Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-03-01
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 01 mars 1856 01 mars 1856
Description : 1856/03/01 (A6,N8). 1856/03/01 (A6,N8).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427288q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
MM. les Abonnés dont l'abonnement est ex-
piré sont priés de le renouveler sans délai, s'ils
ne veulent pas éprouver de retard dans l'envoi
du journal.
SOMMAIRE.
f RÉPONSE au bulletin de la Société française de photogra-
ï phie, par M. Ernest LACAN.— NOTE de M. Dubrunfaut sur
le sucre de lait, par M. A. T. L. — MOYENS de prévenir
l'altération des épreuves photographiques, par M. M.-A.
GAUDIN. — CONSIDÉRATIONS sur le stéréoscope, par
M. A. CI.AUDET (suite et fin). — CORRESPONDANCE.
Lettre de M. Ch. POCPAT sur l'emploi du chlorure do platine.
t •
Nous lisons ce qui suit dans le Compte rendu de la
séance de la Société française de photographie du
18 janvier 1856, publié il y a quelques jours :
M. Durieu donne lecture de la lettre suivante adressée par
-' M. Poitevin à la Société, à l'occasion d'une lettre signée de
son nom et publiée dans le journal la Lumière :
Monsieur,
La lettre insérée sous mon nom dans le journal la Lumière
ne devait, selon mon désir, avoir d'autre but que celui d'é-
i tablir ma position envers M. Emile Rousseau, et nullement
i celui de critiquer en quoi que ce soit une Société qui ac-
cueille et propage avec impartialité toute tentative utile. Je
'* n'hésite pas à remercier la Société de l'accueil bienveillant
v qu'elle a fait à la communication de la note et des épreuves
" de mes nouveaux procédés, et je la prie de me continuer par
* la suite son bienveillant et efficace appui.
' Recevez, Monsieur le Président, l'expression de ma ronsi-
- dération.
A. POITEVIN,
Ingénieur civil.
Apres cette lecture, ajoute le Jltdle/in, M. Durieu s'ex-
prime ainsi : « Cette lettre, si je la comprends bien, implique,
aussi clairement que possible, qi.e M. l'oileviu n'est pas
l'auteur de la Utlre insérée dans LA LUMIÈRE. »
H y a là un fait grave et qu'il est de notre hon-
neur de contredire formellement.
__ Que M. Poitevin ait signé le désaveu qui précède,
. nous en sommes médiocrement surpris maintenant
que nous avons appris à le connaître; mais ce qui
nous semble au moins étrange, c'est que l'on n'ait
Pas craint d'en tirer de semblables conséquences.
Avant de publier la lettre qu'en vient de lire et de
se laisser aller publiquement à des inductions calom-
nieuses, M. Durieu aurait dû peut-être mesurer a la
Portée de ses paroles la gravité de l'accusation qu'elles
''enferment.
H nous est, du reste, bien facile de répondre à la
rois à M. Poitevin et à M. Durieu ; ij nous suffit de pu-
■> 'or une. lettre, que M. Poitevin nous a adressée le
• I Janvier 1856 (c'est-à-dire ,:ouze jours a/i,« „Ue „„„
' wwu a cte communiqué ù la ^.ciété), et qui confirme
"complète de tous points -dans le fond, dans ia for-
me et dans l'intention - celle que nous avons insérée
le b janvier.
Voici cette lettre:
Monsieur le Rédacteur du journal la Lumière,
La lettre de M. Emile Rousseau, insérée dans le dernier nu-
méro de votre journal, ne peut rester sans réponse ; permet-
tez-moi donc un dernier mot. Je n'aurai besoin ni de me-
naces ni d'injures pour rétablir les fait-*.
M. E. Rousseau m'y traite de calomniateur et d'homme
peu sérieux ; je ne connais pas ses procédés, dit-il. Il est vrai,
je n'assistais pas h la séance de la Société photographique
lorsqu'il les a présentés. Il est vrai aussi que le llullelin qui
doit en rendre compte n'a pas encore paru après six semai-
nes ; mais passons...
