Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-03-29
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 29 mars 1856 29 mars 1856
Description : 1856/03/29 (A6,N13). 1856/03/29 (A6,N13).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427292m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE. ""—'""
NOUVEAU PROCÉDÉ de typochromic photographique sur
porcelaine, émail et tous subjectiles céramiques, par
M. Ernest CONDUCIIÉ. — DE L:ACTIO.\ du soufre sur les
ûpreuvcs positives par M. HARDWICII. — TRAVAUX de la
Société impériale zoologique d'acciimatation (suite), par
M. A. T. L. — DERNIÈRE RÉPONSE a M. Durieu, par
M. Ernest LACAN. — LA TOUR Saint-Jacques-la-Bouclieric,
par M. Paul NIKELLE.
NOUVEAU PROCÉDÉ DE TYPOCHROMIE PHOTOGRAPHIQUE
sur porcelaine, email cl lous subjceliles céramiques.
Dans le numéro du 3 février 1855, j'ai fait part aux
i lecteurs de la Lumière d'un procédé de photographie
sur porcelaine : j'ai proposé l'emploi des chromâtes
sur la gélatine pour donner une image qui, après la
cuisson, laisse sur la porcelaine une peinture mono-
clirùme. Depuis cette époque, un procédé calqué sur
'■' les mômes données, reproduisant môme, en entier,
; mes indications au sujet du bichromate de potasse, a
été publié et présenté à l'Académie des sciences. Mal-
gré la généralisation ingénieuse qui recommande lis
■■ mémoire en question et peut être aussi à cause de
,■■ cela, j'ai cru devoir rappeler, en passant, la date de
i mon travail. Quelle que soit la répugnance que j'é-
'; prouve à revendiquer la priorité d'une idée, je suis
-, trop attaché à la vérité historique pour ne pas re-
■t garder comme une conséquence de ma note les essais
2 qui ont été publiés à ce sujet, sans m'attribucr tou-
| tei'ois le moindre mérite dans son application îndus-
J trieile.
i C'est pour éviter toute espèce de discussions à
I l'avenir que je donne aujourd'hui, pour prendre date,
> quelques indications sur une nouvelle application de
\ la photographie, à la décoration des subjectiles céra-
;■■ iniques. On verra, tout à l'heure, pourquoi j'ai donné
ù ce procédé le nom de tijpochromie photographique.
'< La typochromic photographique est elle-même une
II application particulière d'un procédé de photographie
j sur pierre lithographique, dont j'ai développé les
principes dans un paquet cacheté, déposé à l'Aca-
• demie des sciences dans sa séance du 5 février 1855.
Le procédé sera publié dans un des prochains nu-
-r méros de ce journal.
Voici comment on opère pour utiliser les images
photographiques produites sur la pierre :
; Ou tire les épreuves sur papier au moyen d'une
encre contenant eu suspension ou à Vetat de sacoit, la
î matière qui, par son exposition plus ou moins pro-
> longée au l'eu, donnera une couleur toute différente
de celle qu'elle présente dans l'encre. Si par le moyen
'■< de repères habilement combinés, on peut introduire
sur l'épreuve plusieurs encres correspondant à des
parties qui exigent des tons différents, au lieu d'ob-
- tenir une image d'une seule couleur, on obtiendra
J une image pulyelirome. L'épreuve sur papier étant ob-
'.- tenue, on conçoit ce qui reste à faire: ou lui donne
';' au moyen d'une couche de gélatine, la propriété
;' d'adhérer à l'objet de porcelaine et, les matières or-
û ganiques (gélatine et papier) étant détruites par la
cuisson, il restera sur la plaque des composés métal-
liques qui formeront l'image.
Ainsi deuxopérations sont nécessaires dans ce pro-
cédé : Tune constitue le tirage d'une épreuve qui
porte avec elle la matière colorante se développant
au feu; la seconde est une application du type sur le
subjectile. C'est dans cet état que l'objet peut être
mis au feu.
Le procédé par les chromâtes dont j'ai parlé en
commençant est un procédé direct de photographie
sur porcelaine : celui-ci est un procédé essentielle
ment indirect; mais il donne des résultats bien supé-
rieurs comme détails, finesse et variété de couleurs.
