Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-05-31
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 31 mai 1856 31 mai 1856
Description : 1856/05/31 (A6,N22). 1856/05/31 (A6,N22).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427302j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
S0MN1A1HE.
i ONSIDKP.ATIONS générales sur les procédas nouveaux pour
papiers positif, en vue de leur inaltérabilité, par MM. A.
(iAfin\. — PHOTOGP.APIIIK dans les pays chauds, par
M. Kdouard COPI.AM).— AC/I'INOCHAPIIK de M. POIII.LF.T,
membre; de l'Institut. — IMAGE photographiée d'une po.-
ticm de la lune. Extrait d'une lettre du P. SECC.UI. —
FIXAGE et virage des épreuves positives (suite et lin),
par M. l'abbé DESPRATZ. — LA PUESSK scientiliqnc, nou-
velles publications.—PKOPIUKTÉS optiques des composés
d'iode et de strychnine, par M. S. J). — SIR les phé-
nomènes lumineux que présentent certains corps cristal-
lisés, par M. VAU.EI;.—BIIEVETS d'invention. Nouvelle loi.
CONSIDÉRATIONS GENERALES
sur. LES
(*r«cétl«'S noiivcnux pour papiers posi(if«,
EN VUi: DK LEUR INALTÉRABILITÉ.
La question capitale pour les épreuves sur papier
a toujours été celle de leur conservation. Au début,
les images ne pouvaient paraître au grand jour, sans
pâlir de plus en plus; il fallait se résigner à ne les
voir qu'à la clarté des lampes ou des bougies, l'eu a
peu, cependant, on est parvenu à les fixer de ma-
nière à no plus redouter l'éclat du jour. Du moins,
'eur fixité est devenu telle, qu'il a fallu un laps de
plusieurs années, à l'oeil exercé des photographes,
pour découvrir dans la majorité des épreuve* une
perte de vigueur incontestable.
C'est précisément la fixité presque absolue des
épreuves qui a dissimulé si longtemps cette imper-
fection fâcheuse. On a reconnu que la fixité des
épreuves était variable à l'infini ; que la lumière n'é-
tait pas la seule cause de leur altération. Par exem-
ple, les épreuves restées des années entières dans des
portefeuilles, à l'abri de la lumière, avaient pâli tout
autant que celles exposées dans des cadres au grand
jour, c'est ce qui a amené les chimistes à reconnaître
que l'humidité, combinée avec un composé sulfureux
résultant du lavage à l'hyposulfite, était l'agent prin-
cipal de destruction des épreuves sur papier.
On est aujourd'hui bien d'accord sur ce point, que
l'humidité et les composés sulfureux, par une sorte de
fermentation lente, attaquent l'argent divisé qui forme
les noirs et l'absorbent peu à peu.
La raison en est bien simple. Si l'argent est inatta-
quable par l'oxygène, il a, en revanche, une affinité
excessive pour le soufre et il engendre facilement des
sulfosels : le soufre, à l'état naissant, est doué d'une
énergie particulière qui se développe en présence de
l'eau hygrométrique ; c'est pourquoi ou a songé à dé-
l'arrasser les épreuves lavées de tout l'hyposulfite et
«lu soufre précipité à l'état moléculaire. L'emploi du
rouleau, pour exprimer les liquides, conseillé par
M- Hayard, me parait excellent pour chasser rapide-
ment l'hyposulfite en excès.
La présence des acides avec l'hyposulfite qui pro-
duit les beaux tons d'un noir velouté, détermine
toujours une précipitation du soufre qu'on ne peut
enlever qu'avec le sulfure de carbone. Kn employant
un hyposulfitc rendu légèrement alcalin par l'eau de
chaux, la soude caustique ou l'ammoniaque, on n'au-
rait pas de soufre précipité, mais les épreuves se -
''•tient rousses: aussi einploie-t-on, pour y remé-
dier, le chlorure d'or indiqué depuis longtemps par
M. Legray.
C'est en raison de ces [nombreuses difficultés que
j'avais cherché, de mon côté, à produire des épreuves
positives avec des papiers continuateurs, sans em-
ployer l'hyposulfite.