Un savant, présent à cette séance, en parle ainsi dans son
journal (1): « Quand le prestige causé par l'animation de
M. Emile Rousseau s'est évanoui ; quand nous nous sommes
trouvé seul avec nous-meme, nos connaissances et nos livres;
quand surtout les découvertes de M. Poitevin nous ont été
révélées en détail, le sentiment de surprise a fait place ;\ des
scrupules que nous n'essaierons pas d'étoufTcr aujourd'hui.
Le tirage des positifs, etc., etc. La méthode de photolithogra-
pliic est une modification, une complication de la méthode
de M. Poitevin, etc. »
Quelques jours avant de faire sa communication, M. E.
Rousseau m'a dit à moi (2) que son procédé côtoyait telle-
ment le mien, qu'il ne pouvait plus se faire breveter ; qu'il y
aurait tout au plus lieu, en cas de fusion , de prendre une
addition a mon brevet.
Maintenant, pour l'édification de. vos lecteurs, est-il néces-
saire d'ajouter que M. Rousseau, malgré de nombreuses col-
laborations, n'est pas encore panenu à produire une seule
image photographique, à l'encre grasse, sur pierre !
Ces quelques lignes suffisent pour montrer de quel cûié est
le calomniateur, de quel côté est l'homme sérieux.
J'ai bien l'honneur d'être, Monsieur , votre tres-dévoué
serviteur.
Signé : POITEVIN,
Ingénieur civil.
Paris, 31 janvier 185C.
Si M. Durieu pense que nous ayons fabriqué cette
lettre, comme il nous accuse si légèrement d'avoir
imaginé la précédente, il pourra se convaincre par
ses propres yeux qu'elle existe entre nos mains , si-
gnée de l'auteur, car nous la mettons entièrement à
sa disposition. 11 peut même, s'il cra'nt quelque sub-
terfuge , nous envoyer des experts en écriture : ils
jugeront de l'authenticité de l'écriture et de lasigna-
ture.
Nous avons également entre les mains certaine
note qui aurait pu paraître avec avantage dans le
Charivari, et que nous pourrons aussi, s'il en exprime
le désir, communiquer à M. Durieu. lille est de na -
turc à l'édifier sur le respect et la déférence que
M. Poitevin professe pour la Société photographique.
Si nous étions encore en carnaval, nous pourrions en
citer quelques phrases pour égayer nos lecteurs. Mais
qu'on se rassure, la Lumière, quoi qu'en puisse dire le
llullelin, sait ce qu'elle se doit à elle-même et ù ses
lecteurs, bien qu'elle ne partage pas certaines opinions
et qu'elle désapprouve certains systèmes, elle sait
toujours, dans la discussion, rester sur le terrain de
la convenance et de la l^-iulé.
Ernest LACAN.
(1) II s'agit ici de M. l'abbé Moiguo et de l'article qu'il a
publié dans la llerue photographique du 5 janvier.
(2) Nous supprimons ici une parenthèse de deux lignes qui
contient une assertion dont la gravité nous effraie.
SCIENCES.
Dans une communication faite dernièrement à l'A-
cadémie des sciences, M. Dubrunfaut rappelle qu'en
juillet 18i6 il avait déjà fait connaître la singulière
propriété que possède le glucose mamelonné dissous
dans l'eau d'offrir deux pouvoirs rotatoires différents
pour la même température.
Il s'était réservé de rechercher ultérieurement si le
fait qui s'était produit fortuitement sous ses yeux
dans le glucose mamelonn/', ne serait pas un fait gé-
néral de la cristallisation et de la dissolution, rendu
accessible à l'observation dans les cas spéciaux où
l'examen optique est possible. Parmi les nombreuses
substances qu'il a étudiées dans ce but, le sucre de
lait est la seule dans laquelle il a pu retrouver d'une
manière bien tranchée la propriété exceptionnelle du
glucose mamelonné.
Le sucre de lait est généralement employé en pho-
tographie ; il sera donc de quelque utilité pour nos
lecteurs que nous reproduisions la partie du travail
de M. Dubrunfaut qui concerne ses recherches nou-
velles sur les propriétés de ce produit :
Note sur le sucre de lait.
