Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
cou
— HIST. xiu" s. Nus fevre coulelier ne puet ne ne
doit ouvrer au jour de feste que li commun de la
ville foire [célèbre], ne par nuit, en chose qurapar-
tiegne à son mestier de coutelerie, Liv. des met. 4 s.
— ÉTYM. Coutelier.
f COUTELURE (kou- te-lu-r'), S. f. Défaut du
parchemin endommagé par le couteau.
— ÉTYM. Le verhe fictif couteler, formé de coutel
ou couteau.
CODTER (kou-té), v. n. || i°Être acquis à un cer-
tain prix. Combien vous coûte cette étoffe, ce cheval,
cette maison? || 2° Causer des frais, de la dépense.
Combien coûte un cheval à nourrir? Les réparations
de sa maison lui ont coûté dix mille francs. || Il m'en
coûte bon, j'ai payé fort cher; et fig. cela m'a été
très-onéreux, très-pénible. || Coûter cher, revenir à
un prix élevé. ||Fig. Cette sottise lui coûtera cher,
il en sera cruellement puni. Son amitié vous a coûté
cher à ce prix, SÉV. 445. Oh! mon fils! que tes
jours coûtent cher à ta mère!-RAC. Àndr. m, 8.
|| Absolument. Les bâtisses, les voyages coûtent.
|| 3° Etre cause de quelque perte, de quelque effort,
de quelque sacrifice. La place à l'emporter coûterait
bien des têtes, CORN. Nicom. i, 2. Sa perte aux Ro-
mains a coûté bien du sang, ID. Pomp. v, 3. Celte
grandeur sans borne, et cet illustre rang Qui m'a
jadis coûté tant de peine et de sang, ID. Cinna, n,
•i. Pourvu que par ma mort tout le peuple irrité Ne
vous ravisse pas ce qui m'a tant coûté ! BAC. lirit.
iv, 2. Hercule à désarmer coûtait moins qu'Hippo-
lyte, m. ib. n, 1.1| Coûter la vie, être cause de la
mort. Cette imprudence lui coûta la vie. Vous, cruels,
vous, tyrans, qui lui coûtez la vie, YOLT. Tancr.
Y, G. || On dit d'un homme prodigue, que l'argent
ne lui coûte guère, il le dépense comme si l'argent
ne coûtait rien à gagner. |j On dit qu'une chose ne
coûte guère, ne coûte rien à un homme qui la pro-
digue, sans y attacher d'importance ou pour tromper.
Il vous promettra tout ce que vous voudrez, cela ne lui
coûte rien. Toutes ces accusations d'hérésie qui ne
vous coûtent rien qu'à les avancer, PASC. Lettre de
Nicole au P.Amat. Les larmes ne coûtaient rien à
cette femme artificieuse, FÉN. Tél. vin. Denys de Sy-
racuse faisait sans peine l'aveu de ses fautes, appa-
remment parce qu'elles ne lui avaient guère coûté,
BARTHÉL. Anach. ch. 03. || Coûter des larmes,
être cause d'une grande douleur. Ne croyez pas,
seigneur, qu'auteur de mes alarmes, Pharnace
m'ait jamais coûté les moindres larmes, RAC.
Mithr. ni, B. Sa perte à ses vainqueurs coûtera
bien des larmes, ID. Iphig. n, 6. Songiez-vous
aux douleurs que vous m'alliez coûter? ID. Brit.
U, 6. || 4° Être lait à regret ou avec difficulté. Ma-
dame, ce qu'on fait sans honte et sans remords,
Ne coûte rien à dire; il n'y faut point d'efforts,
CORN. Surina, II, 2. Jamais résolution ne m'a tant
coûté à prendre, VOIT. Lett. 28. Il ne coûta rien
aux Athéniens d'abandonner leur ville au pillage et
à l'incendie, BOSS. Hist. ni, 6. || Absolument. Les
mortifications coûtent, les observances deviennent
pénibles, MASS. Profess. rel. 2. Cette paresse invin-
cible à qui tout coûte, ID. Car. Tiéd. 2. Qu'on in-
terroge les écrivains de génie sur les plus beaux
endroits de leurs ouvrages, ils avoueront que ces
endroits sont presque toujours ceux qui leur ont le
moins coûté, parce qu'ils ont été comme inspirés
en les produisant, D'ALEMB. ilél. Mit. OEuvres, t. m,
p. 240, dans LACORNE. || Rien ne lui coûte, il n'é-
pargne rien. || Tout lui coûte, il a de la peine à
faire tout ce qu'il fait. || 5° Impersonnellement. Dans
quelque pauvreté que je sois, je voudrais qu'il m'eût
coûté mille écus et pouvoir.... VOIT. Ie(t. 25. En vain
nous appelons mille gens à notre aide ; Plus ils sont,
plus il coûte, et je ne les tiens bons Qu'à manger
leur part de moutons, LA FONT. Fab. xi, t. || Fig.
