898
CRI
CRI
CRI
IENNE (kri-ko-ti-ré-o-i-diin, diè-n'), adj. Qui ap-
partient à la fois aux cartilages cricoïde et thy-
réoïde. Les muscles crico-thyréoïdiens, et, substan-
tivement, les crico-thyréoïdiens.
■f CRICO-TRACHÉAL,ALE(kri-ko-tra-ké-al, a-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient au cartilage
cricoïde et à la trachée-artère.
t CRI-CRI (kri-kri), s. m. Le grillon domestique.
|| Le bruant proyer. \\Au plur. Des cri-cris.
— ÉTYM. Onomatopée.
CRU) (krid'), s. m. Voy. CRiss.
CRIE, ÉE (kri-é, ée), part, passé. Des paroles
criées à la hâte. Un air crié et non chanté. || Vendu
à la criée. Des marchandises criées.
CRIÉE (kri-ée), s. f. || 1° Terme de pratique. Pro-
clamation pour annoncer la vente des biens en jus-
tice. Le code a substitué les affiches à la criée.
|| 2° Vente publique aux enchères. Une vente à la
criée. || Audience des criées, celle où l'on vend les
biens dont la vente a lieu devant le tribunal.
— HlST. xir» s. Illoo relut la criée si grant, Ronc.
p. 166. ||xiirs. Là oïssiez de joie commencer tel
criée,Berte, cxxvi. Tel noise font et tel criée, Qu'en
les oïst d'une lieuée, Ren. 11801. Quant il oïrent la
criée.... ib. 4 334 2. Il appela son père moult à haute
criée, Ch. d'Ant.y, 4916. ||xvies. Le sergent qui
faisoit la criée, AMYOT, Thém. 36.
— ÉTYM. Crié; provenç. cridada.
CRIER (kri-é), je criais, nous criions, vous criiez ;
que je crie, que nous criions, que vous criiez; je
crierai ; je crierais; on écrit aussi quelquefois crlrai,
crîrais; v. n. || i° Faire un ou plusieurs cris. Écoutez,
' l'enfant crie. Le chien battu criait. Les canards s'é-
battent dans cette mare et crient. La mort a des
rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier ;
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous
laisse crier,MALH. VI, 4 8. S'il savait son affaire, Il
crierait comme moi,LA FONT. Fobt.vin, 42.Dans les
rues les petits enfants crient sur lui,sÉv. 4 45. Aussi-
tôt on accourt; tout le peuple empressé Crie, pousse,
se bat pour être bien placé, FÉN. XXI, 305. D'autres
veulent crier, et leurs voix défaillantes Expirent
de frayeur sur leurs lèvres béantes, DELILLE, Enéide,
vi. || Fig. Plumer ou tuer la poule sans la faire crier,
exiger sans bruit et sans éclat des choses qui ne
sont pas dues, rapiner tacitement. || Familièrement.
Il crie comme si on l'écorchait, ou comme un aveu-
gle qui a perdu son bâton, il pousse de grands cris.
|| Crier comme un perdu, comme un fou, comme
un enragé, comme un beau diable, expressions fa-
milières qui signifient crier très-fort. || Crier à pleine
tête, à tue-tête, du haut de sa tête, crier de toute
sa force. || Terme de chasse. Quand les chiens chas-
sent, on ne dit pas les chiens aboient, mais les
chiens crient. || 2° Parler fort haut ou trop haut.
11 est tellement sourd qu'il faut crier pour se faire
entendre. Il ne saurait discuter sans crier. Cette
femme-là ne chante pas, elle crie. || Discuter avec
aigreur. C'était à qui crierait le plus haut, le plus
fort. || 8° Dire en criant. Se tournant de leur côté
il leur cria : Ils ont vécu, VEKTOT, Révol. rom.
liv. xil, p. 214. Elle crie au second qu'il secoure
son frère, CORN. flbr.iv,2. Et je pense avoir même
entendu quelque voix Nous crier qu'on apprît à dé-
daigner les rois, ID. .Suréna, v, 6. || Fig. On
rapporte qu'il [Alexandre blessé] dit : Tous jurent
que je suis fils de Jupiter; mais ma blessure me crie
et me fait sentir que je suis homme, KOLL. Hist. anc.
OEuvres, t. vi, p. 491. || Avertir avec instance. Il y
a longtemps que je lui crie d'être sage, de prendre
garde à lui. Et que sert à Cotin la raison qui lui crie :
N'écris plus, guéris-toi d'une vaine manie? BOIL.
Sat.vm.|| 4°Prononcerun ou plusieurs mots en criant.