Le sucre do lait épuré par cristallisations se dis-
sout dans l'eau avec élévation de température. L'eau
qui en est saturée à .,_ 10 degrés par un contact pro-
longé avec un excès de sucre, c'est-à-dire par l'une
des deux méthodes employées par Gay-Lussac, ac-
quiert une densité de li)t>;>, et dans cet état elle re-
tient 0,!û55 de son poids de sucre. Cette dissolution
saturée, abandonnée à une évaporation spontanée
dans l'air sec, à la température de + 10 degrés, ne
commence à déposer des cristaux que lorsqu'elle est
arrivée à une densité de 1063. Dans cet état, l'eau
renferme 0.2164 de son poids de sucre de lait, modi-
fié par la dissolution. Ce fait, analogue aux phéno-
mènes de sursaturation si bien étudiés par M. IL Loe-
wel, accuse encore dans le sucre de lait dissous une
propriété qui confirme la distinction qui est révélée
par la rotation. Ce sucre, en effet, est plus solubie
dans l'e.iu que le sucre cristallisé dans le rapport de
3 : 2.
Le sucre de lait est peu hygrométrique ; pris à
-h 10 degrés, dans une atmosphère où l'hygromètre
à cheveu accuse 50 degrés, puis desséché à + 100 de-
grés, ne perd que. 0,01 de son poids. Séché à + l.'iO
degrés dans l'air sec, ■! perd, en outre, 0,05 de son
poids sans subir la moindre altération. Ce n'est, en
effet, qu'entre l'iO et 1G0 degrés qu'une altération
manifeste commence.
Le sucre de lait, séché à 100 degrés, brûlé par
l'oxyde de cuivre et l'oxygène, nous a donné pour
moyenne de quatre expériences :
Carbone, 39,70
Eau, 60,07
L'eau que le sucre de lait perd à 100 degrés ne peut
être considérée comme eau de constitution. Les 0,05
qu'il perd de 100 à 1'JO degrés, c'est-à-dire dans les
limites de température où il n'est pas altéré, ne jus-
tifient pas la formule de Rcrzclius, qui a été admise
par tous les chimistes. Cette formule, eu effet,
C'IP'O", était uniquement motivée par une perte de
0,07.'i d'eau, que 1 illustre chimiste avait admise, et
piré sont priés de le renouveler sans délai, s'ils
ne veulent pas éprouver de retard dans l'envoi
du journal.
SOMMAIRE.
f RÉPONSE au bulletin de la Société française de photogra-
ï phie, par M. Ernest LACAN.— NOTE de M. Dubrunfaut sur
le sucre de lait, par M. A. T. L. — MOYENS de prévenir
l'altération des épreuves photographiques, par M. M.-A.
GAUDIN. — CONSIDÉRATIONS sur le stéréoscope, par
M. A. CI.AUDET (suite et fin). — CORRESPONDANCE.
Lettre de M. Ch. POCPAT sur l'emploi du chlorure do platine.
t •
Nous lisons ce qui suit dans le Compte rendu de la
séance de la Société française de photographie du
18 janvier 1856, publié il y a quelques jours :
M. Durieu donne lecture de la lettre suivante adressée par
-' M. Poitevin à la Société, à l'occasion d'une lettre signée de
son nom et publiée dans le journal la Lumière :
Monsieur,
La lettre insérée sous mon nom dans le journal la Lumière
ne devait, selon mon désir, avoir d'autre but que celui d'é-
i tablir ma position envers M. Emile Rousseau, et nullement
i celui de critiquer en quoi que ce soit une Société qui ac-
cueille et propage avec impartialité toute tentative utile. Je
'* n'hésite pas à remercier la Société de l'accueil bienveillant
v qu'elle a fait à la communication de la note et des épreuves
" de mes nouveaux procédés, et je la prie de me continuer par
* la suite son bienveillant et efficace appui.
' Recevez, Monsieur le Président, l'expression de ma ronsi-
- dération.
A. POITEVIN,
Ingénieur civil.