11 coule si peu aux grands à ne donner que des pa-
roles, LA BRUY. ix. Le plus fort et le plus pénible est
de donner; que coûte-t-il d'y ajouter un sourire?
ID. vin. Benoit parut instruit sur le vide et l'amer-
tume des plaisirs sans qu'il eût coûté à son inno-
cence pour s'en instruire, MASS. Pane'g. St Benoît.
Et je sais ce qu'il coûte à de certaines gens Pour
avoir pris les leurs [ leurs femmes ] avec trop de
talents, MOL. ÉC. des-femmes, i, 4. Quand celui
qui est assis sur le trône d'où relève tout l'univers,
et à qui il ne coûte pas plus à faire qu'à dire parce
qu'il fait tout ce qu'il lui plaît par sa parole, BOSS.
la Yallière. || Coûte que coûte, à quelque prix que
ce soit, quoi qu'il puisse arriver. Locution ellip-
tique qui équivaut à : (que cela) coûte (ce) que
(l'on voudra que cela) coûte. |] 6" Impersonnelle-
ment avec le pronom en. Ce sont vingt mille
francs qu'il m'en pourra coûter, MOL. Mis. v, 2.
COU
Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui;
Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles,
LA FONT. Fabl. ix, 9. || Fig. Il m'en coûte la vie,
il m'en coûte la gloire, CORN. Cinna, iv, 7. L'autre
[tonnerre] s'écarte en son cours; Ce- n'est qu'aux
monts qu'il en coûte; Bien souvent même il se
perd, LA FONT. Fabl. vm, 20. Quand il en devrait
coûter quelque petite chose à la bienséance, SËV. 4 38.
Sans qu'il en coûte une goutte de sang, m. 505. Il
lui en coûta la vie, BOSS. Hist. m, 6. U apprit ce
qu'il en coûte à sauver les enfants de Dieu, m. ib.
u, 3. Il ne lui en coûte que rie le vouloir, ID. ib.
n, t. Il m'en coûterait trop s'il m'en coûtait deux
fils, RAC. Théb. m, 6. Je l'ai voulu sans doute, Et
je le veux toujours, quelque prix qu'il m'en coûte,
m. Baj. ni, 4. Toi-même, je m'assure, as rougi plus
d'un jour Du peu qu'il t'en coûtait pour tromper
tant d'amour, ID. ib. iv, B. Crois qu'il m'en a coûté
pour vaincre tant d'amour, ID. Bér. n, 2. Partons,
et quelque prix qu'il en puisse coûter.... ID. Phèd.
n, 6. Quel plaisir barbare, grand Dieu! pour des
chrétiens! il faut qu'il en coûte le sang et la répu-
tation à leurs frères, pour les délasser , MASS.
Paraphr. ps. xv, verset i. Vous regarderiez comme
des insensés ceux qui mettraient en balance des diffi-
cultés de pure spéculation, qu'il n'en coûte rien de
croire, avec une éternité malheureuse qui au fond
peut devenir le partage des incrédules, ID. AV.
Délai de la conversion. Us [les apôtres] attendaient
que leur maître délivrerait Israël du joug des nations
et qu'il les ferait asseoir eux-mêmes sur douze trônes
terrestres sans qu'il leur en coûtât ni soins ni peines
pourymonter, ID. Car. Fausse confiance. Jésus-Christ
a donc prévu qu'il nous en coûterait pour aimer nos
frères, ID. ib. Pardon. Qu'il en coûte pour se pré-
parer des malheurs éternels! ID. AV. Bonli. Vous le
feriez, quoi qu'il en dût coûter, ID. Car. Tiéd. 4.
Quelques efforts d'esprit que l'on fasse et quelque
assiduité qu'on y donne, on est trop heureux qujnd
il n'en coûte que de demeurer dans son cabinet,
FONTEN. ilaraldi. Il pourra m'en coûter; mais mon
coeur s'y résout, VOLT. Zaïre, iv, 2. Je sais ce qu'il
en coûte, ID. Tancr. X, 3.
