Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1856-02-09
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 09 février 1856 09 février 1856
Description : 1856/02/09 (A6,N6). 1856/02/09 (A6,N6).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427285g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
I RECHERCHES photographiques sur le spectre, par M. Wil-
% liam CROOKES. — SCIENCES. De l'allyle et des composés
ï allyliques, par MM. BEUTIIELOT et S. DE LUCA. ■— La
:; photographie à Rome, par M. A.-T. L. — DE l'encollage des
? papiers photographiques par le gluten, par M. Ernest
S CONDCCIIÉ.—ANALYSE chimique photographique. De l'iode
et de ses composés (suite), par M. S. DE LUCA. — CORRES-
PONDANCE. — Nouvelle méthode pour voir les épreuves
eu relief, par M. le professeur abbé DE ZINKLLI. — Photo-
graphie sur étoffes de soie et de coton, par M. Fritz VOCEL.
— EXPOSITION universelle, peinture, xr.«" et dernier
article, par M. PaulNiBELLE.—Presse à satiner de M. Poi-
rier.— Cours familier de littérature, par M. DE LAMARTINE.
— Le peintre Wateau.
Recherches photographiques sur le Spectre.
par M. William CROOKES.
(Extrait du Journal de la Société photographique de
Londres.)
M. W. Crookes, à qui la science doit d'intéressantes
recherches sur le Spectre, publie dans le Journal de
la Société pluttoyraphique de Londres une nouvelle série
de travaux sur ce sujet. La première partie de sa
communication ayant pour objet la description d'un
appareil combiné pour avoir à tout instant du jour
l'image du spectre dans la chambre noire, et cette
description ne pouvant être comprise sans le secours
d'une figure, nous nous contenterons de porter à la
connaissance de nos lecteurs les faits qui ont été ob-
servés au moyen de cet instrument, auquel, du reste,
il est facile de suppléer dans le cas où on voudrait
" répéter ou poursuivre ces expériences :
« Depuis quelque temps déjà, je suis engagé à l'ob-
servatoire de Itadcliffe, à Oxford, dans une série d'ex-
périences ayant pour objet la composition la plus
sensible pour le bain employé à iodurer les bandes
do papier ciré dont on se sert dans cet établissement
pour les enregistrements photo-météorologiques; et
clans ce cas. comme dans quelques antres, mon spec-
tre dans la chambre noire m'a rendu de bons ser-
>ices.
•> Le résultat de nombreuses expériences, qu'il est
inutile de rappeler ici, m'a convaincu que dans les
'«emplois habituels, l'iodure d'argent per se est la sur-
face la plus sensible pour obtenir une image dans la
chambre noire; mais en faisant usage de ce corps
dans ces opérations (j'employais un bain d'iodure de
potassium pur), je fus surpris de rencontrer des ré-
sultats dont je ne pus d'abord me rendre compte.
Une petite observation me montra, cependant, dans
quelle voie je devais me diriger pour trouver un re-
mède. Les expériences qui m'avaient engagé à préfé-
rer l'iodure d'argent comme surface sensible, avaient
■d'abord été faites avec la lumière solaire, soit directe,
soit plus fréquemment sous la forme de lumière dif-
fuse. Dans le cas présent, au contraire, le gaz de
l'éclairage était ma source de lumière, et si, comme
-«'est très-probable, il existe une grande différence
dans la qualité de la lumière émanée de ces deux
•ources, la supériorité de l'iodure sur le bromure ou
te chlorure d'argent devient encore matière à expé-
rience.
» La comparaison des spectres de ces deux natures
de lumière m'a montré une différence très-marquée :
ainsi, avec la lumière solaire, les raies du spectre qui
se trouvent autour et au-dessus de la ligne fixe ('.
(l'indigo et les rayons les plus réfrangibles) sont assez
intenses et assez nombreux pour éclairer fortement le
petit espace compris entre K et G (le bleu et la partie
supérieure du vert), partie du spectre qui impres-
sionne plus le bromure que l'iodure d'argent. Avec le
gaz les faits sont tout à faits différents! La grande
quantité de raies photogéniques se trouve dans les li-
mites du spectre visible, et consiquemment l'action
photographique de la lumière est visiblement moins
énergique sur le bromure que sur l'iodure d'argent.