Ernest CONDUCIIÉ.
SCIENCES.
DE L'ACTION DU SOUFRE SUR LES ÉPREUVES
l'OSITIVES.
par M. HARDWICII.
(Analyse d'un mémoire lu a la Société photographique
de Londres.)
Les modifications que subissent les épreuves posi-
tives quand elles sont traitées par les divers agents
de suifuration ont depuis longtemps attiré l'atten-
tion des photographes. M. Malone paraît avoir, le
premier, rapporté à l'hydrogène sulfuré ou à un sul-
fure soluble l'action destructive qu'elles éprouvent
après un temps plus ou moins long. De son côté,
M. Hardwicii a prouvé qu'il existe dans les épreuves
un composé sulfuré instable qui les fait tourner du
noir au jaune. MM. Girard et Davauue ont essayé de
démontrer ce fait antérieurement observé, que l'hu-
midité, en dehors d'une suifuration récente, peut
aussi changer la couleur des épreuves et les détruire.
Tels sont les faits principaux observés sur ce point.
Dans le présent travail, M. Hardwicii apporte quelques
faits établis par de réecutes expériences.
Les changements produits par un agent de suifura-
tion agissant sur l'image rougeàtre d'une épreuve
simplement fixée sont les suivants : la couleur est
d'abord noircie et elle acquiert de l'intensité; c'est
cet effet qu'on appelle le ri rage. Alors cette teinte
chaude prend par degrés un ton plus froid, l'inten-
sité de toute l'image est diminuée, et les demi-teintes
tournent au jaune; enlin les grandes teintes passent
aussi du i.oir au jaune, et l'image est effacée.
Si une épreuve, arrivée à son maximum de virage,
est retirée en partie du liquide, la portion qui est au
contact de l'air jaunit plus vite que celle qui reste
plongée dans le bain. Plongée dans une cuvette à
laver, une épreuve sulfurée et virée au noir devient
jaune au bout de quelque temps, et c'est par la partie
qui se trouve la plus près de la surface du liquide,
et par conséquent de l'air, que commence la décolo-
ration. Ou conclut de là que c'est l'oxygène de l'air
qui produit ce changement : l'expérience prouve que
des papiers sulfures, bien lavés ut placés dans une
atmosphère humide, jaunissent, quoique plus lente-
ment que des bandes semblables exposées à l'air pur.
M. Hardwicii est allé plus loin : il a placé des bandes
de papier sulfuré dans des éprouvettos contenant, les
unes, de l'hydrogène sulfuré pur et sec, les autres,
de l'hydrogène sulfuré saturé d'humidité et mêlé d'un
peu d'air ; les bandes placées dans l'hydrogène sul-
furé pur n'ont pas changé; celles qui étaient renfer-
mées dans l'autre série d'éprouvettes ont, au con-
traire, tourné au jaune. C'est donc bien à la présence
de l'air qu'il faut attribuer le changement de couleur
des surfaces qui produisent l'image (1). Enfin, selon
l'auteur, c'est à la présence de l'air encore plus qu'à
l'humidité qu'il faut attribuer le changement de cou-
leur et la détérioration.
Les causes de la détérioration des épreuves positi-
ves ont donné lieu à différentes hypothèses : pour
les uns il faut attribuer ce fait à une transformation
du sulfured'argent en sulfate d'argent pâle. Mais a-t-on
observé que la couche qui forme l'image n'est pas
soluble dans l'eau, tandis que le sulfate d'argent est
parfaitement soluble, et, d'ailleurs, où serait cette
tendance extrême de la part du sulfate d'argent à ab-
sorber l'oxygènede l'air. Dèslors M. Hardwicii fait voir
que les agents capables de détériorer fortement une
épreuves, tels que l'hypermanganate de potasse et
l'hydrogène sulfuré, sont sans action sur une épreuve
dont la surface est formée par du sulfure d'argent pur,
et il le prouve par l'expérience (2).