— REM. i. Coûter est un verbe neutre, et quand
on dit: cela m'a coûté dix francs,beaucoup de peine,
quelques larmes, francs, peine, larmes ne sont
point des régimes directs; il y a une ellipse, et la
locution entière est : cela m'a coûté (pour) dix francs,
(pour) beaucoup de peine, (pour) quelques larmes.
En effet on ne peut pas dire : dix francs m'ont été
coûtés; des larmes me sont coûtées, etc. Coûter ne
pouvant se tourner par le passif, n'a donc dans les
phrases de ce genre que l'apparence de l'actif; il dé-
rive du.latin constare qui signifie proprement être
avec, être acquis; de là provient l'impossibilité d'un
passif. 1| 2. Coûter n'étant pas actif, il faut dire : la
somme que cette maison a coûté, et non coûtée; les
pleurs que la mort de cet enfant a coûté à sa mère,
et non coûtés, etc. Cependant l'Académie, qui dit
bien que coulé est toujours invariable, note que plu-
sieurs écrivains ont accordé coûté en ces cas-là. En
voici en effet des exemples. Après tous les ennuis que
ce jour m'a coûtés, BAC. Bril-.v, 3. Que de soins m'eût
coûtés cette tête si chère! iv.Pkèd. n, e. Vous n'a-
vez pas oublié les soins que vous m'avez coûtés de-
puis votre enfance, FÉN. Tél. vu. Il parait en effet
digne de vos bontés; Il mérite surtout les pleurs
qu'il m'a coûtés, VOLT. Comtesse de Givry, ir, 2.
Mes manuscrits raturés, barbouillés et même indé-
chiffrables, attestent la peine qu'ils m'ont coûtée,
J. 3. ROUSS. Ém. liv. i. Un enfant devient plus pré-
cieux en avançant en âge; au prix de sa personne
se joint celui des soins qu'il a coûtés, ID. ib. On ne
peut considérer ces exemples que comme des licences
condamnables en prose et tout au plus permises en
poésie.
— HIST. XII" s. Car qui le sien donne retraian-
ment [de mauvaise grâce], Son gré en pert, et si
couste ensement Com à celui qui volontiers l'otroie,
Coud, xvi. || XIIIC s. Sixante sols [il] cousta, un an
a, en certain, Berte, LXXIII. Ma volonté ferez, quoi
qu'il doie couster, ib. cxn. Renart me quide plus
coster Que ne me costera des mois, Ben. 46432. Et
me dit la royne, que la façon avoit cousté cent li-
vres, JOINV. 285. || xiv° s. De ci ne partirons, quoi
qu'il doie couster, S'arons prise la ville.... Guescl.
8092. || xv s. Je voudroie bien avoir un tel messager;
il ne vous couste rien, et si savez véritablement tout
quant que il avient parle monde, FROKS. II, m, 22.
Dit en soi-mesme Jean Lyon: Je mettrai un tel trou-
ble entre cette ville et le comte, qu'il coustera cent
mille vies, ID. U, U, 62. Quand le capitaine vit que
les seigneurs françois ne se departiroient point sans
COU
87!
avoir le fort, quoique il coustast, ID. H, m, 23.
.... Ne me chault, couste et vaille! Encor ay denier
et maille Qu'oncques ne virent père ne mère, Pate-
lin, 24 5. Alors luy bailla le varlet un glaive dont la
hante estoit à merveilles moult forte et le fer tran-
chant, et la damoyselle dist que elle veult veoir
comment il couste [comment il vaut, est mis en
usage], Lancelot du Lac, t. m, f° 3". |] xvr s. Les
lettres qui me coustent le plus sont, celles qui valent
le moins, MONT, I, 293. 11 me coustoit à m'empes-
cher de le faire, ID. I, 316. Quoyqu'il me couste, je
délibère de dire ce qui en est, ID. m, 67. 11 ne porta
onques robbe qui eust cousté plus de cent drachmes
d'argent, AMYOT, Caton, 40. ]1 ne leur feist pas •
couster pour luy un tout seul denier, ID. ib. 43. Il
leur portoit envie, de ce qu'ilz avoient la guerre à
des ennemis qui leur cousteroient si peu à desfaire,
ID. Philop. 29. Il se jettoit à clos yeux au danger :
aussi lui en cousta il la vie dedans l'isle de Chio,
ID. Phocion, 8. Cela, direz vous, est bien cher; toutes
fois couste mais que [pourvu que] vaille, Contes de
CHOLIÈRES, f° 20, dans LACURNE.