Les sceurs crient miracle, et chacune ravie Conçoit
pour son vieux père une pareille envie, CORN. Médée,
x, 4. J'entends crier au voleur, au feu, SÉV. 20.
M. de Cambrai et ses amis crient ici victoire, BOSS.
Lett. quiét. 4 76. Rendons grâce à lui seul [Dieu] du
rayon qui nous luit, Sans nous enfler d'orgueil et
sans crier ténèbres Aux enfants de la nuit, LAMART.
Harm. 1, 6. || Crier famine, crier misère, se plaindre
hautement de la gêne où l'on se trouve. Elle alla crier
famine Chez la fourmi sa voisine, LA FONT. Fàbl. 1,1.
Nous avons eu beau crier misère, SÉV. 288. || Crier
lamine sur un tas de blé, se plaindre de manquer des
choses dont on est amplement pourvu. ||. Crier ven-
geance, faire appel à la vengeance. Il leur criait ven-
geance et changeait de pensée, VOLT. Orphel. v, 1.
Il Un parlant des choses. Son sang criera vengeance
et je ne l'orrai pas I CORN. Cid, m, 3. Voilà qui crie
vengeance au ciel, MOL. l'Av. 1, 5. || Anciennement.
Crier haro (voy. HARO), arrêter un homme pour le con-
duire sur-le-champ devant le juge. A ces mots on cria
haro sur le baudet, LA FONT. Fabl. vu, 1. || Fig. Crier
haro sur quelqu'un, appeler sur lui la haine, la co-
lère des autres. || 5° Intercéder. Tous les trésors du
ciel vont se répandre sur la terre ; la voix du sang
de Jésus-Christ crie pour vous, MASS. Car. Motif de
conv. H Faire appel aux sentiments. Le saug de nos
rois crie et n'est point écouté, RAC. Athal. 1, 4. Que
je découvre ce corps pâle et sanglant auprès duquel
fume encore la foudre qui l'a frappé; que je fasse
crier son sang comme celui d'Abel, et que j'expose
à vos yeux les tristes images de la religion et de la
patrie éplqrée, FLÉCH. Turenne. \\ Être criant. Mal-
gré les cris de cette noblesse, malgré l'abus qui
criait de lui-même, MONTESQ. Esp. xxvm, 48. Je
ne vous ferai sur cela aucun commentaire, la chose
crie; vous en serez révolté, p. L. COUR, I, -109.
Il 6° Répéter de tous côtés. On criait de tous côtés
que la république était rétablie, VERTOT, Révol.rom.
liv. xiv, p. 316. Il 7° Réprimander d'une manière
aigre et bruyante. Il ne fait que crier. Elle a bien
crié après lui. || 8" Faire entendre hautement le
blâme, la plainte. Tout le.monde crie de cela, crie
contre ce ministre. Mais entendez crier Rome à vo-
tre côté, CORN. Cinna, in, 2. ô temps! ô moeurs!
j'ai beau crier; Tout le monde se fait payer, LA FONT.
Fabl. XII, 6. Hélas ! j'ai beau crier et me rendre in-
commode, L'ingratitude et les abus N'en seront pas
moins à la mode, m. ib. XII, 46. Je vous crois;
mais pourtant on crie, on vous menace, BOIL. Sat.
ix. De zélés indiscrets qui crieront en public contre
eux, qui les accableront d'injures, MOL. D. Juan,
v, 2. Qui criaient après les vices de leur siècle, ID.
Préf. de Tart. Il voulut les faire crier contre l'injus-
tice du ciel, HAMILT. Gramm. 4 0. D'où vient que
Tertullien crie si souvent contre les philosophes et
les nomme tantôt les patriarches des hérétiques,
tantôt les cuisiniers de toutes les hérésies ? PELLISS.
Hém. pour les gens de lettres, p. 84. Ceux qui criaient
contre les abus, BOSS. Var. vi. Il est le premier à
crier contre les dépenses excessives, FÈN. Tél. xm.
Cet impôt fait beaucoup crier le peuple en France,
j. J. ROUSS. Pol. 44. La nation française qui crie si
aisément et qui plus aisément encore se lasse de
crier, D'ALEMB. Destruct. des jês, OEuvres, t. v,
p. 71, dans POUGENS. || 9° Crier vers Dieu, élever la
voix vers Dieu, l'implorer. A qui crierai-je, Seigneur,
si ce n'est à vous? PASC. Prière. Grand Dieu, vous
refuserez-vous à la brebis qui revient? Le sang de
l'agneau qui crie vers vous et qui coule sur l'autel,
ne sefera-t-il pas entendre? MASS. Or. {un. Conli.
