Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-05-17
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 17 mai 1856 17 mai 1856
Description : 1856/05/17 (A6,N20). 1856/05/17 (A6,N20).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427299h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
NOUVEAU PROCÉDÉ pour le tirage des épreuves positives,
par M. F. MAXWELL LVTE. — TRAITÉ général de Photo-
graphie de M. Van Moncklioven (3" article), par M. Er-
nest CONDUCUÉ. — LA PHOTOGRAPHIE à l'Observatoire
impérial de Paris, par M. A. T. L. — HXAGE et virage
des épreuves positives, par M. l'abbé DESPIIATZ.—CONSER-
VATOIRE des arts et métiers. Cours de physique de
M. Edmond Becquerel, deuxième leçon. — L'HOTEL DE
VILLE, par M. Paul NIBELLE.
NOUVEAU PROCÉDÉ
Pour le tirage fies épreuves positives»
(Extrait des Xutcs and Queries.J
En me livrant à diverses expériences sur le tirage
des épreuves, j'ai trouvé un procédé très-remar-
quable en ce qu'il fait prévoir l'expulsion totale de
l'hyposulfite des laboratoires photographiques.
Il repose sur ce fait que le phosphate d'argent noir-
cit sous l'influence de la lumière (propriété que le
docteur Fyfc a indiquée le premier) et sur la com-
plète solubilité de ce sel, dans un liquide acide.
J'ai déjà produit de très-bons résultats au moyen
de ce procédé, et j'y vois une certitude de progrès
futurs. La méthode, comme je l'emploie aujourd'hui,
peut se résumer ainsi : le papier est salé à l'aide
d'une solution de phosphate de soude (phosphate or-
dinaire ou à trois bases), contenant une partie de
phosphate pour 23 parties d'eau.
Quand le papier est sec, on le sensibilise avec une
solution de .iiiratc d'argent (1 partie de nitrate pour
5 d'eau), puis quand il a séché de nouveau, on l'ex-
pose comme à l'ordinaire. Lorsque l'épreuve est ve-
nue, on la place dans une solution d'acide nitrique
1 partie d'acide pour 30 a 3"> d'eau) où le phosphate
sensible se dissout instantanément, de sorte qu'en
cinq minutes la fixation est complète.
On lave alors l'épreuve à une ou deux eaux, puis
on la place dans un bain de virage qui peut être au
*'•/ d'or, comme M. Sutton le recommande, ou au chlo-
rure d'or, suivant l'indication de M. Legray. Le sel
d'or toutefois donne les plus beaux tons. Si Ton trou
\nit l'épreuve trop noire après cette opération, on
peut la faire passer dans un bain d'eau clans laquelle
ou a fait dissoudre un morceau de carbonate de
>oude, puis la placer dans un bain très-faible de
cyanure de potassium (i ou .'! parties pour l.oon
d'eau . 11 faut de grands soins pour cette dernière
opération, l'action du cyanure étant très-énergique
même en si petites proportions. Autrement, après un
léger lavage dans deux ou trois eaux, on peut con-
sidérer l'épreuve comme lixée, et la faire sécher. Je
recommande de la frotter avec l'encaustique à la cire
et à la térébenthine.
Ce procédé est certainement susceptible de per-
fectionnement. Ainsi, je n'ai pas le moindre doute
que. si l'épreuve était préalablement lavée, l'aride
phosphoriipie pourrait être avantageusement sub-
stitué à l'acide nitrique ilu bain fixateur. H reste aus.-i
à trouver le moyeu de produire le ton voulu sans
avoir recours à un bain séparé au sel ou au chlorure
d'or. De jolies épreuves peuvent être aussi obtenues
eu sensibilisant, comme je l'ai dit plus haut, et après
une exposition de quelques secondes seulement, en >
développant dans une solution d'acide galiique. Quand ]
l'image est assez vigoureuse, on la fixe dans le bain
d'acide, puis on la fait virer, et on la lave comme il
a été dit.
F. MAXWELL LYTE.
TRAITÉ GÉNÉRAL DE PHOTOGRAPHIE
PAU M. D. VAN MONCKHOVEN.
(3e article.)
