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COT
COU
COU
se avoir n'est espérance juske à la fin? Job, 448.
|| xin" s. Cote [elle] ot d'un blanc bliaut et mantel
moût très cher, Berte, xix. Et sa cote qui ert [était]
en maint lieu despanée, ib. XLVI. Cil qui crient par
la vile la cote et la chape ont achaté le mestier de
freperie, Liv. des met. 200. Famé est plus cointe et
plus mignote En sorquanie [souquenille] que en
cote, la Rose, <226. Et chascun deit aveir cote à
armer et ganbisson se il viaut [veut], Ass. de J. 1,
4 70. Li bons de poeste se présente à pié, en pure
se [saj cote, sans armeure, fors de baston et d'escu,
JSEAUM. LXIV, 3. Le roi sailli de son lit tout des-
chaus, une cote, sans plus, vestue,JOiNv.-196. [| xv°s.
Et prirent dix ou douze des compagnons es quels
ils se confioient le plus, et se vestirent de povres
■ cotes deschirées et de povres chapeaux-, en guise
de povres marchands, FROISS. I, I, i'H. Une bonne
cote, hardie Me donna de vingt llorins d'or, ID. Poé-
sies mss. p. 383, dans LACURNE. SelonTesté et les
yvers Et la saison des temps divers, Fault chauces
et cotte hardie [sorte de vêtement], Courtelette, afin
que l'en die : Vez là biau pié et faiticet, EUST.
DESCH. Poésies mss. f° 497, dans LACURNE. A chas-
cun doit souffire, quoi qu'on die, Vivre, une cham-
bre, une cotte, un cheval, ib. î" 63. Se povres est,
ait de gros drap cotte ; Et, quant il doit porter la
hotte, Ou faire aucun labour de bras, Ait ung sur-
peliz de bourras, Qui sa robe honneste lui tiengne,
ib. f° 5t8. Escu lui fault, espée et lance, Cotte d'a-
cier et gardebras, ib. f° 604. J'ay esté de divers es-
tas, Et oy crier plusieurs cris, La cote, la chappe,
vieulz draps, L'engin à prendre les souris, Pastez
chauls, le sel blanc, le riz, Chastaignes, fromaiges
de Brie, ib. f° 354. Après que nostre homme fust
arrivé à l'ost des Anglois avecques sa cotte d'armes
. sur le doz, COMM. IV, 7. Si estoient les pucelles ves-
tues de cottes parties d'ung vermeil samys encontre
ung blanc, et les jouvenceaux estoient aussy ves-
tus de cottes, mais elles estoient parties d'ung sa-
mys jaulne encontre ung azuré, Perceforest, 1.11,
f" -H 7. Une cotte simple [jupon] de satin, LOUIS XI,
Nouv. XXVII. Madame se mit en cotte simple [jupon
de dessous], et print son atour de nuit, ID. XXXIV.
Il xvic s. Aussi Jacques, au lieu de baisser la cotte
verte à s'amie, «lui baissa la cotte rouge, MARS.
Nouv. XLIV. Que de plaisir de voir sous la nuit
hrune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au fond
des bois les nymphes s'assembler, Monstrer au vent
leur gorge descouverte, Danser, sauter, se donner
cotte verte, Et sous leur pas tout l'herbage trem-
bler, DES PORTES, OBuvres, p. 687, dans LACURNE.
Là les buissons et les beaulx taillis verds Estoient si
fort de feuillettes couvers, Que très belle umbre
faisoient les raminseaulx, Pour y tailler verte cotte
à l'envers, Chasse d'amours, p. 39, dans LACURNE.
Et sur ce point j'eus grant envye De lui donner à
descouvert Joyeusement la cotte vert, ROGER DE
COLLERYE, OEuvres, p. 63, dans LACURNE. Femme
sotte se cognoist à la cotte, COTGRAVE.