— ÉTYM. Provenç. et espagn. costar ; portug. CUÏ-
tar; ital. costare; du latin constare, coûter, pro-
prement, être avec, être fixé, déterminé, de cum,
et stare, demeurer (voy. STABLE).
f COÛTEUSEMENT (kou-teû-ze-man), adv. D'une
manière coûteuse.
— ÊTYM. Coûteuse, et le suffixe ment.
COÛTEUX (kou-teû, teû-z'), adj. || i° Qui cause
de la dépense. Les voyages sont coûteux. 11 est Inu-
tile et il serait coûteux de leur opposer de grosses
armées, LE P. CATROU, dans DESFONTAINES. Le luxe
d'une monarchie rendant le mariage à charge et coû-
teux, il faut y être invité et par les richesses que
les femmes peuvent donner et par l'espérance des
successions qu'elles peuvent procurer, MONTESQ.
Esp. xxvn, ch. unique. || 2° Fig. Il à eu pour mes
avis des déférences coûteuses [qui lui coûtaient à
avoir] que je n'oublierai jamais, J. J. ROUSS. Ilél.
vi, 8. La souveraineté de l'homme, titre si cruel et
si coûteux à tous les êtres vivants, RAYNAL, Hist.
phil. xv, 8. Sans lui reprocher sa coûteuse victoire,
LEMERC. Charles VI, v, 4. Que m'importe une gloire
et coûteuse et peu sûre ?ARNAULT, Marins à M. m, G.
— HIST. xm° s. Que me vaut ceste cointerie
[toilette], Ceste robe cousteuse et chiere? la Rose,
8883. Et ceste proeve si est le [la] meillor, et le [la]
plus plere, et le [la] mains coûteuse de toutes, BEAUM
XXXIX, 2. Héritage qui est cousteus à retenir, ID
xxn, 4. Et je ne sui pas trop cousleux; Je ne man-
jue fein ne aveine, JUBINAL, Denier et Brebis, t. n,
p. 4G8.
— ÉTYM. Couler.
COUTIER (kou-tié), s. m. Tisseur en coutil.
— HIST. XIV" s. Les coustiers et coustieres de la
ville de Paris nous ont fait monstrer que les droiz,
libertez ef fran-chises de leur mestier de cousterie....
DU CANGE , coûta.
— ÉTYM. Couette.
f COUTIÈRES (kou-tiê-r), s. f. pi. Terme de ma-
.rine. Gros cordages qui, contenant les mâts d'une
galère, lui servent de haubans.
COUTIL (kou-ti; l'Z ne se prononce jamais), s. in.
Toile serrée et lissée, propre à envelopper des ma-
telas, des oreillers, à faire des tentes, des habits
d'été, des robes.
— HIST. XIII° S. Doivent de cliascun drap en ca-
rete ou en car un denier, et del keutil un denier,
TAILLIAR, Recueil, p. 25. ||xv°s. Toiles, coutis, or,
argent en plate et en vaisselles, FROISS. II, II, 488.
Apportèrent grant pillage de coutils, de charroy, de
pourveances, ID. liv. n, p. 225, dans LACURNE.
— ÉTYM. Couette, par l'intermédiaire de l'ancien
franc, keute.
+ COUTILLADE (kou-ti-lla-d', Il mouillées), s. f.
Voy. COUSTILLADE.
f i. COUTILLE (kou-ti-h", Il mouillées)i s. f.
Nom vulgaire de lafétuque. dorée, plante.
— ÉTYM. Anç. français, coutille, qui signifiait
petit couteau; ainsi dit par quelque assimilation.
f 2. COUTILLE(kou-ti-lP, «mouillées), s. f. Dans
le moyen âge, sorte d'arme tranchante.
— HIST. xivc s. Et s'avoient coustilles, qui bien
furent tranchans, DU CANGE, cultellus. Garni et pré-
muni d'une grant coutille ou miséricorde, ID. ib.
— ÉTYM. Lat. cultellus, petit couteau (voy. cou-
TKAU).
t COUTILLER (kou-ti-llié, Il mouillées), s. m.
