Titre : La Culture physique : revue bi-mensuelle illustrée
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-12-01
Contributeur : Surier, Albert (1871-1944). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344303451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15531 Nombre total de vues : 15531
Description : 01 décembre 1931 01 décembre 1931
Description : 1931/12/01 (A35,N500)-1931/12/31. 1931/12/01 (A35,N500)-1931/12/31.
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54319199
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/08/2008
La lumière ne veut plus rester sous le boisseau.
Peu à peu, la vérité sort victorieusement du puits
mais quand donc s'imposera=t=elIe avec force ?
■•♦*■
Ce n'est pas d'aujourd'hui que nos
conceptions de simples éducateurs nous lont
avoir maille a partir avec les entrepreneurs
de sport à grand spectacle. Noue ne pou-
vons, en effet, dissimuler notre émotion,
lorsque nous apprenons qu'un accident a
eu lieu lors d'une rencontre sportive et
nous nous refusons à considérer le sport
comme élément régénérateur de la race
tant que, pour obéir à l'esprit de compéti-
tion qui, fatalement, l'anime, il est cause de
blessures, d'infirmités ou de morts, bru-
tales ou a échéance. Nous avon6 mémo
souvent écrit ici qu'aucun athlète ne devrait
entrer en lice sans se trouver dans une
situation physique suffisante. Maie, les
choses demeurant en l'état, rappelons seu-
lement sous forme de résumé notre concep-
tion sur cette matière qui devrait être au
premier rang des préoccupations sociales :
1° Le sport ne peut pas se d'oser ; il n'a
donc rien de l'exercice médicament ;
2° Qu'il s'agisse de Jeux olympiques ou
de rencontres locales, un médecin devrait
examiner tous les sujets appelés à concou-
rir. Il devrait être suffisamment armé pour
interrompre l'entraînement dès qu'il lui
paraîtrait imprudent de le continuer, et
même à la dernière minute, il devrait pou-
voir interdire la rencontre si elle lui
paraissait devoir être particulièrement
dangereuse pour l'un des compétiteurs ;
3° Jamais un tel médecin ne pourra exer-
cer son ministère pourtant si humain, pour
la raison que, ce faisant, il nuirait au sport
en tant que source profitable de revenus.
Certes, nous ne doutons pas de la vérité
que ne-us affirmons, mais pour faire dévier
nos vues, il faudrait que nous puissions
lire autre chose touchant le sport que,
notamment, certain entrefilet publié der-
nièrement par le plus grand journal sportif
français.
Nous ne nous en prenons aucunement à.
telle ou telle personnalité et voulons seule-
ment, une fois de plus, souligner la mau-
vaise conception du sport de compétition.
C'est pourquoi, tout en reproduisant ci-après
in extenso l'entrefilet en question, nous
ne laissons figurer que les initiales des per-
sonnages qui ont joué un rôle en l'occur-
rence :
Une leçon d'énergie
« Au cours du Championnat di'Europe de
lutte libre, disputé à Budapest, le poids
mi-moyen C... P..., en réussissant à se clas-
ser troisième dans sa catégorie, a donné
une magnifique leçon d'énergie à tous lés
concurrents.
Peu à peu, la vérité sort victorieusement du puits
mais quand donc s'imposera=t=elIe avec force ?
■•♦*■
Ce n'est pas d'aujourd'hui que nos
conceptions de simples éducateurs nous lont
avoir maille a partir avec les entrepreneurs
de sport à grand spectacle. Noue ne pou-
vons, en effet, dissimuler notre émotion,
lorsque nous apprenons qu'un accident a
eu lieu lors d'une rencontre sportive et
nous nous refusons à considérer le sport
comme élément régénérateur de la race
tant que, pour obéir à l'esprit de compéti-
tion qui, fatalement, l'anime, il est cause de
blessures, d'infirmités ou de morts, bru-
tales ou a échéance. Nous avon6 mémo
souvent écrit ici qu'aucun athlète ne devrait
entrer en lice sans se trouver dans une
situation physique suffisante. Maie, les
choses demeurant en l'état, rappelons seu-
lement sous forme de résumé notre concep-
tion sur cette matière qui devrait être au
premier rang des préoccupations sociales :
1° Le sport ne peut pas se d'oser ; il n'a
donc rien de l'exercice médicament ;
2° Qu'il s'agisse de Jeux olympiques ou
de rencontres locales, un médecin devrait
examiner tous les sujets appelés à concou-
rir. Il devrait être suffisamment armé pour
interrompre l'entraînement dès qu'il lui
paraîtrait imprudent de le continuer, et
même à la dernière minute, il devrait pou-
voir interdire la rencontre si elle lui
paraissait devoir être particulièrement
dangereuse pour l'un des compétiteurs ;
3° Jamais un tel médecin ne pourra exer-
cer son ministère pourtant si humain, pour
la raison que, ce faisant, il nuirait au sport
en tant que source profitable de revenus.
Certes, nous ne doutons pas de la vérité
que ne-us affirmons, mais pour faire dévier
nos vues, il faudrait que nous puissions
lire autre chose touchant le sport que,
notamment, certain entrefilet publié der-
nièrement par le plus grand journal sportif
français.
Nous ne nous en prenons aucunement à.
telle ou telle personnalité et voulons seule-
ment, une fois de plus, souligner la mau-
vaise conception du sport de compétition.
C'est pourquoi, tout en reproduisant ci-après
in extenso l'entrefilet en question, nous
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sonnages qui ont joué un rôle en l'occur-
rence :
Une leçon d'énergie
« Au cours du Championnat di'Europe de
lutte libre, disputé à Budapest, le poids
mi-moyen C... P..., en réussissant à se clas-
ser troisième dans sa catégorie, a donné
une magnifique leçon d'énergie à tous lés
concurrents.
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