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sont priés de le renouveler sans délai, s'ils nt
veulent éprouver de relard dans l'envoi du journal.
SOMMAIUE.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE. Procès Talhot
contre Laroche. Sur ((uelques points des opérations pho-
tographiques. par'M. Ernest CONDUCHÉ. — SCIENCES. De
la longévité humaine, par M. Victor MEDNIKK. — DE LA
PHOTOGRAPHIE ET DE SES DIVERSES APPLICA-
TIONS AUX BEAUX-ARTS ET AUX SCIENCES, par
11. Ernest LACAN. — BEAUX-ARTS, LA CATHÉDUALE
!>■ ROUEN, par M. Paul NIBCLLE.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE.
PROCES TALBOT CONTRE LAROCHE.
Voici, d'après le journal de la Société des arts,
le résumé de celle inlércssanle affaire :
M. Fox Talbot, comme chacun !e sait, prétend être
l'inventeur de la Photographie , qui comprend aussi le
daguerréotype, et, eu i8ii, il prit un brevet pour sou
procédé sur papier. Il reçut plus tard, de la Société
royale, la médaille de Riiuifurt pour ses découvertes.
Il parait <|uc, pendant plusieurs anuées après la prise
du brevet, on s'occupa peu de ce procédé, et ce n'est
pas avant 1851 que beaucoup de progrès pratiques avant
été réalisés, l'Exposition universelle mil en lumière de
nombreuses et magnifiques épreuves produites par des
modifications du procédé détaillé dans les spécifications
duhrevet de M. l'ox Talbot. A celle époque, M. Archer
publia le procédé connu sous le nom de colloilion, au
moyen duquel on gagne une grande rapidilé dans la pro-
duction des épreuves, eu même temps qu'on obtient des
résultats d'une finesse cl d'une perfecliou que le papier
peut difficilement atteindre. I.a grande rapidité ainsi
obtenue rendit ce procédé particulièrement propre
pour faire le portrait. M. Eux Talliol, sur les termes de
son brevet, qui élaient Irès-élasiiques, prétendit que. le
procédé siircullodion était compris dans le sien, et beau-
coup de personnes qui pratiquent la photographie, dans
un intérêt pécuniaire, lui achetèrent son brcvel. M. Tal-
bot, sur les pressantes sollicitations de lord Koss, prési-
dent de la Société royale, et de M. Charles Easllake , pré-
sident de l'Académie royale, fut conduit à ouvrir l'exercice
de son brevet au public, se réservant le droit de l'utiliser
pour lepolirait, lorsque celui-ci deviendrait, non un
objet d'amusement, mais une question de commerce. On
se demandait d'abord comment le procédé sur collodion
rentrait dans le brcvel de M. Talbot, lorsque celui-ci in-
tenta contre M. Laroche le procès dont nous allons parler,
l'accusant de violation de son brevet, en employant le
collodion pour fane des portraits pour le public. La cause
fut appelée dernièrement el a occupé deux jours et demi.
Le défendeur dispute la validité du brevet comme ma-
tière de loi, sur plusieurs points ressortant de la spécifi-
lion, qui sont soumis à la décision de la Cour, el il con-
clut par les questions de fail, à savoir : M. Talbol esl-il le
véritable et premier inventeur? et ensuite le brevet fùl-il
bon ou non, le défendeur esl-il coupable de contrefaçon
en employant le procédé sur collodion ? M. Laroche
a cherché à démontrer que riiivciileur réel du procédé
est le rév. Reade , qu'il l'a fail connaître et a mon-
tré des images produites quelque temps avant que le
brevet eût été accordé à M. Talbot, cl que, en outre,
M. Talbot avait élé averti de ce fait dans le temps. Ou a
appelé des deux côlés le témoignage d'un grand nombre
d'hommes de science et de praticiens pour préciser la
nature du procédé sur collodion elde celui qu'a formulé
M. Talbot
En s'adressant au jury, le juge a résumé les débats d'une
manière claire et impartiale; il a analysé complètement ce
difficile sujet et les questions chimiques el autres qui ont
été soulevées devant la Cour. Voici, a-l-il dit, les questions
auxquelles le jury aura à répondre: d'abord, M. Ileade
connaissail-il l'emploi du nitrate d'argent et de l'acide
galhque en connexion avec celui de l'iodure de potassium ?