» Ces hypothèses sont entièrement confirmées par
l'expérience. En introduisant une petite quantité de
bromure de potassium dans le bain iodurant, les
changements sont très-visibles. 11 est nécessaire
qu'une certaine proportion soit observée entre
les deux corps pour obtenir les meilleurs résultats.
Si l'iodure de potassium est en excès, le sel
d'argent qui en résulte perdra en sensibilité, deman-
dera un temps comparativement long pour rendre
une image visible : tandis que si ie bromure de po-
tassium est en excès, il y aura perte de vigueur dans
la couleur, l'image étant rouge et transparente. Lors-
que la proportion entre les deux corps est convena-
blement établie, le papier deviendra très-sensible,
l'image prendra une belle couleur noire, sans la plus
légère apparence de rouge. L'addition d'un chlorure
m'a semblé produire un effet comparable à celui du
bromure, mais à un degré moins marqué. Comme je
ne lui ai pas reconnu d'avantage particulier, il ne sera
pas employé.
» .l'ai une autre occasion dans laquelle ma chambre
noire à spectre m'a été d'une grande utilité; c'est
lorsque j'ai choisi une glace pour la fenêtre de mon
laboratoire de photographie; j'en désirais une qui
admit une grande quantité de lumière, mais qui re-
jetât tous les rayons chimiques.
» Le calicot jaune est ordinairement employé, mais
cet usage est très-imparfait et c'est un écran tout à
fait douteux dans se.s résultats, l'no seule épaisseur,
comme on le sait, permet le passage de la lumière
blanche; eonséquemment, si on augmente le nombre
de plis pour diminuer la transmission de la lumière
blanche, on porte obstacle au pouvoir éclairant de la
lumière jaune.
» Kn examinant quelques morceaux de glace de
différentes couleurs à l'aide du spectre, j'en ai ren-
contré plusieurs qui satisfaisaient aux conditions re-
quise;. Parmi eux j'en ai choisi une feuille d'une cou-
leur orange foncée comme étant la plus convenable.
Ktle est parfaitement opaque aux rayons situés au-
dessus de la ligne K de r'ruuenliofer (à partir du vert
et au-dessus), mais transmet les rayons lumineux
inférieurs avec facilité. J'ai fait fixer une pièce de
cette glace, d'environ un pied carré, au volet de la
fenôtre de ma chambre noire, et quoique durant une
partie de la matinée le soleil l'éclairé directement et
vienne plonger sur les bains découverts dans les-
quels on sensibilise le collodion, je n'ai pas éprouvé
d'accident, et il est infiniment plus agréable de tra-
vailler ainsi, là où les coins les plus obscurs de la
chambre sont parfaitement éclairés, que lorsqu'il fal-
lait le faire à l'aide d'une lumière traversant quatre
ou cinq rideaux de calicot superposés.
» Dans plusieurs circonstances, en examinant les
épreuves de spectre que j'avais prises durant le jour,
je fus frappé du grand nombre de rayons de réfrangi-
bilité croissante produits dans quelques heures, com-
parés à ceux que j'avais obtenus dans d'autres; la lon-
gueur du spectre à l'extrémité la plus réfrangible
paraissait exactement proportionnelle à la hauteur du
soleil au-dessus de l'horizon. Cela me parut tenir à
une action absorbante que possède l'atmosphère ter-
restre sur les rayons les plus réfrangibles. Une obser-
vation attentive me montra qu'il en était ainsi, car
une demi-heure avant midi, les plaques sensibles me
prouvèrent que certains rayons étaient arrêtés, les-
quels passaient facilement lorsque le soleil était au
méridien.