Soldat armé d'une coutille, qui accompagnait un
homme d'armes,
— HIST. xve s. Les hommes d'armes seronc mon-
tez de trois chevaux, dont l'un sera souffisant de
— HIST. xiu" s. Nus fevre coulelier ne puet ne ne
doit ouvrer au jour de feste que li commun de la
ville foire [célèbre], ne par nuit, en chose qurapar-
tiegne à son mestier de coutelerie, Liv. des met. 4 s.
— ÉTYM. Coutelier.
f COUTELURE (kou- te-lu-r'), S. f. Défaut du
parchemin endommagé par le couteau.
— ÉTYM. Le verhe fictif couteler, formé de coutel
ou couteau.
CODTER (kou-té), v. n. || i°Être acquis à un cer-
tain prix. Combien vous coûte cette étoffe, ce cheval,
cette maison? || 2° Causer des frais, de la dépense.
Combien coûte un cheval à nourrir? Les réparations
de sa maison lui ont coûté dix mille francs. || Il m'en
coûte bon, j'ai payé fort cher; et fig. cela m'a été
très-onéreux, très-pénible. || Coûter cher, revenir à
un prix élevé. ||Fig. Cette sottise lui coûtera cher,
il en sera cruellement puni. Son amitié vous a coûté
cher à ce prix, SÉV. 445. Oh! mon fils! que tes
jours coûtent cher à ta mère!-RAC. Àndr. m, 8.
|| Absolument. Les bâtisses, les voyages coûtent.
|| 3° Etre cause de quelque perte, de quelque effort,
de quelque sacrifice. La place à l'emporter coûterait
bien des têtes, CORN. Nicom. i, 2. Sa perte aux Ro-
mains a coûté bien du sang, ID. Pomp. v, 3. Celte
grandeur sans borne, et cet illustre rang Qui m'a
jadis coûté tant de peine et de sang, ID. Cinna, n,
•i. Pourvu que par ma mort tout le peuple irrité Ne
vous ravisse pas ce qui m'a tant coûté ! BAC. lirit.
iv, 2. Hercule à désarmer coûtait moins qu'Hippo-
lyte, m. ib. n, 1.1| Coûter la vie, être cause de la
mort. Cette imprudence lui coûta la vie. Vous, cruels,
vous, tyrans, qui lui coûtez la vie, YOLT. Tancr.
Y, G. || On dit d'un homme prodigue, que l'argent
ne lui coûte guère, il le dépense comme si l'argent
ne coûtait rien à gagner. |j On dit qu'une chose ne
coûte guère, ne coûte rien à un homme qui la pro-
digue, sans y attacher d'importance ou pour tromper.
Il vous promettra tout ce que vous voudrez, cela ne lui
coûte rien. Toutes ces accusations d'hérésie qui ne
vous coûtent rien qu'à les avancer, PASC. Lettre de
Nicole au P.Amat. Les larmes ne coûtaient rien à
cette femme artificieuse, FÉN. Tél. vin. Denys de Sy-
racuse faisait sans peine l'aveu de ses fautes, appa-
remment parce qu'elles ne lui avaient guère coûté,
BARTHÉL. Anach. ch. 03. || Coûter des larmes,
être cause d'une grande douleur. Ne croyez pas,
seigneur, qu'auteur de mes alarmes, Pharnace
m'ait jamais coûté les moindres larmes, RAC.
Mithr. ni, B. Sa perte à ses vainqueurs coûtera
bien des larmes, ID. Iphig. n, 6. Songiez-vous
aux douleurs que vous m'alliez coûter? ID. Brit.
U, 6. || 4° Être lait à regret ou avec difficulté. Ma-
dame, ce qu'on fait sans honte et sans remords,
Ne coûte rien à dire; il n'y faut point d'efforts,
CORN. Surina, II, 2. Jamais résolution ne m'a tant
coûté à prendre, VOIT. Lett. 28. Il ne coûta rien
aux Athéniens d'abandonner leur ville au pillage et
à l'incendie, BOSS. Hist. ni, 6. || Absolument. Les
mortifications coûtent, les observances deviennent
pénibles, MASS. Profess. rel. 2. Cette paresse invin-
cible à qui tout coûte, ID. Car. Tiéd. 2. Qu'on in-
terroge les écrivains de génie sur les plus beaux
endroits de leurs ouvrages, ils avoueront que ces
endroits sont presque toujours ceux qui leur ont le
moins coûté, parce qu'ils ont été comme inspirés
en les produisant, D'ALEMB. ilél. Mit. OEuvres, t. m,
p. 240, dans LACORNE. || Rien ne lui coûte, il n'é-
pargne rien. || Tout lui coûte, il a de la peine à
faire tout ce qu'il fait. || 5° Impersonnellement. Dans
quelque pauvreté que je sois, je voudrais qu'il m'eût
coûté mille écus et pouvoir.... VOIT. Ie(t. 25. En vain
nous appelons mille gens à notre aide ; Plus ils sont,
plus il coûte, et je ne les tiens bons Qu'à manger
leur part de moutons, LA FONT. Fab. xi, t. || Fig.