A-t-il eu celte connaissance avant février 1841, el l'a-1-il
fait partager au public? S'il en a élé ainsi, M. Talbot
n'était pas, pour l'obtention de son brevet, le véritable in-
venteur ; secondement, sur la question de culpabilité,
l'emploi du collodion avec le nitrate d'argent .1 l'iodure
de potassium est-il assimilable au procédé de M. Talbol,
l'acide gai ique faisant partie du procédé de ce dernier et
n'étant pas, employé pour le collodion ? Ce'a, cependant,
n'établirait pas la culpabilité si, pour le collodion, le ré-
sultat peut être obtenu par un agent chimique équivalent ;
et à ce sujel on aura à examiner si, au fond, l'acide gal-
lique cl l'acide pyrogallique atteignent au même résultat.
Le jury, après une absence de trois quarts d'heure, ren-
Ire dans la salle, apportant son verdict. Le chef de justice
Jcrvis dit :
« Je vous poserai maintenant la question : Croyez-vous
que M. Talhot soit le premier el le véritable inventeur? »
Le chef du jnrij. Oui ; c'esl lui qui a publié le premier.
Le chef Je justice. Jcrvis. De sorte que, d'après l'esprit
de la loi sur les brevets, il est le véritable inventeur,
comme étant la première personne qui ail livré suu pro-
cédé au public?
Le chef du jury. Oui.
Le chef Je justice Jcrvis. VA Irouvez-vous que le défen-
deur soit innocent '.'
Le chef Ju jury. Oui.
Quelques-unes des dépositions des témoins qui oui été
appelés dans celle alf.me ayant un grand intérêt au point
de vue historique, nous les reproduirons in <:ctcus.> dans
la partie de lu Lumière, réservée aux temps inimtttfs Je
l'hilio!jvai>hie.
D'après les Soles anJ Queries du (5 janvier, M. Talbol
a interjeté appel du jugement qui l'a déboulé de sa plainte.
Le même journal annonce que le célèbre inventeur a pré-
senté, le 'J janvier, au Conseil privé, une demande eu re-
nouvellement de son brcvel, el que, d'un autre cote, un
in.'cfiug a été lenu par tous ceux dont les intérêts sont
engagés dans celle allaire, pour aviser aux mesures à
prendre aliu d'appuyer le verdict de la Cour en faveur de
M. Laroche.
SUR QUELQUES POINTS DES OPÉRATIONS
IMIOl'UGRAl'lllyUES.
Parmi les nombreux détails que l'on rencontre dans les
traités de photographie cm de chimie photographique, il
en esl quelques-uns auxquels ou accorde, eu général, peu
d allenlion, el cependant ils ne manquent pas d'impor-
tance. Pour avoir négligé la lecture, ou l'interprétation
d'un mol, on s'expose souvent à des chances de iion-réus-
sile; ou se plaiul plus .souvent encore du manque de clarté
d'un auteur, ou l'accuse même de cacher un point impor-
tant île ses procédés; que s,us-je encore? Eli bien! si on
a, malheureusement dansée cas-ci, quelquefois raison, le
plus grand coupable c'est soi-même. Essayons de le dé-
montrer en quelques ligues.
Pour cela, un seul exemple va nous suffire.
Ou lit quelquefois les mots : solution neutre, solution
acide, solution basique. L'auleur qui écrit ainsi sa phrase
a bien cerlainemeul une intention. Ces expressions ont
pour lui loul autant de valeur que d'autres points de son
procédé : on les regarde connue inutiles; l'oeil les lit, la
pensée et l'opérateur ne lui prêtent aucune importance.
Noire savatil confrère, M. M.-A. ('■audiu a particulière-
ment appelé l'allentiou des lecteurs de la Lumière sur
l'utilité de l'emploi, en photographie, des moyens propres
à déceler à l'instant l'elat chimique des solutions em-
ployées. Ou IIL'III voir, eu ellel, dans les innombrables
expériences dont il a enrichi la photographie, qu'il se
préoccupe toujours, el avec juste raison, de savoir si les
substances qu'il emploie soûl neutres, alcalines ou acides
aux réaclifs. Il démo Ire euliti, dans ses expériences
quelle esl l'influence de l'étal neutre, acide ou alcalin sur
les résultats obtenus. Nous allons donc revenir ici, d'un
point de vue pi is général, aux no.ions qui se rapportent
à ces faits, cliercb ml à compléter, aulaul que possible,
les ulilcs indications de noire collaborateur. .Nous démou-
Ircrons ainsi ce que nous avancions ci-dessus ; nous cher-
cherons, eu outre, à préciser le rôle que doit jouer dans
le laboratoire du photographe l'emploi des réaclifs colorés.
