Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1898-10-02
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Type : texte texte
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Description : 02 octobre 1898 02 octobre 1898
Description : 1898/10/02 (A40,N1435). 1898/10/02 (A40,N1435).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5433020g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2008
L'AVENIR D'ARCACHON
au citadiu, au berger, au Landais en la cha
blouse ou en redingote, si ses veux et Maine»
% i à leur
son coeur hésiteront au murmure des j
« confuses paroles » que les pins agite- élémei
rout dans le vent, pour lui, claires, va- peuvei
,riées et distinctes, toutes ? Songez, cher s'en di
maître, que tous les clochers de village ?.. '
se ressemblent : qui donc confondrait cfeux'
sou clocher natal même à la tombée du ou \\ \
jour, avec celui du village voisin ?... étince
Non, tous les pins ne se ressemblent pin, e
pas, ni toutes les âmes. "El môme, c'est !gSJ^
là pourquoi les petits Landais ont tant c,.
étonné les Parisiens, les ministres et les feux i
prélels, par leur doux entêtement dans que 1'
leurs coutumes et dans leurs traditions, l'hori
De bonnes gens, très sincères, avaient fe^'
entendu parler vaguement des arènes ia ]ai
parisiennes de la rue Pergolèse ; elles côtés
s'étonnèrent qu'on fil tant de bruit dans des n
les Landes pour le maintien des courses se dé
loi
de taureaux. Des troubles, des interpel- Yenj,
lations pour cette misère ? Ça leur faisait enfai
reflet d'une émeute au Bois de Boulogne aux
pour le droit au tir aux pigeons ! f°.vei
Il fallut bien le reconnaître : « le tau- ™>°jj
reau libre dans l'arène libre » n'était aci,ç
pas un caprice d'importation étrangère, Cuu
mais un jeu traditionnel, habilement que
resnedé oar le christianisme aux jours ces '
de foies patronales, et demeura depuis j "
ie symbole des liberté* locales. r0ll<
Ainsi, nulle ''udesse en ce- co^u's. en venl
dépit de la Société protectrice des ani- I '-■^v'
ni;-.;ix. mais seulement une virile ten- , cc
dresse aux jeux familiers. 11 sont comme (. sTn,
le paysane mémo des Lances, dont • d'in
l'àprelé apparente se fond au regard se
exercé des peintres. Les poôles de ta 'in<
. ■dt3'-
palette, les Auguin, les Smith."les ont ^."~
ciianlées bien souvent ces Landes, Pl,j{
cornue un tlièjne merveilleux d'effusions éliii
sentimentales ■.■{ de joies colorées, ils ont bru
suivi le ruisseau de Mimizan. coulant "*'
.... ■ , reu
sans i'ï'v:t sur un lond oe vieux i'm\!e . ^j,,
ils uni fa.it onduler for des dunes sous la ,•;o.r
eaivsM- de ia lumière grisu et bleue. Ils (
savent ce qu'on peut leur demander de
confidences et i'émotionri. •a=J"
Le Pin même a pris sous leur pnu-e.au
■ rie nobles allures décoratives oui font ',"'(
mouler de noire mémoire les be'oix vers
de Tbéopbile Gauthier sur :
LE PIN DES LANDES ?
On no vc.it c;i ja<:s;uU dr.n« les î.antUs rtOsortfS, ^.^
Vrai FuliRiali f'jiui^ui- jioitdré de mliU- blanc, j;\ '
S-.irpr ili- l'horlic sechu et fins flaqtius d'nau v>.rtlt'imtre m-bre in «vor, SU j>ia:i: »ii tUnc :
C»r, v»nr lui (Urolinr ses larmes de rtaine, Gr
J.'Uiuuine, svsre liui'.rreau itc li cr«r.lioi),
, Oui M vil qxi'uvx dipwi <1« cittx çu'it imnin!, —
lias» »ùu IfWiU (lOttluiutiu*. Uli*i« un Urgl! UV-V:?" ~' ■*-
Sun* rtgr
ï,o pin vf-rr. Min liautnu ol sa stve qui )>out.
V: 9c tient tiiajours fii'oit sur !•■• bord do 1& route,
Comme mi soldai blctso qui vont mourir U«hout.
],v poMs rf.t ainsi dans les Lnudus du Monde
Lorsqu'il «st sans Mt-ssiirc, il garde ton trésor
Il Huit qu'il ost an co-iir une entaille proffindc.
l'our iSi'UnrhiT set vers, divines, lames (l'or.
Le fin des Landes, symbole du soldai s<
et du poêle, de l'Action et de l'Idée ; c;
qu'elle revanche pour le. Pin, mon cher J(
niaitre Coppée ! e!
li est vi-ai que Théophile Gauthier est e
no a Tarbes, au bord de la Lande... Une ^'
fée de plas ft sou berceau, et il naissait
Landais ' t <:■
V'*.u;i. BEîVrULLOT. ;
LES PIGNADA.RS ï
Déjà autour des g'o-es, dans les Isourgs (
naissants a cotôdes habitations rustiques 1
en bois et on plâtres, s'ébauchent des y
villas, surgissent des auberges Les }
citadins viennent là se reposer, trouver }
le, calme profond, (Vadmirables ex.cur- i
siens sous ces i'orôls interminables où i
l'on foule la fougère arborescente et les l
bruyères en tleursj où l'on trouve aussi j
le eftpe et l'oronge, dugibierenaboudan-
ce ; où la poitrine, enfin, s'emplit de ces ,
exhalaisons fortifiantes de la résine.
Bien de splendi.de comme une excursion
à travers ces pignadars, pendant la sai-
son brûlante, quand des milliers de
cigales emplissent l'air de leur chaut et
accompagnent le voyageur tout le long
de la route. Ou brûle dans cetteloumaise
mais d'un feu qui vivifie, que l'on
savoure. Dauires n'airnenl-ils pas ie
désert, avec sa chaude atmosphère, ses
sables sans fin '1 La lande ainsi que lui
a ses tempêtes, ses ouragans que Jean
Rameau a si bien décrits dans une belle
noésie. 11 nous y fait entendre oe mugis-
sement particulier du venl qui ressemble
dans les forêts de pins a celui, de la
tempête. Le heurt des arbres, les
craquements des branches brisées par
l'orage, tout cela est rendu eu magistrale
symphonie qui donne envie d'assister
à'l'un de ces spectacles aussi grands,
aussi frémissants que ceux d'une tempête
dans le golfe de Gascogne.
Mais les pignadars ont à redouter un
terrible iléau'qoi de temps à autre fait
ses ravages. Tout-à-coup, ces brousses
qui poussent dans les pignadars, dessé-
chées par un été trop ardent., s'enfiarn-
monl, et en un clin d'oeii, de vastes
territoires deviennent un bûcher im-
mense, un foyer gigantesque d'incendie.
