Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1854-01-28
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 28 janvier 1854 28 janvier 1854
Description : 1854/01/28 (A4,N4). 1854/01/28 (A4,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54271765
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2008
SOMMAIRE.
TIRAGE DES POSITIFS smt PAPIKU CONTINUATEUR AU
CUXOUURE un SODIUM, par M. M.-A. (JAUDIS.—SCIENCES.
MM. Bisson frères, Rifiaiill, Manie, etc., clc. par M. A.-
T. L. — GRAVURE HELIOGRAPHIQUE. Nouveau vernis,
par'il. NIÉPCE IIF. SAINT-VICTOK. —REVUE PHOTO-
GRAPHIQUE, M. I.F. COMTE OLYMPE AGUARO, par M. ER-
NEST LACAN.—U\ ru: NOS COLLABORATEURS, M. BRAQUE-
IIAIS. — BEAUX-ARTS. LA SAINTE-CHAPELLE (suite), par
M. PAUL NIBELI.E. — CORRESPONDANCE. Lettres do
M. Mantes; réponse. - NOTES DE PHYSIQUE ET DE
CHIMIE PHOTOGRAPHIQUES, par M. Eu!» EST CONDU-
CIIÉ.
g TIRAGE DES POSITIFS !
;| SUR PAPIER CONTINUATEUR AU CHLORURE DE SODIUM (1).
% Le procédé suivi généralement aujourd'hui pour le li-
| rage des épreuves positives est arrivé à une grande per-
J feclion pour la beauté du Ion, niais il exige une Irès-longue
5 exposition à la lumière, qui met obstacle à un tirage ra-
■S pide, surtout pendant la mauvaise saison.
: J J'ai déjà tenté d'y substituer l'emploi d'un papier im-
;î* prégné tout simplement d'un sel d'argent, eu continuant
î l'impressionnement lumineux par le sulfate de fer, suivi
| d'un lavage à l'eau ; les résultats que j'ai obtenus déjà me
| font espérer d'y réussir dans cette campagne.
En attendant, je vais décrire un procédé que j'ai prati-
que avec succès, l'hiver dernier.
| Ne pouvant, quant à présent, supprimer l'emploi des
| chlorures et des iodures, j'ai essayé d'en simplifier l'ap-
| plicalion, en me servant de leurs composés volatils, au lieu
i} de leurs sels en solution, en diminuant de beaucoup la
f dose et en faisant naître l'image au moyen d'un bain con-
'■^ linuateur.
i H v a dix ans déjà, je produisais un papier photogéni-
que en passant au nitrate d'argent les feuilles imprégnées
d'acide clilorhydriipie en vapeur et développant l'image
; avec un bain de sulfate de fer. Ce papier pouvait servir
; pour les positifs aus>i bien que. pour les négatifs; mais,
comparé aux papiers indurés, il était beaucoup trop lent
' pour les négatifs. Kn substituant l'acide gallique au sul-
fate de. fer, le papier est devenu meilleur pour le tirage
des positifs, in:iis la difficulté très-grande (pie j'ai éprou-
vée pour l'égale réparti!ion de la vapeur acide m'a fait
préférer, en définitive, l'emploi du sel marin à très-faible
dose.
Pour les papiers indurés, j'ai assez bien réussi à sub-
stituer la vapeur d'iode aux solutions d'iodures alcalins.
C'est un procédé Irèscxpédilif, qui pourra servir pour les
négatifs sur papier lin.
Ce procédé consiste à placer sur une boite à ioder bien
garnie, un grand nombre de feuilles à la fois, qui se trou-
vent imprégnées toutes également au bout de quelques
heures, et d'autant plus (pie le temps écoulé a été plus
long.
yuand on soumet ces feuilles au bain de nitrate d'argent,
le revers, qui d'abord était d'un gris bleuâtre, se marbre
peu à peu de jaune, et quand la couleur jaune a gagné
partout, on a la certitude que le papier est suffisamment
saturé de nitrate d'argent.
Ces papiers à l'acide chlorhydrique et à la vapeur d'iode
peuvent s'employer avec un bain d'argent neutre, attendu
qu'ils dégagent l'un et l'autre de l'acide nitrique, néces-
saire pour la conservation des blancs.
Cette manière d'appliquer l'iode m'a présenté, comme
l'acide clilorhydriipie, trop de difficulté pour déterminer la
proportion, n'ayant pour guide que la couleur prise parle
papier.