» Si, à midi, le spectre contient des rayons plus ré-
frangibles qu'à toute autre heure de la journée, le
spectre à midi, en été, doit contenir des rayons plus
réfrangibles et en plus grande quantité que ceux que
possède le spectre correspondant à toute autre épo-
que de l'année. Il devenait intéressant de voir si ces
considérations théoriques seraient d'accord avec les
faits. C'était au milieu du printemps de l'année der-
nière, et en comparant un spectre pris à midi à cette
époque avec un autre obtenu en hiver, je vis que
mon hypothèse avait quelque valeur En confirmant cet
examen à chaque occasion favorable, à mesure que la
lumière devint moins oblique à travers l'atmosphère,
j'obtins de nouveaux rayons, et en été, lorsque le so-
leil fut au méridieu, j'acquis la certitude de l'exis-
tence de rayons que l'exposition la plus prolongée ne
pouvait démontrer en aucun temps.
» Quelques considérations ressortant de ces faits.
Pourrions-nous, en travaillant à l'aide du soleil verti-
cal et avec le véritable avantage d'un ciel pur, etc.,
augmenter la longueur de notre Spectre? Pourrions-
nous atteindre la limite des rayons solaires réfrangi-
bles dans cette direction? Ou n'est-il pas à peu près
évident qu'il émane du soleil des torrents de rayons
qui n'approchent jamais de la terre, rayons qui,
flottant sur les couches supérieures de l'atmosphère,
se détruisent mutuellement, mais dont l'énergie vi-
bratoire nous est transmise par une immense ondula-
tion et une réfrangibilitésupérieure, sous la forme de
chaleur ou de lumière ?
Académie des Sciences.
Séance du k février.
AL1.VLK HT CUViroSKS ALI.YLKjl'KS,
Par MM. BERTIIELOT et S. DE LUCA.
M. lialard, membre de l'Institut, a présenté au nom
de MM. Iîertiielot et S. De Luca un Mémoire sur l'al-
lyle et sur ses composés allvliques. Comme ces com-
posés, remarquables par leurs propriétés, ne tarde
rontpas à entrer dans les besoins de la photographie,
nous croyons utile d'en donner un résumé à nos lec-
teurs.
Dans un Mémoire présenté à l'Académie des Scien-
ces il y a seize mois, les auteurs ont montré que la
glvcérine traitée par l'iodure de phosphore donne nais-
sance au propyline iodé C> IL I, substance douée
I RECHERCHES photographiques sur le spectre, par M. Wil-
% liam CROOKES. — SCIENCES. De l'allyle et des composés
ï allyliques, par MM. BEUTIIELOT et S. DE LUCA. ■— La
:; photographie à Rome, par M. A.-T. L. — DE l'encollage des
? papiers photographiques par le gluten, par M. Ernest
S CONDCCIIÉ.—ANALYSE chimique photographique. De l'iode
et de ses composés (suite), par M. S. DE LUCA. — CORRES-
PONDANCE. — Nouvelle méthode pour voir les épreuves
eu relief, par M. le professeur abbé DE ZINKLLI. — Photo-
graphie sur étoffes de soie et de coton, par M. Fritz VOCEL.
— EXPOSITION universelle, peinture, xr.«" et dernier
article, par M. PaulNiBELLE.—Presse à satiner de M. Poi-
rier.— Cours familier de littérature, par M. DE LAMARTINE.
— Le peintre Wateau.
Recherches photographiques sur le Spectre.
par M. William CROOKES.
(Extrait du Journal de la Société photographique de
Londres.)
M. W. Crookes, à qui la science doit d'intéressantes
recherches sur le Spectre, publie dans le Journal de
la Société pluttoyraphique de Londres une nouvelle série
de travaux sur ce sujet. La première partie de sa
communication ayant pour objet la description d'un
appareil combiné pour avoir à tout instant du jour
l'image du spectre dans la chambre noire, et cette
description ne pouvant être comprise sans le secours
d'une figure, nous nous contenterons de porter à la
connaissance de nos lecteurs les faits qui ont été ob-
servés au moyen de cet instrument, auquel, du reste,
il est facile de suppléer dans le cas où on voudrait
" répéter ou poursuivre ces expériences :
« Depuis quelque temps déjà, je suis engagé à l'ob-
servatoire de Itadcliffe, à Oxford, dans une série d'ex-
périences ayant pour objet la composition la plus
sensible pour le bain employé à iodurer les bandes
do papier ciré dont on se sert dans cet établissement
pour les enregistrements photo-météorologiques; et
clans ce cas. comme dans quelques antres, mon spec-
tre dans la chambre noire m'a rendu de bons ser-
>ices.