D'autres, et en particulier MM. Davanne et Girard,
supposent une isomérie du sulfure d'argent. C'est là
une pure hypothèse, et M. Hardwicii n'a pu que cher-
cher à en donner une explication physique, tandis
que c'est une explication chimique qu'ii faudrait. Dans
aucune de ses expériences il n'a pu modifier lateintedu
sulfure d'argent et produire les deux états isomériques
du sulfure d'argent noir ou jaune; il y a déjà long-
temps que nous-mêmes avonsexprimé des doutes, ba-
sés sur l'expérience, sur ces deux états du sulfure
d'argent. Disons que, pour M. Hardwicii, la matière
jaune sur les épreuves passées serait du sulfure d'ar-
gent très-divisé.
(La suite au prochain numéro.)
TRAVAUX DE LA SOCIETE IMPERIALE ZOOLOGIQUE
D'ACCLIMATATION.
SUITE.
Seize chèvres d'Angora ont été données à la So-
ciété par M. le maréchal Vaillant, qui les avait reçues
d'Abd-el-Kader, et soixante-seize autres, acquises à
Angora parles soins éclairés de MM. le général Dau-
maset le baron Rousseau, consul de France à tirousse,
complètent un magnifique troupeau divisé en petites
colonies qui sont en voie d'acclimatation dans pres-
que toutes nos chaînes de montagnes : il y en a dans
les Alpes, sur plusieurs points des Vosges, du Jur a,
;i) M. Hardvv ich exprime ici quelques doutes qui touche-
raient non-seulement à la suifuration de l'épreuve, mais aussi
à la question générale de leur détérioration. .Nous espérons,
dans une publication prochaine, faire disparaître ces incerti-
tudes, en portant à la connaissance de nos lecteurs quelques
expériences qui uuus sont propres. E. C.
2 .Nous sommes heureux de la continuation nouvelle que
M. llaidwich apporte aux faits et aux observations que nous
avons consignés dans ce journal, au sujet de la fixité ab-
solut- du sulfate d'argeut, et par conséquent de la. fixité ab-
solue des épreuves formées par le sulfure d'argent.
(Voir la l.uintcre, n"s /i8 et /I'J, 1854.) E. C
NOUVEAU PROCÉDÉ de typochromic photographique sur
porcelaine, émail et tous subjectiles céramiques, par
M. Ernest CONDUCIIÉ. — DE L:ACTIO.\ du soufre sur les
ûpreuvcs positives par M. HARDWICII. — TRAVAUX de la
Société impériale zoologique d'acciimatation (suite), par
M. A. T. L. — DERNIÈRE RÉPONSE a M. Durieu, par
M. Ernest LACAN. — LA TOUR Saint-Jacques-la-Bouclieric,
par M. Paul NIKELLE.
NOUVEAU PROCÉDÉ DE TYPOCHROMIE PHOTOGRAPHIQUE
sur porcelaine, email cl lous subjceliles céramiques.
Dans le numéro du 3 février 1855, j'ai fait part aux
i lecteurs de la Lumière d'un procédé de photographie
sur porcelaine : j'ai proposé l'emploi des chromâtes
sur la gélatine pour donner une image qui, après la
cuisson, laisse sur la porcelaine une peinture mono-
clirùme. Depuis cette époque, un procédé calqué sur
'■' les mômes données, reproduisant môme, en entier,
; mes indications au sujet du bichromate de potasse, a
été publié et présenté à l'Académie des sciences. Mal-
gré la généralisation ingénieuse qui recommande lis
■■ mémoire en question et peut être aussi à cause de
,■■ cela, j'ai cru devoir rappeler, en passant, la date de
i mon travail. Quelle que soit la répugnance que j'é-
'; prouve à revendiquer la priorité d'une idée, je suis
-, trop attaché à la vérité historique pour ne pas re-
■t garder comme une conséquence de ma note les essais
2 qui ont été publiés à ce sujet, sans m'attribucr tou-
| tei'ois le moindre mérite dans son application îndus-
J trieile.
i C'est pour éviter toute espèce de discussions à
I l'avenir que je donne aujourd'hui, pour prendre date,
> quelques indications sur une nouvelle application de
\ la photographie, à la décoration des subjectiles céra-
;■■ iniques. On verra, tout à l'heure, pourquoi j'ai donné
ù ce procédé le nom de tijpochromie photographique.
