Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1855-12-08
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 08 décembre 1855 08 décembre 1855
Description : 1855/12/08 (A5,N49). 1855/12/08 (A5,N49).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427276h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
Par décret en dale du 1" dèceinb. 1855, M. Salz-
ann, peintre, auteur de vues photographiques de
érusalem et de la terre sainte, a éle nommé che-
alier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur.
Nous reprendrons, dans le numéro de samedi
rochain, noire compte rendu de la photographie
l'Exposition universelle, que les détails relatifs à
a cérémonie du 15 novembre, la publication de la
liste des récompenses et des communications pho-
tographiques très-importantes, nous ont forcé d'in-
terrompre.
E rin ATA.
Nous avons à rectifier quelques erreurs qui se sont
glissées dans le dernier numéro de la Lumière.
Nous devons d'abord rappeler que l'épreuve phololi-
thographique de MM, I.emercier, Lerebours, Ilareswill et
Davanne, que M. Diimonl a mise en relief par ses pro-
cédés de zincographic et que nous avons donnée dans ce
numéro, a été obtenue d'après un cliché de M. Le Secq,
taisant partie de sa Monographie de la cathédrale de
Chartres.
La liste des récompenses ne nous ayant été communi-
quée que vendredi, au moment où le journal était déjà
sous presse, il est résulté de son impression bàtivc plu-
sieurs erreurs dans les noms des lauréats. Ainsi :
Au lieu de M. llogers l'en ton (médaille de 1" classe),
c'est M. Roger Fenlon qu'il faut lire; — au lieu de
Maxvel Lyte, Maxwell; —marquis de Déranger, de De-
renger; — Meado frères, Mcade frères; — enfin, au lieu
de Luech, il faut lire Puech.
SOMMAIIJIC.
SUR UNE NOUVELLE MANIÈRE de conserver la sensibilité
des glaces collodionnées, par M. Cl). A. LONG.—SCIENCES.
Gravure et impression photographique, par MM. lUnviu.r.
et PO«T. — QUESTION du lixnge et de la permanence des
épreuves positives, par M. Ernest COKDDCUÉ. — EXPOSI-
TION UNIVERSELLE. BCACX-AIITS. Peinture. XXL
Autriche, Bavière, Pays-lias, par M. Paul NIIIELLE. —
DU STÉRÉOSCOPE. Considérations complémentaires,
par M. l'abbé DESFIUTS. — REMBRANDT. La pièce il,te
Aux cent florins d'or. —EXPOSITION UNIVERSELLE.
Déménagement des produits.— Gravure àquatre planches
sur acier, par M. De.-jardins.
SUR UNE NOUVELLE MANIÈRE
DE CONSERVER LA SENSIBILITÉ DES GLACES
COLLODIONNÉES,
(Elirait des Notes and Querics).
L'importante position occupée par Par (photographique,
et l'influence qu'il semble exercera juste tdre sur les pro-
grès de la science en général, nie portent à espérer que le
procédé que je vais décrire pourra èlre de quelque utilité
dans votre estimable journal.
Le procédé sur collodion est généralement trop bien
connu pour en faire une description détaillée : je nie
propose de réduire exclusivement mes remarques aux mo-
difications de ce procédé qui ont rapport à la propriété de
la couche de collodion (rendue sensible), de conserver sa
sensibilité pendant une période de temps indéfinie ; de
sorte que l'opérateur puisse préparer un certain nombre
de glaces dans son laboratoire, et que, lorsque l'occasion
ou un cas favorable se présentent, il puisse exposer ses
glaces préparées à l'action de la lumière dans la chambre
et développer l'image à loisir à sou retour de l'endroit où
il a opéré.
Pour rendre celle description plus claire et pour for-
muler plus exactement les modifications ou les nouveau-
tésintro luites dans le procédé, il ne sera pas inutile d'in-
diquer les principaux points du procédé sur collodion.
