Titre : La Vigie d'Arcachon : journal des intérêts du littoral ["puis" organe des intérêts d'Arcachon et du littoral]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1890-01-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328896653
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 253 Nombre total de vues : 253
Description : 30 janvier 1890 30 janvier 1890
Description : 1890/01/30 (A3,N140)-1890/02/06. 1890/01/30 (A3,N140)-1890/02/06.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5417890k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7893
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/08/2008
* ' ^. ' -tti 'IX * ' *
\mm\i HiMiirAL
Séance extraordinaire du 24 janvier.
Etaient présents : MM. Roumegous,
premier adjoint, président. ; Carnus,
deuxième adjoint, Cazeaux, Expert,
Boy, IMègre, Labeyrie, Vcssière, Mou-
pertney, Duvaché, Mano, Fouché. Ra-
. vaux, Millien, Leys, Poisson-Bcrsot.
Excusés : MM . Ormières, maire, par
riiiteriuédiaire de M. Boy, (eugage-
Hie.it antérieur pris pour un rendez-
vous qui nécessite sa présence a Bor-
deaux). M. Tisseyre, intermédiaire M.
Poisson-Borsot,(malade), M. Richard,
également.
La .séance est ouverte à.4 li. 1/2.
Lecture est donnée des procès-verbaux
des deux dernières séance?:, qui sont
adoptés après des observations pré-
sentées par M. Duvaché qui réclame
instamment l'insertion au procès-verbal
de l'ordre du jour présenté par M. Tis-
seyre, étaut donné que le secrétaire
mentionne la remise de cet ordre du
jour dans ,es mains de M. Roumegous.
président, qui a bien annoncé la.récep-
tion de ce document et oui ne saurait,
trouver l'excuse à. sa non-publicité
parce qu'il n'est ni daté, ni signe.
MM'. Expert, Roumegous, Camus et
Millien déclarent qu'il n'y a pas heu de
le lire, i.i de l'inscrire.
M. Duvaché persiste afin que le Con-
seil soit, édifié et minii de ce document
qu'un oubli seul du piésideut a pu lais-
ser émis l'ombre.
M. Expert, secrétaire, persiste.
M. Buy appuie M.. Duvaché. Il dit
que ce qui a été oublié, porté it la con-
ua.ssance de tous, ne saurait changer
en rien la décision du Conseil et sa
délibération qui est un fait accompli.
Mais le procès-verbal mentionnant Sa
remise de cet ordre du jour dans les
nmins au président, ne serait-il pas
logique de le faire connaître d'abord
aux. Conseillers Municipaux, et par suite
à la population qui verra la lacune oui
existe", sans pouvoir se l'expliquer.
Quel obstacle y voyez-vous -) Quel dan-
ger peut-il y avoir ?
M. Boy appuie, la lecture et l'inscr-
titi' de l'ordre du jour Tisseyre
Le. Conseil, consulté, vote que le
procès-verbal ne fera connaître que la
remise du. document par M. Du vache"
dans les mains du Président et que
lecture ni insertion n'auront lieu.
Oa procède à. la nomination d'un se-
crétaire. M.. Expert est; désigné.
M. Roumegous l'ait connaître l'ordre
du jour: 1* Interpellation- sur la situa-
tion administrative réclamée par MM.
Expert, Fouché, Car nu s, Ravaux et •
Leys: . .
M. Monpermey demande à titre de;
renseignement, si la séance extraordi-
naire de ce jour est autorisée par l'ad-
ir mistration supérieure. Le président
répond affirmativement.
M. Roumegous informe le Conseil en
rappelant toutes les difficultés qui se
sont élevées entre le Maire et lui. Tous "
ses griefs sont personnels et le portent
à réclamer un vote de. blâme contre le:
Maire qui l'a injurié d'abord en lui di-
sant qu'il était vendu ot qu'il lui a retiré
la délégation à l'Etat-civll fin invoquant
rincompatibilité administrative. Il i
voit là qu'un î sentiment de haine
contre lui et il .c comprend pas l'in-
compatibilité qui peut exister. Le
Maire, administre seul et veut se passer
de ses adjoints.
M . Millien ne comprend pas un blâmo
pour un acte du Maire touchant à uue
personnalité. Il désire voir s'agrandir le
cercle des reproches qu'on a à adresser
au Maire qui n'a .l'incompatibilité qu'a-
vec, son Conseil et qui veut mener Jes
Conseillers eu petits garçons.
M. Expert, dans un exposé où four-
millent les reproches donne lecture
d'un ordre divjouv qui résume ces repro-
ches qui sont adressés au Maire.