Il Dans le même sens, crier à quelqu'un. Et ce peu-
ple, en tout temps chargé de vos bienfaits, Crie
encore à son père et demande la paix, VOLT. Fanât.
1, 4. H 10° Crier à, crier contre. Crier à l'injustice,
à l'oppression. S'il défend avec courage la souveraine
puissance dont il est revêtu, on crie au tyran, VER-
TOT, Révol. rom. liv. m, p. 252. Sans s'exposer à
nous faire crier au blasphème, J. J. ROUSS. Ém. iv.
Jusqu'à ce qu'on en ait la preuve, ses confrères de
l'Académie et du clergé ne sont-ils pas en droit de
crier au mensonge? D'ALEMB. Apolog. de Clermont
Tonn. Les bigots, par rancune, Au sorcier criaient
tous, BÉRANG. Ménétr. de Meudon. || Appeler à. Mon
amour et ma haine et la cause commune Crieront à
la vengeance.... CORN. Attila, n, 6. Le clergé d'un
côté, les pasteurs de l'autre criaient à la religion,
VOLT. Moeurs, 171. \\ Se récrier à cause de quelque
chose. La santé dans ces murs tout d'un coup répan-
due Fait crier au miracle, CORN. OEdipe, v, 14. Vous
allez,monsieur, peut-être crier au paradoxe, DIDER.
Lett. s. les sourds. || 11° Proférer un cri de rallie-
ment, une acclamation. Les Français criaient au-
trefois Montjoie ! On cria vivat ! Du haut de nos
remparts j'ai vu descendre en larmes Le peuple qui
courait et qui criait aux armes, RAC. Tliéb. v, 2.
Il 12° Produire un bruit strident. Cette porte crie.
L'essieu crie et se rompt; l'intrépide Hippolyte Voit
voler en éclats son char tout fracassé, RAC. Phèd.
v, 6. C'est le vent, me dites-vous, Qui fait crier la
serrure, BÉRANG. Mère av. || Ses boyaux lui crient,
se dit du bruit que font les entrailles. || 13° Publier
à cri, annoncer au nom de l'autorité. On a crié à
son de trompe que chacun balayât le devant de sa
porte. j| Impersonnellement et au passif. Il fut crié
de par le maire que.... || 14° V. a. Crier les hauts
cris, jeter de grands cris. Je le trouvai criant les
hauts cris, SÉV. 32. Mme de Brissac de crier les
hauts cris, m. 1 17. || Crier un air, le chanter d'une
manière criarde. || Prononcer en criant. Debout sur
le rivage, il lui cria ses adieux. || Demander en
criant. Et ne point écouter le sang de mes parents
Qui ne crie en mon coeur que la mort des tyrans,
CORN. Béracl. ni, 2. || 15° Dire une chose hautement,
proclamer. Il ira crier cela partout. Qu'est-ce donc
que nous crie cette avidité et cette impuissance}
PASC. dans COUSIN. || 16° Crier un objet perdu, an-
noncer qu'un objet a été perdu, afin qu'il foit rap-
porté. Crier une marchandise, annoncer le prix au-
quel elle se vend. On a crié du vin à quinze sous.
Crier des meubles, les mettre à l'enchère. Crier des
pommes, de la salade, les vendre dans les rues en
les annonçant par le cri. Crier un bulletin, une or-
donnance, la vendre dans les rues, en l'annonçant
par un cri. Je me contentais d'entendre ici, toutes
les semaines, crier votre nom et vos victoires et de
pouvoir apprendre de vos nouvelles en les achetant,
VOIT. Lett. 82. Il Autrefois, crier à son de trompe,
crier à ban, crier à trois briefs jours, citer un cri-
minel à comparaître dans un temps donné. Il fut
crié à son de trompe. || 17° Crier quelqu'un, le gron-
der. Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries,
Que je gâte, en brouillon, toutes, tes fourberies,
MOL. l'Étour. u, 44. Pourquoi me criez-vous? ID.
Éc. des f. v, 4. IJ Cette locution a vieilli; mais elle
reste en usage dans plusieurs provinces, particu-
lièrement en Normandie. || 18° Se crier, v. réfl.
Être crié. Les marchandises qui se crient sur la
voie publique. || Proverbes. On a tant crié Noël qu'à
la fin il est venu, se dit d'une chose très-désirée et
qui s'accomplit à la fin. || 11 est comme les anguilles
de Melun, il crie avant qu'on l'écorche, il se plaint
d'avance par peur et sans cause (voy. ANGUILLE).
— HIST. xi° s. Cel nen i a qui ne crie : Marsile !