La malveillance est souvent la cause de
ces catastrophes, mais souvent, dil-ou,
■ ■ ■ ——• r
la chaleur elle-même les provoque, j Vicl
Malheur alors aux bûcherons attardés I de. Vit
à leur travail, aux pauvres habitants mérod
qui ont bâti leur nid auprès de «es Les Zï<
éléments de combustion ! A peine très a
peuvent-ils fuir. D'abord, la flamme Durani
s'en donne à coeur joie avec la brousse Noui
elle court follement, détruisant ses plaisir
herbes déjà mortes ; on dirait un capri- concei
çieux feu follet qui \A et vient par tout « Le
où il trouve à glaner. Mais, bientôt, une il est t
étincelle a eu contact avec la résine d'un tion c<
pin, et comme eu spirale, le feu gagne lions ;
les hauteurs de l'arbre gigantesque, les compi
leuilles et les pommes s'irradient en esll'ii
crépitements qui rappellent ceux des de Toi
feux d'artifice. C'est un vaste brasier des gi
que l'on aperçoit au loin el qui jette sur contiv
l'horizon des lueurs sinistres. Dans le j Le i
pays, on ne se méprend point sur ces rapie
feux rouges et vacillants : le feu est dans lame,
la lande! crie-l-on. Et l'on part de tous doucl
côtés pour porter secours, pour sauver bienfi
des malheureux, empêcher le fléau de Enl
se développer. guoir
Jamais on n'esl trop de monde pour analo
venir à bout du feu. Hommes, femmes, On
enfants, s'arment de branches arrachées est 1
aux jeunes pins et frappent autour du regai
foyer, que l'on arrive quelquefois à cir- prali
conscrire. Trop souvent, aussi, il faut mont
s'incliner devant le fléau el lui laisser enfai
achever sou oeuvre de dévastation. Au- très*
cuii spectacle n'est alors plus eflrayanl de la
que celui de ces forêts en cendres, de ©st a
ces habitants errant connues des spec- d'uni
très, ou aflolés de douleur sur les fossés j De
des routes. Puis, au ioin. l'horizon tout adap
rouge, la grande flamme agitée par le du i
veut el cherchant sa proie', tout cela resst
j enveloppé de nuages de fumée qui ont el *'j
à certains endroits des reflets d'aurore elto
boréale. On peut aller au loin, l'air est, crjqi
i sur un rayon de vingt-cinq lieues, saturé Jlit3U
j d'odou'-de résine. Kl le pauvre pin qui imn
se trouve à une grande distance de '^'et
l'incendie plein de santé, avec sa large sép;i
blessure au liane d'où coule sa sève, P-
n'esl pas sûr de son lendemain, car i! dre
suflîl d'une escarbille enflammée, d'une et la
étincelle portée par le vent, pour qu'il d'ui:
brûle à son tour. '-om
Que fera-t-on pour tous ces mallieu- t b
roux que ces derniers incendies de la déji
Gironde et. des Landes ont privés de fort
1 demeure el de paiu ? rap
rSoleil} san
FGKEÏIÈRKS. tem
sub
i ;V«MIK <>)tft!tftc«ms nos lecteurs a I vaj
!_ lire i'avis des Grand.'; Mngct.sipJ dit mii
.^ Printemps de Pari.s que nous publions i,.,y
aux annonces. et '.
X«*vrtiljKi«* ii
tSeiiii-.-InfVu-iourc), l«: 'M juillet 181)7. -— Je '
>;ndhair- d'iiiie névralgie ati-oce, V'.is Pilules se
Suisses a 1 tV. 50 Iftboiiti. 1 m'ont guérie coinpK; (
U'im al. M'" Vvi: l)i;i' .s', proj). i'Si/. 16g-i. COI
A M. MerUoif, pliannacien, 28, rue de nj;
Graniniunl, a Paris. frï
"^ CHRONIQUE 1
LOCALE f1
_ su
"""** di
Linvit-TviiiiiN. — Le dimanche 25 {ip-
al fcepleinbre. an club, un brillant liandi- di
, . cap a été. chaudement disputé, entre
douze bons joueurs. Dans les deini-tina- 1«
er les se so'iit rencontrés MM. Baguenard
el Bazalgetle, el d'autre part MM. Weber »i
'■st et Lecoq. La belle a été disputée entre b<
,io. MM. llaguenard et Lecoq. Le gagnant a «"'
,,il été M. P.aguenard par 6/8—7/5. ',(
Diinanciie 2 octobre, match pour mes-
| sieurs, sans rendement. Entrées 10 \r. ,.
par joueur, acquises au gagnant : les ,
balles fournies par l; 1 club. ^
l>4-iiMioii*tnt rt« MihA F«l»re. — G
La rentrée ùa^ classes est fixée au lundi p
3 octobre. p
Mauv«TUig4>. —- Dimanche 25 sep- -s;
'gs lembre à -i heures et demie, au large de "
ies la place Thiers un jeune homme de 28 v,
les ans, nommé J. G. demeurant rue des ^
-es p.euiparts h Bordeaux perdit pied en se °
'•'er baignant et coula deux fois. Il se serait c
ur- infailliblement noyé. Le douanier Ca-
où blanue se porta h son secours et tut assez \
ies heureux pour le sauver : tomes nos c.
issi félicitations. c
'™« AM1ÔIHI»4' — Nous sommes dans j
^ l'équinoxe d'automne et- Je soleil est j
}*' entré dans le signe de la Balance. '(
'l„■ L'automne durera 89 jours, 18 heures,
}'~ 25 minutes, pour prendre fia le 21 dé- '
,*,,( cembre <1 7 heures 8 minutes du soir. (
f1'"" Les prévisions météorologiques nous
r,° annonceul une saison troublée et. très ,
l>on -pluvieuse,
ie, I^4»s KiifïintH 4l'Ai*e»«ili4»ii. — I^e
ses Bureau de la Société de gymnastique et
lui de tir "Les Enfants d'Arcaclwn" pré-
ea n vient les familles des élèves que les cours '.
>elle de gymnastique reprendront à partir du
igis- mardi 4 octobre prochain, salle du
ùble Gymnase, avenue du Château.
?, la 'Les cours auront lieu les mardi, jeudi
les et samedi, à 8 heures du soir, sous la
par direction de M. Lafont, professeur de la.
raie société, aidé du moniteur M. Pral.
'ft',er In&ti>ueti4>n iM'iiimiiMv — M.
n(/,S; Arnaud, directeur d'école à Arcachon
pe.ie 0Rl nomm,i eD ja même qualité à La
, Teste.
ru;J M. Métayer, directeur d'école à La
Teste est nommé à Arcachon (école
f*f Gondorcel).
jssé-
larn- Miiïî. — Grâce, aux démarches de
isles notre conseiller d'arrondissement ap-
im- puyanl les voeux de la municipalité, celle-
idie. ci vient d'être avisée qu'à partir du 15
;e de octobre le train express de 7 heures du
l-ou, matin aura des voitures de toutes classes.
VIeliy* — Notre confrère l'Avenir le trai
de. Vichy, a fait paraître dans son nu- M. 1
méro du 25 septembre, un article intitulé: à Bon
Les Bains en médecine, dû à la plume coxo-i
très autorisée de M. le docteur Ray M. .
Durand-Fardel. nés à
Nous nous faisons un devoir el un paupi
plaisir, d'en citer l'extrait qui nous M.
concerne. venai
« Le bain de mer est un bain froid, alité i
il est vrai, niais il constitue une médica- Dupu<
tion complexe qui appelle des applica- M.
lions ; en réalité, la cure marine caclu
comprend trois éléments : la principale fracli
est l'inhalation d'air marin, modificatrice ment
de l'organisme; tonique, el qui est une M.
des grandes ressources que nous ayons doule
I contre le lymphatisme el la scrofule. M.
Le deuxième élément esl l'hydrothé- Villt
rapie marine, clesl-à dire le bain à la des à
lame, dont les eftels sont ceux d'une Le:
douche spéciale amenant uue réaction grau
bienfaisante. J Bé/.iï
Enfin, le bain de mer chaud en bai- I quan
gnoire esl un bain médicamenteux preu
analogue aux bains des stalions salines, de <
On voit qu'il y a là uu ensemble qui danç
esl ioin de la conception vulgaire Ne
regardant le bain de mer comme une Bout
pratique fortifiante bonne pour loul le de, 1
monde, eu particulier pour tous les cher
enfants. Or, beaucoup de tempéraments ordi
très excitables ne peuvent tolérer le bord mim
de la mer, où le premier résultai obtenu coin
esl alors une excitation exlréme suivie tive,
d'une fatigue excessive. Ruir
j De plus, i! faut choisir une piago du
adaptée à ia nature des sujets : les plages corn
du nord el de l'Océan oflrenl les M.
ressources d'un bain violent, à ia lame. Mes
el s'adressent surtout aux sujets mous C
el torpides ; les plages du midi, avec des coin
criques bien abritées, sont plus facile- néci
; nient supportées par les natures the
j nerveuses et excitables, surtout quand plu;
>. elles sont eu retrait, comme Arcachon, est
» séparé de l'Océan par uu lac. ble,
P.;is, il n'est pas inditlerenl do preu- un
i dre ie bain de mer de telle ou telle façon née
-> et la direction du médecin est nécessaire; 11
1 d'une façon générale, et en tenant M)d
compte de la marée, ou ira à la mer am
) heure ou 2 heures après un léger son
;, déjeuner. Î heures un -i heures après uu et i
12 fort repas ; ou se plongera daus l'eau Ira
rapidement el totalement et on y remuera n'h
sans cesse, pour eu sortir après- un dot
temps qui variera de 1 à 10 minutes (en
suivant l'accoutumance. » ,
I Notons que l'émineni praticien, pou- (
a i vaii eu parlant du bain de mer, dans ',,'
'■< une élude qui es! faite a un point de vue ,. L'
IS 1res général, parler aussi bien de Dieppe
et Ti'ouvilie dans le nord, le Uroisic el ,,
» les Sables-d'Oloniu'. dans l'ouest, que de ^
,.t Boyau et Biarritz dans le .sud-ouest. „
j0 Kl bien non 1 A sa pensée un seul mot I c0
es se présente : c'est Arcachon. .