Apres cette lecture, ajoute le Jltdle/in, M. Durieu s'ex-
prime ainsi : « Cette lettre, si je la comprends bien, implique,
aussi clairement que possible, qi.e M. l'oileviu n'est pas
l'auteur de la Utlre insérée dans LA LUMIÈRE. »
H y a là un fait grave et qu'il est de notre hon-
neur de contredire formellement.
__ Que M. Poitevin ait signé le désaveu qui précède,
. nous en sommes médiocrement surpris maintenant
que nous avons appris à le connaître; mais ce qui
nous semble au moins étrange, c'est que l'on n'ait
Pas craint d'en tirer de semblables conséquences.
Avant de publier la lettre qu'en vient de lire et de
se laisser aller publiquement à des inductions calom-
nieuses, M. Durieu aurait dû peut-être mesurer a la
Portée de ses paroles la gravité de l'accusation qu'elles
''enferment.
H nous est, du reste, bien facile de répondre à la
rois à M. Poitevin et à M. Durieu ; ij nous suffit de pu-
■> 'or une. lettre, que M. Poitevin nous a adressée le
• I Janvier 1856 (c'est-à-dire ,:ouze jours a/i,« „Ue „„„
' wwu a cte communiqué ù la ^.ciété), et qui confirme
"complète de tous points -dans le fond, dans ia for-
me et dans l'intention - celle que nous avons insérée
le b janvier.
Voici cette lettre:
Monsieur le Rédacteur du journal la Lumière,
La lettre de M. Emile Rousseau, insérée dans le dernier nu-
méro de votre journal, ne peut rester sans réponse ; permet-
tez-moi donc un dernier mot. Je n'aurai besoin ni de me-
naces ni d'injures pour rétablir les fait-*.
M. E. Rousseau m'y traite de calomniateur et d'homme
peu sérieux ; je ne connais pas ses procédés, dit-il. Il est vrai,
je n'assistais pas h la séance de la Société photographique
lorsqu'il les a présentés. Il est vrai aussi que le llullelin qui
doit en rendre compte n'a pas encore paru après six semai-
nes ; mais passons...
Un savant, présent à cette séance, en parle ainsi dans son
journal (1): « Quand le prestige causé par l'animation de
M. Emile Rousseau s'est évanoui ; quand nous nous sommes
trouvé seul avec nous-meme, nos connaissances et nos livres;
quand surtout les découvertes de M. Poitevin nous ont été
révélées en détail, le sentiment de surprise a fait place ;\ des
scrupules que nous n'essaierons pas d'étoufTcr aujourd'hui.
Le tirage des positifs, etc., etc. La méthode de photolithogra-
pliic est une modification, une complication de la méthode
de M. Poitevin, etc. »
Quelques jours avant de faire sa communication, M. E.
Rousseau m'a dit à moi (2) que son procédé côtoyait telle-
ment le mien, qu'il ne pouvait plus se faire breveter ; qu'il y
aurait tout au plus lieu, en cas de fusion , de prendre une
addition a mon brevet.
Maintenant, pour l'édification de. vos lecteurs, est-il néces-
saire d'ajouter que M. Rousseau, malgré de nombreuses col-
laborations, n'est pas encore panenu à produire une seule
image photographique, à l'encre grasse, sur pierre !
Ces quelques lignes suffisent pour montrer de quel cûié est
le calomniateur, de quel côté est l'homme sérieux.
J'ai bien l'honneur d'être, Monsieur , votre tres-dévoué
serviteur.
Signé : POITEVIN,
Ingénieur civil.
Paris, 31 janvier 185C.
Si M. Durieu pense que nous ayons fabriqué cette
lettre, comme il nous accuse si légèrement d'avoir
imaginé la précédente, il pourra se convaincre par
ses propres yeux qu'elle existe entre nos mains , si-
gnée de l'auteur, car nous la mettons entièrement à
sa disposition. 11 peut même, s'il cra'nt quelque sub-
terfuge , nous envoyer des experts en écriture : ils
jugeront de l'authenticité de l'écriture et de lasigna-
ture.
