Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1855-10-20
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 20 octobre 1855 20 octobre 1855
Description : 1855/10/20 (A5,N42). 1855/10/20 (A5,N42).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427267j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
Toutes les lettres cl communications relatives à
1,1 nÉDACTiON doivent Glrc adressées (franco) au
Rédacteur en chef, M. Ernesl LACAN, faubourg
Sainl-Ilonoré, n" 52. — Pour les réclamations re-
latives nu service et pour les ABONNRMKM'5, à
3\Ii\r. Alexis GAUDIN et frère, propriétaire-gérant,
rue de la Perle, n° 9. —Toute lettre non affranchie
sera rigoureusement refusée. Les demandes d'abon-
nement doivent être accompagnées d'un BON SUR
LA POSTE, à l'ordre du Gérant.
SOMMAIKE.
EXPOSITION UNIVERSELLE. rnoTOGtUPHiE (G' article),
par M. E. LACAN. — SCIENCES. Morl de M. Magcndie.
Découverte îles planètes Alalanle et Firtcs. Deuxième noie
concernant divers phénomènes d'oxytjonalion cl de réduc-
tion, par M. F. Kum.MANN, de Lille.— DE L'EMPLOI
DE L'IODE contre la pluliisie pulmonaire, par M. M.-A.
GAUDIX. — EMPLOI DE L'EAU DISTILLÉE. — l'iip'crs
cirés et papiers alcoolisés. Nouveau procédé de M. ('onii-
nai, par M. Maurice LESPIAUI.T. — REVUE DES PRO-
DUITS CHIMIQUES ;'i l'Exposition universelle, par M. Er-
nest CONDOCUÉ.—EXPOSITION' UNIVERSELLE. r-rAi'X-
AUTS. Peinture. XVIII. Er.ot.c. BELGE (Suile et fin), par
M. Paul NiiiEM.n. — DÉCRET coiu-crnnnl les récom-
penses à décerner à la suile de l'Exposiliou universelle.
EXPOSITION UNIVERSELLE.
PHOTOKIllI'IIIi:.
Gmp AIÏTICLE.
L'exposition de M. Nièpcc de Sainl-Victor se coin"
pose d'un tout petit, cadre renfermant cinq spéci-
mens : un négatif sur albumine obtenu en 18't(>,
un positif d'après ce même cliclié, un autre repré-
sentant un papillon (image dont M. Niépcc parlait
dansson mémoire du '25 octobre 1817), une planche
d'acier gravéedireclement dans la chambroobseurc,
et enfin une épreuve tirée au moyen de celle planche.
Une plaque héliocliromique avait été ajoutée pen-
dant quelques jours à ces spécimens des inventions
et perfectionnements dus aux travaux du savant
officier; mais comme celle épreuve n'était pas de
nature a être exposée dans un cadre, puisque, bien
qu'il obtienne toutes les couleurs, M. Nièpcc n'a pu
parvenir encore à les fixer, elle a été retirée après
avoir été soumise à l'examen du jury.
La nature de celle exposition la place tout a fait
hors ligne : c'est celle d'un inventeur. Ces spéci-
mens représentent de longues années d'étude, de
recherches et de labeurs. Ils rappellent aussi que
par une persévérance de désintéressement qu'on ne
saurait trop faire ressortir, M. Niépcc a toujours
travaillé pour tous cl jamais pour lui ; qu'il a publié
généreusement tous ses procédés, cl que pendant
dix années consécutives il a enrichi non-seulement
la photographie,'mais aussi les sciences par ses sa- c
vailles observations, en même temps qu'il fournis- £
sait aux photographes de nouvelles ressources au ;
point de vue industriel. MM. .Marions, lîayard, 1
Portier, Ferrier, Renard, Soulié, parmi les artistes <
fiançais, Alinari frères, liresolin, Perini, Lorent,
en Italie, Anderson, Robcrlson parmi les pho- <
lographes anglais , et bien d'au Ires dont nous
pourrions citer les noms, pratiquent exclusive-
ment la méthode qu'il a indiquée. Il serait à !
désirer que l'on put calculer au moins approxi-
mativement la somme des bénéfices dont la photo-
graphie sur verre, créée par M. Niépcc de Sainl-
Victor, a été la source pour les photographes. On
verrait alors l'importance de cette invention sous
le rapport industriel, et l'on comprendrait tout ce
qu'on doit de reconnaissance à la libéralité de
l'inventeur.