— ÉTYM. "Wallon, cote; provenç. cot, s. m. et
cota, cotha, quota; catal. cot; espagn. et portug.
cola; ital, eotia; bas-latin, cotta, cottus dans un
texte du ixe siècle. Diez le tire de cutis, peau; mais
il y a deux difficultés : la déclinaison et surtout la
déclinaison au masculin, supposant cuta et culus;
puis le sens; au lieu que le celtique et l'allemand
se réunissent pour donner une étymologie : gaél.
cof; angl. coal, vêtement; allem. Èutl, Kiltel, tu.' I
nique. j
f 2. COTTE (ko-f), s. m. Le petit chabot d'eau ^
douce (cottus gobio). |j Cotte chabot, petit rdmm ';
de mer. \
COTTERON (ko-te-ron), s. m. Petite cotte eîîK-o ;
et étroite. || Vieux. «
— ÉTYM. Diminutif de cotte; picard, cotron, ju-
pon; -wallon, coterai ; namurois, coteria.
j COTTIÈRE (ko-trê-r'), s. f. Terme de métier.
Barre de fer plus large qu'une barre ordinaire.
COTUTEUR, TRICE (ko-tu-teur, tri-s'), s. m., et
f. Celui, celle qui est chargée d'une tutelle conjoin-
tement avec un autre.
— niST. xvi* s. Celui de plusieurs tuteurs et cu-
rateurs qui voudra bailler caution suffisante de ren-
dre compte aux mineurs venuz en âge et en acqui-
ter et indemniser leurs cotuteurs, administrera seul
au refuz de bailler caution par ses dits cotuteurs,
Coustum. génér. t. 11, p. H 020.
— ÉTYM. Co, avec, et tuteur.
4. COTYLE (ko-ti-1'), s. f. Terme d'antiquité.
Mesure de capacité pour les liquides et les choses
sèches, valant 0 litre, 27.
— ÉTYM.. KOTÛXÏJ, cotyle, chose creuse.
2. COTYLE (ko-ti-1') , s. m. d'après l'Académie',
et mieux s. f. || 1° Terme d'anatomie. Cavité d'un
os dans laquelle la fête d'un autre os s'articule.
Il 2° Organe semblable à une cotyle, annexé aux
bras des céphalopodes.
— REM. On fait, dans les livres médicaux , et
l'Académie à leur suite, cotyle du masculin; c'est
une'erreur; y.ovû),7] est du féminin soit pour si-
gnifier une mesure de capacité, soit pour signifier
la cavité de la hanche. Ce mot est trop technique
pour qu'il y ait force d'usage contre la forme cor-
recte, et pour que l'on crée l'anomalie d'avoir cotyle
féminin pour la mesure et masculin pour la cavité.
— HIST. xvi» s. La boette dedans laquelle l'os de
la cuisse est receu, nommée des Grecs cotyle, des
Latins acetabulum, PARÉ, IV, 34.
— ËTYM. KoTÛ),ri, chose creuse (voy. le précédent).
COTYLÉDON (ko-ti-lé-don), s. m. || 1° Terme de
botanique. Nom des lobes séminaux ou feuilles sé-
minales, l'une des quatre parties essentielles de
l'embryon des végétaux phanérogames. Le haricot
au moment de la germination, ou lorsqu'il sort de
la terre, se divise en deux parties qui sont les co-
tylédons. Il 2° Terme d'anatomie. Lobe charnu du
placenta. || Cotylédons utérins , rendements tuber-
culeux et pédicules de la muqueuse utérine des
ruminants à cornes, auxquels adhèrent les cotylé-
dons du placenta. || 3° Genre de plantes à feuilles
charnues et concaves.
— HIST. xvie s. Les cotylédons ne sont autre
chose qu'orifice des extrémités des veines et artères
menstruales, ainsi que les excrescences des cotylé-
dons aux bestes brutes ne sont dites chorion, ains
appendices d'iceluy; ainsi telle masse de chair aux
femmes pour mesme raison ne doit estre appellée
chorion, ains cotylédons tuméfiés et appendices
d'iceluy, PARÉ, I, 34.
— ÉTYM. KOTU),Ï)SWV, proprement petite cavité en
forme de coupe, de y.o-û>.Y) (voy. COTYLE).
f COTYLÉDONAIRE (ko-ti-lé-do-nê-r'), adj. Terme
de botanique. Qui a rapport aux cotylédons.
— ÉTYM. Cotylédon.
COTYLÉDONÉ, ÉE (ko-ti-lé-do-né, née), adj.
En parlant des végétaux, pourvu de cotylédons.
S'est dit comme synonyme de phanérogame.
— ÉTYM. Cotylédon.
f COTYLÉMÔRPHE (ko-ti-lé-mor-f ), adj. Terme
d'histoire naturelle. Qui est en forme de cotyle.
