Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-03-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 mars 1856 15 mars 1856
Description : 1856/03/15 (A6,N11). 1856/03/15 (A6,N11).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427290s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
MM. les Abonnés dont tabonnement cal ex- 'J
:■ pire sont priés de le renouveler sans délai, s ils n
ne veulent pas éprouver de relard dans l'envoi "
du journal. p
h
SOMMAIRE.
:: PHOTOGRAPHIE sur collodion. Considérations générales par
M. VAX MONCKIIOVEN. — EXPERIENCES photographique*.
1 Action chimique du spectre solaire, par MM. Iliimxr.nit et
■.'..■ HASE. Nouveau procédé do tirage des épreuves positives, 1:
par M. NAVET.—l'KOPOiiTIONS physiques ou naturelles 1
du corps humain exprimées en mesures niéti'i(|ues, par t
M. J.-T. Sii.ui'.iiM.WN. — L'AI\AIGNEE, harmnétre univer- t
sel.—FIXAGE dos épreuves sur émail. — ESSAI de photo- |
graphie comparée (5° article), historique, par M. Ernc-t a
COMIIT.IIK. — ERRYT'.. — AXAI VSE chimique photogra-
>' phique. De l'iode et. de ses composés (lin\ par M. S. DE
5 I.I-CA. — I.E NOUVEAU LOUVRE et la photographie, par
I M. A. T. L. l
;j c
| PHOTOGRAPHIE SUR COLLODION. !
S M. D. VAN MONCKHOVF.X, de Gantl, ayant eu l'obli-
J.gcance de nous faire tenir les épreuves de quelques- i
H "us des chapitres de son Traité général de photo- I
,;|ijmphir, qui doit paraître le 5 avril prochain {\), <
filions nous empressons de mettre sous les yeux de 1
:?fnos lecteurs les lignes suivantes, elles donneront '
.3nue idée du soin, de la clarté et de l'habileté avec '
',<§lesquels l'auteur a traité les diverses queslions qui
Jf intéressent le plus la photographie.
H l.c procédé de photographie sur collodion, on ne
sapent plus le nier, est certes le plus universellement
Remployé, et donne tics résultats qui justifient cette
■^préférence. Nous avons déjà fait ressortir les avan-
tages particuliers à chaque brandie do la photogra-
phie, nous allons énumérer ici dans quelles circon-
:||stances remploi du collodion sera piél'érable à celui
:|fdcs autres procédés.
rS Les opérations «pie cotiiprend le procédé de pho-
ptographie sur collodion se suivent inimédiateinent,
;^c'(ist-à-dire qu'une fois que la glace est nettoyée et
|1 appareil préparé, l'obtention d'un négatif ne dure
vénère que quelques minutes; nous ajouterons que
..^jdaiis bien des cas c'est là un avantage incontestable,
.VCar. si Pou se sert di papier sec ou de 1 albumine,
"T/°" "'est jamais certain d«; rapporter une lionne
^preuve.. D'un antre coté, et c'est, le seul reproche
f^pie l'on puisse lui fuir.!, ce merveilleux procédé
^'ge un bagage considérable, et ce qui est plus fa-
ucheux, il faut une longue pratique pour vaincre les
ïjiotubivux insuccès qui y sont attachés. Mais que nos
^lecteurs se rassurent sur ces deux points, le collodion
';*<'!• n'est plus un problème, c'est un procédé acquis
Y" lart et à la science ; il est vra! que les résultats
\fi"'il donne sont jusqu'ici bien inl'éri san procédé
:.";l 1
■"■Ce sujet.
la rapidité du procédé sur collodion est devenue
proverbiale, c\.,t ia S(.ulu llMl.tllodo a r.lii|u d(, hl.
: 'D C.h,.z Alexis Cardin et fa.,-,..
quelle on puisse, reproduire iustaiitauéineut des
groupes de personnages eu mouvement, des vues
marines, des animaux, eto II est vrai que la réussite
n'est pas toujours certaine, au contraire, mais enfin
une fois que l'opérateur est maître du procédé, il
peut être certain d'obtenir une série; de clichés en
moins de temps que n'exige la pose d'une glace al-
bumin e ou du papier ciré.
Si enfin on compare une vue sur albumine à une
vue sur collodion, on pourra se convaincre que celle-
ci présente à peu nrr< autant de finesse que la pre-
mière, en d'autres termes, que le collodion atteint
presque la finesse de l'albumine; mais les demi-tein-
tes, qui manquent si souvent dans les épreuves ob-
tenues à l'aide de la dernière méthode, se trouvent
parfaitement rendues dans celles (pie l'on obtient
avec le collodion.