Ch. de Roi. cxxiv. Adoubez vous, si criez vostre
enseigne, ib. cxxxm. Li chrestien te reclaiment et
crient, t'il. ccxciu. || xn° s. Plorent et crient chas-
cuns de ses casez [vassaux], jRonc. p. 48. Au roi de
gloire merci [il] prist à crier, ib. p. 4 09. Baligans
crie trois mos à un tenant [d'une seule teneur], ib.
p. 4 36. Devant lui vient, si lui crie à haut cri, ib.
p. 4 42. En sa grant ost [il] fait banir et crier, ib.
p. 4 77. Et quant je plus merci vous doi crier, Lors
vous truis je [je vous trouve] cruel si durement,
Coud, x. Diex! quant crieront outrée, Sire, aidez
à pèlerin, Pour qui [je] sui espouvantée; Car félon
sont Sarazin, Dame de faiel, dans Couci. Empris
[j'] ai greignor folie Que li faus enfes [enfant] qui
crie Pour la bêle estoile avoir, ib. m. Merci [je] lui
cri, qu'onc [je] ne fis vilenie ; Car vilain fait bone
amour desevrer [séparer], ib. xxn. Quant vit que il
n'aura l'amur al rei Henri, Az piez lui est chatt
[tombé]; si li cria merci, Th. lemart. 33. Quant
fui fait arcevesque e Deus m'i aleva, Tu diz que li
régnez encontre ço cria, Et la mère le rei le desa-
monesta, ib. 88. ||xui» s. Leur cries merci que il
aient de toi pitié et de ton père, VILLEH. XLII. Li
bien d'amours si doivent estre emblé, Que nus [nul]
ne sache; et quant il sont crié [devenus publics],
Dame enquert [encourt] blasme, et joie en amenrie
[diminue], Et sius amis i pert sa seignourie, Anc.
poésies fr.Vatican, dansLACURNE. Lors crierez haro,
qu'ele vous veut meurdrir, Berte, xm. Quant il ve-
noit en sa meson [de la dame], Li sejors n'i ert pas
criez; Mais si comme il estoit montez, Aloit coie-
ment à s'amie, Lai du conseil. Cil qui crient par la
vile la cote et la chape ont achaté le mestier de
freperie en la manière desus devisée, Liv. des met.
200. Li rois a fait son ban crier, Par tôt plevir et
afier,Quequï porraRenart tenir.... Ren. 14959. Nos
avons plusors fois commandé en assises, que cas-
cuns ait pooir de penre toz tei qui s'enfuient, sor
qui on crie hareu l tant qu'on sace por quoi li ha-
reus fu criés, BEAUM. LU, 4 6. Le légat me crut et fist
crier les trois processions enl'ostpar trois samedis,
JOINV. 24 8. Pluseurs des marcheans de Babiloinne [le
Caire] crioient après le soudanc, que il leur feist
droit du conte Gautier, ID. 271. Le sire du Chastel
estoit criez [accusé par le cri public] de desrober les
pèlerins et les marchans, ID. 210. Conscience ne
lesse cuer pecheour durer; Ja pechié si très pou n'i
venrapasturer, Qu'elle ne crie hareu sanz soiasseu-
rer, 1. DE MEUNG, Test. 4 567. || xiv* s. Atant se par-
tit le parlement; et ung autre fut crié à Compien-
gne ou mois de septembre, Chron. de St-Denis,
t. 1, f" 465, dans LACURNE. || xv° s. Pour estre à
Condé sur Escaut, à un tournoi qui là estoit crié,
FROISS. 1,1, 27. Et avoit fait crier [Mgr de Charo-
lois] que chascun portast crochetz pour attacher ses
chevaulx, COMM. I, 6. Supplyerent au roy qu'elle ne
fust point encorescryée [la trêve], ID. IV, I 1 .|| xvi° s.
Les paroles mesmes crient qu'on leur fait violence,
en sorte qu'il n'est ja mestier de réfuter cette belle
subtilité, CALV. 43. Le sang d'Abel crioit à Dieu....
L'effusion du sang crie vengeance, ID. 60. Elle com-
mença à crier au larron, tant que sa teste le pou-
voit porter, MARG. flouv. LYIII. Ce n'a pas esté vous
CRI
CRI
CRI
IENNE (kri-ko-ti-ré-o-i-diin, diè-n'), adj. Qui ap-
partient à la fois aux cartilages cricoïde et thy-
réoïde. Les muscles crico-thyréoïdiens, et, substan-
tivement, les crico-thyréoïdiens.