— ÉTYM. CotyU, et liopçri, forme. Mot préférable
à cotyliforme, qu'on trouve quelquefois et qui est
hybride.
f COTYLEPHORE (ko-ti-lé-fo-r'), adj. Terme de
botanique. Qui porte de petites cupules. || Qui porte
une cotyle, en parlant des bras de quelques cépha-
lopodes.
— ÉTYM. KOTÛ)J], cotyle, et çopoc, qui porte.
Mot très-préférable à cotylifère, qu'on trouve quel-
quefois et qui est hybride.
+ COTYLET (ko-ti-lè), s. m. Terme de botanique.
Genre de plantes grasses. C'est le nom donné par
certains auteurs au genre de crassulacées appelé
par rAcarVïi„> cotylédon, LEGOARANT.
COTyliSÏTBS (Js>ti-lo-i-d'), adj. Terme d'anato-
mie. Oui sst ea ibirae de cotyle. Cavité cotyloîde,
cellr de r'03 iliaqîie dans laquelle s'articule la tête
du. iiSHïïr.
— BÏYH. EsTÛAïi, cotyle, et eîSoç, forme.
, f GOTïiLOÉ/IEN, -IENNE (ko-ti-lo-i-diin, diè-n'),
i (SsSs. Terme d'anatomie. Qui appartient à la cavité
| eatyloïde. Ligament cotyloîdien.
— ÊTOï. Cotyloîde.
<3KF (îiou) ou COL (kol), s. m. || 1° La partie du
; cc-ïps qui unit la tête au tronc. Le héron au long
CS3 emmanché d'un long cou, LA FONT. Fabl. vu,
ï t-, Yoyez un peu ce cou d'ivoire s'arrondir sur ces
'elles épaules, MARMONT. Contes moraux, Lauret.
Elle offre, en détournant sa tête éblouissante, D'un
cou semé de lis la beauté ravissante , DELILLE,
Gêorg. 1. |j Populairement et par pléonasme. 11 sera
pendu par son cou. || Avoir un cou de grue, le cou
d'une grue, avoir le cou long et grêle. || Avoir un
cou de cygne, avoir le cou blanc et gracieux, en
parlant d'une femme. On dit aussi pour louer le cou
d'une femme : cou d'ivoire, d'albâtre, de lis. || Se
jeter au cou de quelqu'un, l'embrasser avec effusion.
Elle se jette au cou de ce pauvre vieillard, CORN, le
Ment. Il, 6. La petite d'Hudicourt a été huit ou dix
jours à la cour toujours pendue au cou du roi, SÉV.
172. Télémaque se jeta au cou de Mentor, FÉN. Tél.
XXII. Télémaque saute à son cou, ID. ib. xi. Je voulus
me jeter à son cou pour l'embrasser, ID. ib. iv.
Il Mettre la corde au cou, passer la corde autour du
cou de quelqu'un pour le pendre ; et fig. ruiner,
perdre. La trop grande indulgence de son père lui a
mis la cordeau cou, Sict. de VAcad. \\ Se mettre la
corde au cou, se perdre soi-même, se mettre dans
une position d'où on ne peut se tirer. || Mettre le
pied sur le cou de quelqu'un, lui faire violence.
Il Couper le cou, trancher la tête. Cette révolte
n'empêcha pas Antiochus de faire couper le cou
au grand prêtre Onias, VOLT. Phil. ni, 139. || Tor-
dre le cou, donner la mort. Pour Je dîner on
tordra le cou à quelques poulets. J'aimerais....
que monsieur Satan vous vînt tordre le cou, MOL.
l'Élour. 1, «M. Il Être dans l'eau jusqu'au cou. y
être presque totalement plongé. Son maître était
jusqu'au 'cou dans les boues, LA FONT. Or. \\ Et fig.