Le collodion ioduré est versé sur une glace parfaite-
ment nettoyée; on remet le superflu dans le flacon. La
glace ainsi collodionnée est plongée dans un bain de ni-
trate d'argent, dont l'action donne lieu au changement
de l'iodure du collodion en iodure d'argent, ou, pour
parler plus exactement, en sous-iodure de ce métal. La
couche d'iodure ainsi formée est extrêmement sensible à
la lumière ; quand on l'expose dans des conditions con-
venables, elle reçoit une impression qui a pour effet de
commencer une décomposition que l'on continue jusqu'au
point convenable par les agents de développement, en
général, l'acide pyrogallique. L'image est alors fixée par
l'enlèvement de toutes les substances sensibles ; une
épreuve négative en est le résultat.
Dans le procédé précédemment décrit, il est nécessaire,
pour employer les plaques, ou plutôt pour les exposer
dans la chambre et développer l'image latente, d'éviter la
dessiccation de la couche; c'est rendre impossible l'emploi
du collodion quand il s'agit de prendre des vues, etc., à
une certaine distance de l'endroit où la glace est préparée.
Nous n'ignorons pas qu'il a été proposé plusieurs moyens
pour remédier à cet inconvénient, tels que tentes, cham-
bres avec appareils placés à l'intérieur, etc., etc. ; tout
cela est plus ou moins praticable en voyage. Il existe ce-
pendant un moyen d'une importance considérable, par
lequel nous nous sommes efforcé de conserver la sensi-
bilité des glaces, et je propose de l'employer de la ma-
nière suivante :
La plaque est couverte, à la manière ordinaire, de col-
lodion ioduré, et sensibilisée dans le bain de nitrale d'ar-
gent. Le temps de l'immersion qui m'a semblé préférable
est de trois à quatre minutes à la température de
60° Fahr.
En retirant ia plaque du bain, on l'égoutte par un an-
gle pendant une demi-minute; sa surface est alors lavée
très-promiitemenl avec de l'eau diitillee. Ou agit ainsi
pour éloigner la couche de nitrate d'argent dont la plaque
est couverte, couche qui est incompatible avec les moyens
employés postérieurement. La plaque ainsi lavée doit être
placée dans une position horizontale, sur une table ou un
objet de niveau, et doit demeurer ainsi jusqu'à ce que la
surface du collodion soit sèche.
Pendant la dessiccation, préparez la solution suivante :
dissolvez 2 gr. GO cent, de gutla-percha aussi pure que
possible dans ">0 gr. de chloroforme pur, placez ce flacon
dans l'eau chaude, et lorsque la gulla-percha csl dissoute,
laissez reposer el.décanlezla partie liquide dans un flacon
parfaitement sec.
La surface de la plaque collodionnée s'est séchée pen-
dant ce temps-là; prenez la comme pour verser le collo-
dion, et répandez à sa surface, aussi vite (pie possible, la
solution de gulla-percha en remettant le superflu dans le
flacon. Lorsque la plaque est ussez égoultéc, mettez-la
de nouveau dans une position horizontale, et au bout de
quelques minutes (le temps varie avec la température),
elle se trouve recouverte par une couche transparente et
très-légère de gutla-percha.
Lorsque la couche est assez sèche, ce dont on peut s'as-
surer en la touchant, versez un peu de solution de gutta-
percha dans un vase de porcelaine ou de verre vertical et
peu profond, mais plus long que la glace; trempez suc-
cessivement chacun des côtés de celle-ci dans le liquide,
jusqu'à la hauteur de quelques millimètres, en conservant
toujours la glace dans une position verticale; par ce moyen
on enveloppe la couche sensible dans un étui de gutta-
percha, qui conserve alors pendant un letnps indéfini l'hu-
midité contenue dans le collodion en s'opposant à son
évaporation pendant un lemps illimité.
Après avoir ainsi préparé ces glaces, on les enferme
dans une boite à l'abri de la lumière pour attendre l'ex-
position à la chambre.