<'. C'est qu'au point de vue bains do nier,
connue au point duvueslationclimatique ,^
(lu hivernale, il n'y aqu'un seul sanatorium
français ; c'est Aicachou. m
VuiMjMt» «le i»rai«i«Msi*lOi — Jeudi '
23, les'propriétaire el'hotes de la villa '?>
Magda louèrent pour eux .seuls le stamer P1
Marie-Joseph, aflh de s'offrir le plaisir ,'°
d'une pèche do nuit a l'océan. Partis à cc
' 5 heures du soir, ils rentrèrent vendredi
■> à 7 heures du mutin. La promenade fut m
superbe et la pêche fructueuse. Les e'
divers lans de filet fournirent 47 paires
25 de soles, 6 merlus, 12 grondins, 8 bau- ll
di- droyes, et 150 kilos de poissons divers. w
Ire Voiia un sport intéressant ; celui que
ia- les auglais appellent le Fishing. (]
ivd Ji n'est pas douteux que col exemple d
,ec ne soit suivi ; et que, des notes de villas
lre hotols ou chalets, ne songent à se pro- j,
{ a curer celte passionnante distraction à p
bord du steamer Marie-Joseph.
?'^" A«4>,i«l«ï«ît 4l<ï «Ijcinli» 4i4- r«>r. — ,
,'', Dans la nuit du dimanche. 25 septembre
"3 le train du soir, partant à 10 heures 15
de Bordeaux, à tamponné en gare de !j
— Gujan le train qui part d'Arcachon à
ndi U) heures 50 et qui était, gavé pour laisser
passer l'autre. L'accident qui se produi- f
;ei>. sit a 11 heures J0, résulte d'une fausse , 1
' (|0 manoeuvre de l'aiguilleur, A toub» c
og vitesse, le train de Bordeaux aborda ie j
^è- train d'Arcachon, qui nous l'avons dit, <
j c.g était arréié el les deux machines télés- i
j.n'j( copèrent. '<
Qa. Dans le trahi de Bordeaux ne se <
sséz trouvaient que sept voyageurs ; et onze i
nos ^aas le i-I>ain menant d'Arcachon ; ce
dernier ne contenant que le reliquat des ■
voyageurs, que n'avaient pas emportés
lans ■ jes précédents ,trains de plaisir, qui
esl jusqu'à dix heures étaient partis bondés
nC(,!- d'Arcachon.
res> J 11 n'y a pas eu de morts.
dé" Les dégâts matériels sont très impor-
oir. tants.
3,0,'^ Les deux machines télescopèrent, la
locomotive du train tamponné fut pro-
jeté hors-rails tan disque la machine du
- Le train abordeur n'a pas été jetée en de-
je et hors de ia voie. Nous avons compté
pré- pour le train d'Arcachon trois wagons
ours de lr 8 2e et 3" classe et uu fourgon de
ir du bagages broyés ; el pour le train de
du Bordeaux trois wagons. L'express de
Bordeaux marchait à une vitesse de GO
jeudi kilomètres à l'heure, L'aiguilleur, cause
is la de l'accident, est un très brave homme,
de la. qui compte 23 ans de service dans la
compagnie ; mais qui, ce soir là par
iy suite de fatigue, s'était sans doute laissé
chon gagner Par -e sommeil,
a. La Le choc fut si violent que dans les
maisons deMeslras vo'isinesde la gare, on
à La entendit le bruit ,ol que l'on crut bien à
école "un accident de chemin de fer, mais que
n'entendant.pas de cris, les gens se
, rendormirent, jusqu'à ce que le mouve-
JS , e ment des employés de la gare les appela
f,''"' sur le Heu de l'accident.
selle- ..... , ,,
lu 15 voici le nom.des blesses.
,s du M. Radie-' dit Aaris, demeurant rue du
isses. Saujou 62 à Bordeaux et qui était dans
le train venant de Bordeaux. manc
M. Rivière demeurant rue de Lan diras d'exci
à Bordeaux, sub-luxation de l'articulation Bélisa
coxo-fèmorale gauche. clôlui
M. PlantiÔ demeurant rue des Polygô- ■
nés à Bordeaux, plaie linéaire de la "■'
paupière, sans gravité. esr, 1
M. Langlois mécanicien du train ■» Ci
venant d'Arcachon, contusions du torax, Slec«
alité à Gujan, chez son beau-frère M. com.P
Dupuch. Cil
M. Mounolle chauffeur du train d'Ar- «Fie
cachon, nous l'avons vu alité eti gare, ainsi
fractures de côtes. C'est le plus grièvè- lr*si
ment blessé. * \
M. Laclotte chef du Iraiu d'Arcachon, ma^u
douleurs contuses du torax. "u
M. Pierre Jugla matelot du vapeur « La
Ville d'Arcaclion, contusions profon- * M.
des à la poitrine, alité en gare. ,$y
Les soins ont été donnés avec le plus ^°
I grand dévouement par MM. les docteurs conV
Bé/.ian el Dufour, qui n'hésitaient pas, gj
quand nous sommes allé lundi à la A
première heure, sur le lieu.de l'accident, .^V
de déclarer qu'il n'y avait jmur aucun, J" ^j
danger de mort imminente. Laje
Nous avons trouvé à cette heure, M. '
Boudard secrétaire général de la Giron- g
de, M. Léchai inspecteur principal des
chemins de fer, M. Mangenol inspecteur i»
ordinaire, M. Neutien ingénieur des ville
1 mines chargé du contrôle, M. Lasserru ïi-a-
i commissaire de surveillance administra- le i
> tive, M. Flottes ingénieur de la voie M. Hh
Dumora suppléant de M. le Juge-de-paix Dès
i du Canton, M. Veyrier-Montagnères d'hi
; conseiller général, maire d'Arcachon, tion
s M. Edouard Larroque maire de Gujan- <; \x
. Mestras. des;
5 Ceux-ci insistent pour nous exposer, ans;
s combien à la suite de cet accident, la pat.
nécessité d'une double voie entre Lamo- geu
s the et Arcachon, s'impose de plus en LQ
.1 plus. 11 y a longtemps que cette création y );
, esi admise eu principe, il était impossi- | Sllp
ble, qu'à coté de la règle vint s'appuyer i jev
un exemple plus frapppant de l'urgente ,-ar
a nécessité de sa réalisation. Lai
y, 11 est- à souhaiter que la Compagnie du
il Midi toujours favorablement disposée a ■
>r améliorer une voie aussi importante de rec
u- son réseau, que celle qui relie Bordeaux vei
u et Arcachon, et aussi Arcachon avec les pui
u trains d'Espr.gue par LamotheKaclure ;
•a n'hésite pas à faire construireenfiucette
n double-voie, si souvent et depuis taul de '^" '
m temps demandée. ^"'
l^i». OIIIHNC, — Ou a appris avec on
UI satisfaction, que M. Viger, iiflnisire de étf
'* l'agriculture, vient d'adresser aux pré- Le
K tels des départements de celte région, po
'^ une circulaire les invitant à laisser ie
? cîiasser au lacet à un crin et aux pailles
le linol, le bec-lb;ue, l'aloueîte. le /.il,
, l'ortolan, ces oiseaux ne devant pas être 'n'
considérés comme utiles à l'agriculture Ci
el à la viticulture, " r(i
"*' Dans les landes les ortolans sont assez c
110 abondants celle année. M,'
1111 Los orlolausmaigressepnienlactuolle- •*
meut G fr. 50 la douzaine. \f
,dj On écrit de Soustons que la promiôro J;
jla bécasse a été i)»'ifce lé 2J septembre, M
,(„. promier jour d'automne, par le nommé L
sjv Joan-LonisLesgard, oolon doM.Chaulel, J*
," jj conseiller municipal il l)ax. »'
(■di Félicitations à l'heureux chasseur et M
(•llt nu non moins heureux propriétaire, qui G
jCS eu a savouré la délicieuse rôtie. a:
,Vs Quelques ramiers ont fait leur appari-
au" lion, mais la chasse à la palombe ne l(
,.s commence que dans quelques jours,
lue l>ariH. — Le D'' Behmcès bien connu d
du monde littéraire et scientifique, vient t<
pie de mourir. s
'las u était le représentant à Paris de la h
•ro- junte cubaine, qui a lutté vaillamment r
6 à pour l'indépendaee de l'ile.