Je puis vous promettre, s'il se détermine à ce que
vous voulez; de m'y mettre jusqu'au cou pour le
succès, ST-SIM.-6I0, 28). H Fig. Tendre le cou, s'of-
frir comme une victime, subir quelque grande vio-
lence ou injustice sans résister. || Fig. Rompre le
cou à quelqu'un, à une affaire, l'empêcher de réus-
sir. Il Se rompre, se casser le cou, se blesser griè-
vement en tombant; et fig. perdre tous ses avan-
tages, toutes ses espérances. || Prendre ses jambes
à son cou, s'enfuir au plus vite.... Rendez-moi mon
bijou, Et je prends, pour partir, mes jambes à mon
cou, REGNARD, Sémocr. v, 6. || Avoir son cou chargé
de quelque chose, porter une charge considérable,
avoir une grave responsabilité. || Fig. Ta main sera
sur le col de tes ennemis, BOSS. Hist. 11, 2. Ce peu-
ple [juif] était d'un couroide et dur d'entendement,
VOLT. Phil. 11, 136. Il 2° Le cou ou le col d'une bou-
teille, la partie longue et étroite par laquelle on
l'emplit et on la vide. || Cou de chemise, voy. COL.
Il 3° Cou de cygne, partie courbée de l'avant-
train d'une voiture. || Terme de marine. Cou de
cigogne, cou de cygne, tige en fer fixée au pont.
Il Terme de manège. Cou de cygne, encolure en cou
de cygne, encolure de certains chevaux. || 4° Terme
de zoologie. Cou-blanc, nom du motteux. || Cou-
jaune, nom de la fauvette de St-Domingue (Syl-
vie pendante de Latham). || Cou-rouge, le rouge-
gorge. Il Cou-tors, le torcol. || Cou-coupé, le gros
bec du Sénégal. || 5° Terme de botanique. Cou de
chameau, narcisse des prés (narcissus pseudo-nar-
cissus, £.). Il Cou de cigogne, géranium commun
dans les bois.
— E.EM. Col est une forme archaïque qui est d'un
usage rare, excepté quand il s'agit du goulot d'un
vase, d'un passage dans une montagne, de la partie
d'une chemise qui entoure le cou, etc.
— HIST. xie s. De son col [il] jeté ses grandes pels
de martre, Ch. de Roi. xx. || xne s. Au col le comte
[au cou du comte], Ronc. p. 26. Et son col blanc,
son chef blond et luisant, Coud, v. || xnr s. Asseiz
plus, ce poeiz savoir, L'acheta [le paradis] sainz
Piere et sainz Poulz, Qui de si précieux avoir, Com
furent la teste et li coux, L'aquistrent, se teneiz à
voir [vrai], RUTEB. t27. Les bras aucoldoitl'en [l'on]
mener Son anemi pendre ou noier, la Rose, 7462.
Il XV s. El ce est l'aise des Brabançons; car, où que
ils soient, ils veulent estre en vins et en viandes et
en délices jusques au cou, FROISS. 11, 111, -114.
— ÉTYM. Picard et bourguig. co ; provenç. col;
espagn. cuello; ital. collo; du latin collum. Dans
l'ancien français, au nominatif singulier, li cols
ou li cous (cou, prononciation qui est devenue la
plus habituelle parmi nous); au régime, le col
(col, prononciation qui est restée dans quelques cas
exceptionnels).
f COTJA (kou-a), s. m. Genre d'oiseaux répandu
dans les parties chaudes des deux hémisphères.
ti.COUAC (kouak), s. m. Onomatopée burlesque
qui se dit pour exprimer les fautes que font avec
les instruments à anche ou à bocal les débutants qui
n'ont pas l'embouchure. On le dit aussi des chan-
teurs. Faire des couac. || Au plur. Des couac.
— HIST. xvi" s. Le renard d'une vistesse soudaine
empongne la grole, la quelle ne seut tenir aucune
contenance que de faire coua, PALISSY, 88.
T 2. COUAC (kouak), s. m. Terre argileuse dont les
nègres sont très-avides.
f COUAGGA (kou-a-gga), s. m. Terme de zoolo-
gie. Espèce du genre cheval originaire d'Afrique,
à raies gris roussâtre en travers de la tête, crinière
courte et droite, dit aussi cheval du cap, cheval
zébroïde, dauw ou daw.
— ÉTYM. Onomatopée prise du cri de cet animal,
t COUAILLE (kou-a-lP), s. f. Nom, en Bretagne,
des extrémités d'un étang qui restent a sec pendant
la saison des eaux basses.
