Titre : L'Avenir du bassin d'Arcachon : le grand journal du bassin...
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1936-04-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32896010n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 avril 1936 25 avril 1936
Description : 1936/04/25 (A77,N4336). 1936/04/25 (A77,N4336).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5421614x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/09/2008
Pour qui
Voter?
Malgré la multiplicité des candi-
datures, les électeurs n'éprouveront
aucune hésitation'; ils voteront en
grande majorité pour leur député
sortant Pierre Dignac, à raison de
sa personnalité et de la politique
qu'il représente.
Pierre Dignac est hé dans notre
région ; il y a passé toute son exis-
tence ; mieux que quiconque il en
connaît les besoins; résiniers et
ostréiculteurs ne peuvent avoir un
défenseur plus éclairé, ni plus dé-
voué, ainsi qu'il en a donné des
preuves en défendanténergiquement
leurs intérêts dans toutes les occa-
sions. Ils savent pouvoir compter
sur lui.
Courageux en face de ses adver-
saires, opposant sa loyauté à leur
mauvaise foi, son sourire à leurs
injures, sa courtoisie à leur grossiè-
reté, affable vis-à-vis de tous, servia-
ble au plus haut degré, il n'a jamais
refusé un service qu'il pouvait ren-
dre. Ses collègues lui ont marqué
leur estime en l'appelant à la prési-
dence d'une grande commission
dont il a rempli les fonctions déli-
cates avec la plus irréprochable
impartialité. L'expérience acquise
pendant trois législatures offre
plus de garantie que la vaniteuse
outrecuidance de ses concurrents.
Au point de vue politique, deux
partis se trouvent en présence : le
front populaire et le front national,
celui de l'ordre et celui du désordre,
celui de la révolution sociale et ce-
lui des réformes, celui de la guerre
et celui de la paix, celui du drapeau
rouge et celui du drapeau tricolore.
L'un nous mènerait aux pires com-
plications intérieures et extérieures>
l'autre au redressement politique et
financier. Cinq candidats, unis com-
me les cinq doigts de la main mos-
covite, marchent en parfait accord
à l'assaut de la société; seul M.
Pierre Dignac leur oppose sa volon-
té patriotique de sauvegarder nos
biens et nos libertés menacés par
une coalition dangereuse.
Républicain de gauche, homme
de. gouvernement, Pierre Dignac
veut comme nous la prosoérité de
la patrie et la fin d'une crise qui ne
peuvent être réalisées que par la
stabilité ministérielle et des écono-
mies sur les dépenses du budget.
Il est nécessaire pour cela que la'
nouvelle Chambre renferme une
majorité de représentants faisant
passer le salut du pays avant leurs
appétits, leurs ambitions et leur
désir de conquérir dés portefeuilles.
La situation actuelle est d'une
gravité exceptionnelle ; l'Allemagne
devient de plus en plus menaçante;
l'Italie, refroidie à notre égard par
des sanctions stupides, ne semble
pas disposée à venir à notre aide,
l'Angleterre tergiverse, la Société
des Nations montre son impuissan-
ce à assurer la sécurité collective.
(Lire la suite en deuxième page.)
Appel du Maire dfArcachou
Mes chers Candtoyew^
Lès mandats que TÇUS m'avêz confiés -- je &i bien spécifié
à plusieurs reprises - n'ont aucun caractère politique.
Mon but a toujours été, et demeure, de réaliser l'union entre
les Arcachonnais afin d'administrer la ville et de la représenter, soit
au Conseil Général, soit auprès des pouvoirs publics, dans l'intérêt
de toute la population.
Aux élections législatives 'dernières, je me suis abstenu de
toute manifestation publique de mes sentiments personnels, tandis
que, naturellement, les conseillers généraux et d'arrondissement et
les maires de la circonscription apportaient leur appui aux candidats
qui avaient leurs préférences.
Pourtant une amitié de plus de trente ans me lie à M.
Pierre BIGN4C et elle n'a jamais été altérée par des divergences de
vues ; cela souligne -- simplement -* la parfaite liberté de pensée qui
est la règle de la grande famille républicaine.
Je ne croyais pas être obligé de dire publiquement mes sen-
timents de sympathie pour le député sortant de notre circonscription
et d'estime pour son action parlementaire et, plus spécialement,
pour la façon dont en toutes circonstances il défend les inté-
rêts dé notre ville chaque fois *pie Ton fait appel à lui ou sans
attendre même aucun appel.
' Son dévouement à la population de notre cité, à laquelle il
est si profondément attaché, est servi par les relations précieuses qu'il
possède dans tous les Ministères et dans les milieux dirigeants.
J'ai eu, il y a quelques semaines encore, lorsqu'il m'accom-
pagnait à la Présidence du Conseil, chez M. Albert Si BEA UT, qui
fit droit aussitôt à nos justes demandes intéressant notre ville, la
preuve de l'utilité d'une étroite collaboration entre le Maire d'Ârcachon
et son député, qui use si cordialement pour notre ville du crédit consi-
dérable dont il jouit auprès de tous les gouvernements.
L'attitude que j'avais prise et conservée, dans un souci de
correction vis-à-vis de tous les électeurs arcachonnais et de respect
pour leurs idées pouvant être diversement interprétée, j'ai le devoir de
sortir d'un silence qui ne serait pas compris.
Je tiens à dire, et tout le monde le trouvera naturel, que MES
SENTIMENTS POUR M. PIERRE DIGNAC N'ONT JAMAIS VARIE, si
ce n'est dans le sens de la confiance, et, DEPUIS QUE JE SUIS MAIRE
D'ARCACHON, DE LA RECONNAISSANCE POUR LES SERVICES REN-
DUS A NOTRE VILLE.
Ces sentiments demeurent '-- j'en suis certain -- ceux de la très
grande majorité delà population arcachonnaise, qui les montrera, le
26 Avril, comme précédemment.
Mais je ne voulais pas qu'elle pût supposer que ma discrétion
de Maire étouffait ma voix d'ami et d'homme libre.
fflarcfil GOIDUILHOU.
Maire d'Arcachon, Conseiller Bénéral de I» Gironde.
Ecoute
Electeur
L'heure est grave. Le destin du
pays est dans tes mains.
Selon que tu votenu, tu orien-
teras la France vers l'ordre ou la
révolution, vers la paix ou la guerre,
vers la prospérité ou la ruine.
Sur toi pèsent de lourdes respon-
sabilités. Avant de déposer ton bul-
letin dans l'urne, réfléchis !
Tu as reçu déjà des professions
de foi diverses, des programme»
contradictoires.
Le programme communiste, tu
l'as jeté au panier sans Je lire.. Tu
ne veux pas subir les horreurs de
la malheureuse Russie, ni supporter
la plus cruelle et la plus stupide
des dictatures : celle de la racaille
moscovite.
Tes yeux se sont arrêtés sur le
programme du parti socialiste.
S.F. I. O. Or si tu repousses, le,
communisme, pourquoi accepterais-
tu le socialisme ? Communisme, et
socialisme né diffèrent, Léon Bluta
l'a souvent écrit, que sur les, mo-
yens, mais leurs buts sont identi-
ques.
Sais-tu à quoi aboutirait \t triom-
phe du socialisme ? A l'inflation
d'abord, c'est-à-dire à la chute du
franc. Tes billets de banque si péni- -,
blement gagnés, ô ouvrier, si péni-
blement amassés, ô petit rentier,
deviendraient du chiffon de papier
qui n'aurait plus aucune valeur
d'achat. Rappelle-toi l'expérience
allemande qui a ruiné tout un grand
peuple.
Le triomphe du socialisme abou-
tirait à la guerre. Guerre civile com-
me en Espagne, où vols, incendies,
viols, meurtres, se multiplient cha-
que jour, sous les yeux terrifiés
d'un gouvernement impuissant.
Guerre étrangère aussi. Car au
pouvoir, Léon Blum entreprendrait,
contre l'Italie et l'Allemagne, par
haine du fascisme, la plus inégale
et la plus folle des croisades. On
sait que pour ce juif multimillion-
naire, le sang français n'a pas beau-
coup de prix.
Est-ce cela que tu veux, ô élec-
teur ?
Non sans doute ! Alors passons
au programme du néo-socialisme.
Là, je comprends ton hésitation. Tu
cherches à savoii ce qu'est exacte-
ment le néo-socialisme. Tu as vu
ea effet au skating le candidat Ro-
bert Duchez contredit sur tous les
points par son propre chef, Adrien
Marquer. Mais naît électeur, pour-
quoi chercher une doctrine dans
un parti qui n'en a pas ? Et que fe-
rait d'une doctrine un parti qui ne
connaît que l'opportunisme du por-
tefeuille ministériel ?
Je te fais grâce du programme du
socialiste indépendant. Tu trouve-
rais plus facilement une perle au
fond de la mer qu'une idée dans les
fariboles du citoyen Digneaux.
Je t'ai réservé pour la fine bouche
le programme du sieur Pecquery
dit Labrède. En déchiffrant sa prose
ARCA€HONNAIS !
J'ai toujours soutenu » et je ne le regrette pas -mon ami PIERRE DIGNAC.
Plus que jamais aujourd'hui, et pour bien des raisons, je vous demande
sans hésiter de voter pour lui.
D'ailleurs, voter pour lui c'est voter pour ARCACHON.
On peut discuter les opinions de PIERRE DIGIVÀC; on ne discutera jamais
sa propreté et ses sentiments populaires.
Et puis qu'est-ce qu'il a en face de lui? Six fois rien!
Vous voterez donc pour PIERRE DIGNAC. Vive Arcachonr
Docteur Louis BOUBDIER,
■ Conseiller d'Arrondissement
Electeurs de i'flioiloi et je Saint Ferdinand
En ma qualité d'Adjoint au Maire, fai été invité à présider une réunion électorale ces temps dernier*.
J'aurais présidé volontiers d'autres réunions, sans m'imaginer que ce geste puisse être interprété autrement que
comme un acte de libérale courtoisie.
Cest pour éviter toute équivoque, possible et probable, que. je trouve opportun — à titre purement personnel
—r d'indiqjier aujourd'hui mon point de vue, au demeurant bien connu.
En dehors de tout esprit de parti, surtout sans aucun parti-pris, sans penser à m'immisçer dans la politique
qui est strictement affaire de conscience, il m'est agréable de déclarer qu'une fidélité reconnaissante me lie à notre
député sortant PIERRE DIGNAC, car nous l"i devons beaucoup les uns et les autres, qu'il s'agisse de ce qu'il a fait
en faveur dé notre cité, ou des services qu'il n'a cessé de rendre à qui a fait aopel à sa bonté.
Il trie semble tout qualifié, parce, que probe au delà de toute expression et parce que député actif et vigilant,
pour représenter une circonicriptioi, laquelle ne veuldans les circonstances actuelles, difficiles ei^ajrapes, confier ses
destinées qu'à bon escient. En «onséqaence je ne puis que recommander tout spécialement à vos suffraws
M. PIERRE DIGJNAC. v
fi. MEH 14J0W * Mrt fVttrt*.
Voter?
Malgré la multiplicité des candi-
datures, les électeurs n'éprouveront
aucune hésitation'; ils voteront en
grande majorité pour leur député
sortant Pierre Dignac, à raison de
sa personnalité et de la politique
qu'il représente.
Pierre Dignac est hé dans notre
région ; il y a passé toute son exis-
tence ; mieux que quiconque il en
connaît les besoins; résiniers et
ostréiculteurs ne peuvent avoir un
défenseur plus éclairé, ni plus dé-
voué, ainsi qu'il en a donné des
preuves en défendanténergiquement
leurs intérêts dans toutes les occa-
sions. Ils savent pouvoir compter
sur lui.
Courageux en face de ses adver-
saires, opposant sa loyauté à leur
mauvaise foi, son sourire à leurs
injures, sa courtoisie à leur grossiè-
reté, affable vis-à-vis de tous, servia-
ble au plus haut degré, il n'a jamais
refusé un service qu'il pouvait ren-
dre. Ses collègues lui ont marqué
leur estime en l'appelant à la prési-
dence d'une grande commission
dont il a rempli les fonctions déli-
cates avec la plus irréprochable
impartialité. L'expérience acquise
pendant trois législatures offre
plus de garantie que la vaniteuse
outrecuidance de ses concurrents.
Au point de vue politique, deux
partis se trouvent en présence : le
front populaire et le front national,
celui de l'ordre et celui du désordre,
celui de la révolution sociale et ce-
lui des réformes, celui de la guerre
et celui de la paix, celui du drapeau
rouge et celui du drapeau tricolore.
L'un nous mènerait aux pires com-
plications intérieures et extérieures>
l'autre au redressement politique et
financier. Cinq candidats, unis com-
me les cinq doigts de la main mos-
covite, marchent en parfait accord
à l'assaut de la société; seul M.
Pierre Dignac leur oppose sa volon-
té patriotique de sauvegarder nos
biens et nos libertés menacés par
une coalition dangereuse.
Républicain de gauche, homme
de. gouvernement, Pierre Dignac
veut comme nous la prosoérité de
la patrie et la fin d'une crise qui ne
peuvent être réalisées que par la
stabilité ministérielle et des écono-
mies sur les dépenses du budget.
Il est nécessaire pour cela que la'
nouvelle Chambre renferme une
majorité de représentants faisant
passer le salut du pays avant leurs
appétits, leurs ambitions et leur
désir de conquérir dés portefeuilles.
La situation actuelle est d'une
gravité exceptionnelle ; l'Allemagne
devient de plus en plus menaçante;
l'Italie, refroidie à notre égard par
des sanctions stupides, ne semble
pas disposée à venir à notre aide,
l'Angleterre tergiverse, la Société
des Nations montre son impuissan-
ce à assurer la sécurité collective.
(Lire la suite en deuxième page.)
Appel du Maire dfArcachou
Mes chers Candtoyew^
Lès mandats que TÇUS m'avêz confiés -- je &i bien spécifié
à plusieurs reprises - n'ont aucun caractère politique.
Mon but a toujours été, et demeure, de réaliser l'union entre
les Arcachonnais afin d'administrer la ville et de la représenter, soit
au Conseil Général, soit auprès des pouvoirs publics, dans l'intérêt
de toute la population.
Aux élections législatives 'dernières, je me suis abstenu de
toute manifestation publique de mes sentiments personnels, tandis
que, naturellement, les conseillers généraux et d'arrondissement et
les maires de la circonscription apportaient leur appui aux candidats
qui avaient leurs préférences.
Pourtant une amitié de plus de trente ans me lie à M.
Pierre BIGN4C et elle n'a jamais été altérée par des divergences de
vues ; cela souligne -- simplement -* la parfaite liberté de pensée qui
est la règle de la grande famille républicaine.
Je ne croyais pas être obligé de dire publiquement mes sen-
timents de sympathie pour le député sortant de notre circonscription
et d'estime pour son action parlementaire et, plus spécialement,
pour la façon dont en toutes circonstances il défend les inté-
rêts dé notre ville chaque fois *pie Ton fait appel à lui ou sans
attendre même aucun appel.
' Son dévouement à la population de notre cité, à laquelle il
est si profondément attaché, est servi par les relations précieuses qu'il
possède dans tous les Ministères et dans les milieux dirigeants.
J'ai eu, il y a quelques semaines encore, lorsqu'il m'accom-
pagnait à la Présidence du Conseil, chez M. Albert Si BEA UT, qui
fit droit aussitôt à nos justes demandes intéressant notre ville, la
preuve de l'utilité d'une étroite collaboration entre le Maire d'Ârcachon
et son député, qui use si cordialement pour notre ville du crédit consi-
dérable dont il jouit auprès de tous les gouvernements.
L'attitude que j'avais prise et conservée, dans un souci de
correction vis-à-vis de tous les électeurs arcachonnais et de respect
pour leurs idées pouvant être diversement interprétée, j'ai le devoir de
sortir d'un silence qui ne serait pas compris.
Je tiens à dire, et tout le monde le trouvera naturel, que MES
SENTIMENTS POUR M. PIERRE DIGNAC N'ONT JAMAIS VARIE, si
ce n'est dans le sens de la confiance, et, DEPUIS QUE JE SUIS MAIRE
D'ARCACHON, DE LA RECONNAISSANCE POUR LES SERVICES REN-
DUS A NOTRE VILLE.
Ces sentiments demeurent '-- j'en suis certain -- ceux de la très
grande majorité delà population arcachonnaise, qui les montrera, le
26 Avril, comme précédemment.
Mais je ne voulais pas qu'elle pût supposer que ma discrétion
de Maire étouffait ma voix d'ami et d'homme libre.
fflarcfil GOIDUILHOU.
Maire d'Arcachon, Conseiller Bénéral de I» Gironde.
Ecoute
Electeur
L'heure est grave. Le destin du
pays est dans tes mains.
Selon que tu votenu, tu orien-
teras la France vers l'ordre ou la
révolution, vers la paix ou la guerre,
vers la prospérité ou la ruine.
Sur toi pèsent de lourdes respon-
sabilités. Avant de déposer ton bul-
letin dans l'urne, réfléchis !
Tu as reçu déjà des professions
de foi diverses, des programme»
contradictoires.
Le programme communiste, tu
l'as jeté au panier sans Je lire.. Tu
ne veux pas subir les horreurs de
la malheureuse Russie, ni supporter
la plus cruelle et la plus stupide
des dictatures : celle de la racaille
moscovite.
Tes yeux se sont arrêtés sur le
programme du parti socialiste.
S.F. I. O. Or si tu repousses, le,
communisme, pourquoi accepterais-
tu le socialisme ? Communisme, et
socialisme né diffèrent, Léon Bluta
l'a souvent écrit, que sur les, mo-
yens, mais leurs buts sont identi-
ques.
Sais-tu à quoi aboutirait \t triom-
phe du socialisme ? A l'inflation
d'abord, c'est-à-dire à la chute du
franc. Tes billets de banque si péni- -,
blement gagnés, ô ouvrier, si péni-
blement amassés, ô petit rentier,
deviendraient du chiffon de papier
qui n'aurait plus aucune valeur
d'achat. Rappelle-toi l'expérience
allemande qui a ruiné tout un grand
peuple.
Le triomphe du socialisme abou-
tirait à la guerre. Guerre civile com-
me en Espagne, où vols, incendies,
viols, meurtres, se multiplient cha-
que jour, sous les yeux terrifiés
d'un gouvernement impuissant.
Guerre étrangère aussi. Car au
pouvoir, Léon Blum entreprendrait,
contre l'Italie et l'Allemagne, par
haine du fascisme, la plus inégale
et la plus folle des croisades. On
sait que pour ce juif multimillion-
naire, le sang français n'a pas beau-
coup de prix.
Est-ce cela que tu veux, ô élec-
teur ?
Non sans doute ! Alors passons
au programme du néo-socialisme.
Là, je comprends ton hésitation. Tu
cherches à savoii ce qu'est exacte-
ment le néo-socialisme. Tu as vu
ea effet au skating le candidat Ro-
bert Duchez contredit sur tous les
points par son propre chef, Adrien
Marquer. Mais naît électeur, pour-
quoi chercher une doctrine dans
un parti qui n'en a pas ? Et que fe-
rait d'une doctrine un parti qui ne
connaît que l'opportunisme du por-
tefeuille ministériel ?
Je te fais grâce du programme du
socialiste indépendant. Tu trouve-
rais plus facilement une perle au
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fariboles du citoyen Digneaux.
Je t'ai réservé pour la fine bouche
le programme du sieur Pecquery
dit Labrède. En déchiffrant sa prose
ARCA€HONNAIS !
J'ai toujours soutenu » et je ne le regrette pas -mon ami PIERRE DIGNAC.
Plus que jamais aujourd'hui, et pour bien des raisons, je vous demande
sans hésiter de voter pour lui.
D'ailleurs, voter pour lui c'est voter pour ARCACHON.
On peut discuter les opinions de PIERRE DIGIVÀC; on ne discutera jamais
sa propreté et ses sentiments populaires.
Et puis qu'est-ce qu'il a en face de lui? Six fois rien!
Vous voterez donc pour PIERRE DIGNAC. Vive Arcachonr
Docteur Louis BOUBDIER,
■ Conseiller d'Arrondissement
Electeurs de i'flioiloi et je Saint Ferdinand
En ma qualité d'Adjoint au Maire, fai été invité à présider une réunion électorale ces temps dernier*.
J'aurais présidé volontiers d'autres réunions, sans m'imaginer que ce geste puisse être interprété autrement que
comme un acte de libérale courtoisie.
Cest pour éviter toute équivoque, possible et probable, que. je trouve opportun — à titre purement personnel
—r d'indiqjier aujourd'hui mon point de vue, au demeurant bien connu.
En dehors de tout esprit de parti, surtout sans aucun parti-pris, sans penser à m'immisçer dans la politique
qui est strictement affaire de conscience, il m'est agréable de déclarer qu'une fidélité reconnaissante me lie à notre
député sortant PIERRE DIGNAC, car nous l"i devons beaucoup les uns et les autres, qu'il s'agisse de ce qu'il a fait
en faveur dé notre cité, ou des services qu'il n'a cessé de rendre à qui a fait aopel à sa bonté.
Il trie semble tout qualifié, parce, que probe au delà de toute expression et parce que député actif et vigilant,
pour représenter une circonicriptioi, laquelle ne veuldans les circonstances actuelles, difficiles ei^ajrapes, confier ses
destinées qu'à bon escient. En «onséqaence je ne puis que recommander tout spécialement à vos suffraws
M. PIERRE DIGJNAC. v
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