Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-04-19
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 19 avril 1856 19 avril 1856
Description : 1856/04/19 (A6,N16). 1856/04/19 (A6,N16).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427295v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
DU COLLODION soc, par M. Martin ZIEGLEK, do Barcelone.
— CHERCHEUR photographique de M. TALPENOT. —
\C\DEM1E des Science*. Communication de M. VAN
MOKCKIICVEN. — INFLUENCE de l'électricité sur l'affinité
i liimique, par M. James CAMPBELL. — Du Traité général
île Photographie do M. VAN MOKCKIIOVEN, par M. EUMST
CONDUCHÉ. — EXPOSITION universelle de 1855. Avis aux
exposants titulaires de médailles. — CONSIDERATIONS
sur les couleurs accidentelles, de J.-B. Venturi, par M. F.
ZANTEDESCIII.
Collodion sec
Monsieur le rédacteur,
Ambitieux depuis quelque temps d'appliquer aux
épreuves stéréoscopiques sur glace la finesse et la
be1': nuance veloutée des épreuves négatives sur
collodion, j'ai entrepris une série d'essais pour trou-
ver une préparation de collodion tout à fait sèche ;
je n'ai pas tardé à obtenir de très-bons résultats, en
recouvrant le collodion sensibilisé d'une faible cou-
che de mucilage de graine de !in et en laissant sécher.
Dis glaces ainsi préparées se conservent plusieurs
jours et peuvent servir au besoin pour tirer des
épreuves négatives.
Mucilage :
1 lit. eau distillée,
300 gr. ac. acétique pur à o\
100 gr. graine de lin.
l'aire digérer pendant douze heures, en remuant
de temps en temps; décanter et filtrer plusieurs fois
par un linge. Quand le liquide passe goutte à goutte,
il faut que les gouttes sr détachent franchement ; si
elles tiraient des fils, le liquide serait trop gommé «t
il faudrait l'affaiblir avec un peu d'eau. Cette solution
*e conserve longtemps dans un flacon bien bouché.
Eau alcoolisée :
I lit. eau distillée.
100 gr. alcool.
Manière d'opérer.
Sur une glace de stéréoscope, sensibilisée et sor-
tant du bain d'argent, on verse quatre centimètres
cubes d'eau alcoolisée; on promène cette eau sur toute
la surface de la glace, puis on la reçoit dans un
verre ; répéter cette même opération avec la même
eau cinq ou six fois. De cette manière on affaiblit le
nitrate d'argent sans l'enlever en totalité. Après avoir
laissé égoutter la glace pendant un moment, on y
verse quatre centimètres cubes de mucilage; on
O;>I.TO comme avec l'eau alcoolisée, en reversant sur
l'i glace cinq ou six fois le même liquide pour le
faire prendre partout également, l'oser les glaces
debout sur un coin et laisser sécher.
Quand le* glaces ont reçu l'impression de. l'image,
°" les plonge pendant une minute ou deux dans de
' e.ui distillée pour ramollir la couche sen-ible, puis
ou les passe au bain d'argent et on fait venir l'image
l'ar les procédés connus. L'affaiblissement du nitrate
''argent est nécessaire pour empêcher que ce der-
"■'•r ne coagule le mucilage. L'acide acétique de son
°-»te aideàéviter cet accident; de plus, il relient déjà
"ans la graine de lin des parties nuisibles (proba-
blement albumineusesj qui, sous l'influence du nitrate
d'argent, coaguleraient et tacheraient ou voileraient d
l'épreuve. [
Ce collodion sec donne de résultats sûrs et con- c
stants, sa préparation est plus prompte, plus facile c
et plus agréable que les préparations à l'albumine : j
de plus, dans la plupart des cas, la nuance, la dou- t
ceur et la netteté des épreuves, les rendent prèle- 1
râbles à celles tirées sur albumine.