•> Le résultat de nombreuses expériences, qu'il est
inutile de rappeler ici, m'a convaincu que dans les
'«emplois habituels, l'iodure d'argent per se est la sur-
face la plus sensible pour obtenir une image dans la
chambre noire; mais en faisant usage de ce corps
dans ces opérations (j'employais un bain d'iodure de
potassium pur), je fus surpris de rencontrer des ré-
sultats dont je ne pus d'abord me rendre compte.
Une petite observation me montra, cependant, dans
quelle voie je devais me diriger pour trouver un re-
mède. Les expériences qui m'avaient engagé à préfé-
rer l'iodure d'argent comme surface sensible, avaient
■d'abord été faites avec la lumière solaire, soit directe,
soit plus fréquemment sous la forme de lumière dif-
fuse. Dans le cas présent, au contraire, le gaz de
l'éclairage était ma source de lumière, et si, comme
-«'est très-probable, il existe une grande différence
dans la qualité de la lumière émanée de ces deux
•ources, la supériorité de l'iodure sur le bromure ou
te chlorure d'argent devient encore matière à expé-
rience.
» La comparaison des spectres de ces deux natures
de lumière m'a montré une différence très-marquée :
ainsi, avec la lumière solaire, les raies du spectre qui
se trouvent autour et au-dessus de la ligne fixe ('.
(l'indigo et les rayons les plus réfrangibles) sont assez
intenses et assez nombreux pour éclairer fortement le
petit espace compris entre K et G (le bleu et la partie
supérieure du vert), partie du spectre qui impres-
sionne plus le bromure que l'iodure d'argent. Avec le
gaz les faits sont tout à faits différents! La grande
quantité de raies photogéniques se trouve dans les li-
mites du spectre visible, et consiquemment l'action
photographique de la lumière est visiblement moins
énergique sur le bromure que sur l'iodure d'argent.
» Ces hypothèses sont entièrement confirmées par
l'expérience. En introduisant une petite quantité de
bromure de potassium dans le bain iodurant, les
changements sont très-visibles. 11 est nécessaire
qu'une certaine proportion soit observée entre
les deux corps pour obtenir les meilleurs résultats.
Si l'iodure de potassium est en excès, le sel
d'argent qui en résulte perdra en sensibilité, deman-
dera un temps comparativement long pour rendre
une image visible : tandis que si ie bromure de po-
tassium est en excès, il y aura perte de vigueur dans
la couleur, l'image étant rouge et transparente. Lors-
que la proportion entre les deux corps est convena-
blement établie, le papier deviendra très-sensible,
l'image prendra une belle couleur noire, sans la plus
légère apparence de rouge. L'addition d'un chlorure
m'a semblé produire un effet comparable à celui du
bromure, mais à un degré moins marqué. Comme je
ne lui ai pas reconnu d'avantage particulier, il ne sera
pas employé.
» .l'ai une autre occasion dans laquelle ma chambre
noire à spectre m'a été d'une grande utilité; c'est
lorsque j'ai choisi une glace pour la fenêtre de mon
laboratoire de photographie; j'en désirais une qui
admit une grande quantité de lumière, mais qui re-
jetât tous les rayons chimiques.
» Le calicot jaune est ordinairement employé, mais
cet usage est très-imparfait et c'est un écran tout à
fait douteux dans se.s résultats, l'no seule épaisseur,
comme on le sait, permet le passage de la lumière
blanche; eonséquemment, si on augmente le nombre
de plis pour diminuer la transmission de la lumière
blanche, on porte obstacle au pouvoir éclairant de la
lumière jaune.
» Kn examinant quelques morceaux de glace de
différentes couleurs à l'aide du spectre, j'en ai ren-
contré plusieurs qui satisfaisaient aux conditions re-
quise;. Parmi eux j'en ai choisi une feuille d'une cou-
leur orange foncée comme étant la plus convenable.
