Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1854-12-16
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 16 décembre 1854 16 décembre 1854
Description : 1854/12/16 (A4,N50). 1854/12/16 (A4,N50).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54272130
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
LA. PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE. Sur un colloiliou
qui conserve ses qualités, par M. F. GIESLER LLOYD. Sur
les bains fixateurs. — SCIENCES. Astronomie populaire
(2= article). Notions d'optique; télescope d'Hcrschell et
de lord Ross. Guide du photographe, par M. Chevalier.
Règles à suivre pour chercher le loyer d'une lentille, par
M. A.-T. L. — ENCORE UNE NOUVELLE APPLICA-
TION DE LA PHOTOGRAPHIE. Les garde-vue de M. Plu-
mier, par M. E. L. — BEAUX-ARTS, LES CLOÎTRES DE
L'ABBAYE DE MOISSAC, par M. Paul NIBELLE. — NOTES
DE CHIMIE PHOTOGRAPHIQUE. Du gluten, de la glu-
tine, du ferricianide de potassium, par M. Ernest CON-
DUCOÉ. — ÉCOLES FLAMANDE ET HOLLANDAISE.
Rembrandt, Ruysdael, Hobbema, etc. — VENTE DE LA
COLLECTION DE FEU M. LE BARON DE MECKLEM-
BOURG, par M. Charles NÈGRE. Prix d'adjudication des
tableaux de cette collection.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE.
SUR UN COLLODION QUI CONSERVE SES QUALITÉS.
(Extrait du Journal de la Société photographique de Londres.)
Je fais depuis quelque temps des expériences sur le
collodion, dans l'intention de rencontrer quelques moyens
pour lui conserver sa sensibilité pendant assez longtemps,
lorsqu'il a été ioduré.
On a proposé à, ce sujet plusieurs moyens tels qu'une
addilion d'ammoniaque, de cyanure de potassium et
autres substances alcalines. On décolore, sans doute, le
collodion de cette façon, on le préserve pendant long-
temps, mais cet excès d'alcali est nécessairement nuisible
au bain d'argent. Une autre méthode, qui est meilleure, a
été proposée par M. Crookes ; elle consiste à placer dans
le flacon un fragment d'argent métallique; mais on peut
aussi faire à ce procédé quelques objections, car un col-
lodion contenant de l'argent n'est certainement pas aussi
sensible que celui qui conlient seulement un iodure so-
lubie ; et lorsque l'iodure alcalin en dissolution est saturé
par de l'iodure d'argent, ce sel, qui conserve continuel-
lement son étal chimique, tombe au fond du flacon et
enlève graduellement l'iodure de la solution.
La cause de la décomposition el de la décoloration du
collodion apparaît clairement, lorsqu'on considère la com-
position et les propriétés du colon soluble. Le docteur
Gladstone a montré que le colon-poudre (qui est formé
de colon ordinaire dans lequel quelques équivalent d'a-
cide hypoazolcux remplacent l'hydrogène) se décompose
spontanément s'il esl contenu dans un tube hermétique-
ment fermé, avec dégagement d'acide hypoazoleux ou
quelque oxyde inférieur d'azote; celte décomposition a
évidemment lieu dans le collodion, l'acide oxyde la base,
se combine avec, elle et inel l'iode en liberté. De là les
propriétés conservatrices d'un collodion contenant un
alcali libre, qui neutralise l'acide aussitôt qu'il esl formé;
de là aussi la valeur de l'argent qui se combine avec l'iode
'ibre.
Ces considérations m'ont amené à la composition d'un
collodion qui resle ioduré pendant un long espace de
temps ; il esl sans couleur et parfaitement neutre. Voici
sa formule :
Elher rectifié. 3 . . t 21sr.,50
Alcool rectifié. ... 14 20
Coton-poudre. . . < 0 52
Iode en paillettes. . 0 52
Placez, dans le flacon contenant la solution précédente,
une baguette ou une lame de zinc parfaitement pur, assez
longue pour atteindre jusqu'au niveau du liquide; met-
tez-le de côté, bien bouché, dans un lieu modérément
échauffé, agitez de temps en temps; la couleur foncée de
la solution disparaîtra graduellement ; au bout de quel-
ques jours, le collodion est entièrement décoloré, ou a une
légère teinte jaune ; on le laisse reposer, il est alors bon
pour l'usage : on doit toujours conserver le zinc dans le
flacon.