11 coule si peu aux grands à ne donner que des pa-
roles, LA BRUY. ix. Le plus fort et le plus pénible est
de donner; que coûte-t-il d'y ajouter un sourire?
ID. vin. Benoit parut instruit sur le vide et l'amer-
tume des plaisirs sans qu'il eût coûté à son inno-
cence pour s'en instruire, MASS. Pane'g. St Benoît.
Et je sais ce qu'il coûte à de certaines gens Pour
avoir pris les leurs [ leurs femmes ] avec trop de
talents, MOL. ÉC. des-femmes, i, 4. Quand celui
qui est assis sur le trône d'où relève tout l'univers,
et à qui il ne coûte pas plus à faire qu'à dire parce
qu'il fait tout ce qu'il lui plaît par sa parole, BOSS.
la Yallière. || Coûte que coûte, à quelque prix que
ce soit, quoi qu'il puisse arriver. Locution ellip-
tique qui équivaut à : (que cela) coûte (ce) que
(l'on voudra que cela) coûte. |] 6" Impersonnelle-
ment avec le pronom en. Ce sont vingt mille
francs qu'il m'en pourra coûter, MOL. Mis. v, 2.
COU
Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui;
Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles,
LA FONT. Fabl. ix, 9. || Fig. Il m'en coûte la vie,
il m'en coûte la gloire, CORN. Cinna, iv, 7. L'autre
[tonnerre] s'écarte en son cours; Ce- n'est qu'aux
monts qu'il en coûte; Bien souvent même il se
perd, LA FONT. Fabl. vm, 20. Quand il en devrait
coûter quelque petite chose à la bienséance, SËV. 4 38.
Sans qu'il en coûte une goutte de sang, m. 505. Il
lui en coûta la vie, BOSS. Hist. m, 6. U apprit ce
qu'il en coûte à sauver les enfants de Dieu, m. ib.
u, 3. Il ne lui en coûte que rie le vouloir, ID. ib.
n, t. Il m'en coûterait trop s'il m'en coûtait deux
fils, RAC. Théb. m, 6. Je l'ai voulu sans doute, Et
je le veux toujours, quelque prix qu'il m'en coûte,
m. Baj. ni, 4. Toi-même, je m'assure, as rougi plus
d'un jour Du peu qu'il t'en coûtait pour tromper
tant d'amour, ID. ib. iv, B. Crois qu'il m'en a coûté
pour vaincre tant d'amour, ID. Bér. n, 2. Partons,
et quelque prix qu'il en puisse coûter.... ID. Phèd.
n, 6. Quel plaisir barbare, grand Dieu! pour des
chrétiens! il faut qu'il en coûte le sang et la répu-
tation à leurs frères, pour les délasser , MASS.
Paraphr. ps. xv, verset i. Vous regarderiez comme
des insensés ceux qui mettraient en balance des diffi-
cultés de pure spéculation, qu'il n'en coûte rien de
croire, avec une éternité malheureuse qui au fond
peut devenir le partage des incrédules, ID. AV.
Délai de la conversion. Us [les apôtres] attendaient
que leur maître délivrerait Israël du joug des nations
et qu'il les ferait asseoir eux-mêmes sur douze trônes
terrestres sans qu'il leur en coûtât ni soins ni peines
pourymonter, ID. Car. Fausse confiance. Jésus-Christ
a donc prévu qu'il nous en coûterait pour aimer nos
frères, ID. ib. Pardon. Qu'il en coûte pour se pré-
parer des malheurs éternels! ID. AV. Bonli. Vous le
feriez, quoi qu'il en dût coûter, ID. Car. Tiéd. 4.
Quelques efforts d'esprit que l'on fasse et quelque
assiduité qu'on y donne, on est trop heureux qujnd
il n'en coûte que de demeurer dans son cabinet,
FONTEN. ilaraldi. Il pourra m'en coûter; mais mon
coeur s'y résout, VOLT. Zaïre, iv, 2. Je sais ce qu'il
en coûte, ID. Tancr. X, 3.
