Presse et revues
16 pages
Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-15
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 15 février 1903 15 février 1903
Description : 1903/02/15 (A4,N4). 1903/02/15 (A4,N4).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5435247f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2008
Sur une filasse appelée « ramie indigène » a Madagascar
L'attention îles industriels l"i.«UI;.Ii- a été plusieurs fuis appelée, en ces cli-r-
nii i» l(-ui|is, Mir une (Masse expédiée de Madagascar sous la dénomination
(!■ i.itnie indigène ». Peut être n'est-il pas inutiledc tlîre i|iiellce>l an juste
i-i tir piétemliie ramie, qui a u«iirpc sans raison le nom d'un textile axec le-
c|iii I i Ile n'a aiienn point de ic-seinblance, car ce n'est antre chose ipic la
lil !>»!•. depuis longtemps cuiinne. d'une Mal\ icée ipii croit à l'état sauxage
IIMI» h- pajs cliands les pins dix ers, aus>i bien en Aniérii|iiu que dans l'An-
l itll-M..||(|i-, l'I.'lflhl Inlulld.
Il > a un peu pins d'un an déjà que le Musée colonial de Marseille rece»
\ cil de \|. liéuéxcnl, administrateur colonial à Majunga, quelques échantil-
lon- dr cette » ramie ■• ; et nue Heur — sans feuille-, ni fruits — axait fait,
dé-ce moment, supposer à M. Ileckel qu'il s'agissait de la plante dont nous
venons do citer le nom. Mais ce sont surtout de nouxeaux spécimens —
("iiiplels ceux-là-- que nous a\ons reçus de Suberbiexille, de M. Poirier de
li lîalliie, iinî nous ont permis de reconnaître, sans le moindre doute, le bien
l'iiidé de celte première détermination .
La lilasse que nous a cnxoxce notre correspondant nous a été adressée par
lui s.nis le nom de r, kiii/a », que donnent î-.-s Sakalaxes à la plante d'où ils
l'exilaient.Kt pour l'obtenir, nous dit M. de la ISathie.les indigènes trempent
lYvoivo dans l'eau pendant quelques jours, puis la filent.
I.'s lanières qui axaient étéain-i préparées, otque noiisaxons reçues, étaient
longues de 1 in.70 à 1 în.OÔ, et étaient blanc sale, ou grisâtres, ou même gris-
iioiiàlre. mais toujours plus ou moins brillantes, lit leur aspect était assez.
e.n.ieiéiMique pour que nous ayons reconnu, dès le premier examen, les
IIU'IIICS lanières que le Musée cole.nial axait remues antérieurement de M. Bé-
IléU'Ilt.
\\eo (elle lilas-e, les Sakalaxes l'ont des cordes, des lieclles. et même, quel-
quefois de inos-ici-s lambas assez résislanls.
L'attention îles industriels l"i.«UI;.Ii- a été plusieurs fuis appelée, en ces cli-r-
nii i» l(-ui|is, Mir une (Masse expédiée de Madagascar sous la dénomination
(!■ i.itnie indigène ». Peut être n'est-il pas inutiledc tlîre i|iiellce>l an juste
i-i tir piétemliie ramie, qui a u«iirpc sans raison le nom d'un textile axec le-
c|iii I i Ile n'a aiienn point de ic-seinblance, car ce n'est antre chose ipic la
lil !>»!•. depuis longtemps cuiinne. d'une Mal\ icée ipii croit à l'état sauxage
IIMI» h- pajs cliands les pins dix ers, aus>i bien en Aniérii|iiu que dans l'An-
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Il > a un peu pins d'un an déjà que le Musée colonial de Marseille rece»
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dé-ce moment, supposer à M. Ileckel qu'il s'agissait de la plante dont nous
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