On peut croire que la plaque, préparée comme il est
dit ci-dessus, exige certaines modifications dans le mode
ordinaire d'exposition. La seule différence toutefois ré-
side dans la position qui est assignée à la surface sen-
sible, qui, dans ce tas, se trouve entre le verre et la gulta-
percha. Le côlé de la plaque où le verre esta nu doit être
tourné vers la lumière. Après avoir été exposée aux
rayons actiniques pendant le temps nécessaire, on en-
lève la plaque et on la soumet à l'opération suivante pour
développer l'image •
Au moyen d'un canif bien affilé, on découpe la couche
de gutla-percha en suivant les bords de la glace, puis on
applique sur cette couche une feuille de papier buvard
blanc, que l'on a mouillée précédemment. On presse légè-
rement pour la faire adhérer, de telle manière que le bord
du papier laisse, eu haut de la couche, un espace de deux
ou trois lignes à découvert. Cette partie doit cire repliée
avec soin sur le bord du papier, où on la maintient à cha-
que angle avec les pouces; puis, en soulevant adroite-
ment avec l'ongle de chaque index les deux coins de la
couche, on peut l'enlever entièrement et découvrir ainsi
la surface impressionnée qui se trouve dessous.
Le papier buvard portant la couche impressionnée
doit être alors placé sur une plaque de porcelaine, qu'on
a préalablement mouillée avec de l'eau distillée ; on y verse
ensuite la solution suivante :
Acide pyrogallique 0,10 centig.
Acide acétique 1 gram. 7S centig.
Lau distillée 50 gram.
Quand l'image est suffisamment développée, on l'enlève
de la plaque, de porcelaine et on la plonge dans un bain
d'hyposullite ordinaire, et enfin, après qu'on l'a séparée
du papier buvard, elle est placée dans une cuvette pleine
d'eau, on la laisse pendant quelque lemps, afin de la dé-
barrasser de toute trace d'hyposullite.
L'épreuve ainsi obtenue est placée dans du papier bu-
vard, où elle sèche rapidement. Ou peut ensuite en tirer
des épreuves positives comme on le ferait de tout autre
négatif.
Les avantages qui résultent de ce procédé sontévideuls;
car, au niou'ii de l'enveloppe du gulla-percha, on con-
serve au collodion l'humidité indispensable pour qu'il
reste sensible, et l'on peut, par conséquent, garder la
plaque préparée pendant un espace de lemps illimité.
De plus, la couche destinée à recevoir limage sclrouvc
protégée de la poussière, l'une dea plus redoutables cau-
ses d'insuccès. Lnlin, les négatifs ainsi obtenus sont plus
ann, peintre, auteur de vues photographiques de
érusalem et de la terre sainte, a éle nommé che-
alier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur.
Nous reprendrons, dans le numéro de samedi
rochain, noire compte rendu de la photographie
l'Exposition universelle, que les détails relatifs à
a cérémonie du 15 novembre, la publication de la
liste des récompenses et des communications pho-
tographiques très-importantes, nous ont forcé d'in-
terrompre.
E rin ATA.
Nous avons à rectifier quelques erreurs qui se sont
glissées dans le dernier numéro de la Lumière.
Nous devons d'abord rappeler que l'épreuve phololi-
thographique de MM, I.emercier, Lerebours, Ilareswill et
Davanne, que M. Diimonl a mise en relief par ses pro-
cédés de zincographic et que nous avons donnée dans ce
numéro, a été obtenue d'après un cliché de M. Le Secq,
taisant partie de sa Monographie de la cathédrale de
Chartres.
La liste des récompenses ne nous ayant été communi-
quée que vendredi, au moment où le journal était déjà
sous presse, il est résulté de son impression bàtivc plu-
sieurs erreurs dans les noms des lauréats. Ainsi :
Au lieu de M. llogers l'en ton (médaille de 1" classe),
c'est M. Roger Fenlon qu'il faut lire; — au lieu de
Maxvel Lyte, Maxwell; —marquis de Déranger, de De-
renger; — Meado frères, Mcade frères; — enfin, au lieu
de Luech, il faut lire Puech.
SOMMAIIJIC.
SUR UNE NOUVELLE MANIÈRE de conserver la sensibilité
des glaces collodionnées, par M. Cl). A. LONG.—SCIENCES.