— REM. i. Coûter est un verbe neutre, et quand
on dit: cela m'a coûté dix francs,beaucoup de peine,
quelques larmes, francs, peine, larmes ne sont
point des régimes directs; il y a une ellipse, et la
locution entière est : cela m'a coûté (pour) dix francs,
(pour) beaucoup de peine, (pour) quelques larmes.
En effet on ne peut pas dire : dix francs m'ont été
coûtés; des larmes me sont coûtées, etc. Coûter ne
pouvant se tourner par le passif, n'a donc dans les
phrases de ce genre que l'apparence de l'actif; il dé-
rive du.latin constare qui signifie proprement être
avec, être acquis; de là provient l'impossibilité d'un
passif. 1| 2. Coûter n'étant pas actif, il faut dire : la
somme que cette maison a coûté, et non coûtée; les
pleurs que la mort de cet enfant a coûté à sa mère,
et non coûtés, etc. Cependant l'Académie, qui dit
bien que coulé est toujours invariable, note que plu-
sieurs écrivains ont accordé coûté en ces cas-là. En
voici en effet des exemples. Après tous les ennuis que
ce jour m'a coûtés, BAC. Bril-.v, 3. Que de soins m'eût
coûtés cette tête si chère! iv.Pkèd. n, e. Vous n'a-
vez pas oublié les soins que vous m'avez coûtés de-
puis votre enfance, FÉN. Tél. vu. Il parait en effet
digne de vos bontés; Il mérite surtout les pleurs
qu'il m'a coûtés, VOLT. Comtesse de Givry, ir, 2.
Mes manuscrits raturés, barbouillés et même indé-
chiffrables, attestent la peine qu'ils m'ont coûtée,
J. 3. ROUSS. Ém. liv. i. Un enfant devient plus pré-
cieux en avançant en âge; au prix de sa personne
se joint celui des soins qu'il a coûtés, ID. ib. On ne
peut considérer ces exemples que comme des licences
condamnables en prose et tout au plus permises en
poésie.
— HIST. XII" s. Car qui le sien donne retraian-
ment [de mauvaise grâce], Son gré en pert, et si
couste ensement Com à celui qui volontiers l'otroie,
Coud, xvi. || XIIIC s. Sixante sols [il] cousta, un an
a, en certain, Berte, LXXIII. Ma volonté ferez, quoi
qu'il doie couster, ib. cxn. Renart me quide plus
coster Que ne me costera des mois, Ben. 46432. Et
me dit la royne, que la façon avoit cousté cent li-
vres, JOINV. 285. || xiv° s. De ci ne partirons, quoi
qu'il doie couster, S'arons prise la ville.... Guescl.
8092. || xv s. Je voudroie bien avoir un tel messager;
il ne vous couste rien, et si savez véritablement tout
quant que il avient parle monde, FROKS. II, m, 22.
Dit en soi-mesme Jean Lyon: Je mettrai un tel trou-
ble entre cette ville et le comte, qu'il coustera cent
mille vies, ID. U, U, 62. Quand le capitaine vit que
les seigneurs françois ne se departiroient point sans
COU
87!
avoir le fort, quoique il coustast, ID. H, m, 23.
.... Ne me chault, couste et vaille! Encor ay denier
et maille Qu'oncques ne virent père ne mère, Pate-
lin, 24 5. Alors luy bailla le varlet un glaive dont la
hante estoit à merveilles moult forte et le fer tran-
chant, et la damoyselle dist que elle veult veoir
comment il couste [comment il vaut, est mis en
usage], Lancelot du Lac, t. m, f° 3". |] xvr s. Les
lettres qui me coustent le plus sont, celles qui valent
le moins, MONT, I, 293. 11 me coustoit à m'empes-
cher de le faire, ID. I, 316. Quoyqu'il me couste, je
délibère de dire ce qui en est, ID. m, 67. 11 ne porta
onques robbe qui eust cousté plus de cent drachmes
d'argent, AMYOT, Caton, 40. ]1 ne leur feist pas •
couster pour luy un tout seul denier, ID. ib. 43. Il
leur portoit envie, de ce qu'ilz avoient la guerre à
des ennemis qui leur cousteroient si peu à desfaire,
ID. Philop. 29. Il se jettoit à clos yeux au danger :
aussi lui en cousta il la vie dedans l'isle de Chio,
ID. Phocion, 8. Cela, direz vous, est bien cher; toutes
fois couste mais que [pourvu que] vaille, Contes de
CHOLIÈRES, f° 20, dans LACURNE.