J'ai trouvé ce collodion un peu plus sensible que tout
autre fait par le procédé ordinaire avec l'iodure de potas-
sium et d'argent, mais dans lequel les autres substances
et leurs proportions sont les mêmes ; il se conserve par-
faitement; une bouteille qui a été préparée pendant le
mois de mai de cette année-ci est encore aussi bonne que
le premier jour.
Je n'attribue pas lasensibilité et les propriétés conserva-
trices de ce collodion à la nature de sa base, mais à l'excès
du métal qui se combine avec les acides libres et le con-
serve parfaitement neutre; car ti le zinc est relire du
collodion incolore, celui-ci çougit aussitôt, comme tout
autre collodion.
J'ai choisi le zinc de préférence à tout autre mêlai,
à cause de la solubilité de la plupart de ses sels dans
l'éther et l'alcool, de la facilité avec laquelle on peut
l'obtenir parfaitement pur, et aussi à cause de l'absence
de tout empêchement à la formation du sel par double
décomposition dans le bain de nitrate (nitrate de. zinc) ;
il n'éprouve pas d'action dans les opérations chimiques
subséquentes et on peut développer par un des moyens
employés d'ordinaire. F. GIESLER LLOYD.
SUR LES BAINS FIXATEUrtS.
Les vieux bains d'hyposulfite ayant deux propriétés dis-
tinctes (celle de fixer et celle de colorer les images), ne
serait-il pas avantageux de séparer ces deux propriétés,
dans le. but de compléter l'action dans chaque cas? Beau-
coup de photographes considèrent leurs images comme
bien fixées, lorsqu'elles ont acquis un certain ton ; mais,
je crois que c'est là une indication trompeuse, car un bain
peut donner une belle teinle à une épreuve, et cependant
ne pas la fixer entièrement; cl même, ces deux actions
sont tellement indépendantes, qu'il est facile de faire un
bain qui donnera une belle couleur aux épreuves, mais
qui ne les fixera pas du tout; évidemment alors, la ma-
nière actuelle d'cslimer qu'une action esl terminée quand
l'autre apparaît n'est ni satisfaisante ni scientifique. La
méthode pour fixer et colorer les épreuves que je recom-
mande e~t très-simple el efficace : — en retirant l'épreuve
du châssis à reproduction, placez-la dans une solution
faible d'hyposiilliic de soude ; cette solution ne sert pas
longtemps, on la renouvelle dès que les teintes désirées
apparaissent; lorsqu'elle esl fixée et qu'on a l'intensité
voulue d'ombre el de lumière, on lave l'épreuve dans
l'eau et on la place, dans un bain composé de pallies éga-
les d'une solution faible d'hyposulfite de soude et d'une
solution d'acide nitrique (environ deux gouttes par once),
on les mêle au moment de s'en servir. L'épreuve placée
dans ce bain prend rapidement des feinlcs semblables à
celles qu'on voit dans les vieux bains ; c.irnmc il y a une
gradation régulière dans ces teintes, un oeil exercé peut
aisément anticiper sur le moment de la retirer; on peut
opérer ainsi et retirer l'épreuve quand elle a acquis le. ton
désiré. A moins que l'image ne soit lavée de suite, l'ac-
tion colorante continue el une teinte olivâtre pourrait se
produire lorsqu'on désire un ton blanc ou noir.
Dans la pratique, on verra que le moyen précédent a
quelques avantages sur la méthode habituelle, particuliè-
rement en ce qu'il donne le pouvoir de régulariser la pro-
fondeur des lumières eldes ombres (indépendamment du
ton) ; la fixation est entière, nette et complète.
SCIENCES.
Astronomie populaire de F. AnAco. — Notions d'opti-
que ; télescopes d'Hcrschell et de lord Ross. — Guide
du photographe, parC. CHEVALIER.
