Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-27964
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2008
INSTITUT. NATIONAL
NOTICE des travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Physique , pendant lé \ .er trimestre de l'an l i , par le cit. La.» croix, secrétaire.
' PARTIE MiïSÉIATlQlJE.
ASTRONOMIH. — Observations du passage de Mercure sur le disque du soleil , le Va brumaire an 11 (9 novembre 1802 )'.
Si la théorie de l'attraction, aidée des moyens puissans de l'ana- lyse, a porté presque tout à-coup les Tables des'planètes, et sur-tout celles de la lune et du soleil, à un degré d'exactitude bien supérieur à celui qu'elles auraient atteint par les seuls efforts des observateurs, pendant une longue suite de siècles, le lems n'a pas pour cela en- tièrement perdu ses droits sur la perfection de ces résultats, déduits de la mesure de sa durée. Aussi ^toujours attentifs au spectacle du ciel, les Astronomes ne laissent échapper qu'à regret les occasions d'observer les phénomènes les plus simples et les plus fréquens, parce,qu'ils savent que, quelques précises qu'elles soient pour le moment où elles ont été assignées, tes déteimînations astronomique* ont sans cesse besoin de nouvelles rectifications ^ Combien , à plus forte raison , apportent-ils d'empressement à aaisTr les circonstances où la position des planètes est le moins affectée de la combinaison de leur mouvement propre et de celui de la terre. Tels sont pour Marcure ses passnges sur le disque du Solail.
Le premier de ces phénomènes , consigné dans les fastes de l'A§c
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