Nous avons également entre les mains certaine
note qui aurait pu paraître avec avantage dans le
Charivari, et que nous pourrons aussi, s'il en exprime
le désir, communiquer à M. Durieu. lille est de na -
turc à l'édifier sur le respect et la déférence que
M. Poitevin professe pour la Société photographique.
Si nous étions encore en carnaval, nous pourrions en
citer quelques phrases pour égayer nos lecteurs. Mais
qu'on se rassure, la Lumière, quoi qu'en puisse dire le
llullelin, sait ce qu'elle se doit à elle-même et ù ses
lecteurs, bien qu'elle ne partage pas certaines opinions
et qu'elle désapprouve certains systèmes, elle sait
toujours, dans la discussion, rester sur le terrain de
la convenance et de la l^-iulé.
Ernest LACAN.
(1) II s'agit ici de M. l'abbé Moiguo et de l'article qu'il a
publié dans la llerue photographique du 5 janvier.
(2) Nous supprimons ici une parenthèse de deux lignes qui
contient une assertion dont la gravité nous effraie.
SCIENCES.
Dans une communication faite dernièrement à l'A-
cadémie des sciences, M. Dubrunfaut rappelle qu'en
juillet 18i6 il avait déjà fait connaître la singulière
propriété que possède le glucose mamelonné dissous
dans l'eau d'offrir deux pouvoirs rotatoires différents
pour la même température.
Il s'était réservé de rechercher ultérieurement si le
fait qui s'était produit fortuitement sous ses yeux
dans le glucose mamelonn/', ne serait pas un fait gé-
néral de la cristallisation et de la dissolution, rendu
accessible à l'observation dans les cas spéciaux où
l'examen optique est possible. Parmi les nombreuses
substances qu'il a étudiées dans ce but, le sucre de
lait est la seule dans laquelle il a pu retrouver d'une
manière bien tranchée la propriété exceptionnelle du
glucose mamelonné.
Le sucre de lait est généralement employé en pho-
tographie ; il sera donc de quelque utilité pour nos
lecteurs que nous reproduisions la partie du travail
de M. Dubrunfaut qui concerne ses recherches nou-
velles sur les propriétés de ce produit :
Note sur le sucre de lait.
Le sucre do lait épuré par cristallisations se dis-
sout dans l'eau avec élévation de température. L'eau
qui en est saturée à .,_ 10 degrés par un contact pro-
longé avec un excès de sucre, c'est-à-dire par l'une
des deux méthodes employées par Gay-Lussac, ac-
quiert une densité de li)t>;>, et dans cet état elle re-
tient 0,!û55 de son poids de sucre. Cette dissolution
saturée, abandonnée à une évaporation spontanée
dans l'air sec, à la température de + 10 degrés, ne
commence à déposer des cristaux que lorsqu'elle est
arrivée à une densité de 1063. Dans cet état, l'eau
renferme 0.2164 de son poids de sucre de lait, modi-
fié par la dissolution. Ce fait, analogue aux phéno-
mènes de sursaturation si bien étudiés par M. IL Loe-
wel, accuse encore dans le sucre de lait dissous une
propriété qui confirme la distinction qui est révélée
par la rotation. Ce sucre, en effet, est plus solubie
dans l'e.iu que le sucre cristallisé dans le rapport de
3 : 2.
Le sucre de lait est peu hygrométrique ; pris à
-h 10 degrés, dans une atmosphère où l'hygromètre
à cheveu accuse 50 degrés, puis desséché à + 100 de-
grés, ne perd que. 0,01 de son poids. Séché à + l.'iO
degrés dans l'air sec, ■! perd, en outre, 0,05 de son
poids sans subir la moindre altération. Ce n'est, en
effet, qu'entre l'iO et 1G0 degrés qu'une altération
manifeste commence.
Le sucre de lait, séché à 100 degrés, brûlé par
l'oxyde de cuivre et l'oxygène, nous a donné pour
moyenne de quatre expériences :
Carbone, 39,70
Eau, 60,07
L'eau que le sucre de lait perd à 100 degrés ne peut
être considérée comme eau de constitution. Les 0,05
qu'il perd de 100 à 1'JO degrés, c'est-à-dire dans les
limites de température où il n'est pas altéré, ne jus-
tifient pas la formule de Rcrzclius, qui a été admise
par tous les chimistes. Cette formule, eu effet,
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