■f CRICO-TRACHÉAL,ALE(kri-ko-tra-ké-al, a-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient au cartilage
cricoïde et à la trachée-artère.
t CRI-CRI (kri-kri), s. m. Le grillon domestique.
|| Le bruant proyer. \\Au plur. Des cri-cris.
— ÉTYM. Onomatopée.
CRU) (krid'), s. m. Voy. CRiss.
CRIE, ÉE (kri-é, ée), part, passé. Des paroles
criées à la hâte. Un air crié et non chanté. || Vendu
à la criée. Des marchandises criées.
CRIÉE (kri-ée), s. f. || 1° Terme de pratique. Pro-
clamation pour annoncer la vente des biens en jus-
tice. Le code a substitué les affiches à la criée.
|| 2° Vente publique aux enchères. Une vente à la
criée. || Audience des criées, celle où l'on vend les
biens dont la vente a lieu devant le tribunal.
— HlST. xir» s. Illoo relut la criée si grant, Ronc.
p. 166. ||xiirs. Là oïssiez de joie commencer tel
criée,Berte, cxxvi. Tel noise font et tel criée, Qu'en
les oïst d'une lieuée, Ren. 11801. Quant il oïrent la
criée.... ib. 4 334 2. Il appela son père moult à haute
criée, Ch. d'Ant.y, 4916. ||xvies. Le sergent qui
faisoit la criée, AMYOT, Thém. 36.
— ÉTYM. Crié; provenç. cridada.
CRIER (kri-é), je criais, nous criions, vous criiez ;
que je crie, que nous criions, que vous criiez; je
crierai ; je crierais; on écrit aussi quelquefois crlrai,
crîrais; v. n. || i° Faire un ou plusieurs cris. Écoutez,
' l'enfant crie. Le chien battu criait. Les canards s'é-
battent dans cette mare et crient. La mort a des
rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier ;
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous
laisse crier,MALH. VI, 4 8. S'il savait son affaire, Il
crierait comme moi,LA FONT. Fobt.vin, 42.Dans les
rues les petits enfants crient sur lui,sÉv. 4 45. Aussi-
tôt on accourt; tout le peuple empressé Crie, pousse,
se bat pour être bien placé, FÉN. XXI, 305. D'autres
veulent crier, et leurs voix défaillantes Expirent
de frayeur sur leurs lèvres béantes, DELILLE, Enéide,
vi. || Fig. Plumer ou tuer la poule sans la faire crier,
exiger sans bruit et sans éclat des choses qui ne
sont pas dues, rapiner tacitement. || Familièrement.
Il crie comme si on l'écorchait, ou comme un aveu-
gle qui a perdu son bâton, il pousse de grands cris.
|| Crier comme un perdu, comme un fou, comme
un enragé, comme un beau diable, expressions fa-
milières qui signifient crier très-fort. || Crier à pleine
tête, à tue-tête, du haut de sa tête, crier de toute
sa force. || Terme de chasse. Quand les chiens chas-
sent, on ne dit pas les chiens aboient, mais les
chiens crient. || 2° Parler fort haut ou trop haut.
11 est tellement sourd qu'il faut crier pour se faire
entendre. Il ne saurait discuter sans crier. Cette
femme-là ne chante pas, elle crie. || Discuter avec
aigreur. C'était à qui crierait le plus haut, le plus
fort. || 8° Dire en criant. Se tournant de leur côté
il leur cria : Ils ont vécu, VEKTOT, Révol. rom.
liv. xil, p. 214. Elle crie au second qu'il secoure
son frère, CORN. flbr.iv,2. Et je pense avoir même
entendu quelque voix Nous crier qu'on apprît à dé-
daigner les rois, ID. .Suréna, v, 6. || Fig. On
rapporte qu'il [Alexandre blessé] dit : Tous jurent
que je suis fils de Jupiter; mais ma blessure me crie
et me fait sentir que je suis homme, KOLL. Hist. anc.
OEuvres, t. vi, p. 491. || Avertir avec instance. Il y
a longtemps que je lui crie d'être sage, de prendre
garde à lui. Et que sert à Cotin la raison qui lui crie :
N'écris plus, guéris-toi d'une vaine manie? BOIL.
Sat.vm.|| 4°Prononcerun ou plusieurs mots en criant.
Les sceurs crient miracle, et chacune ravie Conçoit
pour son vieux père une pareille envie, CORN. Médée,
x, 4. J'entends crier au voleur, au feu, SÉV. 20.
M. de Cambrai et ses amis crient ici victoire, BOSS.
Lett. quiét. 4 76. Rendons grâce à lui seul [Dieu] du
rayon qui nous luit, Sans nous enfler d'orgueil et
sans crier ténèbres Aux enfants de la nuit, LAMART.