C'est après avoir ainsi sondé le terrain que je me suis
arrêté au procédé suivant pour le tirage des positifs par
un papier continuateur au chlorure de sodium.
Le principe continuateur réside dans l'excès de nitrate
d'argent; le papier ordinaire aux chlorures se colore très,
peu sous l'influence des liquides continuateurs, à cause
de l'excès du chlorure : pour bien réussir, il faut diminuer
de beaucoup la dose du sel et n'en mettre qu'une poignée
pour un seau d'eau, soit oO grammes pour dix litres d'eau.
J'ai toujours employé le sel gris ordinaire, me liant peu
au sel blanc, qui est toujours falsifié. En se servant de sel
blanc, ou peut se dispenser de filtrer, mais le sel gris doit
être débarrassé de sou écume par un filtrage au coton.
l'our saler les feuilles, j'en prends une dizaine, aux-
quelles j'enlève, d'un seul coup de ciseaux, l'angle supé-
rieur à droite, puis je les plonge une à une dans un seau
cylindrique eu zinc, contenant la solution saline qui doit
être moins profonde que la hauteur des feuilles, afin de
laisser une marge toujours sèche, qui empêche le contact
des doigts ou des épingles d'agir de proche en proche sur
le papier. En plongeant les feuilles, il faut un peu les
courber en forme de tuile, pour les empêcher de se plisser
en pénétrant dans le liquide.
Au bout de dix minutes, ces feuilles sont enlevées et
mises à sécher, pour les remplacer par d'autres.
Quand ces feuilles salées sont sèches, on leur fait un
pli, dont l'arête longe de très-près la limite de l'endroit
salé ; ce pli est fait de manière à présenter la corne à
gauche, du côté où le papier est doublé, eu tenant la feuille
de\anl soi, le pli à la partie supérieure; par ce moyen on
est sûr de reconnaître en tout temps le côté nitrate, qui
sera en face quand un aura la corne à droite à la partie
supérieure.
J'ai souvent passé mes feuilles au nitrate en les plon-
geant dans une cuvette verticale ,en gulla-percha ; ce
moyen augmente, sans doute, la dépense, mais il est tvès-
expéditif, en ce qu'il permet d'imprégner deux ou trois
feuilles à la fois, avec plus de facilité pour éviter les bulles
d'air. Dans ce cas, les marques deviennent inutiles, le pa-
pier est égal des deux côtés, et quand ou veut tirer une
épreuve on choisit le côté le plus (in.
l'our réussir avec ce procédé, il faut que le nitrate d'ar-
gent soit acide; sans cela les blancs se voileraient : on doit
ajouter 10 grammes d'acide nitrique pour lui) grammes
de nitrate d'argent.
M.-A. GACMN,
Calculateur du liurcau des l.ongilud-.is.
(La fin au prochain numéro.)
(1) Ce procédé donne des épreuves d'une grande force de
modelé, parce que les images traversent complètement le
papier ; elles produisent un edel magnifique par transpa-
rence, il me sera facile d'expliquer pourquoi.
SCIENCES.
MM. Bisson frères, Riffault, Mante. — Opinion de
MM. Milne-Edtoards et Chevreul, sur les services ren-
dus aux sciences naturelles par M. Niépce de Saint-
Victor.
Dans la séance de l'Académie du 23 janvier, M. ie se-
crétaire perpétuel Flourcns a fait une analyse de la lettre de
M. Riffault, que nous avons insérée dans notre dernier nu-
méro, et d'une lettre de MM. lîisson frères, qui deman-
dent que leurs noms figurent à l'avenir sur les planches
de la Photographie zoologique qui reproduiraient des
clichés obtenus par eux, provenant des premiers essais
dont ils furent chargés à l'origine de cette publication.
Les extraits de ces lettres communiqués à l'Académie
ne pouvaient donner lieu à aucun commentaire de la part
de M. le secrétaire perpétuel, qui a eu l'obligeance cepen-
dant d'en faire mention, cl nous espérons que, pour ce
qui nous concerne, celte polémique est finie; nous ne la
terminerons pas cependant sans satisfaire au; désir de
M. Mante qui nous prie de reproduire t'n extenso sa lettre
du 10 courant, adressée à M. le président de l'Académie.
(Voir plus loin à la Correspondance.)
Comme nous avions cité, à l'occasion de celle lettre, les
observations présentées par deux honorables membres de
l'Académie, nous nous empressons de les reproduire
textuellement, d'après le compte-rendu hebdomadaire,
n° 3, 10 janvier, de l'Académie des sciences.