— ÉTYM. Provenç. et espagn. costar ; portug. CUÏ-
tar; ital. costare; du latin constare, coûter, pro-
prement, être avec, être fixé, déterminé, de cum,
et stare, demeurer (voy. STABLE).
f COÛTEUSEMENT (kou-teû-ze-man), adv. D'une
manière coûteuse.
— ÊTYM. Coûteuse, et le suffixe ment.
COÛTEUX (kou-teû, teû-z'), adj. || i° Qui cause
de la dépense. Les voyages sont coûteux. 11 est Inu-
tile et il serait coûteux de leur opposer de grosses
armées, LE P. CATROU, dans DESFONTAINES. Le luxe
d'une monarchie rendant le mariage à charge et coû-
teux, il faut y être invité et par les richesses que
les femmes peuvent donner et par l'espérance des
successions qu'elles peuvent procurer, MONTESQ.
Esp. xxvn, ch. unique. || 2° Fig. Il à eu pour mes
avis des déférences coûteuses [qui lui coûtaient à
avoir] que je n'oublierai jamais, J. J. ROUSS. Ilél.
vi, 8. La souveraineté de l'homme, titre si cruel et
si coûteux à tous les êtres vivants, RAYNAL, Hist.
phil. xv, 8. Sans lui reprocher sa coûteuse victoire,
LEMERC. Charles VI, v, 4. Que m'importe une gloire
et coûteuse et peu sûre ?ARNAULT, Marins à M. m, G.
— HIST. xm° s. Que me vaut ceste cointerie
[toilette], Ceste robe cousteuse et chiere? la Rose,
8883. Et ceste proeve si est le [la] meillor, et le [la]
plus plere, et le [la] mains coûteuse de toutes, BEAUM
XXXIX, 2. Héritage qui est cousteus à retenir, ID
xxn, 4. Et je ne sui pas trop cousleux; Je ne man-
jue fein ne aveine, JUBINAL, Denier et Brebis, t. n,
p. 4G8.
— ÉTYM. Couler.
COUTIER (kou-tié), s. m. Tisseur en coutil.
— HIST. XIV" s. Les coustiers et coustieres de la
ville de Paris nous ont fait monstrer que les droiz,
libertez ef fran-chises de leur mestier de cousterie....
DU CANGE , coûta.
— ÉTYM. Couette.
f COUTIÈRES (kou-tiê-r), s. f. pi. Terme de ma-
.rine. Gros cordages qui, contenant les mâts d'une
galère, lui servent de haubans.
COUTIL (kou-ti; l'Z ne se prononce jamais), s. in.
Toile serrée et lissée, propre à envelopper des ma-
telas, des oreillers, à faire des tentes, des habits
d'été, des robes.
— HIST. XIII° S. Doivent de cliascun drap en ca-
rete ou en car un denier, et del keutil un denier,
TAILLIAR, Recueil, p. 25. ||xv°s. Toiles, coutis, or,
argent en plate et en vaisselles, FROISS. II, II, 488.
Apportèrent grant pillage de coutils, de charroy, de
pourveances, ID. liv. n, p. 225, dans LACURNE.
— ÉTYM. Couette, par l'intermédiaire de l'ancien
franc, keute.
+ COUTILLADE (kou-ti-lla-d', Il mouillées), s. f.
Voy. COUSTILLADE.
f i. COUTILLE (kou-ti-h", Il mouillées)i s. f.
Nom vulgaire de lafétuque. dorée, plante.
— ÉTYM. Anç. français, coutille, qui signifiait
petit couteau; ainsi dit par quelque assimilation.
f 2. COUTILLE(kou-ti-lP, «mouillées), s. f. Dans
le moyen âge, sorte d'arme tranchante.
— HIST. xivc s. Et s'avoient coustilles, qui bien
furent tranchans, DU CANGE, cultellus. Garni et pré-
muni d'une grant coutille ou miséricorde, ID. ib.
— ÉTYM. Lat. cultellus, petit couteau (voy. cou-
TKAU).
t COUTILLER (kou-ti-llié, Il mouillées), s. m.
Soldat armé d'une coutille, qui accompagnait un
homme d'armes,
— HIST. xve s. Les hommes d'armes seronc mon-
tez de trois chevaux, dont l'un sera souffisant de
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