Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-11-08
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 08 novembre 1856 08 novembre 1856
Description : 1856/11/08 (A6,N45). 1856/11/08 (A6,N45).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427325j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
IMPOSITION photographique du palais de Sydenham. —
MÉMOIRE sur la gravure héliogiaphique sur marbre et
sur pierre lithographique, par M. NIEPCE DE SAIM-VICTOB.
— NOTE sur le collodiou sec, par M. Depuis. — NOU-
VEAU PHOCÉDÉ pour la do ur ou l'argenture des pie-
ces métalliques, par M. C. GuÉmx.
L'abondance des matières nous force de re-
mettre au prochain numéro la suite du compte-
rendu de l'exposition de Bruxelles, ainsi qu'une
communication de M. F. Vogel sur le moyen de
mesurer le temps d'exposition pour le tirage
des épreuves positives.
AVIS.
L'exposition photographique du Palais de
cristal à Sydenham sera ouverte le 15 de ce
mois. Ceux de MM. les photographes qui se
proposent d'y concourir sont priés d'en donner
avis, le plus tôt possible, par correspondance
ou directement, à M. H. Berthoud, 15, rue des
Maçons- Sorbonnt, agent de la Compagnie chargé
de l'expédition.
Nous croyons utile de rappeler que la Com-
pagnie paiera tous les frais d'emballage et de
transport d'aller et retour, et qu'elle se réserve
seulement dix pour cent prélevés sur le prix des
ventes.
MÉMOIRE SUR LA GRAVURE HÉLIOGRAPHIQUE
■ur marbre et >ur pierre lithographique.
Nous signalions, dans le précédent numéro, à
la reconnaissance de tous ceux qui s'intéressent
aux progrès de la photographie, la bienveil-
lance avec laquelle rA<-ae des sciences
accueille les communications qui concernent le
nouvel art.
Nous sommes heureux de pouvoir incrire
aujourd'hui dans nos colonnes le nom d'un des
membres les plus éminents de l'illustre assem-
blée et bien connu de nus lecteurs, celui de
M. CHEVI'.EUL.
Dans la séance de lundi, le savant chimiste
M présenté, au nom de M. Niepce de Saint-Vie
ïor, une série de spécimens de gravures hélio-
graphiques et damasquiiuiges obtenus sur
marbre et pierre lithographique.
Après avoir lu quelques extraits du mémoire
de M. Niepce, dont nous d-unions aujourd'hui le;
texte, M. Cbevreul a fait remarquer avec quelle
louable persévérance l'auteur continue les étu-
des commencées par Nicépliore. qu'un mort pré-
maturée est venue interrompre.
lin entreprenant une tâche si difficile,
M. Niepce de Suint-Victor ne se dissimulait
pas combien il aurait d'obstacles à surmonter.
Non-seulement il s'est livré avec ardeur à
*oti goût pour les recherches, mais encore il a
considéré comme un devoir de piété filiale le
soin de conduire à bonne fin les travaux de son
odcle. Les désirs irréalisés de Nicéphore Niepce
ont été pour lui comme une consigne à laquelle,
soldat et savant, il veut toujours rester fidèle.
Au milieu des ennuis, des découragements et
des fatigues, victime de l'injustice des uns, de
l'ingratitude des autres, il poursuit son chemin
avec tant de persévérance et de succès, que
pour quiconque s'intéresse au progrès des scien-
ces, il a mérité que l'on dise, suivant le mot
de M. Cbevreul devant l'Académie : <> Niepce
de Saint-Victo" est le digne neveu de son oncle.»
I. — Gracure sur marbre et sur pierre lithographique
comme ornement.
\yant eu l'idée d'appliquer mon vernis hôiiogra-
phïqiiG sur marbre pour faire de la gravure en creux
et en relief, j'ai obtenu des résultats qui, je crois,
su-ont d'une grande ressource pour les marbriers
sculpteurs, lorsqu'ils voudront orner les marbres
qu'ils employent à faire des pendules, des socles de
bronzes d'art, des presse-papier et même des che-
minées.
Tous les marbres ne sont pas convenables à ce
go,;rc de gravure, parce qu'ils doivent être très-durs,
d'un grain très-fin et d'une seule couleur, consé-
queinment sans taches ni veines; comme sont, par
exemple, le marbre noir fin et les calcaires lithogra-
phiques jaune et bleu employés par les marbriers
sculpteurs.
Le marbre blanc de Carrare n'est pas très-propre
à la gravure, parce que, quoique très-dur, il est d'un
grain trop gros; cependant il peut être employé pour
former des mosaïques en y gravant des ornements à
gros traits et à teintes plates.