'< La typochromic photographique est elle-même une
II application particulière d'un procédé de photographie
j sur pierre lithographique, dont j'ai développé les
principes dans un paquet cacheté, déposé à l'Aca-
• demie des sciences dans sa séance du 5 février 1855.
Le procédé sera publié dans un des prochains nu-
-r méros de ce journal.
Voici comment on opère pour utiliser les images
photographiques produites sur la pierre :
; Ou tire les épreuves sur papier au moyen d'une
encre contenant eu suspension ou à Vetat de sacoit, la
î matière qui, par son exposition plus ou moins pro-
> longée au l'eu, donnera une couleur toute différente
de celle qu'elle présente dans l'encre. Si par le moyen
'■< de repères habilement combinés, on peut introduire
sur l'épreuve plusieurs encres correspondant à des
parties qui exigent des tons différents, au lieu d'ob-
- tenir une image d'une seule couleur, on obtiendra
J une image pulyelirome. L'épreuve sur papier étant ob-
'.- tenue, on conçoit ce qui reste à faire: ou lui donne
';' au moyen d'une couche de gélatine, la propriété
;' d'adhérer à l'objet de porcelaine et, les matières or-
û ganiques (gélatine et papier) étant détruites par la
cuisson, il restera sur la plaque des composés métal-
liques qui formeront l'image.
Ainsi deuxopérations sont nécessaires dans ce pro-
cédé : Tune constitue le tirage d'une épreuve qui
porte avec elle la matière colorante se développant
au feu; la seconde est une application du type sur le
subjectile. C'est dans cet état que l'objet peut être
mis au feu.
Le procédé par les chromâtes dont j'ai parlé en
commençant est un procédé direct de photographie
sur porcelaine : celui-ci est un procédé essentielle
ment indirect; mais il donne des résultats bien supé-
rieurs comme détails, finesse et variété de couleurs.
Ernest CONDUCIIÉ.
SCIENCES.
DE L'ACTION DU SOUFRE SUR LES ÉPREUVES
l'OSITIVES.
par M. HARDWICII.
(Analyse d'un mémoire lu a la Société photographique
de Londres.)
Les modifications que subissent les épreuves posi-
tives quand elles sont traitées par les divers agents
de suifuration ont depuis longtemps attiré l'atten-
tion des photographes. M. Malone paraît avoir, le
premier, rapporté à l'hydrogène sulfuré ou à un sul-
fure soluble l'action destructive qu'elles éprouvent
après un temps plus ou moins long. De son côté,
M. Hardwicii a prouvé qu'il existe dans les épreuves
un composé sulfuré instable qui les fait tourner du
noir au jaune. MM. Girard et Davauue ont essayé de
démontrer ce fait antérieurement observé, que l'hu-
midité, en dehors d'une suifuration récente, peut
aussi changer la couleur des épreuves et les détruire.
Tels sont les faits principaux observés sur ce point.
Dans le présent travail, M. Hardwicii apporte quelques
faits établis par de réecutes expériences.
Les changements produits par un agent de suifura-
tion agissant sur l'image rougeàtre d'une épreuve
simplement fixée sont les suivants : la couleur est
d'abord noircie et elle acquiert de l'intensité; c'est
cet effet qu'on appelle le ri rage. Alors cette teinte
chaude prend par degrés un ton plus froid, l'inten-
sité de toute l'image est diminuée, et les demi-teintes
tournent au jaune; enlin les grandes teintes passent
aussi du i.oir au jaune, et l'image est effacée.
Si une épreuve, arrivée à son maximum de virage,
est retirée en partie du liquide, la portion qui est au
contact de l'air jaunit plus vite que celle qui reste
plongée dans le bain. Plongée dans une cuvette à
laver, une épreuve sulfurée et virée au noir devient
jaune au bout de quelque temps, et c'est par la partie
qui se trouve la plus près de la surface du liquide,
et par conséquent de l'air, que commence la décolo-
ration. Ou conclut de là que c'est l'oxygène de l'air
qui produit ce changement : l'expérience prouve que
des papiers sulfures, bien lavés ut placés dans une
atmosphère humide, jaunissent, quoique plus lente-
ment que des bandes semblables exposées à l'air pur.