1
Les verres dépolis produisent dans les épreuves
stéréoscopiques un effet très-désagréable ; quand on ,
regarde celles-ci à une vive lumière, surtout le soir
à la lumière du gaz, on aperçoit dans les blancs une ,
infinité de points brillants et irrisés. Ne sachant pas }
si on a déjà paré à cet inconvénient, à tout hazardje (
propose un moyen qui me donne des résultats satis- (
faisants. ,
Quand les épreuves positives sont fixées et séchées, (
je chauffe les glaces à 50 degrés et j'en recouvre la
surface d'une couche de la composition suivante,
préalablement fondue, en opérant comme s'il s'agis-
sait de recouvrir la glace de collodion,
30 gr. cire vierge,
10 gr. térébenthine de Venise.
Fondre et ajouter :
90 gr. essence de lavande.
Cette couche de cire sous l'influence de la téré-
benthine conserve une demi-transparence qui rem-
place avantageusement les verres dépolis.
J'ai l'honneur, etc.
Martin ZIEGLER,
Chimiste à Barcelone.
CHERCHEUR PHOTOGRAPHIQUE DE M. TAUPEN0T
M. Taupenot a imaginé un petit appareil, U'ts-
simple et très-ingénieux, qui nous semble devoir
être utile aux photographes et dont il donne ainsi
la description :
Le rôle do cet instrument est analogue à celui des
chercheurs dans les télescopes et lunettes astronomi-
ques. Il évite les tâtonnements longs et pénibles né-
cessaires pour trouver la position exaclc à donner à
la chambre noire, quand on veut comprendre dans
le paysage une étendue considérable de terrain, d'ho-
rizon et de ciel. Avant d'imaginer ce petit tube cher-
cheur, dont l'emploi est aussi simple que celui d'un
lorunon, il m'est arrivé de déplacer jusqu'à sept ou
huit l'ois ma chambre noii; 1, sans trouver une posi-
tion satisfaisante. Parfois aussi, arrivé sur les lieux
pour prendre un monument ou un paysage qui n'a
vaient semblé devoir l'aire une belle Mie, je recon-
naissais à mon grand désappointement qu'il n'y avait
pas assez, de reculemeut pour embrasser le monu-
ment, ou que le champ d' l'objectif ne roniporuit
toute l'étendue du paysage qu'à la condition d'une
distance -i grande, que ce paysaire ne formait \ .us
qu'une bande trop étroite. Tous I.-s photographes ont
éprouvé ces désappointements, rt l'en a nié.ne. je
crois, déjà imaginé de rctiis instruments potir-u-
dier, par avance, les vues que l'on veut faire, l'ob-
jectif le plus convenable pour chacune, et déterminer
le point où l'on devra placer la chambre noire.
Mais je ne crois pas qu'on ait encore rien indiqué
d'aussi simple que mon tube chercheur, que chaque
photographe pourra se construire lui-même sans au-
cune dépense, qui ne tient pas de place dans la po-
che et qu'on peut avoir sur soi dans ses promenades,
pour reconnaître très-rapidement si un paysage ou
un monument pourront être pris avec l'objectif ou
l'un des objectifs que l'en po-sède.
On peut construire ce tube avec un bouchon de
liège, comme je l'ai fait pour la première fois, ou en
carton, comme le modèle que je vais mettre dans ma
lettre, ou enfin en métal, soit cuivre, soit fer-blanc.
Si on le fait en liège, on lui donnera la forme cy-
lindrique, c'est-à-diro qu'on percera, par exemple,
un gros bouchon de liège de 3 à i centimètres de
diamètre d'un trou évasé circutairememt d'un coté,
et ayant de l'autre un orifice rectangulaire dont les
côtés auront entre eux le même rapport que les
côtés de la glace dépolie de la chambre noire. Ainsi,
comme dans ma glace, les côtés sont entre eux
comme 23 est à 18 : j'ai donné à l'orifice rectangu-
laire 30 millimètres sur 23,5, car 23/18=30/23,5.
Plaçant ensuite la chambre noire devant une fa-
çade, on remarque les limites de la portion qui est
représentée sur la glace dépolie ; on regarde cette
même portion en s'appliquant l'ouverture évasée du
tube sur l'oeil même. On trouvera, surtout pour un
objectif double, que le champ de vision ainsi limité
n'embrasse pas tout ce qui est compris sur la glaco
dépolie. On rognera un peu le bouchon du côté do
l'ouverture évasée, et on regardera de nouveau, tou-
jours en s'appliquant le tube exactement sur l'oeil.