Ses obsèques civiles ont eu lieu, lundi
malin, sans aucun apparat selon le £
, ~ désir formol du défunt. '
'? Nous avions signalé cet hiver le passa- i]
; V 1' ge du docteur Betancés à Arcachon, qui (i
, avait séjourné un mois ici. ]
n a ■ [
5ser Au l>ic-«lii-Mi«ll «lo Bi»«>rr4ï. —- (
dui- Le 25 courant eut lieu à l'observatoire du (
isse Pic-du-Midi de Bigorre l'inauguration ,
jub^ offlciello des bustes du général de Nan- j
3 ie souly et de l'Ingénieur Vaussenat, fou- ]
dit, dateur et directeur de ce bel établisse- ,
îles- ment météorologique. Celte cérémonie
a été présidée par M. Maacart, membre
se de l'Institut, délégué par le Ministre des
anze Beaux-Arts. 1
-, ce Le général de Nansouty venait très
i des fréquemment à Arcachon, il y a quelques
irtés années.
ïui Villu Monte-Cristo. —- Nous
ndes signalerons le passage en noire ville,
d'un ieune compositeur de très grand
talent, M. Victor Euslache, élève au
ipor- Conservatoire d'Emile Pessard.
Nous avons eu le plaisir d'entendre le
U la jeune maestro, dans l'inlerprélatiou de
pi'O- plusieurs de ces oeuvres inédites, très ins-
e du pirées, très travaillées, avec un, reflet
i de- de mélodies orientales. Nous citerons :
niplé Berceuse d'Ombre dédiée à M. le
gons comte Zaluski; Valse composée au Caire
n de pour M,le Pr. ; Dol sur des paroles du
a de comte Robert de Moulesquiou-Fézensac;
[s de Valse folle pour piauo seul ; Sultan
le GO Achmet ; une chanson gothique Les
îause Trois couronnes ; Impromptu pour
aime, violon ; une OEuvre lyrique en 2 actes,
ns la Nous espérons que faisant violence à
par sa modestie, le maestro ne privera pas
laissé pius longtemps le monde artiste, de
connaître ses délicieuses compositions,
d les Un brillant, avenir s'ouvre pour ses i23
re.on ans, M. Euslache part ces jours-ci pour
ien à Téhéran : espérons qu'à son retour, il
s que n'aura pas oublié, que nous espérons
us se encore le voir nôtre hôte.
ouve- aiarie-J4>sepli. —- Dans sa dernière
;PPela pèche à l'Océan, effectuée mardi, le
poisson a été distribué aux passagers :
On a relevé entre autres dans le filet
me du une magnifique pieuvre. Jeudi prome-
dans nade autour de l'Ile aux Oiseaux. Di-
i
manche 2 octobre dernière journée
d'excursions au phare, au restaurant
Bélisaire, à l'Océan par le tramway el
clôture de la saison d'été.
Biarritz. — Dans la nomenclature
des morceaux exécutés dernièrement
au Casino de Biarritz, par l'orchestre
Sleck, nous remarquons plusieurs
compositions nouvelles de M. L. Blasini.
Citons une délicieuse valse intitulée
« Fleur de grève »,
ainsi qu'une brillante polka au rythme
très enlevant :
4c Ça m'esl égal ! », et enfin l'originale
mazurka : « Souvenir. »
Du même auteur viennent de paraître
« La Sainte-Cécile », marche dédiée à
à M. Ali Marrie, et une marche carnava-
lesque, éditée pour piano seul.
Toutes nos félicitations au brillant
compositeur.
Smivetngc — Mercredi à 4 heures
après-midi, une étrangère Mme A. D.
se baignant en face l'hôtel de France,
perdit pied, coula et passa sous uu
bateau. Le marin Chéry'se porta à son
secours et fut assez heureux pour la
sauver. Toutes nos félicitations.
Pétition:— Une pétition circule en
ville, adressée à M. le Minisire des
Travaux publics, tendant à obtenir que
le Irain 19 parlant de Bordeaux à
11 heures 15, soit continué sur Arcachon.
Dès ia mise en vigueur du service
d'hiver il n'existe plus de communica-
tion entre Bordeaux et Arcachon passé
(i heures 19 du soir. Celte situation
désavantageuse pour Arcachon, l'est
aussi en cas de relard du rapide de
Paris el de l'Etat, obligeant les voya-
geurs de ces train.-, s coucher à Bordeaux.
!Lo train 89 arrivant à Arcachon à
0 heures 59, pourrait facilement être
supprimé ; le Iraiu que l'on demande
devant le remplacer auprès des très
rares voyageurs venant de la ligne des
Landes.
i
! l»4-feilH4» 414? In. pltMttv — Nous
-, recevons de M. Deinay, à la date du
L vendredi 29 septembre, une lettre qui
; paraîtra dans notre piochain numéro.
î »;t'njul-BI«>i>l. —IM'H septembre,
'" samedi soir, au Grand-Hôtel, s'est conti-
nuée la série des bals hebdomadaires.
Aux accords d'un excellent orchestre,
c on a dansé jusqu'à minuit. Le cotillon
e était conduit par M Loslo el Mwc "\"...
i- Les invités se sont donné rendez-vous
i. pour uno nouvelle soirée dansante
'i' ie samedi 1«" oclobro.
>s
[t 4'lr«|iio. — Ou annonce la prochaine
■t> arrivée d'un cirque actuellenl installé à
•o Gujan. Le cirque "YVillam donnera des
représentations équestres et gymniques
r/i comprenant Stceplc-Chas'i par M11".
Mélinat Jcux-1 ndiens par M"" Louise,
e. Travail sans selle par M. Joseph,
Y Ascension de la boule par M"* Robba,
ltt l'Echelle japonaise par les frères
9^ Moore* la Hayadèrc par M"« Koca,' *
ié Leçon d'ëquitation par M. François,
,1, Haute-Ecole par M. Victor, M»" Léon-
tiue et Jeanne, Equilibre aérien pal-
et Miss Molva, Statues de Marbre par les
ui Gritilli, VHomme-Couleuvre, clowns,
animaux savants, pantomimes militaires.
Ll" CHMIMO. — Le vendredi 7 octobre, la
tournée Monti donnera Othello drame
en 5 actes de Shakespeare. Los rôles
nu d'Olhello, Desdemona, Cassio, lago, sont
ml tenus par des acteurs et actrices pari-
siens, qui interprètent avec art, celle
la traduction d'un chef-d'oeuvre de la litté-
mt rature anglaise,
1(jj SuriHiiic*. — Dès lo mois do juillet
]e et pendant toute la saison, la sardine a
beaucoup donné. Elle était si abondante
sa- à certains moments, qu'où ne la payait
iui (î 1113 ' l!'- 'c panier de 400 poissons.