« Considérant que le Maire a convoque
deux fois le Conseil nmnicipal et sans !•
provenir ne s'est pas rendu à la Mairie
pour le présider.
» Le Conseil voyant ui cela, un manque
d'égards voulu.
» Le Consua 1 n'approuvant pas le. Maire
qui a re'iré. • ses adjoints les délégations
doiiî. ils avaient été ••horiréis ne voeia.nt
pl.j.> iaisser ;iu Maire seul la direction ues
atVai ;'cs ■:o".!i:i: .inaies.
:■ Le Cous, il iveOîinuissnul ;j;i'en l'ail
d'i;:r.o''é;i-i,!.ibiiiié u'huuiour. il n'en existe
qu'eiure la majorité du Conseil et, le
Maire.
» Le Conseil proteste énergique, m eut,
blâme le Maire, décide l'insertion de ce
vote au procès-verbal er son envoi à M. le
Pré fol. dans le plus bref délai après que
les conseillers vouants rainaient revêtu
de leur signature. »
M. Duvaché proteste contre cet or-
dre du jour qui est appuyé très-énergi-
qucmeiit par MM. Million et Fouché et
accepté par M. Roumegous.
M.. Boy, après uue seconde lecture de
cet ordre de jour, examine les griefs
reprochés an Maire. 11 dit : Nier l'in-
compatibilité du Maire et de ses Ad-
joints est impossible. A. tort ou à raison
elle existe. Elle est patente, indéniable
pour tous. El. il faut ajouter que dans
tous les eas, il appartient au Maire
d'apprécier cette incompatibilité, et,
pour lui, il est un droit acquis, de reti-
rer les délégations qu'il a pu donner
aux adjoints pour l'aider à administrer
la commune. Un blâme ne saurait lui
être donné pour un droit qu'il exerce.
Du reste il n'est pas loisible au Conseil
d'apprécier sans une discussion où tou-
te partie soit présente, cette incompa-
tibilité. Condamner un absent, ne serait
ni généreux, mi équitable, car cet ab-
sent pourrait daus la discussion' éviter
une injustice prête à intervenu .
Quant à la question de manqno d'é-
gards et de convenance de n'avoir as-
sisté aux séances du mardi, là existe
une l'eusse appréciation et pouvons-
or../ ». j c> chef voter au Maire un
iàmc? Ce dernier a-t-il cloue seul perdu
'son droit d'absence ? Et à l'exemple de
tous les Conseillers convoqués pour des
affaires souvent importantes et urgen-
tes, qui se sont réunis ensuite clandes-
tinement pour se coaliser et ne pas ve-
nir a ces susdites séances parce que
l'ordre du jour ne comportait pas la.
délibération à prendre sur la Place
Ville d'hiver: où est l'inconvenance et
le manque d'égards ? Ces Conseillers
coalisés auraient, parait-il, appris dans
la séance qu'ils ont fui, que le Maire
avait, dès le désir exprimé de cette
Piace do la Ville d'hiver, réuni la com-
mission d'hygiène, s'était transporté
sur les lieux, accompagnant, les mem-
bres de cette commission, et se livrait
indéniablement à uue étude approfon-
die de la question, qui fait aujourd'hui
l'objet de cettediscussion . A. tous.jedc-
mniuio encore une fois à qui appartien-
nent l'absence des convenance» et le
manque d'égards ? ?
Dans celte séansc. les quelques mem-
bres s èicse.ix des intérêts de la ville,
émus de l'absence .de leurs collègues,
ont vu surgir immédiatement et, de
l'iniative de trois d'entre eux, MM.
Duvaché, Labe.yno et Boy, une, deman-
de de séance extraordinaire précédant
celle déjà arrêtée par le Maire afin de
vider cette question «le la Place de la
Ville d'hiver, et avant toute autre af-
faire inscrite à l'ordre du jour déjà
annoncé.
Le Maire obtempéra sans retard à
cette demande. La séance spéciale fut
lixée au mardi "2 heures, alors que la.
séance d'affaires était pour :* heures \fi.
Les promoteurs de cette 1 séance spécia.-
le n'avaient qu'un seul but, faire dispa-
raître les diseussions que cette affaire
avait, motivées. C'est donc là Messieurs,
dit toujours M. Boy, la séance que le
Maire n'est pas venu présider.
Cite t.bsence du Maire est un des
griefs taxés d'mcoaveuance et"de'man-
que d'égards. Le Maire n'est pas renli
j parce qu'il n'a pas voulu, une fois de
i plus, s'exposer à des invectives; il a
cherché à éviter un scaudale que son
| caractère vif prévoyait. C'est mon sen-
timent personnel. N'était-ce pas son
droit, comme celui de tout Conseiller
qui n'assiste pas à la séance même sans
j s'excuser? Le Maire était porté absent
sans excuse. Et le premier] adjoint a
présidé.
Le dernier grief, celui de sou absence
depuis la dite séance où le vote et»
I blâme fut illégalement proposé, est le
! seul grief susceptible d'émouvoir le
I Conseil. Je comprends, continue M.
. Boy, les appréhensions de M. Expert et
de ses collègues. Mais devez-vous voir
autre chose que l'homme froissé qui a
conscience du travail qu'il fait dans
l'intérêt communal, et qui voit tourner
contre lui ses meilleures inteutious ?
Donnerez-vous un blâme au Maire
d'Arcachou ? J'espère que. vous aban-
donnerez cet ordre dn jour et que de
ces discussions naîtront au contraire
une entente cordiale entre tous.
M. Expert persiste dans les griefs
reprochés, appuyé de MM. Fouché,
Miliien et Carnus. Ce dernier motivant
ses plaintes contre le Maire en s'ap-
puyant des discussions passées et qu'il
n'a pas oubliées. Il ne comprend pas
qu'il ait abandonné la Mairie, en disant
qu'il n'y retiendrait pus : que la paix
avec le Maire avait été faite, qu'une
entente cordiale s'en était suivie et
que comme résultat, la délégation aux
travaux publics lui avait été octroyée ;
que c'est au moment où il s» préparait
à user de ses pouvoirs, qu'il avait vu
sans m.'tifs, cette, délégation lui être
retirée par un arrêté : qu'il appuie éner-
giquement le vote de blâme proposé.
M. BOY réoond à M. Camus qu'il est
à même d'examiner les accusations
portées contre le Maire. Le passé était
oublié. Lu paix générale était dans
l'esprit de tous. Quelques racon-
tars officieux ont pu faire dire au Maire
l'intention qu'il avait de ne plus reve-
nir à la Mairie. C'était la proposition du
vote de blâme illégal. Mais ce ne sont
que clos racontars et pas autre chose.
Les précédents établissent uue chose
bien plus grave, pour celui qui, par des
motifs personnels a déclaré en plein
Conseil t. qu'il ne travaillerait plus et
qu'il ne donnerait pas sa démission;
N'est ce pas arrive pour vous, M.
Carnus ? Loin de vousinlîigeruu blâme
pour ce que vous trouvez être une
inconvenance de la part du Maiie, le
Conseil, le Maire appuyant; Lvous ont
\mm\i HiMiirAL
Séance extraordinaire du 24 janvier.
Etaient présents : MM. Roumegous,
premier adjoint, président. ; Carnus,
deuxième adjoint, Cazeaux, Expert,
Boy, IMègre, Labeyrie, Vcssière, Mou-
pertney, Duvaché, Mano, Fouché. Ra-
. vaux, Millien, Leys, Poisson-Bcrsot.
Excusés : MM . Ormières, maire, par
riiiteriuédiaire de M. Boy, (eugage-
Hie.it antérieur pris pour un rendez-
vous qui nécessite sa présence a Bor-
deaux). M. Tisseyre, intermédiaire M.
Poisson-Borsot,(malade), M. Richard,
également.
La .séance est ouverte à.4 li. 1/2.
Lecture est donnée des procès-verbaux
des deux dernières séance?:, qui sont
adoptés après des observations pré-
sentées par M. Duvaché qui réclame
instamment l'insertion au procès-verbal
de l'ordre du jour présenté par M. Tis-
seyre, étaut donné que le secrétaire
mentionne la remise de cet ordre du
jour dans ,es mains de M. Roumegous.
président, qui a bien annoncé la.récep-
tion de ce document et oui ne saurait,
trouver l'excuse à. sa non-publicité
parce qu'il n'est ni daté, ni signe.
MM'. Expert, Roumegous, Camus et
Millien déclarent qu'il n'y a pas heu de
le lire, i.i de l'inscrire.
M. Duvaché persiste afin que le Con-
seil soit, édifié et minii de ce document
qu'un oubli seul du piésideut a pu lais-
ser émis l'ombre.
M. Expert, secrétaire, persiste.
M. Buy appuie M.. Duvaché. Il dit
que ce qui a été oublié, porté it la con-
ua.ssance de tous, ne saurait changer
en rien la décision du Conseil et sa
délibération qui est un fait accompli.
Mais le procès-verbal mentionnant Sa
remise de cet ordre du jour dans les
nmins au président, ne serait-il pas
logique de le faire connaître d'abord
aux. Conseillers Municipaux, et par suite
à la population qui verra la lacune oui
existe", sans pouvoir se l'expliquer.
Quel obstacle y voyez-vous -) Quel dan-
ger peut-il y avoir ?
M. Boy appuie, la lecture et l'inscr-
titi' de l'ordre du jour Tisseyre
Le. Conseil, consulté, vote que le
procès-verbal ne fera connaître que la
remise du. document par M. Du vache"
dans les mains du Président et que
lecture ni insertion n'auront lieu.
Oa procède à. la nomination d'un se-
crétaire. M.. Expert est; désigné.
M. Roumegous l'ait connaître l'ordre
du jour: 1* Interpellation- sur la situa-
tion administrative réclamée par MM.
Expert, Fouché, Car nu s, Ravaux et •
Leys: . .
M. Monpermey demande à titre de;
renseignement, si la séance extraordi-
naire de ce jour est autorisée par l'ad-
ir mistration supérieure. Le président
répond affirmativement.
M. Roumegous informe le Conseil en
rappelant toutes les difficultés qui se
sont élevées entre le Maire et lui. Tous "
ses griefs sont personnels et le portent
à réclamer un vote de. blâme contre le:
Maire qui l'a injurié d'abord en lui di-
sant qu'il était vendu ot qu'il lui a retiré
la délégation à l'Etat-civll fin invoquant
rincompatibilité administrative. Il i
voit là qu'un î sentiment de haine
contre lui et il .c comprend pas l'in-
compatibilité qui peut exister. Le
Maire, administre seul et veut se passer
de ses adjoints.
M . Millien ne comprend pas un blâmo
pour un acte du Maire touchant à uue
personnalité. Il désire voir s'agrandir le
cercle des reproches qu'on a à adresser
au Maire qui n'a .l'incompatibilité qu'a-
vec, son Conseil et qui veut mener Jes
Conseillers eu petits garçons.
M. Expert, dans un exposé où four-
millent les reproches donne lecture
d'un ordre divjouv qui résume ces repro-
ches qui sont adressés au Maire.
« Considérant que le Maire a convoque
deux fois le Conseil nmnicipal et sans !•
provenir ne s'est pas rendu à la Mairie
pour le présider.
» Le Conseil voyant ui cela, un manque
d'égards voulu.
» Le Consua 1 n'approuvant pas le. Maire
qui a re'iré. • ses adjoints les délégations
doiiî. ils avaient été ••horiréis ne voeia.nt
pl.j.> iaisser ;iu Maire seul la direction ues
atVai ;'cs ■:o".!i:i: .inaies.
:■ Le Cous, il iveOîinuissnul ;j;i'en l'ail
d'i;:r.o''é;i-i,!.ibiiiié u'huuiour. il n'en existe
qu'eiure la majorité du Conseil et, le
Maire.
» Le Conseil proteste énergique, m eut,
blâme le Maire, décide l'insertion de ce
vote au procès-verbal er son envoi à M. le
Pré fol. dans le plus bref délai après que
les conseillers vouants rainaient revêtu
de leur signature. »
M. Duvaché proteste contre cet or-
dre du jour qui est appuyé très-énergi-
qucmeiit par MM. Million et Fouché et
accepté par M. Roumegous.
M.. Boy, après uue seconde lecture de
cet ordre de jour, examine les griefs
reprochés an Maire. 11 dit : Nier l'in-
compatibilité du Maire et de ses Ad-
joints est impossible. A. tort ou à raison
elle existe. Elle est patente, indéniable
pour tous. El. il faut ajouter que dans
tous les eas, il appartient au Maire
d'apprécier cette incompatibilité, et,
pour lui, il est un droit acquis, de reti-
rer les délégations qu'il a pu donner
aux adjoints pour l'aider à administrer
la commune. Un blâme ne saurait lui
être donné pour un droit qu'il exerce.
Du reste il n'est pas loisible au Conseil
d'apprécier sans une discussion où tou-
te partie soit présente, cette incompa-
tibilité. Condamner un absent, ne serait
ni généreux, mi équitable, car cet ab-
sent pourrait daus la discussion' éviter
une injustice prête à intervenu .
Quant à la question de manqno d'é-
gards et de convenance de n'avoir as-
sisté aux séances du mardi, là existe
une l'eusse appréciation et pouvons-
or../ ». j c> chef voter au Maire un
iàmc? Ce dernier a-t-il cloue seul perdu
'son droit d'absence ? Et à l'exemple de
tous les Conseillers convoqués pour des
affaires souvent importantes et urgen-
tes, qui se sont réunis ensuite clandes-
tinement pour se coaliser et ne pas ve-
nir a ces susdites séances parce que
l'ordre du jour ne comportait pas la.
délibération à prendre sur la Place
Ville d'hiver: où est l'inconvenance et
le manque d'égards ? Ces Conseillers
coalisés auraient, parait-il, appris dans
la séance qu'ils ont fui, que le Maire
avait, dès le désir exprimé de cette
Piace do la Ville d'hiver, réuni la com-
mission d'hygiène, s'était transporté
sur les lieux, accompagnant, les mem-
bres de cette commission, et se livrait
indéniablement à uue étude approfon-
die de la question, qui fait aujourd'hui
l'objet de cettediscussion . A. tous.jedc-
mniuio encore une fois à qui appartien-
nent l'absence des convenance» et le
manque d'égards ? ?
Dans celte séansc. les quelques mem-
bres s èicse.ix des intérêts de la ville,
émus de l'absence .de leurs collègues,
ont vu surgir immédiatement et, de
l'iniative de trois d'entre eux, MM.
Duvaché, Labe.yno et Boy, une, deman-
de de séance extraordinaire précédant
celle déjà arrêtée par le Maire afin de
vider cette question «le la Place de la
Ville d'hiver, et avant toute autre af-
faire inscrite à l'ordre du jour déjà
annoncé.
Le Maire obtempéra sans retard à
cette demande. La séance spéciale fut
lixée au mardi "2 heures, alors que la.
séance d'affaires était pour :* heures \fi.
Les promoteurs de cette 1 séance spécia.-
le n'avaient qu'un seul but, faire dispa-
raître les diseussions que cette affaire
avait, motivées. C'est donc là Messieurs,
dit toujours M. Boy, la séance que le
Maire n'est pas venu présider.
Cite t.bsence du Maire est un des
griefs taxés d'mcoaveuance et"de'man-
que d'égards. Le Maire n'est pas renli
j parce qu'il n'a pas voulu, une fois de
i plus, s'exposer à des invectives; il a
cherché à éviter un scaudale que son
| caractère vif prévoyait. C'est mon sen-
timent personnel. N'était-ce pas son
droit, comme celui de tout Conseiller
qui n'assiste pas à la séance même sans
j s'excuser? Le Maire était porté absent
sans excuse. Et le premier] adjoint a
présidé.
Le dernier grief, celui de sou absence
depuis la dite séance où le vote et»
I blâme fut illégalement proposé, est le
! seul grief susceptible d'émouvoir le
I Conseil. Je comprends, continue M.
. Boy, les appréhensions de M. Expert et
de ses collègues. Mais devez-vous voir
autre chose que l'homme froissé qui a
conscience du travail qu'il fait dans
l'intérêt communal, et qui voit tourner
contre lui ses meilleures inteutious ?
Donnerez-vous un blâme au Maire
d'Arcachou ? J'espère que. vous aban-
donnerez cet ordre dn jour et que de
ces discussions naîtront au contraire
une entente cordiale entre tous.
M. Expert persiste dans les griefs
reprochés, appuyé de MM. Fouché,
Miliien et Carnus. Ce dernier motivant
ses plaintes contre le Maire en s'ap-
puyant des discussions passées et qu'il
n'a pas oubliées. Il ne comprend pas
qu'il ait abandonné la Mairie, en disant
qu'il n'y retiendrait pus : que la paix
avec le Maire avait été faite, qu'une
entente cordiale s'en était suivie et
que comme résultat, la délégation aux
travaux publics lui avait été octroyée ;
que c'est au moment où il s» préparait
à user de ses pouvoirs, qu'il avait vu
sans m.'tifs, cette, délégation lui être
retirée par un arrêté : qu'il appuie éner-
giquement le vote de blâme proposé.
M. BOY réoond à M. Camus qu'il est
à même d'examiner les accusations
portées contre le Maire. Le passé était
oublié. Lu paix générale était dans
l'esprit de tous. Quelques racon-
tars officieux ont pu faire dire au Maire
l'intention qu'il avait de ne plus reve-
nir à la Mairie. C'était la proposition du
vote de blâme illégal. Mais ce ne sont
que clos racontars et pas autre chose.
Les précédents établissent uue chose
bien plus grave, pour celui qui, par des
motifs personnels a déclaré en plein
Conseil t. qu'il ne travaillerait plus et
qu'il ne donnerait pas sa démission;
N'est ce pas arrive pour vous, M.
Carnus ? Loin de vousinlîigeruu blâme
pour ce que vous trouvez être une
inconvenance de la part du Maiie, le
Conseil, le Maire appuyant; Lvous ont
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