Pour nous, qui connaissons les difficultés toujours
nouvelles (pie, le laborieux chercheur rencontre à
chaque pas dans la voie, glorieuse, mais rude, qu'il
a choisie, qui savons l'Hit ce qu'un progrés lui
coûte de travail, de veilles e! d'argent, et qui savons
aussi combien d'offres brillantes lui ont été faites
de toutes paris pour monopoliser ses procédés, nous
ne pourrions direce que l'on doit le plus estimer de
son talent ou de son désintéressement.
De lels hommes sont Irop rares pour que la re-
connaissance publique leur fasse défaut.
Les spécimens de M. Niépcc sont entourés des
charmantes épreuves de M. le comte Agnado. Nous
avons retrouvé là ces éludes de paysages, ces repro-
ductions de gravures, ces instantanéités qui ont
placé l'éiuineut amateur au premier rang parmi les
plus habiles. Où trouver plus de finesse de dessin,
plus d'harmonie de Ions, plus de lumière et plus
d'air que dans ces massifs de feuillage qu'il sait si
bien choisir? Quant aux sltlctagr-s de liwufs, ils
nous ont rappelé les plus célèbres toiles des galeries
d'Amsterdam, que nous avons visitées récemment.
Du reste, leur réputation est faite, et pas un ar-
tiste ne les a vus sans admiration.
AI. Benjamin Delessert a réuni dans son cadre
un choix de spécimens empruntés à ce magnifique
ouvrage qui lui a valu de si légitimes succès, et (pie
tous nos lecteurs n;iii'.nisse;.l : l O/.'tirrc de Marc
Antoine /lainumdi.
Lu plaçant à col' l'une de l'autre, dans le même
cadre, la gravure originale et la reproduction pho-
tographique avec l'indication du prix de chacune
d'elles, M. Delessert a l'ail ressortir à la fois, de la
manière la [dus évindenle aux yeux du public, et
l'exactitude de la copie et l'avanlage des procédés
héliographiques qui periuellenl de vendre pour
2 francs une épreuve dont foi iginal en a coûte 1,100.
C'est montrer, sans réfutation possible, finipor-
lauce de la photographie au double point de vue
de l'art cl de l'industrie. Ce que l'ailisto cherche
dans une gravure de inaîlre, c'est la beauté des
formes, la science de la composition, la simplicité
du procédé, c'est, enfin, tout ce qui rappelle le
génie de l'auteur. La reproduction photographique
aura donc, pour lui la même valeur que l'original.
De plus, par la modicité de son prix, elle devient
d'une acquisition facile pour tous.
L'exemple donné par M. Delessert a été compris
et suivi déjà par plusieurs éditeurs. MM. Gide et
Baudry ont confié la reproduction des eaux-forlcs
de Rembrandt a MM. Risson frères ; M. Clément
leur a demandé celle des cuivres d'Albert Durer.
En faisant figurer dans son exposition une pla-
que d'acier gravée, sans aucune retouche, par les
procédés de M. Niépcc de Sainl-Victor, d'après une
planche du maître nurembergeois, M. Delessert a
voulu, sans doute, indiquer que l'avenir delà pho-
tographie, et surtout de ce genre de reproduction,
était dans la gravure héliographique; il a prouvé
de plus jusqu'à quel degré de perfection ce procédé
pouvait atteindre dans des mains aussi expérimen-
tées que les siennes, car sans la teinte différente du
papier, il serait impossible de reconnaître la copie
du modèle.
Pour nous, il y a dans les cadres de MM. Ben-
jamin Delessert, Aguado, de Rérengcr, Paul Péricr,
de Monlizon, de Minuloli, de Szalhmari, de ces
amateurs qui appartiennent à l'aristocratie intelli-
gente de tous les pays, et dont les noms figurent
au catalogue, nuire chose que de belles épreuves.
