Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-27964
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2008
Note sur le Ryséda Gaude.
lies Résédas sont des plantes qui ont quelques rap- ports avec les Câpriers, par leurs fruits et leurs graines, mais qui en diffèrent totalement par le nombre des stigmates et des pétales, par Le'feuillage et sur tout par le port» Les deux espèces de Réséda les plus in- téressantes , sont le Réséda odorant, dont tout Le monde ^connaît le parfum suave, et le Réséda Gaude, appelé vulgairement Gaude ou Herbe jaune , qui est utile dans la teinture. C'est une herbe qui s'élève presqu'à La hauteur d'un mètre et qui se ramifie dans Le bas de la tige: elle est garnie de feuilles entières, lan- céolées , glabres, ondulées , un peu obtuses, et re- marquables en ce qu'elles ont de chaque côté à Leur base une dentelure calleuse. Les fleurs sont jaunâtres j disposées en épis alongés , composées de six pétalet irréguliers, dont les trois s-up-é rieurs sont plus grands que les autres, et munis de douze, quinze é tarâmes : elles ressemblent à celles du Késéda oîorant; /mais le calice n'est divisé qu^en quatre portions, et lacaj^iiuî est partagée assez profondément en trois becs.
La Gaude est annuelle ; elle fleurit e'n Floréal, et set graines mûrissent en Messidor. Elle croît naturelLetnefit le long des chemins et dans des lieux sabloneux ; oiî la trouve dans toute l'Europe et sur les cotes de Bar- barie. L'utilité dont elle est pour la teinture a engagé à la cultiver, et même on estime davantage la Gaude cultivée que celle qui a cru sauvage. OJI la sème en
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.12%.
Facebook
Twitter
Pinterest