Depuis cinq à six jours, l'océan no
fournissant, plus celte pèche, on ne prend
~ do sardines que dans lo bassin, mais
!"u ello sont très belles el les prix ont
lon monté. On les vend 5 à 6 fr. le cent.
au" Il n'esl pas rare qu'un bateau de deux
ou" hommes, fasse une journée de 50 à
iS?' 60 francs.
mie
au citadiu, au berger, au Landais en la cha
blouse ou en redingote, si ses veux et Maine»
% i à leur
son coeur hésiteront au murmure des j
« confuses paroles » que les pins agite- élémei
rout dans le vent, pour lui, claires, va- peuvei
,riées et distinctes, toutes ? Songez, cher s'en di
maître, que tous les clochers de village ?.. '
se ressemblent : qui donc confondrait cfeux'
sou clocher natal même à la tombée du ou \\ \
jour, avec celui du village voisin ?... étince
Non, tous les pins ne se ressemblent pin, e
pas, ni toutes les âmes. "El môme, c'est !gSJ^
là pourquoi les petits Landais ont tant c,.
étonné les Parisiens, les ministres et les feux i
prélels, par leur doux entêtement dans que 1'
leurs coutumes et dans leurs traditions, l'hori
De bonnes gens, très sincères, avaient fe^'
entendu parler vaguement des arènes ia ]ai
parisiennes de la rue Pergolèse ; elles côtés
s'étonnèrent qu'on fil tant de bruit dans des n
les Landes pour le maintien des courses se dé
loi
de taureaux. Des troubles, des interpel- Yenj,
lations pour cette misère ? Ça leur faisait enfai
reflet d'une émeute au Bois de Boulogne aux
pour le droit au tir aux pigeons ! f°.vei
Il fallut bien le reconnaître : « le tau- ™>°jj
reau libre dans l'arène libre » n'était aci,ç
pas un caprice d'importation étrangère, Cuu
mais un jeu traditionnel, habilement que
resnedé oar le christianisme aux jours ces '
de foies patronales, et demeura depuis j "
ie symbole des liberté* locales. r0ll<
Ainsi, nulle ''udesse en ce- co^u's. en venl
dépit de la Société protectrice des ani- I '-■^v'
ni;-.;ix. mais seulement une virile ten- , cc
dresse aux jeux familiers. 11 sont comme (. sTn,
le paysane mémo des Lances, dont • d'in
l'àprelé apparente se fond au regard se
exercé des peintres. Les poôles de ta 'in<
. ■dt3'-
palette, les Auguin, les Smith."les ont ^."~
ciianlées bien souvent ces Landes, Pl,j{
cornue un tlièjne merveilleux d'effusions éliii
sentimentales ■.■{ de joies colorées, ils ont bru
suivi le ruisseau de Mimizan. coulant "*'
.... ■ , reu
sans i'ï'v:t sur un lond oe vieux i'm\!e . ^j,,
ils uni fa.it onduler for des dunes sous la ,•;o.r
eaivsM- de ia lumière grisu et bleue. Ils (
savent ce qu'on peut leur demander de
confidences et i'émotionri. •a=J"
Le Pin même a pris sous leur pnu-e.au
■ rie nobles allures décoratives oui font ',"'(
mouler de noire mémoire les be'oix vers
de Tbéopbile Gauthier sur :
LE PIN DES LANDES ?
On no vc.it c;i ja<:s;uU dr.n« les î.antUs rtOsortfS, ^.^
Vrai FuliRiali f'jiui^ui- jioitdré de mliU- blanc, j;\ '
S-.irpr ili- l'horlic sechu et fins flaqtius d'nau v>.rt
C»r, v»nr lui (Urolinr ses larmes de rtaine, Gr
J.'Uiuuine, svsre liui'.rreau itc li cr«r.lioi),
, Oui M vil qxi'uvx dipwi <1« cittx çu'it imnin!, —
lias» »ùu IfWiU (lOttluiutiu*. Uli*i« un Urgl! UV-V:?" ~' ■*-
Sun* rtgr
ï,o pin vf-rr. Min liautnu ol sa stve qui )>out.
V: 9c tient tiiajours fii'oit sur !•■• bord do 1& route,
Comme mi soldai blctso qui vont mourir U«hout.
],v poMs rf.t ainsi dans les Lnudus du Monde
Lorsqu'il «st sans Mt-ssiirc, il garde ton trésor
Il Huit qu'il ost an co-iir une entaille proffindc.
l'our iSi'UnrhiT set vers, divines, lames (l'or.
Le fin des Landes, symbole du soldai s<
et du poêle, de l'Action et de l'Idée ; c;
qu'elle revanche pour le. Pin, mon cher J(
niaitre Coppée ! e!
li est vi-ai que Théophile Gauthier est e
no a Tarbes, au bord de la Lande... Une ^'
fée de plas ft sou berceau, et il naissait
Landais ' t <:■
V'*.u;i. BEîVrULLOT. ;
LES PIGNADA.RS ï
Déjà autour des g'o-es, dans les Isourgs (
naissants a cotôdes habitations rustiques 1
en bois et on plâtres, s'ébauchent des y
villas, surgissent des auberges Les }
citadins viennent là se reposer, trouver }
le, calme profond, (Vadmirables ex.cur- i
siens sous ces i'orôls interminables où i
l'on foule la fougère arborescente et les l
bruyères en tleursj où l'on trouve aussi j
le eftpe et l'oronge, dugibierenaboudan-
ce ; où la poitrine, enfin, s'emplit de ces ,
exhalaisons fortifiantes de la résine.
Bien de splendi.de comme une excursion
à travers ces pignadars, pendant la sai-
son brûlante, quand des milliers de
cigales emplissent l'air de leur chaut et
accompagnent le voyageur tout le long
de la route. Ou brûle dans cetteloumaise
mais d'un feu qui vivifie, que l'on
savoure. Dauires n'airnenl-ils pas ie
désert, avec sa chaude atmosphère, ses
sables sans fin '1 La lande ainsi que lui
a ses tempêtes, ses ouragans que Jean
Rameau a si bien décrits dans une belle
noésie. 11 nous y fait entendre oe mugis-
sement particulier du venl qui ressemble
dans les forêts de pins a celui, de la
tempête. Le heurt des arbres, les
craquements des branches brisées par
l'orage, tout cela est rendu eu magistrale
symphonie qui donne envie d'assister
à'l'un de ces spectacles aussi grands,
aussi frémissants que ceux d'une tempête
dans le golfe de Gascogne.
Mais les pignadars ont à redouter un
terrible iléau'qoi de temps à autre fait
ses ravages. Tout-à-coup, ces brousses
qui poussent dans les pignadars, dessé-
chées par un été trop ardent., s'enfiarn-
monl, et en un clin d'oeii, de vastes
territoires deviennent un bûcher im-
mense, un foyer gigantesque d'incendie.
