Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-08-23
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 23 août 1856 23 août 1856
Description : 1856/08/23 (A6,N34). 1856/08/23 (A6,N34).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427314r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES. Mme Vaudé-Green. '
M. Moulin. Exposition do Bruxelles. — DE L'INFLUENCE
des températures élevées sur le collodion, par M. Ernest ,
CONDUCHÉ. — DES DIVERS phénomènes de réfraction à
travers les demi-lentilles, produisant des anomalies dans
l'illusion des images photographiques, par M. A. CLAUDET.
— EXPLORATION du Soudan et recherche des sources
du Nil, par M. A. T. L. — EXPOSITIONS au palais des
Beaux-Art<=.— DE LA COMPOSITION chimique de l'image
photographique, par M. Ernest CONDUCHÉ. — HISTOIRES
artistiques. Quelques pages de la vie de Raphaël, par
M. Paul NIBELLE.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
Beaucoup de nos lecteurs ont sans doute re-
marqué depuis quelques mois, chez les princi-
paux papetiers de Paris et chez les éditeurs
d'estampes, des épreuves photographiques re-
produisant des sujets religieux d'après les grands
maîtres. Ces reproductions sont les oeuvres d'une
dame dont le nom doit dès maintenant prendre
place à côté de ceux de nos meilleurs photo-
graphes, M"" Vaudé-Green. Elles possèdent
toutes les qualités qui constituent les belles
épreuves, et se distinguent surtout par la pureté
de l'exécution. Ce sont en général des reproduc-
tions de gravures, et si ces épreuves révèlent
l'habileté de leur auteur, elles témoignent aussi,
par leur nombre, de son activité. En effet,
Mme Vaudé-Green a déjà publié près de cent
sujets, ce qui représente deux cents clichés,
chaque sujet étant reproduit en grand et en
petit format.
La valeur artistique de cette double collection
est d'autant plus grande que M'"c Vaudé-Green
n'a emprunté ses sujets qu'aux maîtres les plus
célèbres des diverses écoles : Raphaël, Léonard
de Vinci, le Titien, Carrache, le Dominicain,
le Guide, Paul Véronèse, Itubens, Van Dyck,
Murillo, Poussin, etc., etc.
Il y a là une bonne pensée que nous sommes
heureux de signaler et qui mérite d'être encou-
ragée ; car substituer aux insignifiantes pro-
ductions de l'imagerie religieuse des copies
photographiques des plus admirables composi-
tions que le génie ait créées, c'est non-seulement
faire une bonne oeuvre, mais encore concourir
au progrès de l'art en vulgarisant ses chefs-
d'oeuvre.
Du reste, les libraires eux-mêmes commen-
cent à mettre en vente dans leum montres des
épreuves photographiques dont les sujets se
rapportent aux livres qu ils éditent, ou des por-
traits d'auteurs connus. Ainsi, M. Meyrtieis,
libraire protestant, vient d'éditer une très-belle
épreuve exécutée par MM. Bisson frères, et qui
représente Jean Calvin, d'après une gravure de
Fischer. Nous avons vu aussi chez presque tous
les libraires protestants un portrait extrême-
ment remarquable du pasteur Frédéric Monod,
qui a été gravé d'après une photographie.
C'est ainsi que peu à peu la photographie
entre partout et qu'elle se crée chaque jour de
nouveaux débouchés.
Au moment de mettre sous presse, nous rece-
vons une nouvelle lettre de M. Moulin, datée
de Biscara, 12 août 1856.
Notre actif et courageux correspondant est
en plein désert et par une chaleur qu'il porte à
45 degrés à l'ombre. Toutefois il parait que
cette température tropicale ne l'empêche nulle-
ment de travailler bien et beaucoup, car il nous
parle de certains clichés qu'il a obtenus, les uns
sur albumine, les autres sur collodion, et qui ont,
entre autres mérites, celui de représenter trois
choses complètement étrangères à notre pays,
à savoir : des palmiers, des chameaux et des
Sahariennes dans leurs plus beaux atours.
M. Moulin nous dit que « tous ses efforts ont
tendu à composer une collection de sujets vrai-
ment neufs et originaux. ••; Ce qu'il y a de cer- i
tain, c'est qu'il est homme à ne reculer ni de-
vant les dépenses, ni devant les fatigues, ni
devant les dangers mêmes, pour compléter son
oeuvre ; aussi sommes nous persuadé qu'il rap-
portera de son voyage un des albums les plus
intéressants, au point de vue artistique, qui
aient été publiés jusqu'à ce jour.