II y a un enseignement sérieux, à savoir, que les
ails et l'industrie se sont élevés à un tel niveau, par
leurs progrès continuels, qu'on s'honore a juste li-
tre i'.iijourd'lni, dans toutes les classes de la société,
de concourir d'une manière pratique A leur déve-
loppement. C'est là un fait d'une haute importance
(pie l'Exposition de 1855 met en lumière, et qui doit
iulluer puissamment sur la marche rapide du pro-
grès, si l'on en juge par ce qu'il a déjà produit.
E. L.
SCIENCES.
Le 7 octobre, l'Académie a fait une perle bien dotilou-'
rense (Luis la personne de .1/. Maijendie, décédé après
une longue el cruelle maladie : le savant physiologiste est
morl à sa maison de campagne de Sannois. (.'elle perte
(fini des membres les plus anciens (M. .Magcndie a rem-
placé, en lde l'Académie des science, très-sensible pour toutes les
personnes qui cultivent les sciences, lésera particulière-
ment, a dit .M. l-'i.oriu.Ns, pour celles qui s'intéressent aux
progrès de la physiologie expérimentale, science dans la-
quelle M. Magcndie s'élait marqué, par ses grands ira-
\aux, une place si éininenle.
— Pendant «pie M. Ilermaiiti Coldsmilli, auquel on doit
déjà la déi'nm crie des planètes Lutelia el Ponume, faisait
celled'uiieii(Hivel!eplanèle,M. Luther, delilieli, annonçait
à l'Académie «pie le même jour, ,'i octobre, il décoinçait
aussi une nouvelle plauéle, dont il donne les positions
approchées, qui, comparées avec celles obtenues par
M. (iiildsiuitli, prouvent (pie les deux astres nouveaux sont
I bien distincts l'un de l'autre.
1,1 nÉDACTiON doivent Glrc adressées (franco) au
Rédacteur en chef, M. Ernesl LACAN, faubourg
Sainl-Ilonoré, n" 52. — Pour les réclamations re-
latives nu service et pour les ABONNRMKM'5, à
3\Ii\r. Alexis GAUDIN et frère, propriétaire-gérant,
rue de la Perle, n° 9. —Toute lettre non affranchie
sera rigoureusement refusée. Les demandes d'abon-
nement doivent être accompagnées d'un BON SUR
LA POSTE, à l'ordre du Gérant.
SOMMAIKE.
EXPOSITION UNIVERSELLE. rnoTOGtUPHiE (G' article),
par M. E. LACAN. — SCIENCES. Morl de M. Magcndie.
Découverte îles planètes Alalanle et Firtcs. Deuxième noie
concernant divers phénomènes d'oxytjonalion cl de réduc-
tion, par M. F. Kum.MANN, de Lille.— DE L'EMPLOI
DE L'IODE contre la pluliisie pulmonaire, par M. M.-A.
GAUDIX. — EMPLOI DE L'EAU DISTILLÉE. — l'iip'crs
cirés et papiers alcoolisés. Nouveau procédé de M. ('onii-
nai, par M. Maurice LESPIAUI.T. — REVUE DES PRO-
DUITS CHIMIQUES ;'i l'Exposition universelle, par M. Er-
nest CONDOCUÉ.—EXPOSITION' UNIVERSELLE. r-rAi'X-
AUTS. Peinture. XVIII. Er.ot.c. BELGE (Suile et fin), par
M. Paul NiiiEM.n. — DÉCRET coiu-crnnnl les récom-
penses à décerner à la suile de l'Exposiliou universelle.
EXPOSITION UNIVERSELLE.
PHOTOKIllI'IIIi:.
Gmp AIÏTICLE.
L'exposition de M. Nièpcc de Sainl-Victor se coin"
pose d'un tout petit, cadre renfermant cinq spéci-
mens : un négatif sur albumine obtenu en 18't(>,
un positif d'après ce même cliclié, un autre repré-
sentant un papillon (image dont M. Niépcc parlait
dansson mémoire du '25 octobre 1817), une planche
d'acier gravéedireclement dans la chambroobseurc,
et enfin une épreuve tirée au moyen de celle planche.