La malveillance est souvent la cause de
ces catastrophes, mais souvent, dil-ou,
■ ■ ■ ——• r
la chaleur elle-même les provoque, j Vicl
Malheur alors aux bûcherons attardés I de. Vit
à leur travail, aux pauvres habitants mérod
qui ont bâti leur nid auprès de «es Les Zï<
éléments de combustion ! A peine très a
peuvent-ils fuir. D'abord, la flamme Durani
s'en donne à coeur joie avec la brousse Noui
elle court follement, détruisant ses plaisir
herbes déjà mortes ; on dirait un capri- concei
çieux feu follet qui \A et vient par tout « Le
où il trouve à glaner. Mais, bientôt, une il est t
étincelle a eu contact avec la résine d'un tion c<
pin, et comme eu spirale, le feu gagne lions ;
les hauteurs de l'arbre gigantesque, les compi
leuilles et les pommes s'irradient en esll'ii
crépitements qui rappellent ceux des de Toi
feux d'artifice. C'est un vaste brasier des gi
que l'on aperçoit au loin el qui jette sur contiv
l'horizon des lueurs sinistres. Dans le j Le i
pays, on ne se méprend point sur ces rapie
feux rouges et vacillants : le feu est dans lame,
la lande! crie-l-on. Et l'on part de tous doucl
côtés pour porter secours, pour sauver bienfi
des malheureux, empêcher le fléau de Enl
se développer. guoir
Jamais on n'esl trop de monde pour analo
venir à bout du feu. Hommes, femmes, On
enfants, s'arment de branches arrachées est 1
aux jeunes pins et frappent autour du regai
foyer, que l'on arrive quelquefois à cir- prali
conscrire. Trop souvent, aussi, il faut mont
s'incliner devant le fléau el lui laisser enfai
achever sou oeuvre de dévastation. Au- très*
cuii spectacle n'est alors plus eflrayanl de la
que celui de ces forêts en cendres, de ©st a
ces habitants errant connues des spec- d'uni
très, ou aflolés de douleur sur les fossés j De
des routes. Puis, au ioin. l'horizon tout adap
rouge, la grande flamme agitée par le du i
veut el cherchant sa proie', tout cela resst
j enveloppé de nuages de fumée qui ont el *'j
à certains endroits des reflets d'aurore elto
boréale. On peut aller au loin, l'air est, crjqi
i sur un rayon de vingt-cinq lieues, saturé Jlit3U
j d'odou'-de résine. Kl le pauvre pin qui imn
se trouve à une grande distance de '^'et
l'incendie plein de santé, avec sa large sép;i
blessure au liane d'où coule sa sève, P-
n'esl pas sûr de son lendemain, car i! dre
suflîl d'une escarbille enflammée, d'une et la
étincelle portée par le vent, pour qu'il d'ui:
brûle à son tour. '-om
Que fera-t-on pour tous ces mallieu- t b
roux que ces derniers incendies de la déji
Gironde et. des Landes ont privés de fort
1 demeure el de paiu ? rap
rSoleil} san
FGKEÏIÈRKS. tem
sub
i ;V«MIK <>)tft!tftc«ms nos lecteurs a I vaj
!_ lire i'avis des Grand.'; Mngct.sipJ dit mii
.^ Printemps de Pari.s que nous publions i,.,y
aux annonces. et '.
X«*vrtiljKi«* ii
tSeiiii-.-InfVu-iourc), l«: 'M juillet 181)7. -— Je '
>;ndhair- d'iiiie névralgie ati-oce, V'.is Pilules se
Suisses a 1 tV. 50 Iftboiiti. 1 m'ont guérie coinpK; (
U'im al. M'" Vvi: l)i;i' .s', proj). i'Si/. 16g-i. COI
A M. MerUoif, pliannacien, 28, rue de nj;
Graniniunl, a Paris. frï
"^ CHRONIQUE 1
LOCALE f1
_ su
"""** di
Linvit-TviiiiiN. — Le dimanche 25 {ip-
al fcepleinbre. an club, un brillant liandi- di
, . cap a été. chaudement disputé, entre
douze bons joueurs. Dans les deini-tina- 1«
er les se so'iit rencontrés MM. Baguenard
el Bazalgetle, el d'autre part MM. Weber »i
'■st et Lecoq. La belle a été disputée entre b<
,io. MM. llaguenard et Lecoq. Le gagnant a «"'
,,il été M. P.aguenard par 6/8—7/5. ',(
Diinanciie 2 octobre, match pour mes-
| sieurs, sans rendement. Entrées 10 \r. ,.
par joueur, acquises au gagnant : les ,
balles fournies par l; 1 club. ^
l>4-iiMioii*tnt rt« MihA F«l»re. — G
La rentrée ùa^ classes est fixée au lundi p
3 octobre. p
Mauv«TUig4>. —- Dimanche 25 sep- -s;
'gs lembre à -i heures et demie, au large de "
ies la place Thiers un jeune homme de 28 v,
les ans, nommé J. G. demeurant rue des ^
-es p.euiparts h Bordeaux perdit pied en se °
'•'er baignant et coula deux fois. Il se serait c
ur- infailliblement noyé. Le douanier Ca-
où blanue se porta h son secours et tut assez \
ies heureux pour le sauver : tomes nos c.
issi félicitations. c
'™« AM1ÔIHI»4' — Nous sommes dans j
^ l'équinoxe d'automne et- Je soleil est j
}*' entré dans le signe de la Balance. '(
'l„■ L'automne durera 89 jours, 18 heures,
}'~ 25 minutes, pour prendre fia le 21 dé- '
,*,,( cembre <1 7 heures 8 minutes du soir. (
f1'"" Les prévisions météorologiques nous
r,° annonceul une saison troublée et. très ,
l>on -pluvieuse,
ie, I^4»s KiifïintH 4l'Ai*e»«ili4»ii. — I^e
ses Bureau de la Société de gymnastique et
lui de tir "Les Enfants d'Arcaclwn" pré-
ea n vient les familles des élèves que les cours '.
>elle de gymnastique reprendront à partir du
igis- mardi 4 octobre prochain, salle du
ùble Gymnase, avenue du Château.
?, la 'Les cours auront lieu les mardi, jeudi
les et samedi, à 8 heures du soir, sous la
par direction de M. Lafont, professeur de la.
raie société, aidé du moniteur M. Pral.
'ft',er In&ti>ueti4>n iM'iiimiiMv — M.
n(/,S; Arnaud, directeur d'école à Arcachon
pe.ie 0Rl nomm,i eD ja même qualité à La
, Teste.
ru;J M. Métayer, directeur d'école à La
Teste est nommé à Arcachon (école
f*f Gondorcel).
jssé-
larn- Miiïî. — Grâce, aux démarches de
isles notre conseiller d'arrondissement ap-
im- puyanl les voeux de la municipalité, celle-
idie. ci vient d'être avisée qu'à partir du 15
;e de octobre le train express de 7 heures du
l-ou, matin aura des voitures de toutes classes.
VIeliy* — Notre confrère l'Avenir le trai
de. Vichy, a fait paraître dans son nu- M. 1
méro du 25 septembre, un article intitulé: à Bon
Les Bains en médecine, dû à la plume coxo-i
très autorisée de M. le docteur Ray M. .
Durand-Fardel. nés à
Nous nous faisons un devoir el un paupi
plaisir, d'en citer l'extrait qui nous M.
concerne. venai
« Le bain de mer est un bain froid, alité i
il est vrai, niais il constitue une médica- Dupu<
tion complexe qui appelle des applica- M.
lions ; en réalité, la cure marine caclu
comprend trois éléments : la principale fracli
est l'inhalation d'air marin, modificatrice ment
de l'organisme; tonique, el qui est une M.
des grandes ressources que nous ayons doule
I contre le lymphatisme el la scrofule. M.
Le deuxième élément esl l'hydrothé- Villt
rapie marine, clesl-à dire le bain à la des à
lame, dont les eftels sont ceux d'une Le:
douche spéciale amenant uue réaction grau
bienfaisante. J Bé/.iï
Enfin, le bain de mer chaud en bai- I quan
gnoire esl un bain médicamenteux preu
analogue aux bains des stalions salines, de <
On voit qu'il y a là uu ensemble qui danç
esl ioin de la conception vulgaire Ne
regardant le bain de mer comme une Bout
pratique fortifiante bonne pour loul le de, 1
monde, eu particulier pour tous les cher
enfants. Or, beaucoup de tempéraments ordi
très excitables ne peuvent tolérer le bord mim
de la mer, où le premier résultai obtenu coin
esl alors une excitation exlréme suivie tive,
d'une fatigue excessive. Ruir
j De plus, i! faut choisir une piago du
adaptée à ia nature des sujets : les plages corn
du nord el de l'Océan oflrenl les M.
ressources d'un bain violent, à ia lame. Mes
el s'adressent surtout aux sujets mous C
el torpides ; les plages du midi, avec des coin
criques bien abritées, sont plus facile- néci
; nient supportées par les natures the
j nerveuses et excitables, surtout quand plu;
>. elles sont eu retrait, comme Arcachon, est
» séparé de l'Océan par uu lac. ble,
P.;is, il n'est pas inditlerenl do preu- un
i dre ie bain de mer de telle ou telle façon née
-> et la direction du médecin est nécessaire; 11
1 d'une façon générale, et en tenant M)d
compte de la marée, ou ira à la mer am
) heure ou 2 heures après un léger son
;, déjeuner. Î heures un -i heures après uu et i
12 fort repas ; ou se plongera daus l'eau Ira
rapidement el totalement et on y remuera n'h
sans cesse, pour eu sortir après- un dot
temps qui variera de 1 à 10 minutes (en
suivant l'accoutumance. » ,
I Notons que l'émineni praticien, pou- (
a i vaii eu parlant du bain de mer, dans ',,'
'■< une élude qui es! faite a un point de vue ,. L'
IS 1res général, parler aussi bien de Dieppe
et Ti'ouvilie dans le nord, le Uroisic el ,,
» les Sables-d'Oloniu'. dans l'ouest, que de ^
,.t Boyau et Biarritz dans le .sud-ouest. „
j0 Kl bien non 1 A sa pensée un seul mot I c0
es se présente : c'est Arcachon. .