Si les chapitres relatifs à la photographie sur plaque
métallique ont été écrits avec un laisser-aller que nous
avons dû signalera l'attention de M. D. Van Monckho-
ven, nous devons reconnaître que le livre deuxième qui
traite de la photographie sur papier, se recommande
par des qualités tout à fait opposées. Ile n'est pas
qu'après la lecture de cette partie du livre on ne
trouve rien à redire, mais au moins rcste-t-il toujours
pour le chercheur et le praticien la certitude qu'en
suivant pas à pas la marche indiquée on arrive à de
bons résultats. Aussi allons-nous faire do suite et
sous forme de préliminaires le-* quelques observations
que nous croyons devoir présenter sur l'ensemble de
ce travail : en étudiant séparément chaque chapitre
nous montrerons les points faibles.
M. Van Monckhoven fait ressortir avec beaucoup
d'habileté les avantages et les inconvénients, ou plu-
tôt les désavantages inhérents à chacun des procédés
photographiques, lorsqu'on les compare les uns aux
autres. Je suis d'accord avec M, Van Monckhoven
lorsqu'il dit que l'artiste qui veut s'adonner à l'étude
des monuments doit s'adresser à la photographie sur
papier; mais je ne suis pas entièrement de son avis
quand il semble exclure des procédés sur papier la
reproduction des paysages : son expérience person-
nelle le condamne, si je suis bien informé, et je crois
pour ma part que lorsque M Van Monckhoven tienne
à la photographie sur collodion une plus grande faci-
lité pour la reproduction du paysage, i! semble ou-
blier que le paysage n'exige pas et ne doit même pas
exiger, au point de vue artistique, la fidélité et ia
netteté que demandent les monuments chargés de dé-
tails : il sait, et il le dit mieux que nous, que le papier
bienfait lutte en finesse, sinon avec l'albumine, du
moins avec le collodion, et je n'en voudrais pour preuve
que les admirables reproductions sur papier de M. Bal-
dus, comparées à ce qu'on a l'ait sur collodion; le pa-
pier a (les finesses, des profondeurs et des détails que
le collodion ne peit conserver ou acquérir que dans
des conditions toutes spéciales. Je serais ingrat si je
faisais le procès au collodion, tuais je crois sur preuves
positives que les paysages sur collodion luttent diffi-
cilement avec les paysages sur papier : encore une
fois je ne parle lias des finesses, je parle îles ctfets et
de l'ensemble.
Un autre point que, pour ma part, je ne puis re-
garder comme accessoire, ne peut être passé sous
silence. M. Van Monckhoven dit : « Nous le savons
déjà, M. Talbot est l'invei.icur de la photographie sur
papier: aussi cette branche porte le n. ■ de; talboly-
pie....... J'aurais voulu (et je P'" 1 ■ que tous les amis
de la photographie seront ne mou avis.), j'aurais dé-
siré que l'auteur fit partagera M. Keadc l'honueur
qui revient à M. Talbot dans la ■ photographie sur
papier. « M. Talbot (je cite le texte) découvrit que
l'image latente formée par la lumière sur l'iodure
d'argent pouvait être développée par l'acide galii-
que. » Cela est vrai ; mais il a été acquis aux débats
judiciaires qui ont eu lieu à Londres dans le courant
de l'année dernière, que M. IVeade avait observé
avant M. Talbot les propriétés de l'infusion de la noix
de galle comme agentde développement. Dès-lors le
nom de M. Ileade est inséparable de celui de M. Tal-
bot, et dans ma pensée je ne puis considérer que
comme un perfectionnement l'emploi de l'acide gal-
iique ît ia place de l'infusion de noix de galle. Il res-
tera assez de gloire à M. Talbot pour qu'il soit possi-
ble d'en distraire le peu qui est dit à son prédéces-
seur. Ne trouvant ni dans l'esquisse historique de la
photographie, ni dans les chapitres qui traitent du
papier, la mention qui devait être faite de M. lteade,
j'ai cru'devoir relever cette incorrection.
Ces observations une fois faites, je passe à l'analyse
des chapitres qui traitent du papier.