Q.i'ciilcud-oii eu chimie par les nuits : al alinilé, acidité,
neutralité ?
fous les acides Solubles, comme ou le sait, ont pour
caractère disliuciil'de rougir la teinture de tournesol el le
sirop de violettes; on sait également que le caractère
dislinctil des alcalis est celui de ra oer au bleu la tein-
ture de tournesol, préalablement rougle par un acide, de
verdir le .sirop île v iulelle, el -I • bicuir la matière c.ii.iraulc
du bois de i'.i upèche Ijeui iliuej. D'un autre cô:é, l'cxpé-
perience demoiilre que lois pt ou c.i.nbliic, dans certaines
proportions iiéiermuiee.s, ,|,■.. aedes eiier.'iques a .ies bases
énergiques, ou l.'iineaiu i i ■ s.\s .| !,• , on appelle neu-
tres, par cela seul que leurs .1 s-niu mus n'ont plus aucun
ellel sur les leuilure.s végétales cilo.e s. Mais l'expérience
l'ail voir aussi que l r> pi'en Mia.iin I. s mêmes règles que
pour la l'oriualiiiu .ies sels n> .lires, on eoinhin ■ des acides
faibles avec des bases puissantes, it réciproquement, ou
oblieul des sels qui ne sont pas dépourvus de leaclious.
Ainsi, par exemple, /aei.ie suiiu, i que el la potasse don lient
llll sel ncuIre ; le même acide et i'nxvde de cuivre donnent
un sel à rcaeiion aciuo , la soude e! l'acide pliuspliuriquc
donnent un sel a réaction alcaline, four uietlre d'accord
ces laits, il faut sav mr en quoi consiste la réaction que pré-
sentent les reaclils végétaux colores Considérons seule meut
ce qui se passe quand ou emploie la teinture de tournesol.
Si l'on fait abstraction des matière*, étrangères qui l'accoiu
sont priés de le renouveler sans délai, s'ils nt
veulent éprouver de relard dans l'envoi du journal.
SOMMAIUE.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE. Procès Talhot
contre Laroche. Sur ((uelques points des opérations pho-
tographiques. par'M. Ernest CONDUCHÉ. — SCIENCES. De
la longévité humaine, par M. Victor MEDNIKK. — DE LA
PHOTOGRAPHIE ET DE SES DIVERSES APPLICA-
TIONS AUX BEAUX-ARTS ET AUX SCIENCES, par
11. Ernest LACAN. — BEAUX-ARTS, LA CATHÉDUALE
!>■ ROUEN, par M. Paul NIBCLLE.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE.
PROCES TALBOT CONTRE LAROCHE.
Voici, d'après le journal de la Société des arts,
le résumé de celle inlércssanle affaire :
M. Fox Talbot, comme chacun !e sait, prétend être
l'inventeur de la Photographie , qui comprend aussi le
daguerréotype, et, eu i8ii, il prit un brevet pour sou
procédé sur papier. Il reçut plus tard, de la Société
royale, la médaille de Riiuifurt pour ses découvertes.
Il parait <|uc, pendant plusieurs anuées après la prise
du brevet, on s'occupa peu de ce procédé, et ce n'est
pas avant 1851 que beaucoup de progrès pratiques avant
été réalisés, l'Exposition universelle mil en lumière de
nombreuses et magnifiques épreuves produites par des
modifications du procédé détaillé dans les spécifications
duhrevet de M. l'ox Talbot. A celle époque, M. Archer
publia le procédé connu sous le nom de colloilion, au
moyen duquel on gagne une grande rapidilé dans la pro-
duction des épreuves, eu même temps qu'on obtient des
résultats d'une finesse cl d'une perfecliou que le papier
peut difficilement atteindre. I.a grande rapidité ainsi
obtenue rendit ce procédé particulièrement propre
pour faire le portrait. M. Eux Talliol, sur les termes de
son brevet, qui élaient Irès-élasiiques, prétendit que. le
procédé siircullodion était compris dans le sien, et beau-
coup de personnes qui pratiquent la photographie, dans
un intérêt pécuniaire, lui achetèrent son brcvel. M. Tal-
bot, sur les pressantes sollicitations de lord Koss, prési-
dent de la Société royale, et de M. Charles Easllake , pré-
sident de l'Académie royale, fut conduit à ouvrir l'exercice
de son brevet au public, se réservant le droit de l'utiliser
pour lepolirait, lorsque celui-ci deviendrait, non un
objet d'amusement, mais une question de commerce. On
se demandait d'abord comment le procédé sur collodion
rentrait dans le brcvel de M. Talbot, lorsque celui-ci in-
tenta contre M. Laroche le procès dont nous allons parler,
l'accusant de violation de son brevet, en employant le
collodion pour fane des portraits pour le public. La cause
fut appelée dernièrement el a occupé deux jours et demi.