<'. C'est qu'au point de vue bains do nier,
connue au point duvueslationclimatique ,^
(lu hivernale, il n'y aqu'un seul sanatorium
français ; c'est Aicachou. m
VuiMjMt» «le i»rai«i«Msi*lOi — Jeudi '
23, les'propriétaire el'hotes de la villa '?>
Magda louèrent pour eux .seuls le stamer P1
Marie-Joseph, aflh de s'offrir le plaisir ,'°
d'une pèche do nuit a l'océan. Partis à cc
' 5 heures du soir, ils rentrèrent vendredi
■> à 7 heures du mutin. La promenade fut m
superbe et la pêche fructueuse. Les e'
divers lans de filet fournirent 47 paires
25 de soles, 6 merlus, 12 grondins, 8 bau- ll
di- droyes, et 150 kilos de poissons divers. w
Ire Voiia un sport intéressant ; celui que
ia- les auglais appellent le Fishing. (]
ivd Ji n'est pas douteux que col exemple d
,ec ne soit suivi ; et que, des notes de villas
lre hotols ou chalets, ne songent à se pro- j,
{ a curer celte passionnante distraction à p
bord du steamer Marie-Joseph.
?'^" A«4>,i«l«ï«ît 4l<ï «Ijcinli» 4i4- r«>r. — ,
,'', Dans la nuit du dimanche. 25 septembre
"3 le train du soir, partant à 10 heures 15
de Bordeaux, à tamponné en gare de !j
— Gujan le train qui part d'Arcachon à
ndi U) heures 50 et qui était, gavé pour laisser
passer l'autre. L'accident qui se produi- f
;ei>. sit a 11 heures J0, résulte d'une fausse , 1
' (|0 manoeuvre de l'aiguilleur, A toub» c
og vitesse, le train de Bordeaux aborda ie j
^è- train d'Arcachon, qui nous l'avons dit, <
j c.g était arréié el les deux machines télés- i
j.n'j( copèrent. '<
Qa. Dans le trahi de Bordeaux ne se <
sséz trouvaient que sept voyageurs ; et onze i
nos ^aas le i-I>ain menant d'Arcachon ; ce
dernier ne contenant que le reliquat des ■
voyageurs, que n'avaient pas emportés
lans ■ jes précédents ,trains de plaisir, qui
esl jusqu'à dix heures étaient partis bondés
nC(,!- d'Arcachon.
res> J 11 n'y a pas eu de morts.
dé" Les dégâts matériels sont très impor-
oir. tants.
3,0,'^ Les deux machines télescopèrent, la
locomotive du train tamponné fut pro-
jeté hors-rails tan disque la machine du
- Le train abordeur n'a pas été jetée en de-
je et hors de ia voie. Nous avons compté
pré- pour le train d'Arcachon trois wagons
ours de lr 8 2e et 3" classe et uu fourgon de
ir du bagages broyés ; el pour le train de
du Bordeaux trois wagons. L'express de
Bordeaux marchait à une vitesse de GO
jeudi kilomètres à l'heure, L'aiguilleur, cause
is la de l'accident, est un très brave homme,
de la. qui compte 23 ans de service dans la
compagnie ; mais qui, ce soir là par
iy suite de fatigue, s'était sans doute laissé
chon gagner Par -e sommeil,
a. La Le choc fut si violent que dans les
maisons deMeslras vo'isinesde la gare, on
à La entendit le bruit ,ol que l'on crut bien à
école "un accident de chemin de fer, mais que
n'entendant.pas de cris, les gens se
, rendormirent, jusqu'à ce que le mouve-
JS , e ment des employés de la gare les appela
f,''"' sur le Heu de l'accident.
selle- ..... , ,,
lu 15 voici le nom.des blesses.
,s du M. Radie-' dit Aaris, demeurant rue du
isses. Saujou 62 à Bordeaux et qui était dans
le train venant de Bordeaux. manc
M. Rivière demeurant rue de Lan diras d'exci
à Bordeaux, sub-luxation de l'articulation Bélisa
coxo-fèmorale gauche. clôlui
M. PlantiÔ demeurant rue des Polygô- ■
nés à Bordeaux, plaie linéaire de la "■'
paupière, sans gravité. esr, 1
M. Langlois mécanicien du train ■» Ci
venant d'Arcachon, contusions du torax, Slec«
alité à Gujan, chez son beau-frère M. com.P
Dupuch. Cil
M. Mounolle chauffeur du train d'Ar- «Fie
cachon, nous l'avons vu alité eti gare, ainsi
fractures de côtes. C'est le plus grièvè- lr*si
ment blessé. * \
M. Laclotte chef du Iraiu d'Arcachon, ma^u
douleurs contuses du torax. "u
M. Pierre Jugla matelot du vapeur « La
Ville d'Arcaclion, contusions profon- * M.
des à la poitrine, alité en gare. ,$y
Les soins ont été donnés avec le plus ^°
I grand dévouement par MM. les docteurs conV
Bé/.ian el Dufour, qui n'hésitaient pas, gj
quand nous sommes allé lundi à la A
première heure, sur le lieu.de l'accident, .^V
de déclarer qu'il n'y avait jmur aucun, J" ^j
danger de mort imminente. Laje
Nous avons trouvé à cette heure, M. '
Boudard secrétaire général de la Giron- g
de, M. Léchai inspecteur principal des
chemins de fer, M. Mangenol inspecteur i»
ordinaire, M. Neutien ingénieur des ville
1 mines chargé du contrôle, M. Lasserru ïi-a-
i commissaire de surveillance administra- le i
> tive, M. Flottes ingénieur de la voie M. Hh
Dumora suppléant de M. le Juge-de-paix Dès
i du Canton, M. Veyrier-Montagnères d'hi
; conseiller général, maire d'Arcachon, tion
s M. Edouard Larroque maire de Gujan- <; \x
. Mestras. des;
5 Ceux-ci insistent pour nous exposer, ans;
s combien à la suite de cet accident, la pat.
nécessité d'une double voie entre Lamo- geu
s the et Arcachon, s'impose de plus en LQ
.1 plus. 11 y a longtemps que cette création y );
, esi admise eu principe, il était impossi- | Sllp
ble, qu'à coté de la règle vint s'appuyer i jev
un exemple plus frapppant de l'urgente ,-ar
a nécessité de sa réalisation. Lai
y, 11 est- à souhaiter que la Compagnie du
il Midi toujours favorablement disposée a ■
>r améliorer une voie aussi importante de rec
u- son réseau, que celle qui relie Bordeaux vei
u et Arcachon, et aussi Arcachon avec les pui
u trains d'Espr.gue par LamotheKaclure ;
•a n'hésite pas à faire construireenfiucette
n double-voie, si souvent et depuis taul de '^" '
m temps demandée. ^"'
l^i». OIIIHNC, — Ou a appris avec on
UI satisfaction, que M. Viger, iiflnisire de étf
'* l'agriculture, vient d'adresser aux pré- Le
K tels des départements de celte région, po
'^ une circulaire les invitant à laisser ie
? cîiasser au lacet à un crin et aux pailles
le linol, le bec-lb;ue, l'aloueîte. le /.il,
, l'ortolan, ces oiseaux ne devant pas être 'n'
considérés comme utiles à l'agriculture Ci
el à la viticulture, " r(i
"*' Dans les landes les ortolans sont assez c
110 abondants celle année. M,'
1111 Los orlolausmaigressepnienlactuolle- •*
meut G fr. 50 la douzaine. \f
,dj On écrit de Soustons que la promiôro J;
jla bécasse a été i)»'ifce lé 2J septembre, M
,(„. promier jour d'automne, par le nommé L
sjv Joan-LonisLesgard, oolon doM.Chaulel, J*
," jj conseiller municipal il l)ax. »'
(■di Félicitations à l'heureux chasseur et M
(•llt nu non moins heureux propriétaire, qui G
jCS eu a savouré la délicieuse rôtie. a:
,Vs Quelques ramiers ont fait leur appari-
au" lion, mais la chasse à la palombe ne l(
,.s commence que dans quelques jours,
lue l>ariH. — Le D'' Behmcès bien connu d
du monde littéraire et scientifique, vient t<
pie de mourir. s
'las u était le représentant à Paris de la h
•ro- junte cubaine, qui a lutté vaillamment r
6 à pour l'indépendaee de l'ile.