Le champ se trouvera agrandi par la diminution de
la longueur du tube ; s'il ne l'est pas suffisamment
pour comprendre tout ce qui entre sur la glace dé-
polie, on rognera encore le tube, et ainsi de suite,
jusqu'à ce que le tube limite exactement, quand on
le met sur l'oeil, cette portion de façade qui se
trouve sur la glace et qui constitue le champ de
l'objectif.
Pour un objectif simple, il faudra un plus long
bouchon ou une ouverture rectangulaire plus petite.
Mais il ne faut pas trop diminuer cette ouverture, et
il vaut mieux limiter le champ de plus en plus, à
mesure (pie le foyer de l'objectif devient plus long
en allongeant le tube.
Si l'on a plusieurs objectifs, il sera plus simple de
faire construire par un ferblantier, ou de faire soi-
même en carton, deux tubes emboîtant l'un dans
l'autre pour faire tirage comme une petite lorgnette.
Les opticiens pourront facilement construire de pe-
tites lorgnettes sans verre d'après ce que je vais ex-
pliquer, et ces petites lorgnettes, faites en certain
nombre, pourraient ne pas coûter plus que le tube
, fait par un ferblantier. Chaque opticien ajusterait
d'ailleurs ses lorgnettes pour limiter exactement, par
t îles tirages successifs, des images fournies par les
différents objectifs qu'il construit.
s Au lieu de verre, l'extrémité de la lorgnette tour-
t née vois les objets portera un ili>qjWtfîî??Çtjvre percé
it'uue ouverture rectangulaire^ftyant^ses cîfteVpi'O-
poriionnels à eeuv. de la glaec/dAnSBé;'^.' - - -\
/•/ -i ' -f i
1. autre extrémité aura une/ijuierairû ronde qujon
r appliquera exactement sur lWl._.Le;:til&ge- permet-
tant de limiter plus ou moifi^Mè i^ijjiûjj, /on*Jlnar-
è quera les points où il faudra arrêter'le tube<
DU COLLODION soc, par M. Martin ZIEGLEK, do Barcelone.
— CHERCHEUR photographique de M. TALPENOT. —
\C\DEM1E des Science*. Communication de M. VAN
MOKCKIICVEN. — INFLUENCE de l'électricité sur l'affinité
i liimique, par M. James CAMPBELL. — Du Traité général
île Photographie do M. VAN MOKCKIIOVEN, par M. EUMST
CONDUCHÉ. — EXPOSITION universelle de 1855. Avis aux
exposants titulaires de médailles. — CONSIDERATIONS
sur les couleurs accidentelles, de J.-B. Venturi, par M. F.
ZANTEDESCIII.
Collodion sec
Monsieur le rédacteur,
Ambitieux depuis quelque temps d'appliquer aux
épreuves stéréoscopiques sur glace la finesse et la
be1': nuance veloutée des épreuves négatives sur
collodion, j'ai entrepris une série d'essais pour trou-
ver une préparation de collodion tout à fait sèche ;
je n'ai pas tardé à obtenir de très-bons résultats, en
recouvrant le collodion sensibilisé d'une faible cou-
che de mucilage de graine de !in et en laissant sécher.
Dis glaces ainsi préparées se conservent plusieurs
jours et peuvent servir au besoin pour tirer des
épreuves négatives.
Mucilage :
1 lit. eau distillée,
300 gr. ac. acétique pur à o\
100 gr. graine de lin.
l'aire digérer pendant douze heures, en remuant
de temps en temps; décanter et filtrer plusieurs fois
par un linge. Quand le liquide passe goutte à goutte,
il faut que les gouttes sr détachent franchement ; si
elles tiraient des fils, le liquide serait trop gommé «t
il faudrait l'affaiblir avec un peu d'eau. Cette solution
*e conserve longtemps dans un flacon bien bouché.
Eau alcoolisée :
I lit. eau distillée.
100 gr. alcool.
Manière d'opérer.
Sur une glace de stéréoscope, sensibilisée et sor-
tant du bain d'argent, on verse quatre centimètres
cubes d'eau alcoolisée; on promène cette eau sur toute
la surface de la glace, puis on la reçoit dans un
verre ; répéter cette même opération avec la même
eau cinq ou six fois. De cette manière on affaiblit le
nitrate d'argent sans l'enlever en totalité. Après avoir
laissé égoutter la glace pendant un moment, on y
verse quatre centimètres cubes de mucilage; on
O;>I.TO comme avec l'eau alcoolisée, en reversant sur
l'i glace cinq ou six fois le même liquide pour le
faire prendre partout également, l'oser les glaces
debout sur un coin et laisser sécher.
Quand le* glaces ont reçu l'impression de. l'image,
°" les plonge pendant une minute ou deux dans de
' e.ui distillée pour ramollir la couche sen-ible, puis
ou les passe au bain d'argent et on fait venir l'image
l'ar les procédés connus. L'affaiblissement du nitrate
''argent est nécessaire pour empêcher que ce der-
"■'•r ne coagule le mucilage. L'acide acétique de son
°-»te aideàéviter cet accident; de plus, il relient déjà
"ans la graine de lin des parties nuisibles (proba-
blement albumineusesj qui, sous l'influence du nitrate
d'argent, coaguleraient et tacheraient ou voileraient d
l'épreuve. [
Ce collodion sec donne de résultats sûrs et con- c
stants, sa préparation est plus prompte, plus facile c
et plus agréable que les préparations à l'albumine : j
de plus, dans la plupart des cas, la nuance, la dou- t
ceur et la netteté des épreuves, les rendent prèle- 1
râbles à celles tirées sur albumine.
1
Les verres dépolis produisent dans les épreuves
stéréoscopiques un effet très-désagréable ; quand on ,
regarde celles-ci à une vive lumière, surtout le soir
à la lumière du gaz, on aperçoit dans les blancs une ,
infinité de points brillants et irrisés. Ne sachant pas }
si on a déjà paré à cet inconvénient, à tout hazardje (
propose un moyen qui me donne des résultats satis- (
faisants. ,
Quand les épreuves positives sont fixées et séchées, (
je chauffe les glaces à 50 degrés et j'en recouvre la
surface d'une couche de la composition suivante,
préalablement fondue, en opérant comme s'il s'agis-
sait de recouvrir la glace de collodion,
30 gr. cire vierge,
10 gr. térébenthine de Venise.
Fondre et ajouter :
90 gr. essence de lavande.
Cette couche de cire sous l'influence de la téré-
benthine conserve une demi-transparence qui rem-
place avantageusement les verres dépolis.
J'ai l'honneur, etc.
Martin ZIEGLER,
Chimiste à Barcelone.
CHERCHEUR PHOTOGRAPHIQUE DE M. TAUPEN0T
M. Taupenot a imaginé un petit appareil, U'ts-
simple et très-ingénieux, qui nous semble devoir
être utile aux photographes et dont il donne ainsi
la description :
Le rôle do cet instrument est analogue à celui des
chercheurs dans les télescopes et lunettes astronomi-
ques. Il évite les tâtonnements longs et pénibles né-
cessaires pour trouver la position exaclc à donner à
la chambre noire, quand on veut comprendre dans
le paysage une étendue considérable de terrain, d'ho-
rizon et de ciel. Avant d'imaginer ce petit tube cher-
cheur, dont l'emploi est aussi simple que celui d'un
lorunon, il m'est arrivé de déplacer jusqu'à sept ou
huit l'ois ma chambre noii; 1, sans trouver une posi-
tion satisfaisante. Parfois aussi, arrivé sur les lieux
pour prendre un monument ou un paysage qui n'a
vaient semblé devoir l'aire une belle Mie, je recon-
naissais à mon grand désappointement qu'il n'y avait
pas assez, de reculemeut pour embrasser le monu-
ment, ou que le champ d' l'objectif ne roniporuit
toute l'étendue du paysage qu'à la condition d'une
distance -i grande, que ce paysaire ne formait \ .us
qu'une bande trop étroite. Tous I.-s photographes ont
éprouvé ces désappointements, rt l'en a nié.ne. je
crois, déjà imaginé de rctiis instruments potir-u-
dier, par avance, les vues que l'on veut faire, l'ob-
jectif le plus convenable pour chacune, et déterminer
le point où l'on devra placer la chambre noire.
