Les Trois règnes de la nature : lectures d'histoire naturelle / recueil publié sous la direction du Dr J.-C. Chenu

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8 pages

Titre : Les Trois règnes de la nature : lectures d'histoire naturelle / recueil publié sous la direction du Dr J.-C. Chenu

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1864-08-20

Contributeur : Chenu, Jean-Charles (1808-1879). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb412246271

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 août 1864 20 août 1864

Description : 1864/08/20 (N34). 1864/08/20 (N34).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54137848

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-62301

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

LES TROIS REGNES DE LA NATURE

LECTURES D'HISTOIRE NATURELLE.

20 Août 1864.

N° 34. — 15 centimes.

Ce Recueil parait une fois par semaine. — On s'abonne à Paris, à la Librairie L. HACHETTE et Cie, boulevard Saint-Germain, n° 77.
Les abonnements se prennent du 1er de chaque mois. — Paris, six mois, 4 fr.; un an, 8fr.— Départements, six mois, 5fr.; un an, 10 fr.

LES POISSONS COUVEURS. — L'Epinoche. — L'Epinochette. — Multiplication considérable de l'Epinoche. — Son
caractère querelleur, sa jalousie, ses combats. — Nid des Epinoches. — Le mâle chargé des détails qui, dans
les autres animaux, incombent à la femelle.

C'était au mois de juin, sur les bords du Loir. A
cette époque de l'année, il est impossible de se repré-
senter rien de plus charmant que le cours de cette ri-
vière, en certains endroits ombragée de feuillages touf-

fus, et plus loin se déroulant comme une ceinture d'ar-
gent sur un tapis de prairies. Partout les deux rives
sont bordées d'une haute futaie de roseaux et de joncs;
partout les eaux sont couvertes des grandes feuilles

1. — L'EPINOCHE ET SON NID. Gasterosteus Trachurus.

vertes des Nénuphars parmi lesquelles flottent, entr'ou-
vertes ou épanouies, leurs nombreuses fleurs blanches
et jaunes. Ici c'est la Fléchière aux feuilles pointues,
puis la Mâcre et ses longues traînées de tiges flottantes,
l'Iris et ses:pétales jaunes, la Quenouille des roseaux,
les panicules des grandes Graminées, plus loin les fleurs

insignifiantes de la Douce-amère auxquelles succède
une grappe de petits fruits rouges; enfin mille autres
plantes qui composent la flore de nos rivières om-
breuses et nonchalantes.

De distance en distance, à quelques mille mètres
l'un de l'autre, des moulins s'asseyent sur leur digue

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