Le défendeur dispute la validité du brevet comme ma-
tière de loi, sur plusieurs points ressortant de la spécifi-
lion, qui sont soumis à la décision de la Cour, el il con-
clut par les questions de fail, à savoir : M. Talbol esl-il le
véritable et premier inventeur? et ensuite le brevet fùl-il
bon ou non, le défendeur esl-il coupable de contrefaçon
en employant le procédé sur collodion ? M. Laroche
a cherché à démontrer que riiivciileur réel du procédé
est le rév. Reade , qu'il l'a fail connaître et a mon-
tré des images produites quelque temps avant que le
brevet eût été accordé à M. Talbot, cl que, en outre,
M. Talbot avait élé averti de ce fait dans le temps. Ou a
appelé des deux côlés le témoignage d'un grand nombre
d'hommes de science et de praticiens pour préciser la
nature du procédé sur collodion elde celui qu'a formulé
M. Talbot
En s'adressant au jury, le juge a résumé les débats d'une
manière claire et impartiale; il a analysé complètement ce
difficile sujet et les questions chimiques el autres qui ont
été soulevées devant la Cour. Voici, a-l-il dit, les questions
auxquelles le jury aura à répondre: d'abord, M. Ileade
connaissail-il l'emploi du nitrate d'argent et de l'acide
galhque en connexion avec celui de l'iodure de potassium ?
A-t-il eu celte connaissance avant février 1841, el l'a-1-il
fait partager au public? S'il en a élé ainsi, M. Talbot
n'était pas, pour l'obtention de son brevet, le véritable in-
venteur ; secondement, sur la question de culpabilité,
l'emploi du collodion avec le nitrate d'argent .1 l'iodure
de potassium est-il assimilable au procédé de M. Talbol,
l'acide gai ique faisant partie du procédé de ce dernier et
n'étant pas, employé pour le collodion ? Ce'a, cependant,
n'établirait pas la culpabilité si, pour le collodion, le ré-
sultat peut être obtenu par un agent chimique équivalent ;
et à ce sujel on aura à examiner si, au fond, l'acide gal-
lique cl l'acide pyrogallique atteignent au même résultat.
Le jury, après une absence de trois quarts d'heure, ren-
Ire dans la salle, apportant son verdict. Le chef de justice
Jcrvis dit :
« Je vous poserai maintenant la question : Croyez-vous
que M. Talhot soit le premier el le véritable inventeur? »
Le chef du jnrij. Oui ; c'esl lui qui a publié le premier.
Le chef Je justice. Jcrvis. De sorte que, d'après l'esprit
de la loi sur les brevets, il est le véritable inventeur,
comme étant la première personne qui ail livré suu pro-
cédé au public?
Le chef du jury. Oui.
Le chef Je justice Jcrvis. VA Irouvez-vous que le défen-
deur soit innocent '.'
Le chef Ju jury. Oui.
Quelques-unes des dépositions des témoins qui oui été
appelés dans celle alf.me ayant un grand intérêt au point
de vue historique, nous les reproduirons in <:ctcus.> dans
la partie de lu Lumière, réservée aux temps inimtttfs Je
l'hilio!jvai>hie.
D'après les Soles anJ Queries du (5 janvier, M. Talbol
a interjeté appel du jugement qui l'a déboulé de sa plainte.