M. Hardwicii est allé plus loin : il a placé des bandes
de papier sulfuré dans des éprouvettos contenant, les
unes, de l'hydrogène sulfuré pur et sec, les autres,
de l'hydrogène sulfuré saturé d'humidité et mêlé d'un
peu d'air ; les bandes placées dans l'hydrogène sul-
furé pur n'ont pas changé; celles qui étaient renfer-
mées dans l'autre série d'éprouvettes ont, au con-
traire, tourné au jaune. C'est donc bien à la présence
de l'air qu'il faut attribuer le changement de couleur
des surfaces qui produisent l'image (1). Enfin, selon
l'auteur, c'est à la présence de l'air encore plus qu'à
l'humidité qu'il faut attribuer le changement de cou-
leur et la détérioration.
Les causes de la détérioration des épreuves positi-
ves ont donné lieu à différentes hypothèses : pour
les uns il faut attribuer ce fait à une transformation
du sulfured'argent en sulfate d'argent pâle. Mais a-t-on
observé que la couche qui forme l'image n'est pas
soluble dans l'eau, tandis que le sulfate d'argent est
parfaitement soluble, et, d'ailleurs, où serait cette
tendance extrême de la part du sulfate d'argent à ab-
sorber l'oxygènede l'air. Dèslors M. Hardwicii fait voir
que les agents capables de détériorer fortement une
épreuves, tels que l'hypermanganate de potasse et
l'hydrogène sulfuré, sont sans action sur une épreuve
dont la surface est formée par du sulfure d'argent pur,
et il le prouve par l'expérience (2).
D'autres, et en particulier MM. Davanne et Girard,
supposent une isomérie du sulfure d'argent. C'est là
une pure hypothèse, et M. Hardwicii n'a pu que cher-
cher à en donner une explication physique, tandis
que c'est une explication chimique qu'ii faudrait. Dans
aucune de ses expériences il n'a pu modifier lateintedu
sulfure d'argent et produire les deux états isomériques
du sulfure d'argent noir ou jaune; il y a déjà long-
temps que nous-mêmes avonsexprimé des doutes, ba-
sés sur l'expérience, sur ces deux états du sulfure
d'argent. Disons que, pour M. Hardwicii, la matière
jaune sur les épreuves passées serait du sulfure d'ar-
gent très-divisé.
(La suite au prochain numéro.)
TRAVAUX DE LA SOCIETE IMPERIALE ZOOLOGIQUE
D'ACCLIMATATION.
SUITE.
Seize chèvres d'Angora ont été données à la So-
ciété par M. le maréchal Vaillant, qui les avait reçues
d'Abd-el-Kader, et soixante-seize autres, acquises à
Angora parles soins éclairés de MM. le général Dau-
maset le baron Rousseau, consul de France à tirousse,
complètent un magnifique troupeau divisé en petites
colonies qui sont en voie d'acclimatation dans pres-
que toutes nos chaînes de montagnes : il y en a dans
les Alpes, sur plusieurs points des Vosges, du Jur a,
;i) M. Hardvv ich exprime ici quelques doutes qui touche-
raient non-seulement à la suifuration de l'épreuve, mais aussi
à la question générale de leur détérioration. .Nous espérons,
dans une publication prochaine, faire disparaître ces incerti-
tudes, en portant à la connaissance de nos lecteurs quelques
expériences qui uuus sont propres. E. C.
2 .Nous sommes heureux de la continuation nouvelle que
M. llaidwich apporte aux faits et aux observations que nous
avons consignés dans ce journal, au sujet de la fixité ab-
solut- du sulfate d'argeut, et par conséquent de la. fixité ab-
solue des épreuves formées par le sulfure d'argent.
(Voir la l.uintcre, n"s /i8 et /I'J, 1854.) E. C
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