Cette nouvelle application du vernis héliojrra-
pliique m'a fait étudier les bituinesde Judée, et je
crois apporter un grand perfectionnement au pro-
cédé de la gravure héiiographique. en donnant les
moyens de préparer avec certitude un excellent
vernis.
La difficulté du procédé tient à la difficulté même
d'avoir un vernis qui donne toutes les demi-teintes
dans la reproduction d'une épreuve photographique
ou d'une gravure, en même temps que la résistance
à l'action de l'eau forte.
Aujourd'hui j'obtiens ce résultat par l'expérience
que j'ai acquise et qui me permet de distinguer fa-
cilement le bitume convenable pour obtenir ces deux
effets.
Je distingue trois sortes de bituinesde Judée :
1° Celui qui vient incontestablement de Judée.
L'échantillon que je possède, je le dois a l'obli-
geance de M. Cuibourt, de l'Kcole de pharmacie. Ce
bitume a la cassure vitreuse, brillante comme du
jais et n'exhalant presque aucune odeur, à moins
d'être chauffé; dans ce cas, il a une légère odeur
de bitume de momie. Puhéii-é, il est d'un brun
marron foncé. Ce bitume est le plus sensible de
tous à s'impressionner à l'air et à la lumière ; très-
bon pour opérer dans la chambre obscure, quand
toutefois il n'est pas trop sensible, parce que dans
ce cas il produit des images tt'o,> \oilées.
Dans le commerce de Paris ou trouve deux sortes
de bitumes qui se distinguent par des caractères
particuliers, et qui diffèrent par leurs degrés de sen-
sibilité à l'action de l'air et de la lumière : l'un est
très sensible et l'autre l'est très-pou. 11 y a entre ces
deux variétés des bitumes de différents degrés de
sensibilité.
Car ictères distinctifs des <
LE PLUS SENSIBLE.
Noir rougeàtre.
Cassure conchoîde tiès-lui-
sante.
Très-sec.
Poudre d'un brun rouge.
Exhalant une odeur d'as-
phalte.
Densité, 1,11.
fusible de 170 à 175".
Soumis à la distillation, ne
donne presque pas de ma-
tière huileuse.
Soluble en totalité dans la
benzine.
Solubl'\ mais lentement, dans
l'i«-v;icc de térébenthine-,
apnss une heure, le liquide
est encore incolore.
11 est le plus rare dans le
commerce, et généralement
on le trouve en petits mor-
ceaux.
deux principales variétés :
LE MOINS SENSIBLE.
Noir-roiig.- jaunâtre.
Cassure mate, terne, rési-
neuse.
Légèrement poisseux.
Poudre d'un brun jaune.
Exhalant une très-forte odeur
d'asphalte et d'un peu de
résine.
Densité, 1,10.
Fusible à 90°.
Soumis à la distillation, donne
plus de la moitié de son
poids d'une huile claire,
tachant le papier.
Soluble en totalité dans la
benzine.
Soluble instantanément dans
l'essence de térébenthine,
qu'il colore en brun immé-
diatement.
11 est le plus répandu dan»
le commerce, et générale-
ment on le trouve en gros
morceaux.
II. — Vernis pour ornement des marbres et pour toutes
les opérations par contact.
Je prends pour cela le bitume le plus lent à s'im-
pressionner à l'air et à la lumière, je compose mon
vernis de i grammes de bitume dai.s 80 de benzine
et 10 l'essence de citron, comme je l'ai dit dans
mon Ti.-ité de gravure héliographiqu ■
traité .-e trouve chez l'éditeur, Victur Vasson.
Ce vernis, composé de bitume très-peu sensible à
la lumière, a l'avantage do donner toutes les demi-
teintes; niais il no résisterait pas à l'action de l'cau-
forlc, si. avant de l'employer, on ne l'exposait pas
un quar' d'heure ou une demi-heure au soleil et
même plus, selon l'intensité de i,t lumière, ce qui
lui donne de la résistance en inene qu'un peu de
sensi'niibé ; mais il faut-éviter tl ■ le rendre trop
sensible, parce qu'il ne donnerait plus de demi-
teinte-.
On peut aussi donner de la résistance au vernis en
le conservant au inoins un mois u une faible lumière
diffuse, et ce dernier moyen est peut-être préfé-
rable en ce qu'il donne de l'imperméabilité au vernis
sans lui donner une trop grande sensibilité.
Si un vernis devient trop sensible et que par ce
fait il ne donne plus (pie des imaaes voilées, on
peut y ajouter un peu de nouveau bitume, en même
temps qu'une certaine quantité de benzine et d'es-
sence, pour ramener le vernis au même degré de
fluidité; on obtient ainsi un bon vernis.