Harm. 1, 6. || Crier famine, crier misère, se plaindre
hautement de la gêne où l'on se trouve. Elle alla crier
famine Chez la fourmi sa voisine, LA FONT. Fàbl. 1,1.
Nous avons eu beau crier misère, SÉV. 288. || Crier
lamine sur un tas de blé, se plaindre de manquer des
choses dont on est amplement pourvu. ||. Crier ven-
geance, faire appel à la vengeance. Il leur criait ven-
geance et changeait de pensée, VOLT. Orphel. v, 1.
Il Un parlant des choses. Son sang criera vengeance
et je ne l'orrai pas I CORN. Cid, m, 3. Voilà qui crie
vengeance au ciel, MOL. l'Av. 1, 5. || Anciennement.
Crier haro (voy. HARO), arrêter un homme pour le con-
duire sur-le-champ devant le juge. A ces mots on cria
haro sur le baudet, LA FONT. Fabl. vu, 1. || Fig. Crier
haro sur quelqu'un, appeler sur lui la haine, la co-
lère des autres. || 5° Intercéder. Tous les trésors du
ciel vont se répandre sur la terre ; la voix du sang
de Jésus-Christ crie pour vous, MASS. Car. Motif de
conv. H Faire appel aux sentiments. Le saug de nos
rois crie et n'est point écouté, RAC. Athal. 1, 4. Que
je découvre ce corps pâle et sanglant auprès duquel
fume encore la foudre qui l'a frappé; que je fasse
crier son sang comme celui d'Abel, et que j'expose
à vos yeux les tristes images de la religion et de la
patrie éplqrée, FLÉCH. Turenne. \\ Être criant. Mal-
gré les cris de cette noblesse, malgré l'abus qui
criait de lui-même, MONTESQ. Esp. xxvm, 48. Je
ne vous ferai sur cela aucun commentaire, la chose
crie; vous en serez révolté, p. L. COUR, I, -109.
Il 6° Répéter de tous côtés. On criait de tous côtés
que la république était rétablie, VERTOT, Révol.rom.
liv. xiv, p. 316. Il 7° Réprimander d'une manière
aigre et bruyante. Il ne fait que crier. Elle a bien
crié après lui. || 8" Faire entendre hautement le
blâme, la plainte. Tout le.monde crie de cela, crie
contre ce ministre. Mais entendez crier Rome à vo-
tre côté, CORN. Cinna, in, 2. ô temps! ô moeurs!
j'ai beau crier; Tout le monde se fait payer, LA FONT.
Fabl. XII, 6. Hélas ! j'ai beau crier et me rendre in-
commode, L'ingratitude et les abus N'en seront pas
moins à la mode, m. ib. XII, 46. Je vous crois;
mais pourtant on crie, on vous menace, BOIL. Sat.
ix. De zélés indiscrets qui crieront en public contre
eux, qui les accableront d'injures, MOL. D. Juan,
v, 2. Qui criaient après les vices de leur siècle, ID.
Préf. de Tart. Il voulut les faire crier contre l'injus-
tice du ciel, HAMILT. Gramm. 4 0. D'où vient que
Tertullien crie si souvent contre les philosophes et
les nomme tantôt les patriarches des hérétiques,
tantôt les cuisiniers de toutes les hérésies ? PELLISS.
Hém. pour les gens de lettres, p. 84. Ceux qui criaient
contre les abus, BOSS. Var. vi. Il est le premier à
crier contre les dépenses excessives, FÈN. Tél. xm.
Cet impôt fait beaucoup crier le peuple en France,
j. J. ROUSS. Pol. 44. La nation française qui crie si
aisément et qui plus aisément encore se lasse de
crier, D'ALEMB. Destruct. des jês, OEuvres, t. v,
p. 71, dans POUGENS. || 9° Crier vers Dieu, élever la
voix vers Dieu, l'implorer. A qui crierai-je, Seigneur,
si ce n'est à vous? PASC. Prière. Grand Dieu, vous
refuserez-vous à la brebis qui revient? Le sang de
l'agneau qui crie vers vous et qui coule sur l'autel,
ne sefera-t-il pas entendre? MASS. Or. {un. Conli.
Il Dans le même sens, crier à quelqu'un. Et ce peu-
ple, en tout temps chargé de vos bienfaits, Crie
encore à son père et demande la paix, VOLT. Fanât.