Nous terminerons cette notice succincte des
nouvelles photographiques les plus récentes,
en annonçant que M. Ed. Romberg, secrétaire
de Y Association pour l'encouragement des arts
industriels en Belgique, nous informe que l'ou-
verture de l'exposition organisée à Bruxelles par
les soins de cette association, aurait lieu sa-
medi 23 août. D'après les renseignements que
M. Romberg a bien voulu nous donner, nous
croyons que cette exposition sera, pour ce qui
concerne la photographie, l'une des plus com-
plètes qui aient été offertes à l'examen du pu-
blic.
E. L.
DE L'INFLUENCE DES TEMPÉRATURES ÉLEVÉES
SUR LE COLLODION.
La température élevée qui a régné à Paris pendant
les derniers jours du mois de juillet et la première
quinzaine d'août, nous a permis de faire quelques
; observations sur l'influence que peuvent avoir les
, fortes chaleurs sur la couclie de collodion sensibilisée
ou non sensibilisée.
Cotte influence est multiple: t :itôl c'est sur la
' place elle-même qu'elle agit, taniùt sur la couche de
; collodion avant qu'elle suit plongée dans le bain,
1 (.'autres fois à la sortie du bain d'argent, pendant
J l'égouttement de la glace, pendant l'exposition à la
5 chambre ou au moment du développement.
Etudions séparément chacun de ces cas.
Le nettoyage des glaces devient, avec les tempe"
ratures qui ont régné dans ces derniers temps, d'une
difficulté inouïe Cela tient à plusieurs causes. D'a-
bord, l'atmosphère des ateliers dans lesquels on pra-
tique le procédé sur collodion est constamment hu-
mide ; cette humidité se condense sur les glaces et
y adhère avec une persistance qui en rend le net-
toyage très-difficile. Il reste sur la glace même, après
un frottement prolongé avec des linges parfaitement
secs, une multitude de raies d'humidité qui n'appa-
raissent qu'après la production de l'épreuve. Ces pe-
tites raies sont formées par une réduction très-légère
d'argent qui fait tache dans les noirs, mais qui appa-
raît aussi dans les parties couvertes, surtout dans le
positif sur verre, quand on l'examine à travers la
glace. Ni la peau de daim, ni le linge bien lessivé et
chauffé ne donnent une propreté absolue à la glace,
et je n'ai pu trouver que les chiffons de soie suscep-
tibles de donner un frottage qui n'est cependant pas
irréprochable.
Une autre cause donne souvent lieu à des défauts
de nettoyage sur les glaces : je veux parler de la moi-
Iteur des mains qui ne permet pas de toucher aux
chiffons qui servent à frotter, sans prendre des pré-
cautions. Ce sont alors des stries grasses qui doivent
faire absolument rejeter les glaces ainsi atteintes.
Ainsi, outre les difficultés ordinaires dans le net-
toyage des glaces, nous trouvons une nouvelle cause
d'accidents qui n'est évitée que par une propreté de
tous les instants.
A propos du nettoyage des glaces, j'engagerai les
photographes à employer une dissolution d'eau régale
pour enlever les taches persistantes de réduction qui
résistent aux moyens ordinairest
Cette dissolution nettoie parfaitement la surface du
verre, enlève lous les oxydes terreux ou métalliques
qui se trouvent à sa surface ; un nettoyage à l'alcool
ou à l'éther suffit alors pour obtenir une glace par-
faitement propre.
Passons aux modifications éprouvées par le collo-
dion lui-même.
Malgré, les changements que subissent les formules
du collcdlon. quand on doit travailler à une tempé-
rature de 2o' a 3u°, cependant il arrive quelquefois,
comme, du reste, j'ai pu m'en assurer ces jours passés
dans plusieurs ateliers; il arrive, dis je, quelacouche
de collodion, après son extension sur la glace, subit
une dessiccation très-rapide. On n'observe pas ce fait
surdos glaces de petite dimension, à moins qu'on ne
mette un espace do temps trop considérable entre
le moment où le collodion est versé sur la glace et
celui où on le plonge dans le bain. Mais déjà, sur
des plaques entières, et à plus forte raison sur
des glaces d'une dimension plus grande, on voit les
parties de la couche étalées les premières subir une
évaporation assez rapide pour que toute cette partie
fasse tache sur la glace après développement. On ne
peut donc remédier à cet accident qu'en versant avec
rapidité une quantité assez abondante de collodion
sur la glace. Il faut encore mieux perdre l'excédant
du liquide que de s'exposer ;'i avoir une glace à demi
séchée avant la sensibilisation.