Ses obsèques civiles ont eu lieu, lundi
malin, sans aucun apparat selon le £
, ~ désir formol du défunt. '
'? Nous avions signalé cet hiver le passa- i]
; V 1' ge du docteur Betancés à Arcachon, qui (i
, avait séjourné un mois ici. ]
n a ■ [
5ser Au l>ic-«lii-Mi«ll «lo Bi»«>rr4ï. —- (
dui- Le 25 courant eut lieu à l'observatoire du (
isse Pic-du-Midi de Bigorre l'inauguration ,
jub^ offlciello des bustes du général de Nan- j
3 ie souly et de l'Ingénieur Vaussenat, fou- ]
dit, dateur et directeur de ce bel établisse- ,
îles- ment météorologique. Celte cérémonie
a été présidée par M. Maacart, membre
se de l'Institut, délégué par le Ministre des
anze Beaux-Arts. 1
-, ce Le général de Nansouty venait très
i des fréquemment à Arcachon, il y a quelques
irtés années.
ïui Villu Monte-Cristo. —- Nous
ndes signalerons le passage en noire ville,
d'un ieune compositeur de très grand
talent, M. Victor Euslache, élève au
ipor- Conservatoire d'Emile Pessard.
Nous avons eu le plaisir d'entendre le
U la jeune maestro, dans l'inlerprélatiou de
pi'O- plusieurs de ces oeuvres inédites, très ins-
e du pirées, très travaillées, avec un, reflet
i de- de mélodies orientales. Nous citerons :
niplé Berceuse d'Ombre dédiée à M. le
gons comte Zaluski; Valse composée au Caire
n de pour M,le Pr. ; Dol sur des paroles du
a de comte Robert de Moulesquiou-Fézensac;
[s de Valse folle pour piauo seul ; Sultan
le GO Achmet ; une chanson gothique Les
îause Trois couronnes ; Impromptu pour
aime, violon ; une OEuvre lyrique en 2 actes,
ns la Nous espérons que faisant violence à
par sa modestie, le maestro ne privera pas
laissé pius longtemps le monde artiste, de
connaître ses délicieuses compositions,
d les Un brillant, avenir s'ouvre pour ses i23
re.on ans, M. Euslache part ces jours-ci pour
ien à Téhéran : espérons qu'à son retour, il
s que n'aura pas oublié, que nous espérons
us se encore le voir nôtre hôte.
ouve- aiarie-J4>sepli. —- Dans sa dernière
;PPela pèche à l'Océan, effectuée mardi, le
poisson a été distribué aux passagers :
On a relevé entre autres dans le filet
me du une magnifique pieuvre. Jeudi prome-
dans nade autour de l'Ile aux Oiseaux. Di-
i
manche 2 octobre dernière journée
d'excursions au phare, au restaurant
Bélisaire, à l'Océan par le tramway el
clôture de la saison d'été.
Biarritz. — Dans la nomenclature
des morceaux exécutés dernièrement
au Casino de Biarritz, par l'orchestre
Sleck, nous remarquons plusieurs
compositions nouvelles de M. L. Blasini.
Citons une délicieuse valse intitulée
« Fleur de grève »,
ainsi qu'une brillante polka au rythme
très enlevant :
4c Ça m'esl égal ! », et enfin l'originale
mazurka : « Souvenir. »
Du même auteur viennent de paraître
« La Sainte-Cécile », marche dédiée à
à M. Ali Marrie, et une marche carnava-
lesque, éditée pour piano seul.
Toutes nos félicitations au brillant
compositeur.
Smivetngc — Mercredi à 4 heures
après-midi, une étrangère Mme A. D.
se baignant en face l'hôtel de France,
perdit pied, coula et passa sous uu
bateau. Le marin Chéry'se porta à son
secours et fut assez heureux pour la
sauver. Toutes nos félicitations.
Pétition:— Une pétition circule en
ville, adressée à M. le Minisire des
Travaux publics, tendant à obtenir que
le Irain 19 parlant de Bordeaux à
11 heures 15, soit continué sur Arcachon.
Dès ia mise en vigueur du service
d'hiver il n'existe plus de communica-
tion entre Bordeaux et Arcachon passé
(i heures 19 du soir. Celte situation
désavantageuse pour Arcachon, l'est
aussi en cas de relard du rapide de
Paris el de l'Etat, obligeant les voya-
geurs de ces train.-, s coucher à Bordeaux.
!Lo train 89 arrivant à Arcachon à
0 heures 59, pourrait facilement être
supprimé ; le Iraiu que l'on demande
devant le remplacer auprès des très
rares voyageurs venant de la ligne des
Landes.
i
! l»4-feilH4» 414? In. pltMttv — Nous
-, recevons de M. Deinay, à la date du
L vendredi 29 septembre, une lettre qui
; paraîtra dans notre piochain numéro.
î »;t'njul-BI«>i>l. —IM'H septembre,
'" samedi soir, au Grand-Hôtel, s'est conti-
nuée la série des bals hebdomadaires.
Aux accords d'un excellent orchestre,
c on a dansé jusqu'à minuit. Le cotillon
e était conduit par M Loslo el Mwc "\"...
i- Les invités se sont donné rendez-vous
i. pour uno nouvelle soirée dansante
'i' ie samedi 1«" oclobro.
>s
[t 4'lr«|iio. — Ou annonce la prochaine
■t> arrivée d'un cirque actuellenl installé à
•o Gujan. Le cirque "YVillam donnera des
représentations équestres et gymniques
r/i comprenant Stceplc-Chas'i par M11".
Mélinat Jcux-1 ndiens par M"" Louise,
e. Travail sans selle par M. Joseph,
Y Ascension de la boule par M"* Robba,
ltt l'Echelle japonaise par les frères
9^ Moore* la Hayadèrc par M"« Koca,' *
ié Leçon d'ëquitation par M. François,
,1, Haute-Ecole par M. Victor, M»" Léon-
tiue et Jeanne, Equilibre aérien pal-
et Miss Molva, Statues de Marbre par les
ui Gritilli, VHomme-Couleuvre, clowns,
animaux savants, pantomimes militaires.
Ll" CHMIMO. — Le vendredi 7 octobre, la
tournée Monti donnera Othello drame
en 5 actes de Shakespeare. Los rôles
nu d'Olhello, Desdemona, Cassio, lago, sont
ml tenus par des acteurs et actrices pari-
siens, qui interprètent avec art, celle
la traduction d'un chef-d'oeuvre de la litté-
mt rature anglaise,
1(jj SuriHiiic*. — Dès lo mois do juillet
]e et pendant toute la saison, la sardine a
beaucoup donné. Elle était si abondante
sa- à certains moments, qu'où ne la payait
iui (î 1113 ' l!'- 'c panier de 400 poissons.
Depuis cinq à six jours, l'océan no
fournissant, plus celte pèche, on ne prend
~ do sardines que dans lo bassin, mais
!"u ello sont très belles el les prix ont
lon monté. On les vend 5 à 6 fr. le cent.
au" Il n'esl pas rare qu'un bateau de deux
ou" hommes, fasse une journée de 50 à
iS?' 60 francs.
mie
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