Les bitumes les plus sensibles à la lumière sont
ceux qui offrent naturellement le plu-, de résistance
IMPOSITION photographique du palais de Sydenham. —
MÉMOIRE sur la gravure héliogiaphique sur marbre et
sur pierre lithographique, par M. NIEPCE DE SAIM-VICTOB.
— NOTE sur le collodiou sec, par M. Depuis. — NOU-
VEAU PHOCÉDÉ pour la do ur ou l'argenture des pie-
ces métalliques, par M. C. GuÉmx.
L'abondance des matières nous force de re-
mettre au prochain numéro la suite du compte-
rendu de l'exposition de Bruxelles, ainsi qu'une
communication de M. F. Vogel sur le moyen de
mesurer le temps d'exposition pour le tirage
des épreuves positives.
AVIS.
L'exposition photographique du Palais de
cristal à Sydenham sera ouverte le 15 de ce
mois. Ceux de MM. les photographes qui se
proposent d'y concourir sont priés d'en donner
avis, le plus tôt possible, par correspondance
ou directement, à M. H. Berthoud, 15, rue des
Maçons- Sorbonnt, agent de la Compagnie chargé
de l'expédition.
Nous croyons utile de rappeler que la Com-
pagnie paiera tous les frais d'emballage et de
transport d'aller et retour, et qu'elle se réserve
seulement dix pour cent prélevés sur le prix des
ventes.
MÉMOIRE SUR LA GRAVURE HÉLIOGRAPHIQUE
■ur marbre et >ur pierre lithographique.
Nous signalions, dans le précédent numéro, à
la reconnaissance de tous ceux qui s'intéressent
aux progrès de la photographie, la bienveil-
lance avec laquelle rA<-a
accueille les communications qui concernent le
nouvel art.
Nous sommes heureux de pouvoir incrire
aujourd'hui dans nos colonnes le nom d'un des
membres les plus éminents de l'illustre assem-
blée et bien connu de nus lecteurs, celui de
M. CHEVI'.EUL.
Dans la séance de lundi, le savant chimiste
M présenté, au nom de M. Niepce de Saint-Vie
ïor, une série de spécimens de gravures hélio-
graphiques et damasquiiuiges obtenus sur
marbre et pierre lithographique.
Après avoir lu quelques extraits du mémoire
de M. Niepce, dont nous d-unions aujourd'hui le;
texte, M. Cbevreul a fait remarquer avec quelle
louable persévérance l'auteur continue les étu-
des commencées par Nicépliore. qu'un mort pré-
maturée est venue interrompre.
lin entreprenant une tâche si difficile,
M. Niepce de Suint-Victor ne se dissimulait
pas combien il aurait d'obstacles à surmonter.
Non-seulement il s'est livré avec ardeur à
*oti goût pour les recherches, mais encore il a
considéré comme un devoir de piété filiale le
soin de conduire à bonne fin les travaux de son
odcle. Les désirs irréalisés de Nicéphore Niepce
ont été pour lui comme une consigne à laquelle,
soldat et savant, il veut toujours rester fidèle.
Au milieu des ennuis, des découragements et
des fatigues, victime de l'injustice des uns, de
l'ingratitude des autres, il poursuit son chemin
avec tant de persévérance et de succès, que
pour quiconque s'intéresse au progrès des scien-
ces, il a mérité que l'on dise, suivant le mot
de M. Cbevreul devant l'Académie : <> Niepce
de Saint-Victo" est le digne neveu de son oncle.»
I. — Gracure sur marbre et sur pierre lithographique
comme ornement.
\yant eu l'idée d'appliquer mon vernis hôiiogra-
phïqiiG sur marbre pour faire de la gravure en creux
et en relief, j'ai obtenu des résultats qui, je crois,
su-ont d'une grande ressource pour les marbriers
sculpteurs, lorsqu'ils voudront orner les marbres
qu'ils employent à faire des pendules, des socles de
bronzes d'art, des presse-papier et même des che-
minées.
Tous les marbres ne sont pas convenables à ce
go,;rc de gravure, parce qu'ils doivent être très-durs,
d'un grain très-fin et d'une seule couleur, consé-
queinment sans taches ni veines; comme sont, par
exemple, le marbre noir fin et les calcaires lithogra-
phiques jaune et bleu employés par les marbriers
sculpteurs.
Le marbre blanc de Carrare n'est pas très-propre
à la gravure, parce que, quoique très-dur, il est d'un
grain trop gros; cependant il peut être employé pour
former des mosaïques en y gravant des ornements à
gros traits et à teintes plates.