Une plaque héliocliromique avait été ajoutée pen-
dant quelques jours à ces spécimens des inventions
et perfectionnements dus aux travaux du savant
officier; mais comme celle épreuve n'était pas de
nature a être exposée dans un cadre, puisque, bien
qu'il obtienne toutes les couleurs, M. Nièpcc n'a pu
parvenir encore à les fixer, elle a été retirée après
avoir été soumise à l'examen du jury.
La nature de celle exposition la place tout a fait
hors ligne : c'est celle d'un inventeur. Ces spéci-
mens représentent de longues années d'étude, de
recherches et de labeurs. Ils rappellent aussi que
par une persévérance de désintéressement qu'on ne
saurait trop faire ressortir, M. Niépcc a toujours
travaillé pour tous cl jamais pour lui ; qu'il a publié
généreusement tous ses procédés, cl que pendant
dix années consécutives il a enrichi non-seulement
la photographie,'mais aussi les sciences par ses sa- c
vailles observations, en même temps qu'il fournis- £
sait aux photographes de nouvelles ressources au ;
point de vue industriel. MM. .Marions, lîayard, 1
Portier, Ferrier, Renard, Soulié, parmi les artistes <
fiançais, Alinari frères, liresolin, Perini, Lorent,
en Italie, Anderson, Robcrlson parmi les pho- <
lographes anglais , et bien d'au Ires dont nous
pourrions citer les noms, pratiquent exclusive-
ment la méthode qu'il a indiquée. Il serait à !
désirer que l'on put calculer au moins approxi-
mativement la somme des bénéfices dont la photo-
graphie sur verre, créée par M. Niépcc de Sainl-
Victor, a été la source pour les photographes. On
verrait alors l'importance de cette invention sous
le rapport industriel, et l'on comprendrait tout ce
qu'on doit de reconnaissance à la libéralité de
l'inventeur.
Pour nous, qui connaissons les difficultés toujours
nouvelles (pie, le laborieux chercheur rencontre à
chaque pas dans la voie, glorieuse, mais rude, qu'il
a choisie, qui savons l'Hit ce qu'un progrés lui
coûte de travail, de veilles e! d'argent, et qui savons
aussi combien d'offres brillantes lui ont été faites
de toutes paris pour monopoliser ses procédés, nous
ne pourrions direce que l'on doit le plus estimer de
son talent ou de son désintéressement.
De lels hommes sont Irop rares pour que la re-
connaissance publique leur fasse défaut.
Les spécimens de M. Niépcc sont entourés des
charmantes épreuves de M. le comte Agnado. Nous
avons retrouvé là ces éludes de paysages, ces repro-
ductions de gravures, ces instantanéités qui ont
placé l'éiuineut amateur au premier rang parmi les
plus habiles. Où trouver plus de finesse de dessin,
plus d'harmonie de Ions, plus de lumière et plus
d'air que dans ces massifs de feuillage qu'il sait si
bien choisir? Quant aux sltlctagr-s de liwufs, ils
nous ont rappelé les plus célèbres toiles des galeries
d'Amsterdam, que nous avons visitées récemment.
Du reste, leur réputation est faite, et pas un ar-
tiste ne les a vus sans admiration.
AI. Benjamin Delessert a réuni dans son cadre
un choix de spécimens empruntés à ce magnifique
ouvrage qui lui a valu de si légitimes succès, et (pie
tous nos lecteurs n;iii'.nisse;.l : l O/.'tirrc de Marc
Antoine /lainumdi.
Lu plaçant à col' l'une de l'autre, dans le même
cadre, la gravure originale et la reproduction pho-
tographique avec l'indication du prix de chacune
d'elles, M. Delessert a l'ail ressortir à la fois, de la
manière la [dus évindenle aux yeux du public, et
l'exactitude de la copie et l'avanlage des procédés
héliographiques qui periuellenl de vendre pour
2 francs une épreuve dont foi iginal en a coûte 1,100.