Mais je ne crois pas qu'on ait encore rien indiqué
d'aussi simple que mon tube chercheur, que chaque
photographe pourra se construire lui-même sans au-
cune dépense, qui ne tient pas de place dans la po-
che et qu'on peut avoir sur soi dans ses promenades,
pour reconnaître très-rapidement si un paysage ou
un monument pourront être pris avec l'objectif ou
l'un des objectifs que l'en po-sède.
On peut construire ce tube avec un bouchon de
liège, comme je l'ai fait pour la première fois, ou en
carton, comme le modèle que je vais mettre dans ma
lettre, ou enfin en métal, soit cuivre, soit fer-blanc.
Si on le fait en liège, on lui donnera la forme cy-
lindrique, c'est-à-diro qu'on percera, par exemple,
un gros bouchon de liège de 3 à i centimètres de
diamètre d'un trou évasé circutairememt d'un coté,
et ayant de l'autre un orifice rectangulaire dont les
côtés auront entre eux le même rapport que les
côtés de la glace dépolie de la chambre noire. Ainsi,
comme dans ma glace, les côtés sont entre eux
comme 23 est à 18 : j'ai donné à l'orifice rectangu-
laire 30 millimètres sur 23,5, car 23/18=30/23,5.
Plaçant ensuite la chambre noire devant une fa-
çade, on remarque les limites de la portion qui est
représentée sur la glace dépolie ; on regarde cette
même portion en s'appliquant l'ouverture évasée du
tube sur l'oeil même. On trouvera, surtout pour un
objectif double, que le champ de vision ainsi limité
n'embrasse pas tout ce qui est compris sur la glaco
dépolie. On rognera un peu le bouchon du côté do
l'ouverture évasée, et on regardera de nouveau, tou-
jours en s'appliquant le tube exactement sur l'oeil.
Le champ se trouvera agrandi par la diminution de
la longueur du tube ; s'il ne l'est pas suffisamment
pour comprendre tout ce qui entre sur la glace dé-
polie, on rognera encore le tube, et ainsi de suite,
jusqu'à ce que le tube limite exactement, quand on
le met sur l'oeil, cette portion de façade qui se
trouve sur la glace et qui constitue le champ de
l'objectif.
Pour un objectif simple, il faudra un plus long
bouchon ou une ouverture rectangulaire plus petite.
Mais il ne faut pas trop diminuer cette ouverture, et
il vaut mieux limiter le champ de plus en plus, à
mesure (pie le foyer de l'objectif devient plus long
en allongeant le tube.
Si l'on a plusieurs objectifs, il sera plus simple de
faire construire par un ferblantier, ou de faire soi-
même en carton, deux tubes emboîtant l'un dans
l'autre pour faire tirage comme une petite lorgnette.
Les opticiens pourront facilement construire de pe-
tites lorgnettes sans verre d'après ce que je vais ex-
pliquer, et ces petites lorgnettes, faites en certain
nombre, pourraient ne pas coûter plus que le tube
, fait par un ferblantier. Chaque opticien ajusterait
d'ailleurs ses lorgnettes pour limiter exactement, par
t îles tirages successifs, des images fournies par les
différents objectifs qu'il construit.
s Au lieu de verre, l'extrémité de la lorgnette tour-
t née vois les objets portera un ili>qjWtfîî??Çtjvre percé
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poriionnels à eeuv. de la glaec/dAnSBé;'^.' - - -\
/•/ -i ' -f i
1. autre extrémité aura une/ijuierairû ronde qujon
r appliquera exactement sur lWl._.Le;:til&ge- permet-
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