Cette nouvelle application du vernis héliojrra-
pliique m'a fait étudier les bituinesde Judée, et je
crois apporter un grand perfectionnement au pro-
cédé de la gravure héiiographique. en donnant les
moyens de préparer avec certitude un excellent
vernis.
La difficulté du procédé tient à la difficulté même
d'avoir un vernis qui donne toutes les demi-teintes
dans la reproduction d'une épreuve photographique
ou d'une gravure, en même temps que la résistance
à l'action de l'eau forte.
Aujourd'hui j'obtiens ce résultat par l'expérience
que j'ai acquise et qui me permet de distinguer fa-
cilement le bitume convenable pour obtenir ces deux
effets.
Je distingue trois sortes de bituinesde Judée :
1° Celui qui vient incontestablement de Judée.
L'échantillon que je possède, je le dois a l'obli-
geance de M. Cuibourt, de l'Kcole de pharmacie. Ce
bitume a la cassure vitreuse, brillante comme du
jais et n'exhalant presque aucune odeur, à moins
d'être chauffé; dans ce cas, il a une légère odeur
de bitume de momie. Puhéii-é, il est d'un brun
marron foncé. Ce bitume est le plus sensible de
tous à s'impressionner à l'air et à la lumière ; très-
bon pour opérer dans la chambre obscure, quand
toutefois il n'est pas trop sensible, parce que dans
ce cas il produit des images tt'o,> \oilées.
Dans le commerce de Paris ou trouve deux sortes
de bitumes qui se distinguent par des caractères
particuliers, et qui diffèrent par leurs degrés de sen-
sibilité à l'action de l'air et de la lumière : l'un est
très sensible et l'autre l'est très-pou. 11 y a entre ces
deux variétés des bitumes de différents degrés de
sensibilité.
Car ictères distinctifs des <
LE PLUS SENSIBLE.
Noir rougeàtre.
Cassure conchoîde tiès-lui-
sante.
Très-sec.
Poudre d'un brun rouge.
Exhalant une odeur d'as-
phalte.
Densité, 1,11.
fusible de 170 à 175".
Soumis à la distillation, ne
donne presque pas de ma-
tière huileuse.
Soluble en totalité dans la
benzine.
Solubl'\ mais lentement, dans
l'i«-v;icc de térébenthine-,
apnss une heure, le liquide
est encore incolore.
11 est le plus rare dans le
commerce, et généralement
on le trouve en petits mor-
ceaux.
deux principales variétés :
LE MOINS SENSIBLE.
Noir-roiig.- jaunâtre.
Cassure mate, terne, rési-
neuse.
Légèrement poisseux.
Poudre d'un brun jaune.
Exhalant une très-forte odeur
d'asphalte et d'un peu de
résine.
Densité, 1,10.
Fusible à 90°.
Soumis à la distillation, donne
plus de la moitié de son
poids d'une huile claire,
tachant le papier.
Soluble en totalité dans la
benzine.
Soluble instantanément dans
l'essence de térébenthine,
qu'il colore en brun immé-
diatement.
11 est le plus répandu dan»
le commerce, et générale-
ment on le trouve en gros
morceaux.
II. — Vernis pour ornement des marbres et pour toutes
les opérations par contact.
Je prends pour cela le bitume le plus lent à s'im-
pressionner à l'air et à la lumière, je compose mon
vernis de i grammes de bitume dai.s 80 de benzine
et 10 l'essence de citron, comme je l'ai dit dans
mon Ti.-ité de gravure héliographiqu ■
traité .-e trouve chez l'éditeur, Victur Vasson.
Ce vernis, composé de bitume très-peu sensible à
la lumière, a l'avantage do donner toutes les demi-
teintes; niais il no résisterait pas à l'action de l'cau-
forlc, si. avant de l'employer, on ne l'exposait pas
un quar' d'heure ou une demi-heure au soleil et
même plus, selon l'intensité de i,t lumière, ce qui
lui donne de la résistance en inene qu'un peu de
sensi'niibé ; mais il faut-éviter tl ■ le rendre trop
sensible, parce qu'il ne donnerait plus de demi-
teinte-.
On peut aussi donner de la résistance au vernis en
le conservant au inoins un mois u une faible lumière
diffuse, et ce dernier moyen est peut-être préfé-
rable en ce qu'il donne de l'imperméabilité au vernis
sans lui donner une trop grande sensibilité.
Si un vernis devient trop sensible et que par ce
fait il ne donne plus (pie des imaaes voilées, on
peut y ajouter un peu de nouveau bitume, en même
temps qu'une certaine quantité de benzine et d'es-
sence, pour ramener le vernis au même degré de
fluidité; on obtient ainsi un bon vernis.
Les bitumes les plus sensibles à la lumière sont
ceux qui offrent naturellement le plu-, de résistance
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