Nous prenons dans le chapitre premier des études
qui sont particulières à l'auteur ; il s'agit des proprié-
tés du bromure d'argent employé, à, sec. Quand l'ad-
dition des bromures a été proposée quelques person-
nes ont objecté que les propriétés de bromure d'ar-
gent sec étaient modifiées dans leurs propriétés
photogéniques. M. Van Monckhoven a cherché à éclai-
rer cette question, et voici les résultats que l'expé-
rience lui a fournis ; « I" si nous nous servons d'une
feuille de papier à l'iodure d'argent l'action est
nulle dans le rouge extrême, le jaune, le vert ,
et va en augmentant jusqu'en H de la limite du
spectre visible; i° si une feuille do papier au bro-
mure d'argent est employée, le maximum d'inten-
sité est déplacé et le vert exerce une action sensi-
ble; .1" la première expérience étant répétée avec
l'iodure. d'argent humide, l'action reste la même , le
maximum est déplacé; dans la seconde (au bromure
d'argent) le même effet a lieu, mais l'action dans le
vert est infiniment plus considérable. Un fait impor-
tant à constater, c'est que le bromure d'argent nous
a donné constamment une coloration rouge. Disons
iique pour continuer l'action commencée par la lu-
mière; 4" enfin, si l'on unit l'iodure et U; bromure
d'argent à sec, l'action agit séparément sur ies deux
sels, et donne, suivant ia proportion du dernier, une
coloration rougeàtre.
Après avoir fait une série d'expériences, nous avons
trouvé que si l'on emploie dix parties d'iodure sur
une de bromure, l'effet dans le vert est encore très-
sensible et le pa|iier ne prend plus cette teinte rouge
dans l'acide galiique.
Les observateurs qui ont essayé l'action du rayon
vert sur le bromine d'argent sec, n'ont donc qu'en
partie raison dan-; leur assertion, car s'il est vrai
que le même composé est bien plus sensible à l'é-
tat humide, il n'es' pas exact de dire qu'il est eom-
plrlfntcitt insciisililf a l'rlal sec.
Laissant à M. Van Monckhoven la responsabilité expé-
rimeutale de ces conclusions, nous dirons que, pour
notre part, il est incontestable que l'action chimique
du bromure d'argent s'exerce à l'état sec, sinon avec
la même intensité à l'état sec qu'à l'état humide,
mais du moins avec assez d'intensité pour être assez
NOUVEAU PROCÉDÉ pour le tirage des épreuves positives,
par M. F. MAXWELL LVTE. — TRAITÉ général de Photo-
graphie de M. Van Moncklioven (3" article), par M. Er-
nest CONDUCUÉ. — LA PHOTOGRAPHIE à l'Observatoire
impérial de Paris, par M. A. T. L. — HXAGE et virage
des épreuves positives, par M. l'abbé DESPIIATZ.—CONSER-
VATOIRE des arts et métiers. Cours de physique de
M. Edmond Becquerel, deuxième leçon. — L'HOTEL DE
VILLE, par M. Paul NIBELLE.
NOUVEAU PROCÉDÉ
Pour le tirage fies épreuves positives»
(Extrait des Xutcs and Queries.J
En me livrant à diverses expériences sur le tirage
des épreuves, j'ai trouvé un procédé très-remar-
quable en ce qu'il fait prévoir l'expulsion totale de
l'hyposulfite des laboratoires photographiques.
Il repose sur ce fait que le phosphate d'argent noir-
cit sous l'influence de la lumière (propriété que le
docteur Fyfc a indiquée le premier) et sur la com-
plète solubilité de ce sel, dans un liquide acide.
J'ai déjà produit de très-bons résultats au moyen
de ce procédé, et j'y vois une certitude de progrès
futurs. La méthode, comme je l'emploie aujourd'hui,
peut se résumer ainsi : le papier est salé à l'aide
d'une solution de phosphate de soude (phosphate or-
dinaire ou à trois bases), contenant une partie de
phosphate pour 23 parties d'eau.
Quand le papier est sec, on le sensibilise avec une
solution de .iiiratc d'argent (1 partie de nitrate pour
5 d'eau), puis quand il a séché de nouveau, on l'ex-
pose comme à l'ordinaire. Lorsque l'épreuve est ve-
nue, on la place dans une solution d'acide nitrique
1 partie d'acide pour 30 a 3"> d'eau) où le phosphate
sensible se dissout instantanément, de sorte qu'en
cinq minutes la fixation est complète.