1, 4. H 10° Crier à, crier contre. Crier à l'injustice,
à l'oppression. S'il défend avec courage la souveraine
puissance dont il est revêtu, on crie au tyran, VER-
TOT, Révol. rom. liv. m, p. 252. Sans s'exposer à
nous faire crier au blasphème, J. J. ROUSS. Ém. iv.
Jusqu'à ce qu'on en ait la preuve, ses confrères de
l'Académie et du clergé ne sont-ils pas en droit de
crier au mensonge? D'ALEMB. Apolog. de Clermont
Tonn. Les bigots, par rancune, Au sorcier criaient
tous, BÉRANG. Ménétr. de Meudon. || Appeler à. Mon
amour et ma haine et la cause commune Crieront à
la vengeance.... CORN. Attila, n, 6. Le clergé d'un
côté, les pasteurs de l'autre criaient à la religion,
VOLT. Moeurs, 171. \\ Se récrier à cause de quelque
chose. La santé dans ces murs tout d'un coup répan-
due Fait crier au miracle, CORN. OEdipe, v, 14. Vous
allez,monsieur, peut-être crier au paradoxe, DIDER.
Lett. s. les sourds. || 11° Proférer un cri de rallie-
ment, une acclamation. Les Français criaient au-
trefois Montjoie ! On cria vivat ! Du haut de nos
remparts j'ai vu descendre en larmes Le peuple qui
courait et qui criait aux armes, RAC. Tliéb. v, 2.
Il 12° Produire un bruit strident. Cette porte crie.
L'essieu crie et se rompt; l'intrépide Hippolyte Voit
voler en éclats son char tout fracassé, RAC. Phèd.
v, 6. C'est le vent, me dites-vous, Qui fait crier la
serrure, BÉRANG. Mère av. || Ses boyaux lui crient,
se dit du bruit que font les entrailles. || 13° Publier
à cri, annoncer au nom de l'autorité. On a crié à
son de trompe que chacun balayât le devant de sa
porte. j| Impersonnellement et au passif. Il fut crié
de par le maire que.... || 14° V. a. Crier les hauts
cris, jeter de grands cris. Je le trouvai criant les
hauts cris, SÉV. 32. Mme de Brissac de crier les
hauts cris, m. 1 17. || Crier un air, le chanter d'une
manière criarde. || Prononcer en criant. Debout sur
le rivage, il lui cria ses adieux. || Demander en
criant. Et ne point écouter le sang de mes parents
Qui ne crie en mon coeur que la mort des tyrans,
CORN. Béracl. ni, 2. || 15° Dire une chose hautement,
proclamer. Il ira crier cela partout. Qu'est-ce donc
que nous crie cette avidité et cette impuissance}
PASC. dans COUSIN. || 16° Crier un objet perdu, an-
noncer qu'un objet a été perdu, afin qu'il foit rap-
porté. Crier une marchandise, annoncer le prix au-
quel elle se vend. On a crié du vin à quinze sous.
Crier des meubles, les mettre à l'enchère. Crier des
pommes, de la salade, les vendre dans les rues en
les annonçant par le cri. Crier un bulletin, une or-
donnance, la vendre dans les rues, en l'annonçant
par un cri. Je me contentais d'entendre ici, toutes
les semaines, crier votre nom et vos victoires et de
pouvoir apprendre de vos nouvelles en les achetant,
VOIT. Lett. 82. Il Autrefois, crier à son de trompe,
crier à ban, crier à trois briefs jours, citer un cri-
minel à comparaître dans un temps donné. Il fut
crié à son de trompe. || 17° Crier quelqu'un, le gron-
der. Tu ne me diras plus, toi qui toujours me cries,
Que je gâte, en brouillon, toutes, tes fourberies,
MOL. l'Étour. u, 44. Pourquoi me criez-vous? ID.
Éc. des f. v, 4. IJ Cette locution a vieilli; mais elle
reste en usage dans plusieurs provinces, particu-
lièrement en Normandie. || 18° Se crier, v. réfl.
Être crié. Les marchandises qui se crient sur la
voie publique. || Proverbes. On a tant crié Noël qu'à
la fin il est venu, se dit d'une chose très-désirée et
qui s'accomplit à la fin. || 11 est comme les anguilles
de Melun, il crie avant qu'on l'écorche, il se plaint
d'avance par peur et sans cause (voy. ANGUILLE).
— HIST. xi° s. Cel nen i a qui ne crie : Marsile !