« A l'occasion de celte réclamation, M. Milne-Edwards
prend la parole et dit qu'il ne connaît pas l'article du
journal la Lumière dont l'auteur de la lettre parle, mais
que celui-ci ne lui parait pas avoir élé bien renseigné au
sujet de l'indemnité accordée à M. Housseau. Le rapport
fait, il y a quelques mois, par une Commission dont
M. Milne-Edwards était l'organe, avait pour objet un ou-
vrage de MM. Housseau et Devéria obtenu par la photo-
graphie ordinaire, et ne porte pas sur la série de gravures
photographiques publiée plus récemment par les mêmes
auteurs et exécutée par le procédé inventé par M. A'iépce
de Saint-Victor. En présentant à l'Académie, dans la
séance du 19 décembre, une des livraisons de ce dernier
ouvrage, M. Milne-Edwards a eu soin de rappeler que le.
mérite de cette invention appartient à M. Niépce, et il re-
grette qu'aucun des prix dont l'Aïadémio dispose ne soit
applicable à une découverte de ce genre, car le service
rendu par M. Niépce lui parait digne d'une récompense
éclatante, (juantà l'indemnité pécuniaire qu'il a demandée
dernièrement pour M. Housseau, elle était destinée, non
pas à récompenseï une invention qui n'appartient pas à
ce naturaliste, mais à fournir à celui-ci les moyens de
continuer des essais divers, relatifs à l'application de la
photographie à l'iconographie zoologique. Les résultats
obtenus dans cette voie, soit par M. Housseau lui-même,
soit par d'aulrcs personnes dont il s'était assuré le con-
cours, et notamment par MM. Devéria, lîisson. Manie et
Hiffault, sont certainement fort remarquables, mais lais-
sent encore beaucoup à désirer aux yeux du naturaliste ;
et c'est pour faire entreprendre de nouveaux essais et
dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats, que M. Milne-
Edwards et plusieurs autres membres de l'Académie ont
demandé à la Commission administrative de venir en aide
à M. Housseau, dont les travaux, entrepris dans l'intérêt
de la science seulement, ont élé pour celui-ci la cause de
TIRAGE DES POSITIFS smt PAPIKU CONTINUATEUR AU
CUXOUURE un SODIUM, par M. M.-A. (JAUDIS.—SCIENCES.
MM. Bisson frères, Rifiaiill, Manie, etc., clc. par M. A.-
T. L. — GRAVURE HELIOGRAPHIQUE. Nouveau vernis,
par'il. NIÉPCE IIF. SAINT-VICTOK. —REVUE PHOTO-
GRAPHIQUE, M. I.F. COMTE OLYMPE AGUARO, par M. ER-
NEST LACAN.—U\ ru: NOS COLLABORATEURS, M. BRAQUE-
IIAIS. — BEAUX-ARTS. LA SAINTE-CHAPELLE (suite), par
M. PAUL NIBELI.E. — CORRESPONDANCE. Lettres do
M. Mantes; réponse. - NOTES DE PHYSIQUE ET DE
CHIMIE PHOTOGRAPHIQUES, par M. Eu!» EST CONDU-
CIIÉ.
g TIRAGE DES POSITIFS !
;| SUR PAPIER CONTINUATEUR AU CHLORURE DE SODIUM (1).
% Le procédé suivi généralement aujourd'hui pour le li-
| rage des épreuves positives est arrivé à une grande per-
J feclion pour la beauté du Ion, niais il exige une Irès-longue
5 exposition à la lumière, qui met obstacle à un tirage ra-
■S pide, surtout pendant la mauvaise saison.
: J J'ai déjà tenté d'y substituer l'emploi d'un papier im-
;î* prégné tout simplement d'un sel d'argent, eu continuant
î l'impressionnement lumineux par le sulfate de fer, suivi
| d'un lavage à l'eau ; les résultats que j'ai obtenus déjà me
| font espérer d'y réussir dans cette campagne.