C'est montrer, sans réfutation possible, finipor-
lauce de la photographie au double point de vue
de l'art cl de l'industrie. Ce que l'ailisto cherche
dans une gravure de inaîlre, c'est la beauté des
formes, la science de la composition, la simplicité
du procédé, c'est, enfin, tout ce qui rappelle le
génie de l'auteur. La reproduction photographique
aura donc, pour lui la même valeur que l'original.
De plus, par la modicité de son prix, elle devient
d'une acquisition facile pour tous.
L'exemple donné par M. Delessert a été compris
et suivi déjà par plusieurs éditeurs. MM. Gide et
Baudry ont confié la reproduction des eaux-forlcs
de Rembrandt a MM. Risson frères ; M. Clément
leur a demandé celle des cuivres d'Albert Durer.
En faisant figurer dans son exposition une pla-
que d'acier gravée, sans aucune retouche, par les
procédés de M. Niépcc de Sainl-Victor, d'après une
planche du maître nurembergeois, M. Delessert a
voulu, sans doute, indiquer que l'avenir delà pho-
tographie, et surtout de ce genre de reproduction,
était dans la gravure héliographique; il a prouvé
de plus jusqu'à quel degré de perfection ce procédé
pouvait atteindre dans des mains aussi expérimen-
tées que les siennes, car sans la teinte différente du
papier, il serait impossible de reconnaître la copie
du modèle.
Pour nous, il y a dans les cadres de MM. Ben-
jamin Delessert, Aguado, de Rérengcr, Paul Péricr,
de Monlizon, de Minuloli, de Szalhmari, de ces
amateurs qui appartiennent à l'aristocratie intelli-
gente de tous les pays, et dont les noms figurent
au catalogue, nuire chose que de belles épreuves.
II y a un enseignement sérieux, à savoir, que les
ails et l'industrie se sont élevés à un tel niveau, par
leurs progrès continuels, qu'on s'honore a juste li-
tre i'.iijourd'lni, dans toutes les classes de la société,
de concourir d'une manière pratique A leur déve-
loppement. C'est là un fait d'une haute importance
(pie l'Exposition de 1855 met en lumière, et qui doit
iulluer puissamment sur la marche rapide du pro-
grès, si l'on en juge par ce qu'il a déjà produit.
E. L.
SCIENCES.
Le 7 octobre, l'Académie a fait une perle bien dotilou-'
rense (Luis la personne de .1/. Maijendie, décédé après
une longue el cruelle maladie : le savant physiologiste est
morl à sa maison de campagne de Sannois. (.'elle perte
(fini des membres les plus anciens (M. .Magcndie a rem-
placé, en l
personnes qui cultivent les sciences, lésera particulière-
ment, a dit .M. l-'i.oriu.Ns, pour celles qui s'intéressent aux
progrès de la physiologie expérimentale, science dans la-
quelle M. Magcndie s'élait marqué, par ses grands ira-
\aux, une place si éininenle.
— Pendant «pie M. Ilermaiiti Coldsmilli, auquel on doit
déjà la déi'nm crie des planètes Lutelia el Ponume, faisait
celled'uiieii(Hivel!eplanèle,M. Luther, delilieli, annonçait
à l'Académie «pie le même jour, ,'i octobre, il décoinçait
aussi une nouvelle plauéle, dont il donne les positions
approchées, qui, comparées avec celles obtenues par
M. (iiildsiuitli, prouvent (pie les deux astres nouveaux sont
I bien distincts l'un de l'autre.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.77%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.77%.
- Auteurs similaires Chenu Jean Charles Chenu Jean Charles /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Chenu Jean Charles" or dc.contributor adj "Chenu Jean Charles")Encyclopédie d'histoire naturelle, ou Traité complet de cette science d'après les travaux des naturalistes les plus éminents... par le Dr Chenu,... /ark:/12148/bd6t54201757s.highres Ornithologie du chasseur : histoire naturelle, moeurs, habitudes, chasse des oiseaux... / par le Dr J.-C. Chenu,... /ark:/12148/bpt6k30447507.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5427267j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5427267j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5427267j/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5427267j/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5427267j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5427267j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5427267j/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest