Titre : L'Indépendant d'Arcachon : journal républicain : défenseur des intérêts du canton de La Teste
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1898-07-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327895002
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 juillet 1898 17 juillet 1898
Description : 1898/07/17 (A1,N2). 1898/07/17 (A1,N2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5417875w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85339
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/08/2008
. . „ —
Le Coup du Congrès ,i,
Un Comité soi-disant républicain n'e
s'est réuni samedi dernier à neuf de
heures du soir pour confier à un tio
certain nombre de braves gens la ,
mission dé choisir un candidat aux de
prochaines élections du conseil gé-
néral, joi
C'est l'éternelle histoire du Con- tei
grès. joi
Dans nôtre département de la Gi-
rortdéjon trouve encore des bons- ai
!^ ftfiittàis qui s'arrogent le droit de V'K
' 'racner*! le Suffrage Universel par le rei
bout du du nez. qu
Quel mandat ont-ils pour cela ?
Aucun, si ce n'est celui qu'ils se sont tel
donné. nu
Ce sont des agitateurs politiques la
que cela amuse d'agiter l'opinion, de m<
faire parler d'eux, dé se poser en
conseil suprême. M
?;, Cette institution qui pouvait avoir se
./'''" dU)i^ Jdrl^Ue le^su£frage universel cc
/'■"■■ l&M^prt y la.raamelle n'a plus se
aujcitu'd'hui, aucune raison d'être. x
les électeurs, éclaires sur le mérite d
clés candidats, ne sentent pas le be- ré
soin d'être guidés, ils aiment assez le
, qu'çn -les. laisse libres, d'élire qui
bon leur semble. te
En ce qui concerne l'élection de p(
La Teste je me demande de quelle n<
utilité pourra bien être ce fameux m
congrès.
En a-t-on formé un lorsqu'il s'est vi
agi en 1894 de créer La candidature rn
Lesca. re
Depuis lors, chaque fois que M. al
Lesca sollicita le renouvellement de* sa
son mandat, a-t-on éprouvé le be- bl
soin de réunir un congrès ? ta
Quelqu'un se rappelle-t-il avoir
assisté à une réunion où M. Lesca p,
soit venu rendre compte de son
mandat?
Avez-vous vu constituer un con- v<
grès pour en faire sortir la candida- ti
ture de MM. Larroque ou de Dam ré- VJ
mont au conseil d'arrondissement 7 c<
L'année dernière encore, M. Bour- C(
dier n'a-t-il pas écrit dans sa profes- ]<
sion de foi : « Ni Comité, ni journal
ni patrons ? t<
D'où viennent donc, aujourd'hui d
cet esprit de discipline, ce besoin de ' p
fonder une petite église en dehors de ii
laquelle il n'y aura, parait-il, pas de
salut? p
Je vais vous le dire : o
M. Bourdier n'agit pas dans la ti
plénitude de sa volonté.
Le candidat si indépendant de l'an-
née dernière, s'est laissé mettre un t
cable à la patte : il est l'esclave de cette coterie que l'on appelle du nom
détesté de PetiteMairie. }
Les membres néfastes de cette ii
faction désormais irrémédiablement t
vaincue^ ont une bien piètre idée du t
bon sens des électeurs s'ils croient r
que ceux-ci n'ont pas encore aperçu t
le fil Uanc dont leurs ruses sont r
■BxariM "
Le docteur Bourdier est leur candi- r
dat depuis trois mois et comme ils s
sentent très bien que sa candidature
n'est pas des plus solides, ils essaient tl
de lui donner un semblant de sanc- e
tion. ii
Quel changement dans 1 attitude \
de cet excellent docteur t ~J s
Lui qui ne voulait, ni comité, ni v
journal, ni patrons, voici qu'il a main- p
tenant un comité, des patrons et un r
journal. Quelle comédie ! a
Mais à coté de cette comédie, il y c
a malheureusement le drame d'une v
vie que l'on veut inconsciemment , I
rendre malheureuse, d'un avenir
qu'on brise. '
Les dangereux conseillers du doc- <-
teur Bourdier agiraient plus sage-
ment si, au lieu de le pousser vers
la politique, ils le laissaient à la
médecine pour laquelle il est né.
Médecin apprécié, l'adversaire du 1
Maire d'Arcachon, peut rendre des J
services dans son canton ; mais à la
condition de rester tnédoc: n. H peu»
se faire estimer par son désintéres-
sement, mais à la condition que son '
désintéressemen soit complet et ne
réclame pas pour récompense un bul- (
letin de vole.
Il n'est ni politique, ni administra-
teur, ni homme d'affaires et je suis
persuadé que s'il veut bien s'exami-
ner lui même, de bonne foi, il recon-
naîtra l'exactitude de ce diagnostic.
Je ne fais en disant cela que ser-
vir d'écho à l'opinion générale ; ceux
mêmes qui pourront voler pour lui
reconnaissent dores et déjà qu'il est,
au point de vue des qualités néces-
saires au mandat qu'il brigue, nota-
blement inférieur à M. Veyrior-Mon-
tagnères.
Mais alors pourquoi voteraient-ils
pour lui ?
Parce qu'il leur est sympathique.
Et bien laissez-moi vous dire, à
vous qui raisonnez ainsi, que la poli-
tique de sentiment n'a jamais rien
valu et que consulter uniquement son
coeur lorsqu'il s'agit de voter est
commettre un acte d'impardonnable
légèreté.
Vous n'avez pas le droit, vous en-
tendez bien, — vous n'avez pas le
droit de servir les intérêt.- généraux
plus mal que vous ne. serviriez vos
intérêts particuliers.
Si vous étiez le patron d'une im-
portante usine, choisiriez-vous pour
ouvriers des bons garçons ou des
travailleurs. ?
Vous chosiriez des travailleurs
Or le suffrage universel est un pa-
tron et ses élus sont les ouvriers
qu'il choisit.
Logiquement entre M. Veyrier-
Montagnères qui a donné les preuves
irréfutables d'une activité dévorante,
toujours bien guidée, toujours fruc-
tueuse, et M. Bourdier qui est absolu-
ment inapte à tout travail administra- ;
tif, il choisira M, Veyricr-Montagnè-
res.
Du reste, nous sommes très rassu-
es sur le résultat du scrutin qui va qt
'ouvrir. r
Si M. Bourdier s'est fait aimer
l'une certaine catégorie d'électeurs d(
n leur prodiguant l'aimable mais tC
. te
nsuffisante monnaie de l'amitié, M.
/eyrier-Montagnér'rs s'est attiré des
ympathies autrement sérieuses entra- KI
•aillant de toutes ses forces à la sc
>rospérité d'Arcachon, c'est-à-dire en te
emplissant consciencieusement et in
ivec talent son m.mdat de Maire, ri
:omme il remplira son mandat de te
Jonseiller général du Canton de la •'<
reste. lfJ
Voilà ce que pense avec nous l'opi-
iion publique sansqu il ait été besoin
i'un'Jon-rréspour falresa conviction.
& ' n
l.CtUtS BlU'NKT. "I
il
d<
[e Républicanisme du Dr Bourdier E
De Gabory jure s^ir ses aïeux —
qui entre parenthèse devaient être
do fameux républicains — que M.
Vevricr-.Vlonîagnèïes est un réac-
tionnaire.
Ami de Gaborv s vous n'avez, que
des arguments soi blables à oppo- (],
sera voir" adv cr-.-iro vous nous
rende/ la |ioleiuiqi■» bien facile, et
nous rougissons pjesquo de triom-
pher si facilement en nous S"livc- d
iiiint du provei-li'
b
A viiim*r
M. Yovn .M-Mdiin^rnTPs n'est
pas \\\\ rallié, tont.s les fois qu'il ;i
fait acte de <-aii«îicl>.f il s'est place j,
sur le terrain repbiicm'n. Kncore- s,
une fois ce n'est pn-; un rallié : C'est a
tout au plus un ra.ieur, rar beau-
coup qui hésiteraient à suivre le
républicanisme du docteur Bour-
dier viendront à la République
intelligente et skieuse du maire
d'Areachoii.
Tout le monde à AreaeliMi et ù
Bordeaux sait quoi. Vcyrier-Mon-
ta^neres n a qu'ui ■ parole. Il nous ..
donne a <;\ paroi l'honneur qu'il |
étui; républicain. (
Von- i:w:ruc.> "UISCMI faux con- '|
!!■■ ' •'••te paro.e d'honneur d'im (
honnête homme ?'; oute la question (
e
Il m'aurait été rès facile mon
éminenl confrère de défendre le ;
Républicanisme ai nia:te. mèuv <
^'il avait été a.trefois candidat ;
conservateur couine quelqu'un de
la petite mairie.
Kn effet.si l'on H: devait admettre i
dans la Répubiiqie, que ceux qui
ont toujours été républicains nous
ne serions pis «n République à
l'heure actuelle, nais sous la do-
mination du régi (le impérial.
Lors du plébijciste la France
votait en masse ||our un Napoléon,
si dans la suite cle a donné la ma-
jorité à la république c'est que les
impérialistes de la veille étaient
devenus reptihlictius. Ou bien, il y I
a cuunrev ireineitd'opinion ou bien
on a falsifie le scrutin.
A chaque électon j'entends dire
que la République gagne du ter-
rain.
Qu'est-ce à dire si ce n'est que
des électeurs qui votaient jadis
contre la République votent main-
tenant pour elle.
Et ce que je dis là, ce n'est pas
pour défendre M. Veyrier-Monta-
gnères qui, déjà 1891 se posait ré-
solument à St-Ciers-Lalande sur le
terrain républicain, mais pour en
innocenter d'autres que vous pour-
rie/ trouver dans vos rangs le doc-
teur Hameau par exemple, qui de
l'empire est V.JUU très résolument à
lu République.
On vient nous dire, mais M.
Veyriej'-Montagnères a, ou dans
sa famille un chef du parti réaction-
naire, sji l'on était responsable des
opinions politiques d'un oncle où
irait-on mon Dieu, où irait-on !
C'est comme si je reprochais au
docteur -Bourdier d'avoir m pour
péro un brave; homme qui ôiaitplus
bonapartiste que Napoléon i'I lui-
même.
JBAM DE BOCK. '
«
Mots pour Pire
— Témoin, vous accusez le prévenu
«le vous avoir frappé.
— Ces', la vérité pure mon président.
— Où vous a-t il frappé ?
— Il m'a envoyé un coup de pied
dur.s \<Î. ...
— Allez vous asseoir sur ce mot, le tri-
bunal est éclaiié.
f «
Un médecin de campagne allait visiter
un malade au vidage voisin. Il prit avec
lui un fur-il pjur se désennuyer. Un pay-
san le rencontra et lui demanda où il
allait.
— Voir un malade.
— Avez-vou.' pr-ur de !c manquer f
La question du Lac de Gazeaux
On sait avec quel soin et quel
* succès M. Vevrier-Montagnéres
I t'ait aboutir les allaires qui lui vont
confiées, aussi les él~>-teurs de La
Teste Giijan-Mosir.i- et < a/eaux
i qui soin venus Un confier l'affaire
1 dit", du Lac île Ca/.eau.v vut été
bien inspirés. Voici les fait-- :
i l.o lac de Ca/e.aux apparten-'i;
aux communes.le; Sanguinet, Bi>-
ciiros-e. I..i Teste et Gujan-M.es-
t tra< .pi' pavaient eu retour une re-
• l"v ance a i'f'.tat. I.a commiiilfl de
La Te~te SMU.- une administration
e un peu négligente ces*;i de payer
i il v a cinquante ans la dite rede-
s vance. L'Kuv fermait les yeux ;
» mais lorsque dernièrement la mu-
i- nicipalité voulut mettre; la partie du
lac qui lui appartenait en adjudi-
e cation, l'I'.tat mit. opposition on di-
i, sant que puisque la commune n'a-
L- vait pas paye la redevance le lac
s lui appartenait.
t A l'heure actuelle Biscarosse.
y I Sanguinet, mu leur partie du lac
n tandis que les c oniniuiies de La
Test> et de Gujan-Mcstras en sont
e dépossédés, supportant ainsi la
lointaine responsabilité d'une ad-
ministration négligente.
Non seulement les habitants de
Cazeaux ne peuvent plus pêcher
dans leur lac, mais les adjudicatai-
res leur refusent d'acheter le pois-
son que l'on pêche chez eux.
Quand M; Veyrier-Montagnères
sera conseiller général il se propose
de demander à l'Etat qui ne peut
pas s y refuser de rendre le lac aux
communes de la Teste et deGujan-
Mestras celles-ci offrant de payei
l'arriéré de la dette qui s'élève de-
puis cinquante ans à la modeste
somme de trois ou quatre mille frs.
Si Bourdier le négligent srétait
occupé de son mandat de conseiller
d'arrondissement il aurait pu faire
cesser cet état de chose absolument
préjudiciable aux intérêts dô la
Teste, Cazeaux et Gujan-Mestras.
Mais ce que l'on n'a pas obtenu
avec la docteur Bourdier nous sotn-
mes certains de l'obtenir a^ec M.
Veyrior-Mongnôres.
LE BROCHET
.».
L'hiroÉlle et la Garnison
Ce matin sur ma fenêtre j'ai vu une
petite hirondelle, triste et pensive.
Elle regardait avecenvie le nid qu'une
compagne a construit sou* mon toit
et ne pouvait quitter des yeux les
quatre petits becs avides que les
nouveaux nés tendaient à leur mère
empressée. J'eus vite engagé conver-
sation avec la pauvrette, devinant un
roman d'oiseau abandonné.
J'appris que notre hirondelle à qui
nous donnerons le nom de Diamantine
tant ses plumes brillaient aux rayons
du soleil de juillet, avait été abandon*
née par son volage amant.
Or donc Diamantine m'a raconté
que son prétendu avait voulu cons-
truire son nid sous le toit d'une mai-
son d'Arcachon habitée par un repré-
sentant de ia petite mairie, tandis que
la pauvrette prêterait !e toit de la villa
du Maire avec le bruit de l'océan pour
endormir les peîiLs.
« Impossible de couver en paix,
Monsieur, me disait Diamantine, taut
il y a de bruit sous le toit de ce repré-
sen'an'. de la petite mairie.
On n'entend parler que d'élection,
.vLui.igm'-res.
v II faut dii-e que le mal*v,
vcMit fie la jçnr>nl»on A e«u«
cful n'en veulent pas. Il faut
cflcro <(ia'll n'en «««ut pu» A
«**■>»• x «fui en veulent. *
Mon mari qui aime beaucoup le*
devinettes est resté sous ce toit agité
pour deviner ce que signifiait cette*
phrase.
'< // faut dirrqnelc maire veut d«
la gamiM-n à ceur qui n'en veulent
pas, il faut dirr qu'il n'eu veut p«* à
cru J qui en veulent. »
Moi je me suis refusée à mett'C
mes petits un rnoe.le ui million de
roui ce vacarme. V.>u-> auriez fait
comme moi, si vous aviez pu avoir
des petits.
Jugez donc il y avait un monsieur
Le Coup du Congrès ,i,
Un Comité soi-disant républicain n'e
s'est réuni samedi dernier à neuf de
heures du soir pour confier à un tio
certain nombre de braves gens la ,
mission dé choisir un candidat aux de
prochaines élections du conseil gé-
néral, joi
C'est l'éternelle histoire du Con- tei
grès. joi
Dans nôtre département de la Gi-
rortdéjon trouve encore des bons- ai
!^ ftfiittàis qui s'arrogent le droit de V'K
' 'racner*! le Suffrage Universel par le rei
bout du du nez. qu
Quel mandat ont-ils pour cela ?
Aucun, si ce n'est celui qu'ils se sont tel
donné. nu
Ce sont des agitateurs politiques la
que cela amuse d'agiter l'opinion, de m<
faire parler d'eux, dé se poser en
conseil suprême. M
?;, Cette institution qui pouvait avoir se
./'''" dU)i^ Jdrl^Ue le^su£frage universel cc
/'■"■■ l&M^prt y la.raamelle n'a plus se
aujcitu'd'hui, aucune raison d'être. x
les électeurs, éclaires sur le mérite d
clés candidats, ne sentent pas le be- ré
soin d'être guidés, ils aiment assez le
, qu'çn -les. laisse libres, d'élire qui
bon leur semble. te
En ce qui concerne l'élection de p(
La Teste je me demande de quelle n<
utilité pourra bien être ce fameux m
congrès.
En a-t-on formé un lorsqu'il s'est vi
agi en 1894 de créer La candidature rn
Lesca. re
Depuis lors, chaque fois que M. al
Lesca sollicita le renouvellement de* sa
son mandat, a-t-on éprouvé le be- bl
soin de réunir un congrès ? ta
Quelqu'un se rappelle-t-il avoir
assisté à une réunion où M. Lesca p,
soit venu rendre compte de son
mandat?
Avez-vous vu constituer un con- v<
grès pour en faire sortir la candida- ti
ture de MM. Larroque ou de Dam ré- VJ
mont au conseil d'arrondissement 7 c<
L'année dernière encore, M. Bour- C(
dier n'a-t-il pas écrit dans sa profes- ]<
sion de foi : « Ni Comité, ni journal
ni patrons ? t<
D'où viennent donc, aujourd'hui d
cet esprit de discipline, ce besoin de ' p
fonder une petite église en dehors de ii
laquelle il n'y aura, parait-il, pas de
salut? p
Je vais vous le dire : o
M. Bourdier n'agit pas dans la ti
plénitude de sa volonté.
Le candidat si indépendant de l'an-
née dernière, s'est laissé mettre un t
cable à la patte : il est l'esclave de
détesté de PetiteMairie. }
Les membres néfastes de cette ii
faction désormais irrémédiablement t
vaincue^ ont une bien piètre idée du t
bon sens des électeurs s'ils croient r
que ceux-ci n'ont pas encore aperçu t
le fil Uanc dont leurs ruses sont r
■BxariM "
Le docteur Bourdier est leur candi- r
dat depuis trois mois et comme ils s
sentent très bien que sa candidature
n'est pas des plus solides, ils essaient tl
de lui donner un semblant de sanc- e
tion. ii
Quel changement dans 1 attitude \
de cet excellent docteur t ~J s
Lui qui ne voulait, ni comité, ni v
journal, ni patrons, voici qu'il a main- p
tenant un comité, des patrons et un r
journal. Quelle comédie ! a
Mais à coté de cette comédie, il y c
a malheureusement le drame d'une v
vie que l'on veut inconsciemment , I
rendre malheureuse, d'un avenir
qu'on brise. '
Les dangereux conseillers du doc- <-
teur Bourdier agiraient plus sage-
ment si, au lieu de le pousser vers
la politique, ils le laissaient à la
médecine pour laquelle il est né.
Médecin apprécié, l'adversaire du 1
Maire d'Arcachon, peut rendre des J
services dans son canton ; mais à la
condition de rester tnédoc: n. H peu»
se faire estimer par son désintéres-
sement, mais à la condition que son '
désintéressemen soit complet et ne
réclame pas pour récompense un bul- (
letin de vole.
Il n'est ni politique, ni administra-
teur, ni homme d'affaires et je suis
persuadé que s'il veut bien s'exami-
ner lui même, de bonne foi, il recon-
naîtra l'exactitude de ce diagnostic.
Je ne fais en disant cela que ser-
vir d'écho à l'opinion générale ; ceux
mêmes qui pourront voler pour lui
reconnaissent dores et déjà qu'il est,
au point de vue des qualités néces-
saires au mandat qu'il brigue, nota-
blement inférieur à M. Veyrior-Mon-
tagnères.
Mais alors pourquoi voteraient-ils
pour lui ?
Parce qu'il leur est sympathique.
Et bien laissez-moi vous dire, à
vous qui raisonnez ainsi, que la poli-
tique de sentiment n'a jamais rien
valu et que consulter uniquement son
coeur lorsqu'il s'agit de voter est
commettre un acte d'impardonnable
légèreté.
Vous n'avez pas le droit, vous en-
tendez bien, — vous n'avez pas le
droit de servir les intérêt.- généraux
plus mal que vous ne. serviriez vos
intérêts particuliers.
Si vous étiez le patron d'une im-
portante usine, choisiriez-vous pour
ouvriers des bons garçons ou des
travailleurs. ?
Vous chosiriez des travailleurs
Or le suffrage universel est un pa-
tron et ses élus sont les ouvriers
qu'il choisit.
Logiquement entre M. Veyrier-
Montagnères qui a donné les preuves
irréfutables d'une activité dévorante,
toujours bien guidée, toujours fruc-
tueuse, et M. Bourdier qui est absolu-
ment inapte à tout travail administra- ;
tif, il choisira M, Veyricr-Montagnè-
res.
Du reste, nous sommes très rassu-
es sur le résultat du scrutin qui va qt
'ouvrir. r
Si M. Bourdier s'est fait aimer
l'une certaine catégorie d'électeurs d(
n leur prodiguant l'aimable mais tC
. te
nsuffisante monnaie de l'amitié, M.
/eyrier-Montagnér'rs s'est attiré des
ympathies autrement sérieuses entra- KI
•aillant de toutes ses forces à la sc
>rospérité d'Arcachon, c'est-à-dire en te
emplissant consciencieusement et in
ivec talent son m.mdat de Maire, ri
:omme il remplira son mandat de te
Jonseiller général du Canton de la •'<
reste. lfJ
Voilà ce que pense avec nous l'opi-
iion publique sansqu il ait été besoin
i'un'Jon-rréspour falresa conviction.
& ' n
l.CtUtS BlU'NKT. "I
il
d<
[e Républicanisme du Dr Bourdier E
De Gabory jure s^ir ses aïeux —
qui entre parenthèse devaient être
do fameux républicains — que M.
Vevricr-.Vlonîagnèïes est un réac-
tionnaire.
Ami de Gaborv s vous n'avez, que
des arguments soi blables à oppo- (],
sera voir" adv cr-.-iro vous nous
rende/ la |ioleiuiqi■» bien facile, et
nous rougissons pjesquo de triom-
pher si facilement en nous S"livc- d
iiiint du provei-li'
b
A viiim*r
M. Yovn .M-Mdiin^rnTPs n'est
pas \\\\ rallié, tont.s les fois qu'il ;i
fait acte de <-aii«îicl>.f il s'est place j,
sur le terrain repbiicm'n. Kncore- s,
une fois ce n'est pn-; un rallié : C'est a
tout au plus un ra.ieur, rar beau-
coup qui hésiteraient à suivre le
républicanisme du docteur Bour-
dier viendront à la République
intelligente et skieuse du maire
d'Areachoii.
Tout le monde à AreaeliMi et ù
Bordeaux sait quoi. Vcyrier-Mon-
ta^neres n a qu'ui ■ parole. Il nous ..
donne a <;\ paroi l'honneur qu'il |
étui; républicain. (
Von- i:w:ruc.> "UISCMI faux con- '|
!!■■ ' •'••te paro.e d'honneur d'im (
honnête homme ?'; oute la question (
e
Il m'aurait été rès facile mon
éminenl confrère de défendre le ;
Républicanisme ai nia:te. mèuv <
^'il avait été a.trefois candidat ;
conservateur couine quelqu'un de
la petite mairie.
Kn effet.si l'on H: devait admettre i
dans la Répubiiqie, que ceux qui
ont toujours été républicains nous
ne serions pis «n République à
l'heure actuelle, nais sous la do-
mination du régi (le impérial.
Lors du plébijciste la France
votait en masse ||our un Napoléon,
si dans la suite cle a donné la ma-
jorité à la république c'est que les
impérialistes de la veille étaient
devenus reptihlictius. Ou bien, il y I
a cuunrev ireineitd'opinion ou bien
on a falsifie le scrutin.
A chaque électon j'entends dire
que la République gagne du ter-
rain.
Qu'est-ce à dire si ce n'est que
des électeurs qui votaient jadis
contre la République votent main-
tenant pour elle.
Et ce que je dis là, ce n'est pas
pour défendre M. Veyrier-Monta-
gnères qui, déjà 1891 se posait ré-
solument à St-Ciers-Lalande sur le
terrain républicain, mais pour en
innocenter d'autres que vous pour-
rie/ trouver dans vos rangs le doc-
teur Hameau par exemple, qui de
l'empire est V.JUU très résolument à
lu République.
On vient nous dire, mais M.
Veyriej'-Montagnères a, ou dans
sa famille un chef du parti réaction-
naire, sji l'on était responsable des
opinions politiques d'un oncle où
irait-on mon Dieu, où irait-on !
C'est comme si je reprochais au
docteur -Bourdier d'avoir m pour
péro un brave; homme qui ôiaitplus
bonapartiste que Napoléon i'I lui-
même.
JBAM DE BOCK. '
«
Mots pour Pire
— Témoin, vous accusez le prévenu
«le vous avoir frappé.
— Ces', la vérité pure mon président.
— Où vous a-t il frappé ?
— Il m'a envoyé un coup de pied
dur.s \<Î. ...
— Allez vous asseoir sur ce mot, le tri-
bunal est éclaiié.
f «
Un médecin de campagne allait visiter
un malade au vidage voisin. Il prit avec
lui un fur-il pjur se désennuyer. Un pay-
san le rencontra et lui demanda où il
allait.
— Voir un malade.
— Avez-vou.' pr-ur de !c manquer f
La question du Lac de Gazeaux
On sait avec quel soin et quel
* succès M. Vevrier-Montagnéres
I t'ait aboutir les allaires qui lui vont
confiées, aussi les él~>-teurs de La
Teste Giijan-Mosir.i- et < a/eaux
i qui soin venus Un confier l'affaire
1 dit", du Lac île Ca/.eau.v vut été
bien inspirés. Voici les fait-- :
i l.o lac de Ca/e.aux apparten-'i;
aux communes.le; Sanguinet, Bi>-
ciiros-e. I..i Teste et Gujan-M.es-
t tra< .pi' pavaient eu retour une re-
• l"v ance a i'f'.tat. I.a commiiilfl de
La Te~te SMU.- une administration
e un peu négligente ces*;i de payer
i il v a cinquante ans la dite rede-
s vance. L'Kuv fermait les yeux ;
» mais lorsque dernièrement la mu-
i- nicipalité voulut mettre; la partie du
lac qui lui appartenait en adjudi-
e cation, l'I'.tat mit. opposition on di-
i, sant que puisque la commune n'a-
L- vait pas paye la redevance le lac
s lui appartenait.
t A l'heure actuelle Biscarosse.
y I Sanguinet, mu leur partie du lac
n tandis que les c oniniuiies de La
Test> et de Gujan-Mcstras en sont
e dépossédés, supportant ainsi la
lointaine responsabilité d'une ad-
ministration négligente.
Non seulement les habitants de
Cazeaux ne peuvent plus pêcher
dans leur lac, mais les adjudicatai-
res leur refusent d'acheter le pois-
son que l'on pêche chez eux.
Quand M; Veyrier-Montagnères
sera conseiller général il se propose
de demander à l'Etat qui ne peut
pas s y refuser de rendre le lac aux
communes de la Teste et deGujan-
Mestras celles-ci offrant de payei
l'arriéré de la dette qui s'élève de-
puis cinquante ans à la modeste
somme de trois ou quatre mille frs.
Si Bourdier le négligent srétait
occupé de son mandat de conseiller
d'arrondissement il aurait pu faire
cesser cet état de chose absolument
préjudiciable aux intérêts dô la
Teste, Cazeaux et Gujan-Mestras.
Mais ce que l'on n'a pas obtenu
avec la docteur Bourdier nous sotn-
mes certains de l'obtenir a^ec M.
Veyrior-Mongnôres.
LE BROCHET
.».
L'hiroÉlle et la Garnison
Ce matin sur ma fenêtre j'ai vu une
petite hirondelle, triste et pensive.
Elle regardait avecenvie le nid qu'une
compagne a construit sou* mon toit
et ne pouvait quitter des yeux les
quatre petits becs avides que les
nouveaux nés tendaient à leur mère
empressée. J'eus vite engagé conver-
sation avec la pauvrette, devinant un
roman d'oiseau abandonné.
J'appris que notre hirondelle à qui
nous donnerons le nom de Diamantine
tant ses plumes brillaient aux rayons
du soleil de juillet, avait été abandon*
née par son volage amant.
Or donc Diamantine m'a raconté
que son prétendu avait voulu cons-
truire son nid sous le toit d'une mai-
son d'Arcachon habitée par un repré-
sentant de ia petite mairie, tandis que
la pauvrette prêterait !e toit de la villa
du Maire avec le bruit de l'océan pour
endormir les peîiLs.
« Impossible de couver en paix,
Monsieur, me disait Diamantine, taut
il y a de bruit sous le toit de ce repré-
sen'an'. de la petite mairie.
On n'entend parler que d'élection,
.vLui.igm'-res.
v II faut dii-e que le mal*v,
vcMit fie la jçnr>nl»on A e«u«
cful n'en veulent pas. Il faut
cflcro <(ia'll n'en «««ut pu» A
«**■>»• x «fui en veulent. *
Mon mari qui aime beaucoup le*
devinettes est resté sous ce toit agité
pour deviner ce que signifiait cette*
phrase.
'< // faut dirrqnelc maire veut d«
la gamiM-n à ceur qui n'en veulent
pas, il faut dirr qu'il n'eu veut p«* à
cru J qui en veulent. »
Moi je me suis refusée à mett'C
mes petits un rnoe.le ui million de
roui ce vacarme. V.>u-> auriez fait
comme moi, si vous aviez pu avoir
des petits.
Jugez donc il y avait un monsieur
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