— ÉTYM. Queue (voy. ce mot).
t COUAQUE (kou-a-k'), s. m. Sorte de mets fait
en Amérique avec la racine râpée de manioc, en-
core fraîche, qu'on étend sur des plaques de fer
COT
COU
COU
se avoir n'est espérance juske à la fin? Job, 448.
|| xin" s. Cote [elle] ot d'un blanc bliaut et mantel
moût très cher, Berte, xix. Et sa cote qui ert [était]
en maint lieu despanée, ib. XLVI. Cil qui crient par
la vile la cote et la chape ont achaté le mestier de
freperie, Liv. des met. 200. Famé est plus cointe et
plus mignote En sorquanie [souquenille] que en
cote, la Rose, <226. Et chascun deit aveir cote à
armer et ganbisson se il viaut [veut], Ass. de J. 1,
4 70. Li bons de poeste se présente à pié, en pure
se [saj cote, sans armeure, fors de baston et d'escu,
JSEAUM. LXIV, 3. Le roi sailli de son lit tout des-
chaus, une cote, sans plus, vestue,JOiNv.-196. [| xv°s.
Et prirent dix ou douze des compagnons es quels
ils se confioient le plus, et se vestirent de povres
■ cotes deschirées et de povres chapeaux-, en guise
de povres marchands, FROISS. I, I, i'H. Une bonne
cote, hardie Me donna de vingt llorins d'or, ID. Poé-
sies mss. p. 383, dans LACURNE. SelonTesté et les
yvers Et la saison des temps divers, Fault chauces
et cotte hardie [sorte de vêtement], Courtelette, afin
que l'en die : Vez là biau pié et faiticet, EUST.
DESCH. Poésies mss. f° 497, dans LACURNE. A chas-
cun doit souffire, quoi qu'on die, Vivre, une cham-
bre, une cotte, un cheval, ib. î" 63. Se povres est,
ait de gros drap cotte ; Et, quant il doit porter la
hotte, Ou faire aucun labour de bras, Ait ung sur-
peliz de bourras, Qui sa robe honneste lui tiengne,
ib. f° 5t8. Escu lui fault, espée et lance, Cotte d'a-
cier et gardebras, ib. f° 604. J'ay esté de divers es-
tas, Et oy crier plusieurs cris, La cote, la chappe,
vieulz draps, L'engin à prendre les souris, Pastez
chauls, le sel blanc, le riz, Chastaignes, fromaiges
de Brie, ib. f° 354. Après que nostre homme fust
arrivé à l'ost des Anglois avecques sa cotte d'armes
. sur le doz, COMM. IV, 7. Si estoient les pucelles ves-
tues de cottes parties d'ung vermeil samys encontre
ung blanc, et les jouvenceaux estoient aussy ves-
tus de cottes, mais elles estoient parties d'ung sa-
mys jaulne encontre ung azuré, Perceforest, 1.11,
f" -H 7. Une cotte simple [jupon] de satin, LOUIS XI,
Nouv. XXVII. Madame se mit en cotte simple [jupon
de dessous], et print son atour de nuit, ID. XXXIV.
Il xvic s. Aussi Jacques, au lieu de baisser la cotte
verte à s'amie, «lui baissa la cotte rouge, MARS.
Nouv. XLIV. Que de plaisir de voir sous la nuit
hrune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au fond
des bois les nymphes s'assembler, Monstrer au vent
leur gorge descouverte, Danser, sauter, se donner
cotte verte, Et sous leur pas tout l'herbage trem-
bler, DES PORTES, OBuvres, p. 687, dans LACURNE.
Là les buissons et les beaulx taillis verds Estoient si
fort de feuillettes couvers, Que très belle umbre
faisoient les raminseaulx, Pour y tailler verte cotte
à l'envers, Chasse d'amours, p. 39, dans LACURNE.
Et sur ce point j'eus grant envye De lui donner à
descouvert Joyeusement la cotte vert, ROGER DE
COLLERYE, OEuvres, p. 63, dans LACURNE. Femme
sotte se cognoist à la cotte, COTGRAVE.