Le même journal annonce que le célèbre inventeur a pré-
senté, le 'J janvier, au Conseil privé, une demande eu re-
nouvellement de son brcvel, el que, d'un autre cote, un
in.'cfiug a été lenu par tous ceux dont les intérêts sont
engagés dans celle allaire, pour aviser aux mesures à
prendre aliu d'appuyer le verdict de la Cour en faveur de
M. Laroche.
SUR QUELQUES POINTS DES OPÉRATIONS
IMIOl'UGRAl'lllyUES.
Parmi les nombreux détails que l'on rencontre dans les
traités de photographie cm de chimie photographique, il
en esl quelques-uns auxquels ou accorde, eu général, peu
d allenlion, el cependant ils ne manquent pas d'impor-
tance. Pour avoir négligé la lecture, ou l'interprétation
d'un mol, on s'expose souvent à des chances de iion-réus-
sile; ou se plaiul plus .souvent encore du manque de clarté
d'un auteur, ou l'accuse même de cacher un point impor-
tant île ses procédés; que s,us-je encore? Eli bien! si on
a, malheureusement dansée cas-ci, quelquefois raison, le
plus grand coupable c'est soi-même. Essayons de le dé-
montrer en quelques ligues.
Pour cela, un seul exemple va nous suffire.
Ou lit quelquefois les mots : solution neutre, solution
acide, solution basique. L'auleur qui écrit ainsi sa phrase
a bien cerlainemeul une intention. Ces expressions ont
pour lui loul autant de valeur que d'autres points de son
procédé : on les regarde connue inutiles; l'oeil les lit, la
pensée et l'opérateur ne lui prêtent aucune importance.
Noire savatil confrère, M. M.-A. ('■audiu a particulière-
ment appelé l'allentiou des lecteurs de la Lumière sur
l'utilité de l'emploi, en photographie, des moyens propres
à déceler à l'instant l'elat chimique des solutions em-
ployées. Ou IIL'III voir, eu ellel, dans les innombrables
expériences dont il a enrichi la photographie, qu'il se
préoccupe toujours, el avec juste raison, de savoir si les
substances qu'il emploie soûl neutres, alcalines ou acides
aux réaclifs. Il démo Ire euliti, dans ses expériences
quelle esl l'influence de l'étal neutre, acide ou alcalin sur
les résultats obtenus. Nous allons donc revenir ici, d'un
point de vue pi is général, aux no.ions qui se rapportent
à ces faits, cliercb ml à compléter, aulaul que possible,
les ulilcs indications de noire collaborateur. .Nous démou-
Ircrons ainsi ce que nous avancions ci-dessus ; nous cher-
cherons, eu outre, à préciser le rôle que doit jouer dans
le laboratoire du photographe l'emploi des réaclifs colorés.
Q.i'ciilcud-oii eu chimie par les nuits : al alinilé, acidité,
neutralité ?
fous les acides Solubles, comme ou le sait, ont pour
caractère disliuciil'de rougir la teinture de tournesol el le
sirop de violettes; on sait également que le caractère
dislinctil des alcalis est celui de ra oer au bleu la tein-
ture de tournesol, préalablement rougle par un acide, de
verdir le .sirop île v iulelle, el -I • bicuir la matière c.ii.iraulc
du bois de i'.i upèche Ijeui iliuej. D'un autre cô:é, l'cxpé-
perience demoiilre que lois pt ou c.i.nbliic, dans certaines
proportions iiéiermuiee.s, ,|,■.. aedes eiier.'iques a .ies bases
énergiques, ou l.'iineaiu i i ■ s.\s .| !,• , on appelle neu-
tres, par cela seul que leurs .1 s-niu mus n'ont plus aucun
ellel sur les leuilure.s végétales cilo.e s. Mais l'expérience
l'ail voir aussi que l r> pi'en Mia.iin I. s mêmes règles que
pour la l'oriualiiiu .ies sels n> .lires, on eoinhin ■ des acides
faibles avec des bases puissantes, it réciproquement, ou
oblieul des sels qui ne sont pas dépourvus de leaclious.
Ainsi, par exemple, /aei.ie suiiu, i que el la potasse don lient
llll sel ncuIre ; le même acide et i'nxvde de cuivre donnent
un sel à rcaeiion aciuo , la soude e! l'acide pliuspliuriquc
donnent un sel a réaction alcaline, four uietlre d'accord
ces laits, il faut sav mr en quoi consiste la réaction que pré-
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