Ktle est parfaitement opaque aux rayons situés au-
dessus de la ligne K de r'ruuenliofer (à partir du vert
et au-dessus), mais transmet les rayons lumineux
inférieurs avec facilité. J'ai fait fixer une pièce de
cette glace, d'environ un pied carré, au volet de la
fenôtre de ma chambre noire, et quoique durant une
partie de la matinée le soleil l'éclairé directement et
vienne plonger sur les bains découverts dans les-
quels on sensibilise le collodion, je n'ai pas éprouvé
d'accident, et il est infiniment plus agréable de tra-
vailler ainsi, là où les coins les plus obscurs de la
chambre sont parfaitement éclairés, que lorsqu'il fal-
lait le faire à l'aide d'une lumière traversant quatre
ou cinq rideaux de calicot superposés.
» Dans plusieurs circonstances, en examinant les
épreuves de spectre que j'avais prises durant le jour,
je fus frappé du grand nombre de rayons de réfrangi-
bilité croissante produits dans quelques heures, com-
parés à ceux que j'avais obtenus dans d'autres; la lon-
gueur du spectre à l'extrémité la plus réfrangible
paraissait exactement proportionnelle à la hauteur du
soleil au-dessus de l'horizon. Cela me parut tenir à
une action absorbante que possède l'atmosphère ter-
restre sur les rayons les plus réfrangibles. Une obser-
vation attentive me montra qu'il en était ainsi, car
une demi-heure avant midi, les plaques sensibles me
prouvèrent que certains rayons étaient arrêtés, les-
quels passaient facilement lorsque le soleil était au
méridien.
» Si, à midi, le spectre contient des rayons plus ré-
frangibles qu'à toute autre heure de la journée, le
spectre à midi, en été, doit contenir des rayons plus
réfrangibles et en plus grande quantité que ceux que
possède le spectre correspondant à toute autre épo-
que de l'année. Il devenait intéressant de voir si ces
considérations théoriques seraient d'accord avec les
faits. C'était au milieu du printemps de l'année der-
nière, et en comparant un spectre pris à midi à cette
époque avec un autre obtenu en hiver, je vis que
mon hypothèse avait quelque valeur En confirmant cet
examen à chaque occasion favorable, à mesure que la
lumière devint moins oblique à travers l'atmosphère,
j'obtins de nouveaux rayons, et en été, lorsque le so-
leil fut au méridieu, j'acquis la certitude de l'exis-
tence de rayons que l'exposition la plus prolongée ne
pouvait démontrer en aucun temps.
» Quelques considérations ressortant de ces faits.
Pourrions-nous, en travaillant à l'aide du soleil verti-
cal et avec le véritable avantage d'un ciel pur, etc.,
augmenter la longueur de notre Spectre? Pourrions-
nous atteindre la limite des rayons solaires réfrangi-
bles dans cette direction? Ou n'est-il pas à peu près
évident qu'il émane du soleil des torrents de rayons
qui n'approchent jamais de la terre, rayons qui,
flottant sur les couches supérieures de l'atmosphère,
se détruisent mutuellement, mais dont l'énergie vi-
bratoire nous est transmise par une immense ondula-
tion et une réfrangibilitésupérieure, sous la forme de
chaleur ou de lumière ?
Académie des Sciences.
Séance du k février.
AL1.VLK HT CUViroSKS ALI.YLKjl'KS,
Par MM. BERTIIELOT et S. DE LUCA.
M. lialard, membre de l'Institut, a présenté au nom
de MM. Iîertiielot et S. De Luca un Mémoire sur l'al-
lyle et sur ses composés allvliques. Comme ces com-
posés, remarquables par leurs propriétés, ne tarde
rontpas à entrer dans les besoins de la photographie,
nous croyons utile d'en donner un résumé à nos lec-
teurs.
Dans un Mémoire présenté à l'Académie des Scien-
ces il y a seize mois, les auteurs ont montré que la
glvcérine traitée par l'iodure de phosphore donne nais-
sance au propyline iodé C> IL I, substance douée
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