieu de l'autre.
|| Lof! ordre au timonnier de diriger la barre du
gouvernail de manière que le navire lofe ou
vienne au vent. || Fig. Revenir du lof, modérer ses-
prétentions, sa colère, etc. || 2° Celui des coins in-
férieurs d'une basse voile qui est du côté du vent,
lorsqu'elle est orientée parallèlement. à la quille.
Il Lève les lofs, se dit pour ordonner de carguer les
points des basses voiles.
— ÉTYM. Dan. luv; holland. loef; angl. loof ;
suéd. lof.
LOFER (lo-fé), v. n. Terme de marine. Venir au
vent, se rapprocher du lit du vent, porter l'avant
du navire au lof. || On dit indifféremment lofer,
venir au lof, venir du lof et venir au vent.
, f LOG (logh), s. m. Mesure des liquides chez les
Hébreux, valant 0 litre 251.
| LOGANIACÉES (lo-ga-ni-a-sée) ; s. f. Terme
de botanique. Famille de plantes formée d'espèces
séparées des rubiacées, et des gentianées. ...
LOGARITHME (lo-ga-ri-tm'), s. m. ferme de
mathématique. Exposant de la puissance à laquelle
il faut élever un nombre constant qu'on appelle la
base, pour trouver un nombre proposé. Par exem-
ple, quand la base est 10, 2 est le logarithme de
100, parce qu'on trouve ce nombre en élevant 40 à
la seconde puissance. Les logarithmes permettent
de remplacer la multiplication et la division par
une addition et une soustraction, la formation
d'une puissance par une petite multiplication, l'ex-
traction d'une racine par une petite division ; l'u-
sage des logarithmes est si fréquent, l'invention en
est si belle, que j'ai cru ne pas travailler inutilement
pour les personnes.... MARIE, Des logarithmes et de
l'usagé des tables. || Table des logarithmes, table
qui contient la suite des nombres .naturels de 4 à
40000, à 20ùboi à 4 000Ô0, et en regard de chacun
le logarithme Correspondant.
— ÉTYM. Aôyoç, raison, rapport, et àpi6u,èç,
nombre.
LOGARITHMIQUE (lo-gâ-ri-lmi-k') ; adj. Terme
de mathématique. Qui â rapport aux logarithmes.
On peut exprimer tous ies nombres par ùU'seul
nombre élevé à une certaine puissance ; cette sup-
position sert de fondement à l'invention dé toutes
les échelles logarithmiques possibles, et donne tes
logarithmes ordinaires, eh prenant dix pour le nom-
bre à élever, BUFF. ESS. arithm. mor. OÉuv. t. x,
p. 479. || Ligne logarithmique, ou, substantivement,
ia logarithmique, courbe dont les abscisses sont
ëii proportion arithmétique, et les ordonnées en
proportion géométrique. La spirale logarithmique
qui fait toujours le même angle avec ses ordonnées
concourantes à son centre, FONT. Bernoulli. Par là
il arriva à une merveilleuse propriété de là spirale
logarithmique, c'est que toutes les courbes ou qui
la produisent ou qu'elle produit, sa développée, sa
caustique, sa cycloïdë, son àhtidëvêloppée, sa péri-
caustique, sont d'autres spirales logarithmiques éga-
lés et semblables en tout à ia génératrice, ID. ib.
|| Échelle, règle logarithmique, instruments qui,
fondés sur la théorie dés logarithmes, sont destinés
à remplacer les tables de logarithmes, et à effectuer,
au moyen de mesures de. longueur prisés avec le
compas, ies calculs que i'ori fait ordiriairérneh; à
l'aidé de ces tables.
t LOGARtTHMOTÈCHNIE (ib:ga-ri-tmo-tè-kriië),
s. f. Art des iogarithiries, nom d'un ouvrage de Ni-
colas Mércâtor, publié en 4668.
— ÉTYM. Logarithme, et TÉXVÏI, art. ;
LOGE (lof) s. f. I] 1° Petite hutte faite à ii hâta.
Nous sbininès occupes, Mine Denis et moi, à faire
bâtir des loges pour nos amis et pour nos. poules, VOLT.
Leit. Thirioi, 24mars.4 755, Julie y â fait faire une
loge bu Ton va se chauffer quand on à froid, j. j.
ROUSS. Hél. v, 7. La cellùje d'un solitaire est demeurée
debout sur ses débris [d'un portique à Athènes], et
Une misérable loge de pâtre est portée dans les airs
par deux colonnes de marbre, CHATEAUBR. Itin.
4™ part. || 2° Petit réduit servant d'habitation à un
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