On lave alors l'épreuve à une ou deux eaux, puis
on la place dans un bain de virage qui peut être au
*'•/ d'or, comme M. Sutton le recommande, ou au chlo-
rure d'or, suivant l'indication de M. Legray. Le sel
d'or toutefois donne les plus beaux tons. Si Ton trou
\nit l'épreuve trop noire après cette opération, on
peut la faire passer dans un bain d'eau clans laquelle
ou a fait dissoudre un morceau de carbonate de
>oude, puis la placer dans un bain très-faible de
cyanure de potassium (i ou .'! parties pour l.oon
d'eau . 11 faut de grands soins pour cette dernière
opération, l'action du cyanure étant très-énergique
même en si petites proportions. Autrement, après un
léger lavage dans deux ou trois eaux, on peut con-
sidérer l'épreuve comme lixée, et la faire sécher. Je
recommande de la frotter avec l'encaustique à la cire
et à la térébenthine.
Ce procédé est certainement susceptible de per-
fectionnement. Ainsi, je n'ai pas le moindre doute
que. si l'épreuve était préalablement lavée, l'aride
phosphoriipie pourrait être avantageusement sub-
stitué à l'acide nitrique ilu bain fixateur. H reste aus.-i
à trouver le moyeu de produire le ton voulu sans
avoir recours à un bain séparé au sel ou au chlorure
d'or. De jolies épreuves peuvent être aussi obtenues
eu sensibilisant, comme je l'ai dit plus haut, et après
une exposition de quelques secondes seulement, en >
développant dans une solution d'acide galiique. Quand ]
l'image est assez vigoureuse, on la fixe dans le bain
d'acide, puis on la fait virer, et on la lave comme il
a été dit.
F. MAXWELL LYTE.
TRAITÉ GÉNÉRAL DE PHOTOGRAPHIE
PAU M. D. VAN MONCKHOVEN.
(3e article.)
Si les chapitres relatifs à la photographie sur plaque
métallique ont été écrits avec un laisser-aller que nous
avons dû signalera l'attention de M. D. Van Monckho-
ven, nous devons reconnaître que le livre deuxième qui
traite de la photographie sur papier, se recommande
par des qualités tout à fait opposées. Ile n'est pas
qu'après la lecture de cette partie du livre on ne
trouve rien à redire, mais au moins rcste-t-il toujours
pour le chercheur et le praticien la certitude qu'en
suivant pas à pas la marche indiquée on arrive à de
bons résultats. Aussi allons-nous faire do suite et
sous forme de préliminaires le-* quelques observations
que nous croyons devoir présenter sur l'ensemble de
ce travail : en étudiant séparément chaque chapitre
nous montrerons les points faibles.
M. Van Monckhoven fait ressortir avec beaucoup
d'habileté les avantages et les inconvénients, ou plu-
tôt les désavantages inhérents à chacun des procédés
photographiques, lorsqu'on les compare les uns aux
autres. Je suis d'accord avec M, Van Monckhoven
lorsqu'il dit que l'artiste qui veut s'adonner à l'étude
des monuments doit s'adresser à la photographie sur
papier; mais je ne suis pas entièrement de son avis
quand il semble exclure des procédés sur papier la
reproduction des paysages : son expérience person-
nelle le condamne, si je suis bien informé, et je crois
pour ma part que lorsque M Van Monckhoven tienne
à la photographie sur collodion une plus grande faci-
lité pour la reproduction du paysage, i! semble ou-
blier que le paysage n'exige pas et ne doit même pas
exiger, au point de vue artistique, la fidélité et ia
netteté que demandent les monuments chargés de dé-
tails : il sait, et il le dit mieux que nous, que le papier
bienfait lutte en finesse, sinon avec l'albumine, du
moins avec le collodion, et je n'en voudrais pour preuve
que les admirables reproductions sur papier de M. Bal-
dus, comparées à ce qu'on a l'ait sur collodion; le pa-
pier a (les finesses, des profondeurs et des détails que
le collodion ne peit conserver ou acquérir que dans
des conditions toutes spéciales. Je serais ingrat si je
faisais le procès au collodion, tuais je crois sur preuves
positives que les paysages sur collodion luttent diffi-
cilement avec les paysages sur papier : encore une
fois je ne parle lias des finesses, je parle îles ctfets et
de l'ensemble.