En supposant que la couche de collodion ait été
étalée avec assez de rapidité pour éviter une dessicca-
tion rapide, il peut encore arriver que la couche pa-
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES. Mme Vaudé-Green. '
M. Moulin. Exposition do Bruxelles. — DE L'INFLUENCE
des températures élevées sur le collodion, par M. Ernest ,
CONDUCHÉ. — DES DIVERS phénomènes de réfraction à
travers les demi-lentilles, produisant des anomalies dans
l'illusion des images photographiques, par M. A. CLAUDET.
— EXPLORATION du Soudan et recherche des sources
du Nil, par M. A. T. L. — EXPOSITIONS au palais des
Beaux-Art<=.— DE LA COMPOSITION chimique de l'image
photographique, par M. Ernest CONDUCHÉ. — HISTOIRES
artistiques. Quelques pages de la vie de Raphaël, par
M. Paul NIBELLE.
NOUVELLES PHOTOGRAPHIQUES.
Beaucoup de nos lecteurs ont sans doute re-
marqué depuis quelques mois, chez les princi-
paux papetiers de Paris et chez les éditeurs
d'estampes, des épreuves photographiques re-
produisant des sujets religieux d'après les grands
maîtres. Ces reproductions sont les oeuvres d'une
dame dont le nom doit dès maintenant prendre
place à côté de ceux de nos meilleurs photo-
graphes, M"" Vaudé-Green. Elles possèdent
toutes les qualités qui constituent les belles
épreuves, et se distinguent surtout par la pureté
de l'exécution. Ce sont en général des reproduc-
tions de gravures, et si ces épreuves révèlent
l'habileté de leur auteur, elles témoignent aussi,
par leur nombre, de son activité. En effet,
Mme Vaudé-Green a déjà publié près de cent
sujets, ce qui représente deux cents clichés,
chaque sujet étant reproduit en grand et en
petit format.
La valeur artistique de cette double collection
est d'autant plus grande que M'"c Vaudé-Green
n'a emprunté ses sujets qu'aux maîtres les plus
célèbres des diverses écoles : Raphaël, Léonard
de Vinci, le Titien, Carrache, le Dominicain,
le Guide, Paul Véronèse, Itubens, Van Dyck,
Murillo, Poussin, etc., etc.
Il y a là une bonne pensée que nous sommes
heureux de signaler et qui mérite d'être encou-
ragée ; car substituer aux insignifiantes pro-
ductions de l'imagerie religieuse des copies
photographiques des plus admirables composi-
tions que le génie ait créées, c'est non-seulement
faire une bonne oeuvre, mais encore concourir
au progrès de l'art en vulgarisant ses chefs-
d'oeuvre.
Du reste, les libraires eux-mêmes commen-
cent à mettre en vente dans leum montres des
épreuves photographiques dont les sujets se
rapportent aux livres qu ils éditent, ou des por-
traits d'auteurs connus. Ainsi, M. Meyrtieis,
libraire protestant, vient d'éditer une très-belle
épreuve exécutée par MM. Bisson frères, et qui
représente Jean Calvin, d'après une gravure de
Fischer. Nous avons vu aussi chez presque tous
les libraires protestants un portrait extrême-
ment remarquable du pasteur Frédéric Monod,
qui a été gravé d'après une photographie.
C'est ainsi que peu à peu la photographie
entre partout et qu'elle se crée chaque jour de
nouveaux débouchés.
Au moment de mettre sous presse, nous rece-
vons une nouvelle lettre de M. Moulin, datée
de Biscara, 12 août 1856.
Notre actif et courageux correspondant est
en plein désert et par une chaleur qu'il porte à
45 degrés à l'ombre. Toutefois il parait que
cette température tropicale ne l'empêche nulle-
ment de travailler bien et beaucoup, car il nous
parle de certains clichés qu'il a obtenus, les uns
sur albumine, les autres sur collodion, et qui ont,
entre autres mérites, celui de représenter trois
choses complètement étrangères à notre pays,
à savoir : des palmiers, des chameaux et des
Sahariennes dans leurs plus beaux atours.
M. Moulin nous dit que « tous ses efforts ont
tendu à composer une collection de sujets vrai-
ment neufs et originaux. ••; Ce qu'il y a de cer- i
tain, c'est qu'il est homme à ne reculer ni de-
vant les dépenses, ni devant les fatigues, ni
devant les dangers mêmes, pour compléter son
oeuvre ; aussi sommes nous persuadé qu'il rap-
portera de son voyage un des albums les plus
intéressants, au point de vue artistique, qui
aient été publiés jusqu'à ce jour.