Les limites étroites du cadre qui nous est réservé ne
nous ont permis de citer que quel pies lignes du tome Ier
de l'Astronomie populaire ; mais ceux qui posséderont
celle partie remarquable de* oeuvres de F. Arago, com-
prendront combien la lecture de ce livre donne le vif désir
de faire partager ù d'autres l'admiration qu'il inspire
pour l'illustre maître, dont le but a élé, comme il le dit
dans l'introduction, d'initier ses élèves aux vérités as-
tronomiques, fruit de trois mille ans d'études, de recher-
ches, de travaux persévérants. Cela posé, nous prévenons
nos lecteurs qu'il nous esl impossible de donner des ex-
traits de la partie intitulée : Xotions d'optique, qui les in-
téresserait le plus, parce qu'il serait indispensable de join-
dre au texte une grande quantité de figures. Seize de ces
figures, n°s 47 à 62, s'appliquent seulement à la len-
tille, à la marche de la lumière, à la formation des foyers,
à l'émergence, à la divergence, à la convergence des rayons
parallèles, à la formation de l'image, etc. Nous croyons
cependant ne pas devoir fermer ce livre, qui traite des
instruments d'optique, sans avoir cité les merveilleux té-
lescopes construits, en Angleterre, par deux célèbres
astronomes, Herschcl père et lord Iloss, cl dont les di-
mensions colossales y sont décrites comme suit :
a Télescopes d'Hcrschell pire et de lord fioss.
« Le plus grand télescope qu'ail exécuté Ilerschell père,
et qu'il ail employé à des observations utiles à la science,
avait 59 pieds -1 pouces anglais de long (12 mètres), et
•4 pieds tu pouces de diamètre (I in. 57 e.).
K On regardait ordinairement dans ce télescope, sans
l'aide di's seconds miroirs mis en usage par Newton et
par Grégory. Le grand miroir n'était pa.. mathématique-
ment centré sur le tuyau qui le contenait, il v était placé
un peu obliquement. Celte légère inclinaison était telle,
(pie les images allaient se former, non plus dans l'axe du
tuyau, mais Irès-près de sa circonférence, ou, si l'on veut,
de sa bouche extérieure. L'observateur pouvait donc
aller les observer directement à l'aide d'un oculaire. Une
petile portion de la tète de l'astronome empiétait alors,
il est vrai, sur le. tuyau, elle y formait écran, et arrêtait
quelques rayons incidents; mais, dans un grand téles-
cope, la perle n'est pas, à beaucoup près, de moitié,
comme elle le serait inévitablement par l'effet du petit
m ! pn 11*
LA. PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE. Sur un colloiliou
qui conserve ses qualités, par M. F. GIESLER LLOYD. Sur
les bains fixateurs. — SCIENCES. Astronomie populaire
(2= article). Notions d'optique; télescope d'Hcrschell et
de lord Ross. Guide du photographe, par M. Chevalier.
Règles à suivre pour chercher le loyer d'une lentille, par
M. A.-T. L. — ENCORE UNE NOUVELLE APPLICA-
TION DE LA PHOTOGRAPHIE. Les garde-vue de M. Plu-
mier, par M. E. L. — BEAUX-ARTS, LES CLOÎTRES DE
L'ABBAYE DE MOISSAC, par M. Paul NIBELLE. — NOTES
DE CHIMIE PHOTOGRAPHIQUE. Du gluten, de la glu-
tine, du ferricianide de potassium, par M. Ernest CON-
DUCOÉ. — ÉCOLES FLAMANDE ET HOLLANDAISE.
Rembrandt, Ruysdael, Hobbema, etc. — VENTE DE LA
COLLECTION DE FEU M. LE BARON DE MECKLEM-
BOURG, par M. Charles NÈGRE. Prix d'adjudication des
tableaux de cette collection.
LA PHOTOGRAPHIE EN ANGLETERRE.
SUR UN COLLODION QUI CONSERVE SES QUALITÉS.
(Extrait du Journal de la Société photographique de Londres.)
Je fais depuis quelque temps des expériences sur le
collodion, dans l'intention de rencontrer quelques moyens
pour lui conserver sa sensibilité pendant assez longtemps,
lorsqu'il a été ioduré.