Mais il existe un genre de photographie où l'em-
ploi du collodion est \éritableinent précieux, nous
voulons parler de la reproduction des paysages. En
ctvel, tous les procédés a sec sont impuissants à ren-
dre a\ec leurs détails, leurs ombres et leurs demi-
teintes, les masses de verdure, les feuillages, les ta-
bleaux et enfin tous les sujets où régnent les couleurs
peu actives, comme le vert et le rouge.
Chose singulière et sur laquelle nous avons déjà
insisté, il parait que c'est la nature du coton-poudre
lui-même, qui exerce une certaine action sur l'iodure
et le bromure d'argent, de telle façon que ces com-
posés sont, sensibles à certains rayons colorés qui ne,
les altèrent pas du tout lorsqu'il:- se trouvent dans la
texture du papier ou de l'albumine. Nous en citerons
un exemple dans la seconde partie de cet ouvrage.
Ainsi donc, pour résumer les avantages du procédé
de photographie sut collodion, nous dirons que ce
procédé réunit les qualités particulières à chaque
procédé; il possède la finesse de l'albumine, la rapi-
dité de la plaque, et enfin offre encore l'avantage
immense de rendre avec une vérité saisissante les
diverses teintes d'un paysage.
Dans l'exposé que nous allons faire de cette
branche importante nous étudierons avec un soin
tout particulier les diverses questions pratiques et
théoriques qui ont été; successivement proposées et
résolues. Non -seulement nous donnerons la marche
pratique de chaque opéra'ion, mais encore nous en
expliquerons chaque fois la théorie, de telle façon
que l'opérateur saura pour ;;i,isi dire prévoir les ré-
sultats qu'il obtiendra en se servant d'une autre for-
mule.
Prenons pour exemple le choix du pyroxyle. Com-
bien d'amateurs et de photographes do profession ne
se plaigneii!-ils pas de la dillicullé de préparer cotte
substance deux l'ois identique? Ces opérateurs iinio-
: cent, à peu d'exceptions près, qu il existe quatre va-
■ riélés de pyroxyle «pii donnent des résulia's différents.
, D'autres amateurs rejettent le pyroxyle dont l'aspect
; est un peu jaunâtre pour se serv ir exclusivement de
: pyrox\ le bien blanc, ri nous verrons «pie c'est cc-
j pendant le premier «pi'il faut employer.
Les nombreux insuccès inhérents à ce procédé
nous ont engagé à terminer ce livre par uu chapitre
, très étendu où ces justice''s seront expliqués avec
. toute la clarté désirable. Ainsi, par exemple-, une
épreuve voilée donne néanmoins de bons résultats
comme négative, c'est même une condition indispen-
sable ; quant à l'épreuve positive directe il est de
rigueur de la débarrasser de ce voile. Or, on a beau
changer le collodion ou tout autre bain, le voile,
reste, et ce qui est plus singulier, c'est qu'on peut
voir sous le voile une très-belle image. Quoi de plus
simple pourtant «pie de l'enlever? Il suffit de tremper
l'épreuve dans une eau iodée pendant quelques se-
condes, «h! laver l'épreuve et de ia soumettre au
cyanure de potassium. Evidemment la couche métal-
liipie
L'amateur et l'artiste qui veulent raisonner ce qu'ils
fout, pourront remédier d'une manière analogue aux
défauts «|ue cause parfois une préparation défec-
tueuse.
C'est dans cette vue surlout que nous avons écrit.
Notre système n'est pas de donner uniquement une
formule en ajoutant qu'elle nous a réussi, notre but
est de développer méthodiquement tout ce que nous
prescrivons, et comme il est impossible de l'atteindre
sans toucher à des questions scientifiques, nous de-
vrons m'-cessaii'ciiicnt nous étendre assez longuement
sur telle ou telle partie du procédé.
Ceci posé, nous allons exposer, avant d'entrepren-
dre, la description détaillée de chaque opération, la
marche générale et théorique du procédé sur collo-
dion.
D. VAN MOXCKIIOVEN.
Expériences iiliotograiiliiques.
Action chimique ilu apeclre salaire.
Dans ce mémo journal, nous avons publié, en IS.'Ji,
pour la première fois en l'ranee, un extrait aus.-i
complet
taines substances, et particulièrement le sulfate de
«piiniue, quand on examine les rayons du spectre so-
laireou ceux obtenus pas une lumière artificielle. Les
expériences de .Stokes ont été fécondes en résultats.