— ÉTYM. "Wallon, cote; provenç. cot, s. m. et
cota, cotha, quota; catal. cot; espagn. et portug.
cola; ital, eotia; bas-latin, cotta, cottus dans un
texte du ixe siècle. Diez le tire de cutis, peau; mais
il y a deux difficultés : la déclinaison et surtout la
déclinaison au masculin, supposant cuta et culus;
puis le sens; au lieu que le celtique et l'allemand
se réunissent pour donner une étymologie : gaél.
cof; angl. coal, vêtement; allem. Èutl, Kiltel, tu.' I
nique. j
f 2. COTTE (ko-f), s. m. Le petit chabot d'eau ^
douce (cottus gobio). |j Cotte chabot, petit rdmm ';
de mer. \
COTTERON (ko-te-ron), s. m. Petite cotte eîîK-o ;
et étroite. || Vieux. «
— ÉTYM. Diminutif de cotte; picard, cotron, ju-
pon; -wallon, coterai ; namurois, coteria.
j COTTIÈRE (ko-trê-r'), s. f. Terme de métier.
Barre de fer plus large qu'une barre ordinaire.
COTUTEUR, TRICE (ko-tu-teur, tri-s'), s. m., et
f. Celui, celle qui est chargée d'une tutelle conjoin-
tement avec un autre.
— niST. xvi* s. Celui de plusieurs tuteurs et cu-
rateurs qui voudra bailler caution suffisante de ren-
dre compte aux mineurs venuz en âge et en acqui-
ter et indemniser leurs cotuteurs, administrera seul
au refuz de bailler caution par ses dits cotuteurs,
Coustum. génér. t. 11, p. H 020.
— ÉTYM. Co, avec, et tuteur.
4. COTYLE (ko-ti-1'), s. f. Terme d'antiquité.
Mesure de capacité pour les liquides et les choses
sèches, valant 0 litre, 27.
— ÉTYM.. KOTÛXÏJ, cotyle, chose creuse.
2. COTYLE (ko-ti-1') , s. m. d'après l'Académie',
et mieux s. f. || 1° Terme d'anatomie. Cavité d'un
os dans laquelle la fête d'un autre os s'articule.
Il 2° Organe semblable à une cotyle, annexé aux
bras des céphalopodes.
— REM. On fait, dans les livres médicaux , et
l'Académie à leur suite, cotyle du masculin; c'est
une'erreur; y.ovû),7] est du féminin soit pour si-
gnifier une mesure de capacité, soit pour signifier
la cavité de la hanche. Ce mot est trop technique
pour qu'il y ait force d'usage contre la forme cor-
recte, et pour que l'on crée l'anomalie d'avoir cotyle
féminin pour la mesure et masculin pour la cavité.
— HIST. xvi» s. La boette dedans laquelle l'os de
la cuisse est receu, nommée des Grecs cotyle, des
Latins acetabulum, PARÉ, IV, 34.
— ËTYM. KoTÛ),ri, chose creuse (voy. le précédent).
COTYLÉDON (ko-ti-lé-don), s. m. || 1° Terme de
botanique. Nom des lobes séminaux ou feuilles sé-
minales, l'une des quatre parties essentielles de
l'embryon des végétaux phanérogames. Le haricot
au moment de la germination, ou lorsqu'il sort de
la terre, se divise en deux parties qui sont les co-
tylédons. Il 2° Terme d'anatomie. Lobe charnu du
placenta. || Cotylédons utérins , rendements tuber-
culeux et pédicules de la muqueuse utérine des
ruminants à cornes, auxquels adhèrent les cotylé-
dons du placenta. || 3° Genre de plantes à feuilles
charnues et concaves.
— HIST. xvie s. Les cotylédons ne sont autre
chose qu'orifice des extrémités des veines et artères
menstruales, ainsi que les excrescences des cotylé-
dons aux bestes brutes ne sont dites chorion, ains
appendices d'iceluy; ainsi telle masse de chair aux
femmes pour mesme raison ne doit estre appellée
chorion, ains cotylédons tuméfiés et appendices
d'iceluy, PARÉ, I, 34.
— ÉTYM. KOTU),Ï)SWV, proprement petite cavité en
forme de coupe, de y.o-û>.Y) (voy. COTYLE).
f COTYLÉDONAIRE (ko-ti-lé-do-nê-r'), adj. Terme
de botanique. Qui a rapport aux cotylédons.
— ÉTYM. Cotylédon.
COTYLÉDONÉ, ÉE (ko-ti-lé-do-né, née), adj.
En parlant des végétaux, pourvu de cotylédons.
S'est dit comme synonyme de phanérogame.
— ÉTYM. Cotylédon.
f COTYLÉMÔRPHE (ko-ti-lé-mor-f ), adj. Terme
d'histoire naturelle. Qui est en forme de cotyle.
— ÉTYM. CotyU, et liopçri, forme. Mot préférable
à cotyliforme, qu'on trouve quelquefois et qui est
hybride.
f COTYLEPHORE (ko-ti-lé-fo-r'), adj. Terme de
botanique. Qui porte de petites cupules. || Qui porte
une cotyle, en parlant des bras de quelques cépha-
lopodes.
— ÉTYM. KOTÛ)J], cotyle, et çopoc, qui porte.
Mot très-préférable à cotylifère, qu'on trouve quel-
quefois et qui est hybride.
+ COTYLET (ko-ti-lè), s. m. Terme de botanique.
Genre de plantes grasses. C'est le nom donné par
certains auteurs au genre de crassulacées appelé
par rAcarVïi„> cotylédon, LEGOARANT.
COTyliSÏTBS (Js>ti-lo-i-d'), adj. Terme d'anato-
mie. Oui sst ea ibirae de cotyle. Cavité cotyloîde,
cellr de r'03 iliaqîie dans laquelle s'articule la tête
du. iiSHïïr.
— BÏYH. EsTÛAïi, cotyle, et eîSoç, forme.
, f GOTïiLOÉ/IEN, -IENNE (ko-ti-lo-i-diin, diè-n'),
i (SsSs. Terme d'anatomie. Qui appartient à la cavité
| eatyloïde. Ligament cotyloîdien.
— ÊTOï. Cotyloîde.
<3KF (îiou) ou COL (kol), s. m. || 1° La partie du
; cc-ïps qui unit la tête au tronc. Le héron au long
CS3 emmanché d'un long cou, LA FONT. Fabl. vu,
ï t-, Yoyez un peu ce cou d'ivoire s'arrondir sur ces
'elles épaules, MARMONT. Contes moraux, Lauret.
Elle offre, en détournant sa tête éblouissante, D'un
cou semé de lis la beauté ravissante , DELILLE,
Gêorg. 1. |j Populairement et par pléonasme. 11 sera
pendu par son cou. || Avoir un cou de grue, le cou
d'une grue, avoir le cou long et grêle. || Avoir un
cou de cygne, avoir le cou blanc et gracieux, en
parlant d'une femme. On dit aussi pour louer le cou
d'une femme : cou d'ivoire, d'albâtre, de lis. || Se
jeter au cou de quelqu'un, l'embrasser avec effusion.
Elle se jette au cou de ce pauvre vieillard, CORN, le
Ment. Il, 6. La petite d'Hudicourt a été huit ou dix
jours à la cour toujours pendue au cou du roi, SÉV.
172. Télémaque se jeta au cou de Mentor, FÉN. Tél.
XXII. Télémaque saute à son cou, ID. ib. xi. Je voulus
me jeter à son cou pour l'embrasser, ID. ib. iv.
Il Mettre la corde au cou, passer la corde autour du
cou de quelqu'un pour le pendre ; et fig. ruiner,
perdre. La trop grande indulgence de son père lui a
mis la cordeau cou, Sict. de VAcad. \\ Se mettre la
corde au cou, se perdre soi-même, se mettre dans
une position d'où on ne peut se tirer. || Mettre le
pied sur le cou de quelqu'un, lui faire violence.
Il Couper le cou, trancher la tête. Cette révolte
n'empêcha pas Antiochus de faire couper le cou
au grand prêtre Onias, VOLT. Phil. ni, 139. || Tor-
dre le cou, donner la mort. Pour Je dîner on
tordra le cou à quelques poulets. J'aimerais....
que monsieur Satan vous vînt tordre le cou, MOL.
l'Élour. 1, «M. Il Être dans l'eau jusqu'au cou. y
être presque totalement plongé. Son maître était
jusqu'au 'cou dans les boues, LA FONT. Or. \\ Et fig.
Je puis vous promettre, s'il se détermine à ce que
vous voulez; de m'y mettre jusqu'au cou pour le
succès, ST-SIM.-6I0, 28). H Fig. Tendre le cou, s'of-
frir comme une victime, subir quelque grande vio-
lence ou injustice sans résister. || Fig. Rompre le
cou à quelqu'un, à une affaire, l'empêcher de réus-
sir. Il Se rompre, se casser le cou, se blesser griè-
vement en tombant; et fig. perdre tous ses avan-
tages, toutes ses espérances. || Prendre ses jambes
à son cou, s'enfuir au plus vite.... Rendez-moi mon
bijou, Et je prends, pour partir, mes jambes à mon
cou, REGNARD, Sémocr. v, 6. || Avoir son cou chargé
de quelque chose, porter une charge considérable,
avoir une grave responsabilité. || Fig. Ta main sera
sur le col de tes ennemis, BOSS. Hist. 11, 2. Ce peu-
ple [juif] était d'un couroide et dur d'entendement,
VOLT. Phil. 11, 136. Il 2° Le cou ou le col d'une bou-
teille, la partie longue et étroite par laquelle on
l'emplit et on la vide. || Cou de chemise, voy. COL.
Il 3° Cou de cygne, partie courbée de l'avant-
train d'une voiture. || Terme de marine. Cou de
cigogne, cou de cygne, tige en fer fixée au pont.
Il Terme de manège. Cou de cygne, encolure en cou
de cygne, encolure de certains chevaux. || 4° Terme
de zoologie. Cou-blanc, nom du motteux. || Cou-
jaune, nom de la fauvette de St-Domingue (Syl-
vie pendante de Latham). || Cou-rouge, le rouge-
gorge. Il Cou-tors, le torcol. || Cou-coupé, le gros
bec du Sénégal. || 5° Terme de botanique. Cou de
chameau, narcisse des prés (narcissus pseudo-nar-
cissus, £.). Il Cou de cigogne, géranium commun
dans les bois.
— E.EM. Col est une forme archaïque qui est d'un
usage rare, excepté quand il s'agit du goulot d'un
vase, d'un passage dans une montagne, de la partie
d'une chemise qui entoure le cou, etc.
— HIST. xie s. De son col [il] jeté ses grandes pels
de martre, Ch. de Roi. xx. || xne s. Au col le comte
[au cou du comte], Ronc. p. 26. Et son col blanc,
son chef blond et luisant, Coud, v. || xnr s. Asseiz
plus, ce poeiz savoir, L'acheta [le paradis] sainz
Piere et sainz Poulz, Qui de si précieux avoir, Com
furent la teste et li coux, L'aquistrent, se teneiz à
voir [vrai], RUTEB. t27. Les bras aucoldoitl'en [l'on]
mener Son anemi pendre ou noier, la Rose, 7462.
Il XV s. El ce est l'aise des Brabançons; car, où que
ils soient, ils veulent estre en vins et en viandes et
en délices jusques au cou, FROISS. 11, 111, -114.
— ÉTYM. Picard et bourguig. co ; provenç. col;
espagn. cuello; ital. collo; du latin collum. Dans
l'ancien français, au nominatif singulier, li cols
ou li cous (cou, prononciation qui est devenue la
plus habituelle parmi nous); au régime, le col
(col, prononciation qui est restée dans quelques cas
exceptionnels).
f COTJA (kou-a), s. m. Genre d'oiseaux répandu
dans les parties chaudes des deux hémisphères.
ti.COUAC (kouak), s. m. Onomatopée burlesque
qui se dit pour exprimer les fautes que font avec
les instruments à anche ou à bocal les débutants qui
n'ont pas l'embouchure. On le dit aussi des chan-
teurs. Faire des couac. || Au plur. Des couac.
— HIST. xvi" s. Le renard d'une vistesse soudaine
empongne la grole, la quelle ne seut tenir aucune
contenance que de faire coua, PALISSY, 88.
T 2. COUAC (kouak), s. m. Terre argileuse dont les
nègres sont très-avides.
f COUAGGA (kou-a-gga), s. m. Terme de zoolo-
gie. Espèce du genre cheval originaire d'Afrique,
à raies gris roussâtre en travers de la tête, crinière
courte et droite, dit aussi cheval du cap, cheval
zébroïde, dauw ou daw.
— ÉTYM. Onomatopée prise du cri de cet animal,
t COUAILLE (kou-a-lP), s. f. Nom, en Bretagne,
des extrémités d'un étang qui restent a sec pendant
la saison des eaux basses.
— ÉTYM. Queue (voy. ce mot).
t COUAQUE (kou-a-k'), s. m. Sorte de mets fait
en Amérique avec la racine râpée de manioc, en-
core fraîche, qu'on étend sur des plaques de fer
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