On a proposé à, ce sujet plusieurs moyens tels qu'une
addilion d'ammoniaque, de cyanure de potassium et
autres substances alcalines. On décolore, sans doute, le
collodion de cette façon, on le préserve pendant long-
temps, mais cet excès d'alcali est nécessairement nuisible
au bain d'argent. Une autre méthode, qui est meilleure, a
été proposée par M. Crookes ; elle consiste à placer dans
le flacon un fragment d'argent métallique; mais on peut
aussi faire à ce procédé quelques objections, car un col-
lodion contenant de l'argent n'est certainement pas aussi
sensible que celui qui conlient seulement un iodure so-
lubie ; et lorsque l'iodure alcalin en dissolution est saturé
par de l'iodure d'argent, ce sel, qui conserve continuel-
lement son étal chimique, tombe au fond du flacon et
enlève graduellement l'iodure de la solution.
La cause de la décomposition el de la décoloration du
collodion apparaît clairement, lorsqu'on considère la com-
position et les propriétés du colon soluble. Le docteur
Gladstone a montré que le colon-poudre (qui est formé
de colon ordinaire dans lequel quelques équivalent d'a-
cide hypoazolcux remplacent l'hydrogène) se décompose
spontanément s'il esl contenu dans un tube hermétique-
ment fermé, avec dégagement d'acide hypoazoleux ou
quelque oxyde inférieur d'azote; celte décomposition a
évidemment lieu dans le collodion, l'acide oxyde la base,
se combine avec, elle et inel l'iode en liberté. De là les
propriétés conservatrices d'un collodion contenant un
alcali libre, qui neutralise l'acide aussitôt qu'il esl formé;
de là aussi la valeur de l'argent qui se combine avec l'iode
'ibre.
Ces considérations m'ont amené à la composition d'un
collodion qui resle ioduré pendant un long espace de
temps ; il esl sans couleur et parfaitement neutre. Voici
sa formule :
Elher rectifié. 3 . . t 21sr.,50
Alcool rectifié. ... 14 20
Coton-poudre. . . < 0 52
Iode en paillettes. . 0 52
Placez, dans le flacon contenant la solution précédente,
une baguette ou une lame de zinc parfaitement pur, assez
longue pour atteindre jusqu'au niveau du liquide; met-
tez-le de côté, bien bouché, dans un lieu modérément
échauffé, agitez de temps en temps; la couleur foncée de
la solution disparaîtra graduellement ; au bout de quel-
ques jours, le collodion est entièrement décoloré, ou a une
légère teinte jaune ; on le laisse reposer, il est alors bon
pour l'usage : on doit toujours conserver le zinc dans le
flacon.
J'ai trouvé ce collodion un peu plus sensible que tout
autre fait par le procédé ordinaire avec l'iodure de potas-
sium et d'argent, mais dans lequel les autres substances
et leurs proportions sont les mêmes ; il se conserve par-
faitement; une bouteille qui a été préparée pendant le
mois de mai de cette année-ci est encore aussi bonne que
le premier jour.
Je n'attribue pas lasensibilité et les propriétés conserva-
trices de ce collodion à la nature de sa base, mais à l'excès
du métal qui se combine avec les acides libres et le con-
serve parfaitement neutre; car ti le zinc est relire du
collodion incolore, celui-ci çougit aussitôt, comme tout
autre collodion.
J'ai choisi le zinc de préférence à tout autre mêlai,
à cause de la solubilité de la plupart de ses sels dans
l'éther et l'alcool, de la facilité avec laquelle on peut
l'obtenir parfaitement pur, et aussi à cause de l'absence
de tout empêchement à la formation du sel par double
décomposition dans le bain de nitrate (nitrate de. zinc) ;
il n'éprouve pas d'action dans les opérations chimiques
subséquentes et on peut développer par un des moyens
employés d'ordinaire. F. GIESLER LLOYD.
SUR LES BAINS FIXATEUrtS.