M. Ilaidinger a communiqué tout récemment à l'Aca-
démie des sciences de Vienne une lettre d'un savant
de Kribourg en l'.risgau. par laquelle il annonceavoir
ossave de ficer, au moyen de la photographie , les
iMi/iuis (/iiMi/i/iu's «'gaiement la propriété de provoquer, sur certaines
substances, des phénomènes de //«or. f.ceiuc ou phos-
phorescence par insolation, les phénomènes exami-
nés par M. Stokes pourront être aisément reproduits
à l'aide do proeéd-s photographiques. A. la même
Académie, on a envoyé quelques échantillons photo-
graphiques, exécutés par M. Hase, d'après un spectre
sohiire, produit par uu prisme de flint-glass, en ar-
rière duquel était placée une lentille de ()'",!) I de dis-
lance focale. La plaqre photographique, était placée
au point où le spectre, avec toutes les lignes île
l-'rauenhofer, se dessinait distinctement. Les images
négatives se produisirentdans les espaces d'une, deux,
quatre, dix et jusqu'à quinze secondes. L'auteur re-
prendra ces expériences dans le cours de l'été prochain,
m y employant des prismes et des lentilles de quartz,
afin d'obten'r des images encore mieux circonscrites
et plus étendues.
:■ pire sont priés de le renouveler sans délai, s ils n
ne veulent pas éprouver de relard dans l'envoi "
du journal. p
h
SOMMAIRE.
:: PHOTOGRAPHIE sur collodion. Considérations générales par
M. VAX MONCKIIOVEN. — EXPERIENCES photographique*.
1 Action chimique du spectre solaire, par MM. Iliimxr.nit et
■.'..■ HASE. Nouveau procédé do tirage des épreuves positives, 1:
par M. NAVET.—l'KOPOiiTIONS physiques ou naturelles 1
du corps humain exprimées en mesures niéti'i(|ues, par t
M. J.-T. Sii.ui'.iiM.WN. — L'AI\AIGNEE, harmnétre univer- t
sel.—FIXAGE dos épreuves sur émail. — ESSAI de photo- |
graphie comparée (5° article), historique, par M. Ernc-t a
COMIIT.IIK. — ERRYT'.. — AXAI VSE chimique photogra-
>' phique. De l'iode et. de ses composés (lin\ par M. S. DE
5 I.I-CA. — I.E NOUVEAU LOUVRE et la photographie, par
I M. A. T. L. l
;j c
| PHOTOGRAPHIE SUR COLLODION. !
S M. D. VAN MONCKHOVF.X, de Gantl, ayant eu l'obli-
J.gcance de nous faire tenir les épreuves de quelques- i
H "us des chapitres de son Traité général de photo- I
,;|ijmphir, qui doit paraître le 5 avril prochain {\), <
filions nous empressons de mettre sous les yeux de 1
:?fnos lecteurs les lignes suivantes, elles donneront '
.3nue idée du soin, de la clarté et de l'habileté avec '
',<§lesquels l'auteur a traité les diverses queslions qui
Jf intéressent le plus la photographie.
H l.c procédé de photographie sur collodion, on ne
sapent plus le nier, est certes le plus universellement
Remployé, et donne tics résultats qui justifient cette
■^préférence. Nous avons déjà fait ressortir les avan-
tages particuliers à chaque brandie do la photogra-
phie, nous allons énumérer ici dans quelles circon-
:||stances remploi du collodion sera piél'érable à celui
:|fdcs autres procédés.
rS Les opérations «pie cotiiprend le procédé de pho-
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;^c'(ist-à-dire qu'une fois que la glace est nettoyée et
|1 appareil préparé, l'obtention d'un négatif ne dure
vénère que quelques minutes; nous ajouterons que
..^jdaiis bien des cas c'est là un avantage incontestable,
.VCar. si Pou se sert di papier sec ou de 1 albumine,
"T/°" "'est jamais certain d«; rapporter une lionne
^preuve.. D'un antre coté, et c'est, le seul reproche
f^pie l'on puisse lui fuir.!, ce merveilleux procédé
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ucheux, il faut une longue pratique pour vaincre les
ïjiotubivux insuccès qui y sont attachés. Mais que nos
^lecteurs se rassurent sur ces deux points, le collodion
';*<'!• n'est plus un problème, c'est un procédé acquis
Y" lart et à la science ; il est vra! que les résultats
\fi"'il donne sont jusqu'ici bien inl'éri san procédé
:.";l 1
■"■Ce sujet.
la rapidité du procédé sur collodion est devenue
proverbiale, c\.,t ia S(.ulu llMl.tllodo a r.lii|u d(, hl.
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quelle on puisse, reproduire iustaiitauéineut des
groupes de personnages eu mouvement, des vues
marines, des animaux, eto II est vrai que la réussite
n'est pas toujours certaine, au contraire, mais enfin
une fois que l'opérateur est maître du procédé, il
peut être certain d'obtenir une série; de clichés en
moins de temps que n'exige la pose d'une glace al-
bumin e ou du papier ciré.