Gravure et impression photographique, par MM. lUnviu.r.
et PO«T. — QUESTION du lixnge et de la permanence des
épreuves positives, par M. Ernest COKDDCUÉ. — EXPOSI-
TION UNIVERSELLE. BCACX-AIITS. Peinture. XXL
Autriche, Bavière, Pays-lias, par M. Paul NIIIELLE. —
DU STÉRÉOSCOPE. Considérations complémentaires,
par M. l'abbé DESFIUTS. — REMBRANDT. La pièce il,te
Aux cent florins d'or. —EXPOSITION UNIVERSELLE.
Déménagement des produits.— Gravure àquatre planches
sur acier, par M. De.-jardins.
SUR UNE NOUVELLE MANIÈRE
DE CONSERVER LA SENSIBILITÉ DES GLACES
COLLODIONNÉES,
(Elirait des Notes and Querics).
L'importante position occupée par Par (photographique,
et l'influence qu'il semble exercera juste tdre sur les pro-
grès de la science en général, nie portent à espérer que le
procédé que je vais décrire pourra èlre de quelque utilité
dans votre estimable journal.
Le procédé sur collodion est généralement trop bien
connu pour en faire une description détaillée : je nie
propose de réduire exclusivement mes remarques aux mo-
difications de ce procédé qui ont rapport à la propriété de
la couche de collodion (rendue sensible), de conserver sa
sensibilité pendant une période de temps indéfinie ; de
sorte que l'opérateur puisse préparer un certain nombre
de glaces dans son laboratoire, et que, lorsque l'occasion
ou un cas favorable se présentent, il puisse exposer ses
glaces préparées à l'action de la lumière dans la chambre
et développer l'image à loisir à sou retour de l'endroit où
il a opéré.
Pour rendre celle description plus claire et pour for-
muler plus exactement les modifications ou les nouveau-
tésintro luites dans le procédé, il ne sera pas inutile d'in-
diquer les principaux points du procédé sur collodion.
Le collodion ioduré est versé sur une glace parfaite-
ment nettoyée; on remet le superflu dans le flacon. La
glace ainsi collodionnée est plongée dans un bain de ni-
trate d'argent, dont l'action donne lieu au changement
de l'iodure du collodion en iodure d'argent, ou, pour
parler plus exactement, en sous-iodure de ce métal. La
couche d'iodure ainsi formée est extrêmement sensible à
la lumière ; quand on l'expose dans des conditions con-
venables, elle reçoit une impression qui a pour effet de
commencer une décomposition que l'on continue jusqu'au
point convenable par les agents de développement, en
général, l'acide pyrogallique. L'image est alors fixée par
l'enlèvement de toutes les substances sensibles ; une
épreuve négative en est le résultat.
Dans le procédé précédemment décrit, il est nécessaire,
pour employer les plaques, ou plutôt pour les exposer
dans la chambre et développer l'image latente, d'éviter la
dessiccation de la couche; c'est rendre impossible l'emploi
du collodion quand il s'agit de prendre des vues, etc., à
une certaine distance de l'endroit où la glace est préparée.
Nous n'ignorons pas qu'il a été proposé plusieurs moyens
pour remédier à cet inconvénient, tels que tentes, cham-
bres avec appareils placés à l'intérieur, etc., etc. ; tout
cela est plus ou moins praticable en voyage. Il existe ce-
pendant un moyen d'une importance considérable, par
lequel nous nous sommes efforcé de conserver la sensi-
bilité des glaces, et je propose de l'employer de la ma-
nière suivante :
La plaque est couverte, à la manière ordinaire, de col-
lodion ioduré, et sensibilisée dans le bain de nitrale d'ar-
gent. Le temps de l'immersion qui m'a semblé préférable
est de trois à quatre minutes à la température de
60° Fahr.
En retirant ia plaque du bain, on l'égoutte par un an-
gle pendant une demi-minute; sa surface est alors lavée
très-promiitemenl avec de l'eau diitillee. Ou agit ainsi
pour éloigner la couche de nitrate d'argent dont la plaque
est couverte, couche qui est incompatible avec les moyens
employés postérieurement. La plaque ainsi lavée doit être
placée dans une position horizontale, sur une table ou un
objet de niveau, et doit demeurer ainsi jusqu'à ce que la
surface du collodion soit sèche.