Ch. de Roi. cxxiv. Adoubez vous, si criez vostre
enseigne, ib. cxxxm. Li chrestien te reclaiment et
crient, t'il. ccxciu. || xn° s. Plorent et crient chas-
cuns de ses casez [vassaux], jRonc. p. 48. Au roi de
gloire merci [il] prist à crier, ib. p. 4 09. Baligans
crie trois mos à un tenant [d'une seule teneur], ib.
p. 4 36. Devant lui vient, si lui crie à haut cri, ib.
p. 4 42. En sa grant ost [il] fait banir et crier, ib.
p. 4 77. Et quant je plus merci vous doi crier, Lors
vous truis je [je vous trouve] cruel si durement,
Coud, x. Diex! quant crieront outrée, Sire, aidez
à pèlerin, Pour qui [je] sui espouvantée; Car félon
sont Sarazin, Dame de faiel, dans Couci. Empris
[j'] ai greignor folie Que li faus enfes [enfant] qui
crie Pour la bêle estoile avoir, ib. m. Merci [je] lui
cri, qu'onc [je] ne fis vilenie ; Car vilain fait bone
amour desevrer [séparer], ib. xxn. Quant vit que il
n'aura l'amur al rei Henri, Az piez lui est chatt
[tombé]; si li cria merci, Th. lemart. 33. Quant
fui fait arcevesque e Deus m'i aleva, Tu diz que li
régnez encontre ço cria, Et la mère le rei le desa-
monesta, ib. 88. ||xui» s. Leur cries merci que il
aient de toi pitié et de ton père, VILLEH. XLII. Li
bien d'amours si doivent estre emblé, Que nus [nul]
ne sache; et quant il sont crié [devenus publics],
Dame enquert [encourt] blasme, et joie en amenrie
[diminue], Et sius amis i pert sa seignourie, Anc.
poésies fr.Vatican, dansLACURNE. Lors crierez haro,
qu'ele vous veut meurdrir, Berte, xm. Quant il ve-
noit en sa meson [de la dame], Li sejors n'i ert pas
criez; Mais si comme il estoit montez, Aloit coie-
ment à s'amie, Lai du conseil. Cil qui crient par la
vile la cote et la chape ont achaté le mestier de
freperie en la manière desus devisée, Liv. des met.
200. Li rois a fait son ban crier, Par tôt plevir et
afier,Quequï porraRenart tenir.... Ren. 14959. Nos
avons plusors fois commandé en assises, que cas-
cuns ait pooir de penre toz tei qui s'enfuient, sor
qui on crie hareu l tant qu'on sace por quoi li ha-
reus fu criés, BEAUM. LU, 4 6. Le légat me crut et fist
crier les trois processions enl'ostpar trois samedis,
JOINV. 24 8. Pluseurs des marcheans de Babiloinne [le
Caire] crioient après le soudanc, que il leur feist
droit du conte Gautier, ID. 271. Le sire du Chastel
estoit criez [accusé par le cri public] de desrober les
pèlerins et les marchans, ID. 210. Conscience ne
lesse cuer pecheour durer; Ja pechié si très pou n'i
venrapasturer, Qu'elle ne crie hareu sanz soiasseu-
rer, 1. DE MEUNG, Test. 4 567. || xiv* s. Atant se par-
tit le parlement; et ung autre fut crié à Compien-
gne ou mois de septembre, Chron. de St-Denis,
t. 1, f" 465, dans LACURNE. || xv° s. Pour estre à
Condé sur Escaut, à un tournoi qui là estoit crié,
FROISS. 1,1, 27. Et avoit fait crier [Mgr de Charo-
lois] que chascun portast crochetz pour attacher ses
chevaulx, COMM. I, 6. Supplyerent au roy qu'elle ne
fust point encorescryée [la trêve], ID. IV, I 1 .|| xvi° s.
Les paroles mesmes crient qu'on leur fait violence,
en sorte qu'il n'est ja mestier de réfuter cette belle
subtilité, CALV. 43. Le sang d'Abel crioit à Dieu....
L'effusion du sang crie vengeance, ID. 60. Elle com-
mença à crier au larron, tant que sa teste le pou-
voit porter, MARG. flouv. LYIII. Ce n'a pas esté vous
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.31%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.31%.
- Collections numériques similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highres
- Auteurs similaires Littré Émile Littré Émile /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Littré Émile" or dc.contributor adj "Littré Émile")Histoire littéraire de la France. T. XXVI-XXVIII, quatorzième siècle et suite. Tome 27 / ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur et continué par des membres de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles lettres) /ark:/12148/bd6t57813555.highres Application de la philosophie positive au gouvernement des sociétés et en particulier à la crise actuelle / par É. Littré,... /ark:/12148/bpt6k30562987.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 966/1016
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5406710m/f966.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5406710m/f966.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5406710m/f966.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5406710m/f966.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5406710m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5406710m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5406710m/f966.image × Aide