Si enfin on compare une vue sur albumine à une
vue sur collodion, on pourra se convaincre que celle-
ci présente à peu nrr< autant de finesse que la pre-
mière, en d'autres termes, que le collodion atteint
presque la finesse de l'albumine; mais les demi-tein-
tes, qui manquent si souvent dans les épreuves ob-
tenues à l'aide de la dernière méthode, se trouvent
parfaitement rendues dans celles (pie l'on obtient
avec le collodion.
Mais il existe un genre de photographie où l'em-
ploi du collodion est \éritableinent précieux, nous
voulons parler de la reproduction des paysages. En
ctvel, tous les procédés a sec sont impuissants à ren-
dre a\ec leurs détails, leurs ombres et leurs demi-
teintes, les masses de verdure, les feuillages, les ta-
bleaux et enfin tous les sujets où régnent les couleurs
peu actives, comme le vert et le rouge.
Chose singulière et sur laquelle nous avons déjà
insisté, il parait que c'est la nature du coton-poudre
lui-même, qui exerce une certaine action sur l'iodure
et le bromure d'argent, de telle façon que ces com-
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les altèrent pas du tout lorsqu'il:- se trouvent dans la
texture du papier ou de l'albumine. Nous en citerons
un exemple dans la seconde partie de cet ouvrage.
Ainsi donc, pour résumer les avantages du procédé
de photographie sut collodion, nous dirons que ce
procédé réunit les qualités particulières à chaque
procédé; il possède la finesse de l'albumine, la rapi-
dité de la plaque, et enfin offre encore l'avantage
immense de rendre avec une vérité saisissante les
diverses teintes d'un paysage.
Dans l'exposé que nous allons faire de cette
branche importante nous étudierons avec un soin
tout particulier les diverses questions pratiques et
théoriques qui ont été; successivement proposées et
résolues. Non -seulement nous donnerons la marche
pratique de chaque opéra'ion, mais encore nous en
expliquerons chaque fois la théorie, de telle façon
que l'opérateur saura pour ;;i,isi dire prévoir les ré-
sultats qu'il obtiendra en se servant d'une autre for-
mule.
Prenons pour exemple le choix du pyroxyle. Com-
bien d'amateurs et de photographes do profession ne
se plaigneii!-ils pas de la dillicullé de préparer cotte
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: cent, à peu d'exceptions près, qu il existe quatre va-
■ riélés de pyroxyle «pii donnent des résulia's différents.
, D'autres amateurs rejettent le pyroxyle dont l'aspect
; est un peu jaunâtre pour se serv ir exclusivement de
: pyrox\ le bien blanc, ri nous verrons «pie c'est cc-
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Les nombreux insuccès inhérents à ce procédé
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, très étendu où ces justice''s seront expliqués avec
. toute la clarté désirable. Ainsi, par exemple-, une
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rigueur de la débarrasser de ce voile. Or, on a beau
changer le collodion ou tout autre bain, le voile,
reste, et ce qui est plus singulier, c'est qu'on peut
voir sous le voile une très-belle image. Quoi de plus
simple pourtant «pie de l'enlever? Il suffit de tremper
l'épreuve dans une eau iodée pendant quelques se-
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cyanure de potassium. Evidemment la couche métal-
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L'amateur et l'artiste qui veulent raisonner ce qu'ils
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C'est dans cette vue surlout que nous avons écrit.
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formule en ajoutant qu'elle nous a réussi, notre but
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vrons m'-cessaii'ciiicnt nous étendre assez longuement
sur telle ou telle partie du procédé.
Ceci posé, nous allons exposer, avant d'entrepren-
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dion.
D. VAN MOXCKIIOVEN.
Expériences iiliotograiiliiques.
Action chimique ilu apeclre salaire.
Dans ce mémo journal, nous avons publié, en IS.'Ji,
pour la première fois en l'ranee, un extrait aus.-i
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taines substances, et particulièrement le sulfate de
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M. Ilaidinger a communiqué tout récemment à l'Aca-
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Académie, on a envoyé quelques échantillons photo-
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sohiire, produit par uu prisme de flint-glass, en ar-
rière duquel était placée une lentille de ()'",!) I de dis-
lance focale. La plaqre photographique, était placée
au point où le spectre, avec toutes les lignes île
l-'rauenhofer, se dessinait distinctement. Les images
négatives se produisirentdans les espaces d'une, deux,
quatre, dix et jusqu'à quinze secondes. L'auteur re-
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