Pendant la dessiccation, préparez la solution suivante :
dissolvez 2 gr. GO cent, de gutla-percha aussi pure que
possible dans ">0 gr. de chloroforme pur, placez ce flacon
dans l'eau chaude, et lorsque la gulla-percha csl dissoute,
laissez reposer el.décanlezla partie liquide dans un flacon
parfaitement sec.
La surface de la plaque collodionnée s'est séchée pen-
dant ce temps-là; prenez la comme pour verser le collo-
dion, et répandez à sa surface, aussi vite (pie possible, la
solution de gulla-percha en remettant le superflu dans le
flacon. Lorsque la plaque est ussez égoultéc, mettez-la
de nouveau dans une position horizontale, et au bout de
quelques minutes (le temps varie avec la température),
elle se trouve recouverte par une couche transparente et
très-légère de gutla-percha.
Lorsque la couche est assez sèche, ce dont on peut s'as-
surer en la touchant, versez un peu de solution de gutta-
percha dans un vase de porcelaine ou de verre vertical et
peu profond, mais plus long que la glace; trempez suc-
cessivement chacun des côtés de celle-ci dans le liquide,
jusqu'à la hauteur de quelques millimètres, en conservant
toujours la glace dans une position verticale; par ce moyen
on enveloppe la couche sensible dans un étui de gutta-
percha, qui conserve alors pendant un letnps indéfini l'hu-
midité contenue dans le collodion en s'opposant à son
évaporation pendant un lemps illimité.
Après avoir ainsi préparé ces glaces, on les enferme
dans une boite à l'abri de la lumière pour attendre l'ex-
position à la chambre.
On peut croire que la plaque, préparée comme il est
dit ci-dessus, exige certaines modifications dans le mode
ordinaire d'exposition. La seule différence toutefois ré-
side dans la position qui est assignée à la surface sen-
sible, qui, dans ce tas, se trouve entre le verre et la gulta-
percha. Le côlé de la plaque où le verre esta nu doit être
tourné vers la lumière. Après avoir été exposée aux
rayons actiniques pendant le temps nécessaire, on en-
lève la plaque et on la soumet à l'opération suivante pour
développer l'image •
Au moyen d'un canif bien affilé, on découpe la couche
de gutla-percha en suivant les bords de la glace, puis on
applique sur cette couche une feuille de papier buvard
blanc, que l'on a mouillée précédemment. On presse légè-
rement pour la faire adhérer, de telle manière que le bord
du papier laisse, eu haut de la couche, un espace de deux
ou trois lignes à découvert. Cette partie doit cire repliée
avec soin sur le bord du papier, où on la maintient à cha-
que angle avec les pouces; puis, en soulevant adroite-
ment avec l'ongle de chaque index les deux coins de la
couche, on peut l'enlever entièrement et découvrir ainsi
la surface impressionnée qui se trouve dessous.
Le papier buvard portant la couche impressionnée
doit être alors placé sur une plaque de porcelaine, qu'on
a préalablement mouillée avec de l'eau distillée ; on y verse
ensuite la solution suivante :
Acide pyrogallique 0,10 centig.
Acide acétique 1 gram. 7S centig.
Lau distillée 50 gram.
Quand l'image est suffisamment développée, on l'enlève
de la plaque, de porcelaine et on la plonge dans un bain
d'hyposullite ordinaire, et enfin, après qu'on l'a séparée
du papier buvard, elle est placée dans une cuvette pleine
d'eau, on la laisse pendant quelque lemps, afin de la dé-
barrasser de toute trace d'hyposullite.
L'épreuve ainsi obtenue est placée dans du papier bu-
vard, où elle sèche rapidement. Ou peut ensuite en tirer
des épreuves positives comme on le ferait de tout autre
négatif.
Les avantages qui résultent de ce procédé sontévideuls;
car, au niou'ii de l'enveloppe du gulla-percha, on con-
serve au collodion l'humidité indispensable pour qu'il
reste sensible, et l'on peut, par conséquent, garder la
plaque préparée pendant un espace de lemps illimité.
De plus, la couche destinée à recevoir limage sclrouvc
protégée de la poussière, l'une dea plus redoutables cau-
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