Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-27964
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/10/2008
N.° 527. 15 Pluviôse an 12*
SALON DES ARTS»
Rien de plus commode et de plus utile pour lesliabi- tâns de la grande ville , que lés Cabinets littéraires t dans une soirée, l'on peut passer en revue, pour une modique somme, plus de cinquante Journaux, et s'ins- truire ainsi sur l'objet que chacun traite particulière- ment. Il y a vingt ans on ne possédait pas cet avan- tage; il y avait seulement sur le quai deé Augustins une retraite obscure et éiroite, où le bourgeois, économe allait feuilleter, pour ses z sous, les Annales de Lin- guet , le Mercure , la Gazelle de France, celie de Levde, et le Journal de Paris. Dans cette retraite humide , on ne lisait qu'avec peine, fatigué et toujours distrait par les cris des femmes du MaVcJié voisin. Mais pour les nouveaux Journaux de nouveaux asdes se sont ouverts et tel qui ne compte pas vingt abonnés , se trouve dans un Gabinet de lecture, et figure à côté de la "Feuille la plus en réputation.
Parmi ces Etablissemens multipliés à l'infini', il" en manquait un à l'usage des Artistes dont les talensont pour base le dessin; nous voulons dire les Pein.ires, les Architectes, les Sculpteurs et les Graveurs. Les Ou- vrages périodiques dans ces differens genres , s'étant accrus extraordinairement, on doit savoir gré à^ceux qu£ ont pu réunir les diverses collections nouvelles, pour en offrir à peu de frais la jouissance au Public»-Leadroit
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