Les vieux bains d'hyposulfite ayant deux propriétés dis-
tinctes (celle de fixer et celle de colorer les images), ne
serait-il pas avantageux de séparer ces deux propriétés,
dans le. but de compléter l'action dans chaque cas? Beau-
coup de photographes considèrent leurs images comme
bien fixées, lorsqu'elles ont acquis un certain ton ; mais,
je crois que c'est là une indication trompeuse, car un bain
peut donner une belle teinle à une épreuve, et cependant
ne pas la fixer entièrement; cl même, ces deux actions
sont tellement indépendantes, qu'il est facile de faire un
bain qui donnera une belle couleur aux épreuves, mais
qui ne les fixera pas du tout; évidemment alors, la ma-
nière actuelle d'cslimer qu'une action esl terminée quand
l'autre apparaît n'est ni satisfaisante ni scientifique. La
méthode pour fixer et colorer les épreuves que je recom-
mande e~t très-simple el efficace : — en retirant l'épreuve
du châssis à reproduction, placez-la dans une solution
faible d'hyposiilliic de soude ; cette solution ne sert pas
longtemps, on la renouvelle dès que les teintes désirées
apparaissent; lorsqu'elle esl fixée et qu'on a l'intensité
voulue d'ombre el de lumière, on lave l'épreuve dans
l'eau et on la place, dans un bain composé de pallies éga-
les d'une solution faible d'hyposulfite de soude et d'une
solution d'acide nitrique (environ deux gouttes par once),
on les mêle au moment de s'en servir. L'épreuve placée
dans ce bain prend rapidement des feinlcs semblables à
celles qu'on voit dans les vieux bains ; c.irnmc il y a une
gradation régulière dans ces teintes, un oeil exercé peut
aisément anticiper sur le moment de la retirer; on peut
opérer ainsi et retirer l'épreuve quand elle a acquis le. ton
désiré. A moins que l'image ne soit lavée de suite, l'ac-
tion colorante continue el une teinte olivâtre pourrait se
produire lorsqu'on désire un ton blanc ou noir.
Dans la pratique, on verra que le moyen précédent a
quelques avantages sur la méthode habituelle, particuliè-
rement en ce qu'il donne le pouvoir de régulariser la pro-
fondeur des lumières eldes ombres (indépendamment du
ton) ; la fixation est entière, nette et complète.
SCIENCES.
Astronomie populaire de F. AnAco. — Notions d'opti-
que ; télescopes d'Hcrschell et de lord Ross. — Guide
du photographe, parC. CHEVALIER.
Les limites étroites du cadre qui nous est réservé ne
nous ont permis de citer que quel pies lignes du tome Ier
de l'Astronomie populaire ; mais ceux qui posséderont
celle partie remarquable de* oeuvres de F. Arago, com-
prendront combien la lecture de ce livre donne le vif désir
de faire partager ù d'autres l'admiration qu'il inspire
pour l'illustre maître, dont le but a élé, comme il le dit
dans l'introduction, d'initier ses élèves aux vérités as-
tronomiques, fruit de trois mille ans d'études, de recher-
ches, de travaux persévérants. Cela posé, nous prévenons
nos lecteurs qu'il nous esl impossible de donner des ex-
traits de la partie intitulée : Xotions d'optique, qui les in-
téresserait le plus, parce qu'il serait indispensable de join-
dre au texte une grande quantité de figures. Seize de ces
figures, n°s 47 à 62, s'appliquent seulement à la len-
tille, à la marche de la lumière, à la formation des foyers,
à l'émergence, à la divergence, à la convergence des rayons
parallèles, à la formation de l'image, etc. Nous croyons
cependant ne pas devoir fermer ce livre, qui traite des
instruments d'optique, sans avoir cité les merveilleux té-
lescopes construits, en Angleterre, par deux célèbres
astronomes, Herschcl père et lord Iloss, cl dont les di-
mensions colossales y sont décrites comme suit :
a Télescopes d'Hcrschell pire et de lord fioss.
« Le plus grand télescope qu'ail exécuté Ilerschell père,
et qu'il ail employé à des observations utiles à la science,
avait 59 pieds -1 pouces anglais de long (12 mètres), et
•4 pieds tu pouces de diamètre (I in. 57 e.).
K On regardait ordinairement dans ce télescope, sans
l'aide di's seconds miroirs mis en usage par Newton et
par Grégory. Le grand miroir n'était pa.. mathématique-
ment centré sur le tuyau qui le contenait, il v était placé
un peu obliquement. Celte légère inclinaison était telle,
(pie les images allaient se former, non plus dans l'axe du
tuyau, mais Irès-près de sa circonférence, ou, si l'on veut,
de sa bouche extérieure. L'observateur pouvait donc
aller les observer directement à l'aide d'un oculaire. Une
petile portion de la tète de l'astronome empiétait alors,
il est vrai, sur le. tuyau, elle y formait écran, et arrêtait
quelques rayons incidents; mais, dans un grand téles-
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