Le dernier numéro de la Lumière décrit un pro-
cédé imaginé par M. Maxwel Lyte qui me paraît ou-
vrir un champ nouveau et très-vaste pour l'obtention
des épreuves sur papier, sans emploi de l'hyposul-
fite, avec une très-grande probabilité d'arriver h
une fixation parfaite, en raison du grand nombre de
procédés similaires qui peuvent être étudiés. Je nie
contenterai aujourd'hui de présenter un aperçu gé-
néral sur la partie de cette idée mère, afin de déci-
der quelques! photographes à entreprendre avec moi
cette recherche.
Jusqu'à ce jour la photographie a eu pour base la
modification, par la lumière, du chlorure, do l'iodure
et du bromure d'argent, qui sont les composés ar-
gentifères les plus simples. L'iodure d'argent est le
plus sensible de tous, au^si est-il employé exclusive-
ment pour les négatifs. Par la facilité de sa produc-
tion, jointe à sa sensibilité encore très-grande, le
chlorure d'argent lient le second rang; il forme la
base dis papiers positifs; son rival, le bromure d'ar-
gent , par son prix élevé, et ses propriétés encore
incertaines, se trouve relégué au troisième rang.
Donc quand M. Maxwel Lyte propose de remplacer
le chlorure d'argent par le phosphate d'argent, et
qu'il dit avoir réussi à obtenir avec son secours des
épreuves positives de bel effet et inaltérables, il ouvre
une nouvelle carrière à la photographie; bien en-
tendu si la fixité des épreuves se trouve sanctionnée
par le temps en dépit des influences atmosphériques.
Comme la mise en pratique de ce procédé est toute
récente, la fixité des épreuves ne peut encore être
admise que comme une induction théorique; mais il
n'en fournit pas moins un spécimen d'une méthode
générale nouvelle, qui pourra mettre en oeuvre des
agents si nombreux, que, selon toute probabilité, la
fixité la plus absolue s'en suivra, et le procédé qui la
fournira prendra le premier rang.
Les composés argentifères insolubles sensibles à la
lumière sont probablement aussi nombreux que les
sels solubles formés par une même base alcaline (la
soude par exemple) pouvant tous s'obtenir par dou-
ble décomposition : il n'y aurait d'exception que pour
l'azotate, le chlorate, le lactate, l'acétate et le sul-
fate; et encore les deux derniers sels, quand ils ont
pour base l'argent, sont très-peu solubles et ren-
trent déjà dans la catégorie des composés pouvant
servir sur papier.
Pour donner de l'extension à la nouvelle méthode,
il s'agit donc de constater l'action de la lumière sur
le précipité formé et de trouver un réactif qui dis-
solve le précipité non attaqué par la lumière sans
laisser de résidu.
Ce que M. Maxwel Lyte a fait pour le phosphate
d'argent, aidé de l'acide nitrique, pourrait donc s'ob-
tenir également avec les sels d'argent à base d'acides
végétaux, tels que le tartrate, le citrate, le benzoate,
l'oxalatc, etc. ; avec les sels d'argent à base d'acides
organiques, tels que l'urate, le formiate, le succi-
nate, etc., pour ne citer que les plus communs; avec
les sels à base d'acide minéraux, tels que le borate,
le chromate, le carbonate, etc.
L'acide nitrique très-affaibli sera sans doute dans
la plupart des cas le meilleur dissolvant pour le
précipité non impressionné par la lumière, comme
il l'est déjà pour le phosphate.
De ce que la matière organique de l'encollage du
papier contribue beaucoup à la formation des épreu-
ves positives sur papier, il s'en suit que certains pré-
cipités à base d'acide organique pourront présenter
une sensibilité extraordinaire sous l'action lumineuse,
et rendre le procédé très expéditif ; c'est là que gît
l'espoir de la nouvelle méthode.