Un autre point que, pour ma part, je ne puis re-
garder comme accessoire, ne peut être passé sous
silence. M. Van Monckhoven dit : « Nous le savons
déjà, M. Talbot est l'invei.icur de la photographie sur
papier: aussi cette branche porte le n. ■ de; talboly-
pie....... J'aurais voulu (et je P'" 1 ■ que tous les amis
de la photographie seront ne mou avis.), j'aurais dé-
siré que l'auteur fit partagera M. Keadc l'honueur
qui revient à M. Talbot dans la ■ photographie sur
papier. « M. Talbot (je cite le texte) découvrit que
l'image latente formée par la lumière sur l'iodure
d'argent pouvait être développée par l'acide galii-
que. » Cela est vrai ; mais il a été acquis aux débats
judiciaires qui ont eu lieu à Londres dans le courant
de l'année dernière, que M. IVeade avait observé
avant M. Talbot les propriétés de l'infusion de la noix
de galle comme agentde développement. Dès-lors le
nom de M. Ileade est inséparable de celui de M. Tal-
bot, et dans ma pensée je ne puis considérer que
comme un perfectionnement l'emploi de l'acide gal-
iique ît ia place de l'infusion de noix de galle. Il res-
tera assez de gloire à M. Talbot pour qu'il soit possi-
ble d'en distraire le peu qui est dit à son prédéces-
seur. Ne trouvant ni dans l'esquisse historique de la
photographie, ni dans les chapitres qui traitent du
papier, la mention qui devait être faite de M. lteade,
j'ai cru'devoir relever cette incorrection.
Ces observations une fois faites, je passe à l'analyse
des chapitres qui traitent du papier.
Nous prenons dans le chapitre premier des études
qui sont particulières à l'auteur ; il s'agit des proprié-
tés du bromure d'argent employé, à, sec. Quand l'ad-
dition des bromures a été proposée quelques person-
nes ont objecté que les propriétés de bromure d'ar-
gent sec étaient modifiées dans leurs propriétés
photogéniques. M. Van Monckhoven a cherché à éclai-
rer cette question, et voici les résultats que l'expé-
rience lui a fournis ; « I" si nous nous servons d'une
feuille de papier à l'iodure d'argent l'action est
nulle dans le rouge extrême, le jaune, le vert ,
et va en augmentant jusqu'en H de la limite du
spectre visible; i° si une feuille do papier au bro-
mure d'argent est employée, le maximum d'inten-
sité est déplacé et le vert exerce une action sensi-
ble; .1" la première expérience étant répétée avec
l'iodure. d'argent humide, l'action reste la même , le
maximum est déplacé; dans la seconde (au bromure
d'argent) le même effet a lieu, mais l'action dans le
vert est infiniment plus considérable. Un fait impor-
tant à constater, c'est que le bromure d'argent nous
a donné constamment une coloration rouge. Disons
mière; 4" enfin, si l'on unit l'iodure et U; bromure
d'argent à sec, l'action agit séparément sur ies deux
sels, et donne, suivant ia proportion du dernier, une
coloration rougeàtre.
Après avoir fait une série d'expériences, nous avons
trouvé que si l'on emploie dix parties d'iodure sur
une de bromure, l'effet dans le vert est encore très-
sensible et le pa|iier ne prend plus cette teinte rouge
dans l'acide galiique.
Les observateurs qui ont essayé l'action du rayon
vert sur le bromine d'argent sec, n'ont donc qu'en
partie raison dan-; leur assertion, car s'il est vrai
que le même composé est bien plus sensible à l'é-
tat humide, il n'es' pas exact de dire qu'il est eom-
plrlfntcitt insciisililf a l'rlal sec.
Laissant à M. Van Monckhoven la responsabilité expé-
rimeutale de ces conclusions, nous dirons que, pour
notre part, il est incontestable que l'action chimique
du bromure d'argent s'exerce à l'état sec, sinon avec
la même intensité à l'état sec qu'à l'état humide,
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