En attendant, je vais décrire un procédé que j'ai prati-
que avec succès, l'hiver dernier.
| Ne pouvant, quant à présent, supprimer l'emploi des
| chlorures et des iodures, j'ai essayé d'en simplifier l'ap-
| plicalion, en me servant de leurs composés volatils, au lieu
i} de leurs sels en solution, en diminuant de beaucoup la
f dose et en faisant naître l'image au moyen d'un bain con-
'■^ linuateur.
i H v a dix ans déjà, je produisais un papier photogéni-
que en passant au nitrate d'argent les feuilles imprégnées
d'acide clilorhydriipie en vapeur et développant l'image
; avec un bain de sulfate de fer. Ce papier pouvait servir
; pour les positifs aus>i bien que. pour les négatifs; mais,
comparé aux papiers indurés, il était beaucoup trop lent
' pour les négatifs. Kn substituant l'acide gallique au sul-
fate de. fer, le papier est devenu meilleur pour le tirage
des positifs, in:iis la difficulté très-grande (pie j'ai éprou-
vée pour l'égale réparti!ion de la vapeur acide m'a fait
préférer, en définitive, l'emploi du sel marin à très-faible
dose.
Pour les papiers indurés, j'ai assez bien réussi à sub-
stituer la vapeur d'iode aux solutions d'iodures alcalins.
C'est un procédé Irèscxpédilif, qui pourra servir pour les
négatifs sur papier lin.
Ce procédé consiste à placer sur une boite à ioder bien
garnie, un grand nombre de feuilles à la fois, qui se trou-
vent imprégnées toutes également au bout de quelques
heures, et d'autant plus (pie le temps écoulé a été plus
long.
yuand on soumet ces feuilles au bain de nitrate d'argent,
le revers, qui d'abord était d'un gris bleuâtre, se marbre
peu à peu de jaune, et quand la couleur jaune a gagné
partout, on a la certitude que le papier est suffisamment
saturé de nitrate d'argent.
Ces papiers à l'acide chlorhydrique et à la vapeur d'iode
peuvent s'employer avec un bain d'argent neutre, attendu
qu'ils dégagent l'un et l'autre de l'acide nitrique, néces-
saire pour la conservation des blancs.
Cette manière d'appliquer l'iode m'a présenté, comme
l'acide clilorhydriipie, trop de difficulté pour déterminer la
proportion, n'ayant pour guide que la couleur prise parle
papier.
C'est après avoir ainsi sondé le terrain que je me suis
arrêté au procédé suivant pour le tirage des positifs par
un papier continuateur au chlorure de sodium.
Le principe continuateur réside dans l'excès de nitrate
d'argent; le papier ordinaire aux chlorures se colore très,
peu sous l'influence des liquides continuateurs, à cause
de l'excès du chlorure : pour bien réussir, il faut diminuer
de beaucoup la dose du sel et n'en mettre qu'une poignée
pour un seau d'eau, soit oO grammes pour dix litres d'eau.
J'ai toujours employé le sel gris ordinaire, me liant peu
au sel blanc, qui est toujours falsifié. En se servant de sel
blanc, ou peut se dispenser de filtrer, mais le sel gris doit
être débarrassé de sou écume par un filtrage au coton.
l'our saler les feuilles, j'en prends une dizaine, aux-
quelles j'enlève, d'un seul coup de ciseaux, l'angle supé-
rieur à droite, puis je les plonge une à une dans un seau
cylindrique eu zinc, contenant la solution saline qui doit
être moins profonde que la hauteur des feuilles, afin de
laisser une marge toujours sèche, qui empêche le contact
des doigts ou des épingles d'agir de proche en proche sur
le papier. En plongeant les feuilles, il faut un peu les
courber en forme de tuile, pour les empêcher de se plisser
en pénétrant dans le liquide.
Au bout de dix minutes, ces feuilles sont enlevées et
mises à sécher, pour les remplacer par d'autres.
Quand ces feuilles salées sont sèches, on leur fait un
pli, dont l'arête longe de très-près la limite de l'endroit
salé ; ce pli est fait de manière à présenter la corne à
gauche, du côté où le papier est doublé, eu tenant la feuille
de\anl soi, le pli à la partie supérieure; par ce moyen on
est sûr de reconnaître en tout temps le côté nitrate, qui
sera en face quand un aura la corne à droite à la partie
supérieure.
J'ai souvent passé mes feuilles au nitrate en les plon-
geant dans une cuvette verticale ,en gulla-percha ; ce
moyen augmente, sans doute, la dépense, mais il est tvès-
expéditif, en ce qu'il permet d'imprégner deux ou trois
feuilles à la fois, avec plus de facilité pour éviter les bulles
d'air. Dans ce cas, les marques deviennent inutiles, le pa-
pier est égal des deux côtés, et quand ou veut tirer une
épreuve on choisit le côté le plus (in.
l'our réussir avec ce procédé, il faut que le nitrate d'ar-
gent soit acide; sans cela les blancs se voileraient : on doit
ajouter 10 grammes d'acide nitrique pour lui) grammes
de nitrate d'argent.