Il se peut que l'on découvre ainsi un précipité plus
sensible à la lumière que l'iodure d'argent et suscep-
tible d'être introduit dans l'albumine et le collodion.
M.-A. GAUDIN.
Calculateur du bureau des Longitudes.
LA PHOTOGRAPHIE DANS LES PAYS CHAUDS.
Nous trouvons dans le Journal de la Société
photographique de Londres la communication
suivante, dans laquelle ceux: de nos abonnés
qui voyaient trouveront peut-être linéique in-
térêt. C'est un procédé qui permet d'opérer sous
le climat des tropiques, et que son auteur,
M. Edward Copland, a employé avec succès
dans l'Amérique du Sud.
Pour obtenir un négatif, dit cet opérateur, prenez
du papier Turner ancien (celui de 18i!> est le meil-
leur); après l'avoir coupé à la mesure de votre châs-
sis, saturez-le dans une solution composée de trois
grammes et demi d'ioduro do potassium dissous dans
soixante grammes d'eau. Vous laissez sécher presque
entièrement cette préparation ; puis, sur une feuille
de verre vous répandez une autre solution compo-
sée de :
Mtrate d'argent, 3 grammes 50 centigrammes;
Eau distillée, 30 grammes;
Acide acétique, 60 minimes,
sur laquelle vous posez le papier de façon à ce qu'il
absorbe également cette solution, d'un seul côté.
Placez le, papier dans le châssis négatif et exposez-
le pendant dix minutes dans la chambre obscure-
puis, développez l'image dans l'obscurité au moyen'
d'une solution saturée d'acide gallique chaude.
Lavez à l'eau distillée; fixez à l'hyposulfite (propor-
tions ordinaires). Knfin, lavez bien jusqu'à ce que
l'eau n'ait plus aucune saveur.
.M~. Copland emploie, pour son cabinet noir,
au lien d'un rideau de calicot jaune, dont un
soleil ardent altère bien vite la couleur, un
rideau eu flanelle jaune.
Ae'T8X4UiasAi*BaK
INSTMJMEXT qui marqua les instant* de la journée aux-
quels U soleil se montre ou se cache, el la durée de ses
ui>l>arilions ou disparitions.
Par M. POUILI.ET, membre de l'Institut.
(IÂtrait de la •-uiiiiimnicutiuii faite par l'auteur'.
M. Pouillet s'occupe depuis quelque temps d'un
i ONSIDKP.ATIONS générales sur les procédas nouveaux pour
papiers positif, en vue de leur inaltérabilité, par MM. A.
(iAfin\. — PHOTOGP.APIIIK dans les pays chauds, par
M. Kdouard COPI.AM).— AC/I'INOCHAPIIK de M. POIII.LF.T,
membre; de l'Institut. — IMAGE photographiée d'une po.-
ticm de la lune. Extrait d'une lettre du P. SECC.UI. —
FIXAGE et virage des épreuves positives (suite et lin),
par M. l'abbé DESPRATZ. — LA PUESSK scientiliqnc, nou-
velles publications.—PKOPIUKTÉS optiques des composés
d'iode et de strychnine, par M. S. J). — SIR les phé-
nomènes lumineux que présentent certains corps cristal-
lisés, par M. VAU.EI;.—BIIEVETS d'invention. Nouvelle loi.
CONSIDÉRATIONS GENERALES
sur. LES
(*r«cétl«'S noiivcnux pour papiers posi(if«,
EN VUi: DK LEUR INALTÉRABILITÉ.
La question capitale pour les épreuves sur papier
a toujours été celle de leur conservation. Au début,
les images ne pouvaient paraître au grand jour, sans
pâlir de plus en plus; il fallait se résigner à ne les
voir qu'à la clarté des lampes ou des bougies, l'eu a
peu, cependant, on est parvenu à les fixer de ma-
nière à no plus redouter l'éclat du jour. Du moins,
'eur fixité est devenu telle, qu'il a fallu un laps de
plusieurs années, à l'oeil exercé des photographes,
pour découvrir dans la majorité des épreuve* une
perte de vigueur incontestable.
C'est précisément la fixité presque absolue des
épreuves qui a dissimulé si longtemps cette imper-
fection fâcheuse. On a reconnu que la fixité des
épreuves était variable à l'infini ; que la lumière n'é-
tait pas la seule cause de leur altération. Par exem-
ple, les épreuves restées des années entières dans des
portefeuilles, à l'abri de la lumière, avaient pâli tout
autant que celles exposées dans des cadres au grand
jour, c'est ce qui a amené les chimistes à reconnaître
que l'humidité, combinée avec un composé sulfureux
résultant du lavage à l'hyposulfite, était l'agent prin-
cipal de destruction des épreuves sur papier.
On est aujourd'hui bien d'accord sur ce point, que
l'humidité et les composés sulfureux, par une sorte de
fermentation lente, attaquent l'argent divisé qui forme
les noirs et l'absorbent peu à peu.
La raison en est bien simple. Si l'argent est inatta-
quable par l'oxygène, il a, en revanche, une affinité
excessive pour le soufre et il engendre facilement des
sulfosels : le soufre, à l'état naissant, est doué d'une
énergie particulière qui se développe en présence de
l'eau hygrométrique ; c'est pourquoi ou a songé à dé-
l'arrasser les épreuves lavées de tout l'hyposulfite et
«lu soufre précipité à l'état moléculaire. L'emploi du
rouleau, pour exprimer les liquides, conseillé par
M- Hayard, me parait excellent pour chasser rapide-
ment l'hyposulfite en excès.
La présence des acides avec l'hyposulfite qui pro-
duit les beaux tons d'un noir velouté, détermine
toujours une précipitation du soufre qu'on ne peut
enlever qu'avec le sulfure de carbone. Kn employant
un hyposulfitc rendu légèrement alcalin par l'eau de
chaux, la soude caustique ou l'ammoniaque, on n'au-
rait pas de soufre précipité, mais les épreuves se -
''•tient rousses: aussi einploie-t-on, pour y remé-
dier, le chlorure d'or indiqué depuis longtemps par
M. Legray.
C'est en raison de ces [nombreuses difficultés que
j'avais cherché, de mon côté, à produire des épreuves
positives avec des papiers continuateurs, sans em-
ployer l'hyposulfite.
Le dernier numéro de la Lumière décrit un pro-
cédé imaginé par M. Maxwel Lyte qui me paraît ou-
vrir un champ nouveau et très-vaste pour l'obtention
des épreuves sur papier, sans emploi de l'hyposul-
fite, avec une très-grande probabilité d'arriver h
une fixation parfaite, en raison du grand nombre de
procédés similaires qui peuvent être étudiés. Je nie
contenterai aujourd'hui de présenter un aperçu gé-
néral sur la partie de cette idée mère, afin de déci-
der quelques! photographes à entreprendre avec moi
cette recherche.
Jusqu'à ce jour la photographie a eu pour base la
modification, par la lumière, du chlorure, do l'iodure
et du bromure d'argent, qui sont les composés ar-
gentifères les plus simples. L'iodure d'argent est le
plus sensible de tous, au^si est-il employé exclusive-
ment pour les négatifs. Par la facilité de sa produc-
tion, jointe à sa sensibilité encore très-grande, le
chlorure d'argent lient le second rang; il forme la
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gent , par son prix élevé, et ses propriétés encore
incertaines, se trouve relégué au troisième rang.
Donc quand M. Maxwel Lyte propose de remplacer
le chlorure d'argent par le phosphate d'argent, et
qu'il dit avoir réussi à obtenir avec son secours des
épreuves positives de bel effet et inaltérables, il ouvre
une nouvelle carrière à la photographie; bien en-
tendu si la fixité des épreuves se trouve sanctionnée
par le temps en dépit des influences atmosphériques.
Comme la mise en pratique de ce procédé est toute
récente, la fixité des épreuves ne peut encore être
admise que comme une induction théorique; mais il
n'en fournit pas moins un spécimen d'une méthode
générale nouvelle, qui pourra mettre en oeuvre des
agents si nombreux, que, selon toute probabilité, la
fixité la plus absolue s'en suivra, et le procédé qui la
fournira prendra le premier rang.
Les composés argentifères insolubles sensibles à la
lumière sont probablement aussi nombreux que les
sels solubles formés par une même base alcaline (la
soude par exemple) pouvant tous s'obtenir par dou-
ble décomposition : il n'y aurait d'exception que pour
l'azotate, le chlorate, le lactate, l'acétate et le sul-
fate; et encore les deux derniers sels, quand ils ont
pour base l'argent, sont très-peu solubles et ren-
trent déjà dans la catégorie des composés pouvant
servir sur papier.
Pour donner de l'extension à la nouvelle méthode,
il s'agit donc de constater l'action de la lumière sur
le précipité formé et de trouver un réactif qui dis-
solve le précipité non attaqué par la lumière sans
laisser de résidu.
Ce que M. Maxwel Lyte a fait pour le phosphate
d'argent, aidé de l'acide nitrique, pourrait donc s'ob-
tenir également avec les sels d'argent à base d'acides
végétaux, tels que le tartrate, le citrate, le benzoate,
l'oxalatc, etc. ; avec les sels d'argent à base d'acides
organiques, tels que l'urate, le formiate, le succi-
nate, etc., pour ne citer que les plus communs; avec
les sels à base d'acide minéraux, tels que le borate,
le chromate, le carbonate, etc.
L'acide nitrique très-affaibli sera sans doute dans
la plupart des cas le meilleur dissolvant pour le
précipité non impressionné par la lumière, comme
il l'est déjà pour le phosphate.
De ce que la matière organique de l'encollage du
papier contribue beaucoup à la formation des épreu-
ves positives sur papier, il s'en suit que certains pré-
cipités à base d'acide organique pourront présenter
une sensibilité extraordinaire sous l'action lumineuse,
et rendre le procédé très expéditif ; c'est là que gît
l'espoir de la nouvelle méthode.
Il se peut que l'on découvre ainsi un précipité plus
sensible à la lumière que l'iodure d'argent et suscep-
tible d'être introduit dans l'albumine et le collodion.
M.-A. GAUDIN.
Calculateur du bureau des Longitudes.
LA PHOTOGRAPHIE DANS LES PAYS CHAUDS.
Nous trouvons dans le Journal de la Société
photographique de Londres la communication
suivante, dans laquelle ceux: de nos abonnés
qui voyaient trouveront peut-être linéique in-
térêt. C'est un procédé qui permet d'opérer sous
le climat des tropiques, et que son auteur,
M. Edward Copland, a employé avec succès
dans l'Amérique du Sud.
Pour obtenir un négatif, dit cet opérateur, prenez
du papier Turner ancien (celui de 18i!> est le meil-
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sis, saturez-le dans une solution composée de trois
grammes et demi d'ioduro do potassium dissous dans
soixante grammes d'eau. Vous laissez sécher presque
entièrement cette préparation ; puis, sur une feuille
de verre vous répandez une autre solution compo-
sée de :
Mtrate d'argent, 3 grammes 50 centigrammes;
Eau distillée, 30 grammes;
Acide acétique, 60 minimes,
sur laquelle vous posez le papier de façon à ce qu'il
absorbe également cette solution, d'un seul côté.
Placez le, papier dans le châssis négatif et exposez-
le pendant dix minutes dans la chambre obscure-
puis, développez l'image dans l'obscurité au moyen'
d'une solution saturée d'acide gallique chaude.
Lavez à l'eau distillée; fixez à l'hyposulfite (propor-
tions ordinaires). Knfin, lavez bien jusqu'à ce que
l'eau n'ait plus aucune saveur.
.M~. Copland emploie, pour son cabinet noir,
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rideau eu flanelle jaune.
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quels U soleil se montre ou se cache, el la durée de ses
ui>l>arilions ou disparitions.
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