Nous terminerons cette notice succincte des
nouvelles photographiques les plus récentes,
en annonçant que M. Ed. Romberg, secrétaire
de Y Association pour l'encouragement des arts
industriels en Belgique, nous informe que l'ou-
verture de l'exposition organisée à Bruxelles par
les soins de cette association, aurait lieu sa-
medi 23 août. D'après les renseignements que
M. Romberg a bien voulu nous donner, nous
croyons que cette exposition sera, pour ce qui
concerne la photographie, l'une des plus com-
plètes qui aient été offertes à l'examen du pu-
blic.
E. L.
DE L'INFLUENCE DES TEMPÉRATURES ÉLEVÉES
SUR LE COLLODION.
La température élevée qui a régné à Paris pendant
les derniers jours du mois de juillet et la première
quinzaine d'août, nous a permis de faire quelques
; observations sur l'influence que peuvent avoir les
, fortes chaleurs sur la couclie de collodion sensibilisée
ou non sensibilisée.
Cotte influence est multiple: t :itôl c'est sur la
' place elle-même qu'elle agit, taniùt sur la couche de
; collodion avant qu'elle suit plongée dans le bain,
1 (.'autres fois à la sortie du bain d'argent, pendant
J l'égouttement de la glace, pendant l'exposition à la
5 chambre ou au moment du développement.
Etudions séparément chacun de ces cas.
Le nettoyage des glaces devient, avec les tempe"
ratures qui ont régné dans ces derniers temps, d'une
difficulté inouïe Cela tient à plusieurs causes. D'a-
bord, l'atmosphère des ateliers dans lesquels on pra-
tique le procédé sur collodion est constamment hu-
mide ; cette humidité se condense sur les glaces et
y adhère avec une persistance qui en rend le net-
toyage très-difficile. Il reste sur la glace même, après
un frottement prolongé avec des linges parfaitement
secs, une multitude de raies d'humidité qui n'appa-
raissent qu'après la production de l'épreuve. Ces pe-
tites raies sont formées par une réduction très-légère
d'argent qui fait tache dans les noirs, mais qui appa-
raît aussi dans les parties couvertes, surtout dans le
positif sur verre, quand on l'examine à travers la
glace. Ni la peau de daim, ni le linge bien lessivé et
chauffé ne donnent une propreté absolue à la glace,
et je n'ai pu trouver que les chiffons de soie suscep-
tibles de donner un frottage qui n'est cependant pas
irréprochable.
Une autre cause donne souvent lieu à des défauts
de nettoyage sur les glaces : je veux parler de la moi-
Iteur des mains qui ne permet pas de toucher aux
chiffons qui servent à frotter, sans prendre des pré-
cautions. Ce sont alors des stries grasses qui doivent
faire absolument rejeter les glaces ainsi atteintes.
Ainsi, outre les difficultés ordinaires dans le net-
toyage des glaces, nous trouvons une nouvelle cause
d'accidents qui n'est évitée que par une propreté de
tous les instants.
A propos du nettoyage des glaces, j'engagerai les
photographes à employer une dissolution d'eau régale
pour enlever les taches persistantes de réduction qui
résistent aux moyens ordinairest
Cette dissolution nettoie parfaitement la surface du
verre, enlève lous les oxydes terreux ou métalliques
qui se trouvent à sa surface ; un nettoyage à l'alcool
ou à l'éther suffit alors pour obtenir une glace par-
faitement propre.
Passons aux modifications éprouvées par le collo-
dion lui-même.
Malgré, les changements que subissent les formules
du collcdlon. quand on doit travailler à une tempé-
rature de 2o' a 3u°, cependant il arrive quelquefois,
comme, du reste, j'ai pu m'en assurer ces jours passés
dans plusieurs ateliers; il arrive, dis je, quelacouche
de collodion, après son extension sur la glace, subit
une dessiccation très-rapide. On n'observe pas ce fait
surdos glaces de petite dimension, à moins qu'on ne
mette un espace do temps trop considérable entre
le moment où le collodion est versé sur la glace et
celui où on le plonge dans le bain. Mais déjà, sur
des plaques entières, et à plus forte raison sur
des glaces d'une dimension plus grande, on voit les
parties de la couche étalées les premières subir une
évaporation assez rapide pour que toute cette partie
fasse tache sur la glace après développement. On ne
peut donc remédier à cet accident qu'en versant avec
rapidité une quantité assez abondante de collodion
sur la glace. Il faut encore mieux perdre l'excédant
du liquide que de s'exposer ;'i avoir une glace à demi
séchée avant la sensibilisation.
En supposant que la couche de collodion ait été
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