M.-A. GACMN,
Calculateur du liurcau des l.ongilud-.is.
(La fin au prochain numéro.)
(1) Ce procédé donne des épreuves d'une grande force de
modelé, parce que les images traversent complètement le
papier ; elles produisent un edel magnifique par transpa-
rence, il me sera facile d'expliquer pourquoi.
SCIENCES.
MM. Bisson frères, Riffault, Mante. — Opinion de
MM. Milne-Edtoards et Chevreul, sur les services ren-
dus aux sciences naturelles par M. Niépce de Saint-
Victor.
Dans la séance de l'Académie du 23 janvier, M. ie se-
crétaire perpétuel Flourcns a fait une analyse de la lettre de
M. Riffault, que nous avons insérée dans notre dernier nu-
méro, et d'une lettre de MM. lîisson frères, qui deman-
dent que leurs noms figurent à l'avenir sur les planches
de la Photographie zoologique qui reproduiraient des
clichés obtenus par eux, provenant des premiers essais
dont ils furent chargés à l'origine de cette publication.
Les extraits de ces lettres communiqués à l'Académie
ne pouvaient donner lieu à aucun commentaire de la part
de M. le secrétaire perpétuel, qui a eu l'obligeance cepen-
dant d'en faire mention, cl nous espérons que, pour ce
qui nous concerne, celte polémique est finie; nous ne la
terminerons pas cependant sans satisfaire au; désir de
M. Mante qui nous prie de reproduire t'n extenso sa lettre
du 10 courant, adressée à M. le président de l'Académie.
(Voir plus loin à la Correspondance.)
Comme nous avions cité, à l'occasion de celle lettre, les
observations présentées par deux honorables membres de
l'Académie, nous nous empressons de les reproduire
textuellement, d'après le compte-rendu hebdomadaire,
n° 3, 10 janvier, de l'Académie des sciences.
« A l'occasion de celte réclamation, M. Milne-Edwards
prend la parole et dit qu'il ne connaît pas l'article du
journal la Lumière dont l'auteur de la lettre parle, mais
que celui-ci ne lui parait pas avoir élé bien renseigné au
sujet de l'indemnité accordée à M. Housseau. Le rapport
fait, il y a quelques mois, par une Commission dont
M. Milne-Edwards était l'organe, avait pour objet un ou-
vrage de MM. Housseau et Devéria obtenu par la photo-
graphie ordinaire, et ne porte pas sur la série de gravures
photographiques publiée plus récemment par les mêmes
auteurs et exécutée par le procédé inventé par M. A'iépce
de Saint-Victor. En présentant à l'Académie, dans la
séance du 19 décembre, une des livraisons de ce dernier
ouvrage, M. Milne-Edwards a eu soin de rappeler que le.
mérite de cette invention appartient à M. Niépce, et il re-
grette qu'aucun des prix dont l'Aïadémio dispose ne soit
applicable à une découverte de ce genre, car le service
rendu par M. Niépce lui parait digne d'une récompense
éclatante, (juantà l'indemnité pécuniaire qu'il a demandée
dernièrement pour M. Housseau, elle était destinée, non
pas à récompenseï une invention qui n'appartient pas à
ce naturaliste, mais à fournir à celui-ci les moyens de
continuer des essais divers, relatifs à l'application de la
photographie à l'iconographie zoologique. Les résultats
obtenus dans cette voie, soit par M. Housseau lui-même,
soit par d'aulrcs personnes dont il s'était assuré le con-
cours, et notamment par MM. Devéria, lîisson. Manie et
Hiffault, sont certainement fort remarquables, mais lais-
sent encore beaucoup à désirer aux yeux du naturaliste ;
et c'est pour faire entreprendre de nouveaux essais et
dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats, que M. Milne-
Edwards et plusieurs autres membres de l'Académie ont
demandé à la Commission administrative de venir en aide
à M. Housseau, dont les travaux, entrepris dans l'intérêt
de la science seulement, ont élé pour celui-ci la cause de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.91%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.91%.
- Auteurs similaires Mithridate Ier Mithridate Ier /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Mithridate Ier" or dc.contributor adj "Mithridate Ier")Tosp Tosp /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Tosp" or dc.contributor adj "Tosp")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k54271765/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k54271765/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k54271765/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k54271765/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k54271765
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k54271765
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k54271765/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest