COEU
roi le reconnaît, il nous traite en ooétat, ID. ib. i,
p. <*&. || État faisant partie de l'empire germanique.
— ÉTYM. Co.... préfixe, et état.
fCOËTE (ko-è-f), s. f. Chantier sur lequel on
dépose une glace au sortir du four.
COÉTERNEL, ELLE (ko-é-têr-nèl', nè-1'), adj.
Terme de théologie. Qui existe de toute éternité avec
un autre. Egal et coéternel à l'un et à l'autre, BOSS.
Hist. il, l. Toul était coéternel à Dieu, ID. Arert. 4.
Peut-être du Très-haut rayon coéternel, DELILLE,
Parad. perdu, m. Ô verbe que j'adore, Hayon coé-
ernel, est-ce vous que je vois?LAMARr. Socrate, 375.
— HIST. xV s. Au nom de Dieu père éternel Et
du filz que .vierge parit, Dieu au père coéternel.
Ensemble du saint Esperit, VILLON, Grand testa-
ment. |! xvi" s. 11 afferme que les âmes des fidèles
sont coeternelles et consubslantielles à Dieu, CALV.
Instit. 91. La Parole coeternelle du Père, m. ib. 406.
-- ÉTYM. Co.... préfixe, et étemel.
t COÊTERNITÉ (ko-é-tèr-ni-té), s. f. Terme de
théologie. Attribut de ce qui est coéternel. Une
doctrine contraire à la coéternité des trois personnes
divines, BOSS. Avert. G.
— f.TYM. Co.... préfixe, et éternité.
COEUR (keur), s. m. i" Organe qui meut le sang;
2° la poitrine; 3° l'ensemble des facultés affectives
et des sentiments moraux: 4° mémoire des senti-
ments; 5° sens moral, conscience; o° tempérament
moral; 7° la pensée intime, les dispositions secrètes;
8° l'affection, la tendresse, l'amour; 9* la personne
elle-même qui éprouve ces divers sentiments ;
to° ardeur, vif intérêt; tt° courage, fermeté;
t2° générosité; t3° le principal agent, le principal
intérêt; 14° l'estomac; 15" la partie centrale de quel-
que chose; t6° ce qui a forme de coeur; 17° terme
de manège; (8° terme de. blason; t'J° terme d'astro-
nomie; 20° terme d'horticulture; 21" terme de mé-
tier-, 22« terme de boucherie.
1° Terme d'anatomie. Organe conoïde, creux et
musculaire qui, renfermé dans la poitrine, est lé
principal agent de la circulation du sang. Les batte-
ments du coeur. Grande reine, je satisfais à vos plus
tendres désirs, quand je célèbre ce monarque; et
ce coeur, qui n'a jamais vécu que pour lui, se ré-
veille, tout poudre qu'il est, et devient sensible,
même sous ce drap mortuaire, au nom d'un époux
si cher, BOSS. Heine d'Anglet. Il ne se forma plus
de nouveau sang au coeur; Chaque membre en souf-
frit; les forces se perdirent, LA FONT. FabL m, 2.
Toutabattu qu'il fût, il demeura vainqueur; Son sang
fut en cent lieux le prix de sa victoire: Et Mars ne
lui laissa rien d'entier que le coeur, Épitaphe du
mar. de Rtintïau, dans RICIIELET. || Tant que le coeur
me battra, me battra au ventre, dans le ventre, c'est-
à-dire tant que je vivrai. || Fig.'Le coeur me bat,
je suis très-inquiet. || Faire la bouche en coeur, don-
ner aux lèvres la forme d'un coeur, les resserrer d'une
façon mignarde ; et fig. S'efforcer de paraître gra-
cieux. || Fig. Il voudrait lui manger le coeur, lui ar-
racher le coeur, il le hait mortellement. || Se ronger
le coeur, se consumer d'un chagrin secret. Y a-t-il
rien de plus sot que de vouloir porter continuelle-
ment un fardeau qu'on veut toujours jeter par
terre; d'avoir son être en horreur et de tenir à son
être; enfin de caresser le serpent qui nousdévore,
jusqu'à ce qu'il nous ait mangé le coeur? VOLT. Can-
dide, 11. || Le coeur me saigne, je suis pénétré d'une
vive douleur. Le coeur saigne en lisant le récit de
ces cruautés; || Avoir le coeur gros, éprouver le be-
soin de pleurer, de soupirer, de sangloter, ressen-
tir un chagrin profond. Le coeur gros de soupirs.
|| Je veux en avoir le coeur net, je veux savoir ce qui
en est. || Sacré Coeur, dévotion au coeur de Notre
Seigneur Jésus-Christ, qui s'est développée au com-
mencement dû xviii 0 siècle. || Congrégation de reli-
gieuses consacrées à l'adoration du coeur de Jésus-
Christ et qui se dévouent aussi à l'éducation des
jeunes filles. || 2° Par extension, la poitrine. Il le
pressa tendrement contre son coeur. Jamais sans dé-
fiance avez-vous pu d'un frère Presser le sein sur
votre coeur? GILBEBT, Ode à Salm. Riant ei m'as-
seyanl sur lui, près de son coeur, A. CIIËN. 70.
|| 3" L'ensemble des facultés affectives et des senti-
ments moraux, par opposition à esprit, qui est l'en-
semble des facultés intellectuelles; cet emploi du
mot coeur provient d'une opinion ancienne et erronée
qui plaçait le siège des passions dans le coeur, parce
' que cet organe en ressentait immédiatement des
effets manifestes. Attendrir, toucher le coeur de
quelqu'un. Avoir le coeur navré, oppressé. L'homme
croit souvent se conduire lorsqu'il est conduit; et,
pendant que par son esprit il tend à un but, son coeur
l'entraîne insensiblement k un autre, LA ROCHEF.
COEU
i/o*. 43. L'esprit est toujours la dupe du coeur, m. ib.
•102. Chacun dit du bien de son coeur, et personne
n'en ose dire de son esprit, ID.I1>. 98. Je sais que tous
les lieux sont égaux pour les esprits bien faits; mais
il n'en est pas de même quand les esprits bien faits
ont des coeurs sensibles, VOLT. Loti. Chauvclin,
25 août <763. Le coeur, dès qu'il est touché, ne ta-
rit point, BOURD. Pensées, t. n, p. 90. Ils habitaient
un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux
duretés un sentiment moqueur, LA FONT. Pltil. et
Banc. J'en ai le joie au coeur Par le chagrin qu'aura
ce lâche déserteur, MOL. F. Sav. v, 5. Et le plus
sûr moyen de gagner leur faveur [des grands], C'est
de flatter toujours le faible de leur coeur, in.'fi. Gare.
n, t. Il dit en soupirant que la nuit de sa vue Ne
l'empêche pas tant que la nuit de son coeur, MALII.
I, 4. Avec des vers bien faits, bien compassés, on
ne tient rien si le coeur n'est ému, VOLT. Lclt. d'Ar-
gental, (6 déc. 1760. Les coeurs sont-ils donc faits
à Paris autrement que chez moi? ID. Lett. d'Argen-
tat, 17 sept. t7C0. Le bel art de la déclamation,
c'est-à-dire l'art de se rendre maître des coeurs, ID.
Lett. Albrrgati, 14 fév. <7G3. H faut que le coeur
seul parle dans l'élégie, BOIL. An poét. n. Dieu con-
naît le caractère de nos coeurs et jusqu'où va notre
faiblesse, MASS. Avenl,Afllicl. VA déjà le chagrin pesait
moins sur mon coeur, ST-LAMBERT. Saisons, /nier.
Pourquoi de mes loisi rs accuser la langueur? Pourquoi
vers des lauriers aiguillonner mon coeur? A. CHÉN.
Élég. vm. Et les arts, dans un coeur de leur amour
rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli,
ID. ib. xvi. || Parler, aller au coeur, toucher vive-
ment, intéresser. Celte grâce qui m'allait droit au
coeur, SÉV. 7si. || Le coeur me le disait bien, j'en avais
le'pressentiment. || De coeur, parla disposition inté-
rieure. Les dévots de coeur, MOL. Tari. I, 0. Mortifié
dans l'abondance, pauvre de coeur au milieu des
biens périssables. MASS. Arent, Afflict. La loi qui nous
oblige à croire de coeur, MASS. Car. Culte. Qui la cher-
che de coeur [la vérité] un jour peut la connaître,
VOLT. Ilenr. 1.1| De coeur, avec un sentiment sin-
cère. Attaché decoeurà la familledeses rois. || Ami de
coeur, ami dévoué, sincère. || De gaieté de coeur,
de propos délibéré, et sans sujet. || 4° Le coeur con-
sidéré comme mémoire des sentiments. Vos bienfaits
sont gravés dans mon coeur. 11 faut ne rien garder
sur votre coeur, sév. 509. || Avoir quelque chose sur
le coeur, garder, entretenir un ressentiment. J'au-
rai toujours ce coup-là sur le coeur, MOL. Fdch. n,
2. J'ai ce soufflet fort sur le coeur, ID. Sicil. 13. J'ai
cette insulte sur le coeur, ID. Fourb. :i, 27. J'ai
quelque chose sur le coeur contre vous, SÉv. 296.
Nous avons ces réponses sur le coeur, ID. 234. Elle
emporta tout cela sur son coeur avec la rage pêle-
mêle, in. 35. Il avait encore sur le coeur la perfidie
du Suisse, HAMILT. Gramm. 3. N'osant lui parler de
ce qu'il avait'sur le coeur, ID. ib. 7. Il fut bien aise
de dire une partie de ce qu'il avait sur le coeur, ID.
ib. 5. Une femme à qui l'on joue ce tour dit volon-
tiers à son adverse partie ce qu'elle a sur le coeur,
VOLT. Lett. d'Argental, 23 déc. 1702. || Décharger
son coeur, dire sans réticence ce qui préoccupe. || Par
coeur, de mémoire. Locution qui vient d'une exten-
sion de la mémoire du coeur à la mémoire de l'esprit.
Le peuple apprit par coeur ce divin cantique, BOSS.
Ilisl. n, 3. Qui ont lu et appris par coeur le même
livre, PASC. Persuad. \\ Fig: Savoir un homme par
coeur, connaître parfaitement son caractère et sa vie.
Votre homme arrive; je l'ai étudié une bonne grosse
demi-heure, et je lésai- déjà par coeur, MOI.. Pourc. i.
4. || Familièrement. Dîner par coeur, se passer invo-
lontairement de dîner. Celte locution parait s'être
dite d'abord de celui qui, au lieu de dîner, parlait,
racontait, récitait, et de la sorte se passait de man-
ger. || 5° Sens moral, conscience. Et renverser sou-
dain la paix de votre coeur, Comme un enfant ren-
verse un verre, v. HUGO, Voix intér. ix. Pour juge
il a son coeur, pour amis ses égaux, ST-LAMBKRT,
Saisons, automne. Je n'ai point sur mon coeur de
m'être divertie, sÉv. 21. Le jour n'est pas plus pur
que le fond de mon coeur, RAC. Phèd. iv, 2. || Sans
coeur, sans sentiment moral. El moi, reine sans
coeur, fille sans amitié, RAC. Athal. n, 7. [Elle] Dil
que j'étais sans foi, sans coeur, sans conscience,
CORN. Médéc, I, t. || Par extension. Tant de marbres
réputés beaux sont sans âme, sans coeur, et vous
laissent aride, VIÏET, Marbres d'Eleusis. Revue
des Deux-Mondes, .t. xxvi, p. 22t. || Familière-
ment. Un sans-coeur, un homme dépourvu de sen-
timent moral et d'énergie. C'est un grand sans-
coeur. || 6° Tempérament moral. Avoir bon coeur.
Avoir un mauvais coeur. Coeur égoïste. 11 a le coeur
gâté, corrompu. Plus on vieillit, dit-on, plus on a
COEU
655
le coeur du:, VOLT. Lett, Mme du Deffant, 20 nov.
1766. C'est l'affaire dont vous avez parlé à Mme la du-
chesse delà Rochefoucauld, qui occupe actuellement
ma vieille tète et mon jeune coeur, VOLT. Lett. Mme
du Deffant, 3i déc. (774. Je reconnais cela, madame,
avec ce coeur que vous savez que j'ai, VOIT. Lett.
to. Ce coeur qui est si fort au-dessus des sceptres et
des couronnes, et ces grâces qui vous font régnei
sur toutes les volontés, ID. ib. 7. Coeur perfide,
RAC. Andr. n, 5. Et mon coeur aussi fier que tu l'as
vu soumis, ID. ib. Coeur d'acier, CORN. Uor. m, 2.
Son coeur né fier et qui jusqu'à ce temps Avait été
nourri d'un doux encens, GRESSET, Ver-vert, ni.
|| Coeur de vipère, caractère plein de méchanceté et
de perfidie. Dans toutes les fureurs des siècles de
tes pères, Les monstres les plus noirs firent-ils ja-
mais rien, Que l'inhumanité de ces coeurs de vipères
Ne renouvelle au tien? MALII. n, 4 2. || Coeur d'ai-
rain, caractère impitoyable. Avec un coeur d'airain
exerçant sa puissance. J'ai fait taire les lois et gé~
mirl'iunocence, RAC. Esth. ut, t. Et-là religion, mère
autrefois sensible, S'arme d'un coeur d'airain contre
ses fils ingrats, GILBERT, Jugem. dernier. On dit
dans un sens analogue, coeur de mErhre, de pierre,
de diamant, coeur de tigre. || Avoir, porter un coeur
d'homme, être sensible, avoir des sentiments hu-
mains. || C'est un coeur d'or, c'est un excellent coeur.
|| Il a le coeur haut et la fortune basse, se dit d'un
homme qui est glorieux et pauvre. || Prendre son
coeur par autrui, se mellre en la place d'un autre.
|| Le bon coeur, l'ensemble des sentiments qui
constituent la bienveillance pour autrui. Le bon
coeur est chez vous compagnon du bon sens, LA
FONT. Fabl. xn, 23. Une certaine sensibilité qui
est la marque d'un bon coeur', MASS. Car. Parole.
|| Mauvaise tête et bon coeur, personne vive et
emportée, mais dont, au fond, les sentiments sont
pleins de bienveillance. || Un bon coeur, un mau-
vais coeur,, une personne qui a un bon, un mau-
vais coeur. || De bon coeur, lue. adv. Volontiers, sin-
cèrement. Jamais de si bon coeur je ne brûlai
pour elle, MALII. V, 24. Je vous pardonnerai de bon
coeur tout ce crime, TRISTAN, M. de Chrispe, m, *.
Je baise de bon coeur les verges que tu tiens, ID. ib.
.v, 9. Elle est fort affligée et pleure de bon coeur,
SÉV. 2(4. Je suis au monde unique en mon espèce.
— Pauvre immortel ! je vous plains de bon coeur,
MILLEV. le Phénix. || De grand coeur, très-volontiers.
Voulez-vous m'écouter? — Sans doute et de grand
coeur, MOL. Éc. des maris, n, 3. || Être tout coeur,
être vif à obliger. Il est tout coeur pour ses amis, il
est pour eux plein d'attachement et de désir de les
servir. || De tout son coeur, avec une pleine affec-
tion. Je salue madame votre soeur de tout mon coeur,
BOSS. Lett. abb. 47. Ils condamnent cette hérésie de
tout leur coeur, PASC. Prov. 18. || De tout coeur, avec
la meilleure volonté du monde. || Absolument, coeur
dans le sens de bon coeur, de coeur bien doué. C'est
le coeur qui fait tout: que la terre et que l'onde Ap-
prêtent un repas pour les maîtres du monde, Ils lui
préféreront les seuls présents du coeur, LA FONT.
PMI. et Bauc. Parlerai-je d'Iris? chacun la prône et
l'aime : C'est un coeur, mais un coeur,... c'est l'hu-
manité même, GILBERT, X VHP siècle. L'art des trans-
ports de l'âme est un faible interprète; L'art ne fait
que des vers, le coeur seul est poète, A. CIIËN. Élég.
xxi. Si, pauvre et généreux, son coeur vient de souf-
frir Auxcrisd'un indigent qu'il n'a pu secourir, ID.
il). || 7° La pensée intime, les dispositions secrètes.
Montrant que dans le coeur ce voyage le fâche,
MALII. I, 4. On s'est plus appliqué aux vices de l'es-
prit, aux replis du coeur et à tout l'intérieur de
l'homme, LA BRUY. Disc, sur Théophr. Il ne faut
pas juger des hommes sur une seule et première
vue : il y a un intérieur et un coeur qu'il faut ap-
profondir, m. xn. 11 dissimule les mauvais offices,
sourit à ses ennemis, contraint son humeur, dé-
guise ses passions, dément son coeur, parle, agit
contre ses.sentiments, ID. vin. Connaître un bon vi-
sage, el juger si le coeur, Contraire à ce qu'on voit,
ne serait pas moqueur, RÉGNIER, Sal. m. Vous avez
vu plus lot que moi un sentiment qui était caché
diinsmon coeur, VOIT. Lett. 16. Ces enfants bienheu-
reux.... Ayant Dieu dans le coeur, ne le purent le uer,
MALII. I, 4. La constance des sages n'est que l'art de
renfermer leuragilation dans leur coeur, LA ROCHEF.
Max. 20. La sincérité est une ouverture de coeur,
ID. ib. 62. Je veux qu'on soit.sincère el qu'en homme
d'honneur On ne lâche aucun mol qui ne parte du •:
coeur, MOL. Mis. i, t. Il est bon quelquefois de sen-
tir des traverses Et d'en éprouver la rigueur, Elles
rappellent l'homme au milieu de son coeur, Et pei-
gnent à ses yeux ses misères diverses, CORN. Imit.
roi le reconnaît, il nous traite en ooétat, ID. ib. i,
p. <*&. || État faisant partie de l'empire germanique.
— ÉTYM. Co.... préfixe, et état.
fCOËTE (ko-è-f), s. f. Chantier sur lequel on
dépose une glace au sortir du four.
COÉTERNEL, ELLE (ko-é-têr-nèl', nè-1'), adj.
Terme de théologie. Qui existe de toute éternité avec
un autre. Egal et coéternel à l'un et à l'autre, BOSS.
Hist. il, l. Toul était coéternel à Dieu, ID. Arert. 4.
Peut-être du Très-haut rayon coéternel, DELILLE,
Parad. perdu, m. Ô verbe que j'adore, Hayon coé-
ernel, est-ce vous que je vois?LAMARr. Socrate, 375.
— HIST. xV s. Au nom de Dieu père éternel Et
du filz que .vierge parit, Dieu au père coéternel.
Ensemble du saint Esperit, VILLON, Grand testa-
ment. |! xvi" s. 11 afferme que les âmes des fidèles
sont coeternelles et consubslantielles à Dieu, CALV.
Instit. 91. La Parole coeternelle du Père, m. ib. 406.
-- ÉTYM. Co.... préfixe, et étemel.
t COÊTERNITÉ (ko-é-tèr-ni-té), s. f. Terme de
théologie. Attribut de ce qui est coéternel. Une
doctrine contraire à la coéternité des trois personnes
divines, BOSS. Avert. G.
— f.TYM. Co.... préfixe, et éternité.
COEUR (keur), s. m. i" Organe qui meut le sang;
2° la poitrine; 3° l'ensemble des facultés affectives
et des sentiments moraux: 4° mémoire des senti-
ments; 5° sens moral, conscience; o° tempérament
moral; 7° la pensée intime, les dispositions secrètes;
8° l'affection, la tendresse, l'amour; 9* la personne
elle-même qui éprouve ces divers sentiments ;
to° ardeur, vif intérêt; tt° courage, fermeté;
t2° générosité; t3° le principal agent, le principal
intérêt; 14° l'estomac; 15" la partie centrale de quel-
que chose; t6° ce qui a forme de coeur; 17° terme
de manège; (8° terme de. blason; t'J° terme d'astro-
nomie; 20° terme d'horticulture; 21" terme de mé-
tier-, 22« terme de boucherie.
1° Terme d'anatomie. Organe conoïde, creux et
musculaire qui, renfermé dans la poitrine, est lé
principal agent de la circulation du sang. Les batte-
ments du coeur. Grande reine, je satisfais à vos plus
tendres désirs, quand je célèbre ce monarque; et
ce coeur, qui n'a jamais vécu que pour lui, se ré-
veille, tout poudre qu'il est, et devient sensible,
même sous ce drap mortuaire, au nom d'un époux
si cher, BOSS. Heine d'Anglet. Il ne se forma plus
de nouveau sang au coeur; Chaque membre en souf-
frit; les forces se perdirent, LA FONT. FabL m, 2.
Toutabattu qu'il fût, il demeura vainqueur; Son sang
fut en cent lieux le prix de sa victoire: Et Mars ne
lui laissa rien d'entier que le coeur, Épitaphe du
mar. de Rtintïau, dans RICIIELET. || Tant que le coeur
me battra, me battra au ventre, dans le ventre, c'est-
à-dire tant que je vivrai. || Fig.'Le coeur me bat,
je suis très-inquiet. || Faire la bouche en coeur, don-
ner aux lèvres la forme d'un coeur, les resserrer d'une
façon mignarde ; et fig. S'efforcer de paraître gra-
cieux. || Fig. Il voudrait lui manger le coeur, lui ar-
racher le coeur, il le hait mortellement. || Se ronger
le coeur, se consumer d'un chagrin secret. Y a-t-il
rien de plus sot que de vouloir porter continuelle-
ment un fardeau qu'on veut toujours jeter par
terre; d'avoir son être en horreur et de tenir à son
être; enfin de caresser le serpent qui nousdévore,
jusqu'à ce qu'il nous ait mangé le coeur? VOLT. Can-
dide, 11. || Le coeur me saigne, je suis pénétré d'une
vive douleur. Le coeur saigne en lisant le récit de
ces cruautés; || Avoir le coeur gros, éprouver le be-
soin de pleurer, de soupirer, de sangloter, ressen-
tir un chagrin profond. Le coeur gros de soupirs.
|| Je veux en avoir le coeur net, je veux savoir ce qui
en est. || Sacré Coeur, dévotion au coeur de Notre
Seigneur Jésus-Christ, qui s'est développée au com-
mencement dû xviii 0 siècle. || Congrégation de reli-
gieuses consacrées à l'adoration du coeur de Jésus-
Christ et qui se dévouent aussi à l'éducation des
jeunes filles. || 2° Par extension, la poitrine. Il le
pressa tendrement contre son coeur. Jamais sans dé-
fiance avez-vous pu d'un frère Presser le sein sur
votre coeur? GILBEBT, Ode à Salm. Riant ei m'as-
seyanl sur lui, près de son coeur, A. CIIËN. 70.
|| 3" L'ensemble des facultés affectives et des senti-
ments moraux, par opposition à esprit, qui est l'en-
semble des facultés intellectuelles; cet emploi du
mot coeur provient d'une opinion ancienne et erronée
qui plaçait le siège des passions dans le coeur, parce
' que cet organe en ressentait immédiatement des
effets manifestes. Attendrir, toucher le coeur de
quelqu'un. Avoir le coeur navré, oppressé. L'homme
croit souvent se conduire lorsqu'il est conduit; et,
pendant que par son esprit il tend à un but, son coeur
l'entraîne insensiblement k un autre, LA ROCHEF.
COEU
i/o*. 43. L'esprit est toujours la dupe du coeur, m. ib.
•102. Chacun dit du bien de son coeur, et personne
n'en ose dire de son esprit, ID.I1>. 98. Je sais que tous
les lieux sont égaux pour les esprits bien faits; mais
il n'en est pas de même quand les esprits bien faits
ont des coeurs sensibles, VOLT. Loti. Chauvclin,
25 août <763. Le coeur, dès qu'il est touché, ne ta-
rit point, BOURD. Pensées, t. n, p. 90. Ils habitaient
un bourg plein de gens dont le coeur Joignait aux
duretés un sentiment moqueur, LA FONT. Pltil. et
Banc. J'en ai le joie au coeur Par le chagrin qu'aura
ce lâche déserteur, MOL. F. Sav. v, 5. Et le plus
sûr moyen de gagner leur faveur [des grands], C'est
de flatter toujours le faible de leur coeur, in.'fi. Gare.
n, t. Il dit en soupirant que la nuit de sa vue Ne
l'empêche pas tant que la nuit de son coeur, MALII.
I, 4. Avec des vers bien faits, bien compassés, on
ne tient rien si le coeur n'est ému, VOLT. Lclt. d'Ar-
gental, (6 déc. 1760. Les coeurs sont-ils donc faits
à Paris autrement que chez moi? ID. Lett. d'Argen-
tat, 17 sept. t7C0. Le bel art de la déclamation,
c'est-à-dire l'art de se rendre maître des coeurs, ID.
Lett. Albrrgati, 14 fév. <7G3. H faut que le coeur
seul parle dans l'élégie, BOIL. An poét. n. Dieu con-
naît le caractère de nos coeurs et jusqu'où va notre
faiblesse, MASS. Avenl,Afllicl. VA déjà le chagrin pesait
moins sur mon coeur, ST-LAMBERT. Saisons, /nier.
Pourquoi de mes loisi rs accuser la langueur? Pourquoi
vers des lauriers aiguillonner mon coeur? A. CHÉN.
Élég. vm. Et les arts, dans un coeur de leur amour
rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli,
ID. ib. xvi. || Parler, aller au coeur, toucher vive-
ment, intéresser. Celte grâce qui m'allait droit au
coeur, SÉV. 7si. || Le coeur me le disait bien, j'en avais
le'pressentiment. || De coeur, parla disposition inté-
rieure. Les dévots de coeur, MOL. Tari. I, 0. Mortifié
dans l'abondance, pauvre de coeur au milieu des
biens périssables. MASS. Arent, Afflict. La loi qui nous
oblige à croire de coeur, MASS. Car. Culte. Qui la cher-
che de coeur [la vérité] un jour peut la connaître,
VOLT. Ilenr. 1.1| De coeur, avec un sentiment sin-
cère. Attaché decoeurà la familledeses rois. || Ami de
coeur, ami dévoué, sincère. || De gaieté de coeur,
de propos délibéré, et sans sujet. || 4° Le coeur con-
sidéré comme mémoire des sentiments. Vos bienfaits
sont gravés dans mon coeur. 11 faut ne rien garder
sur votre coeur, sév. 509. || Avoir quelque chose sur
le coeur, garder, entretenir un ressentiment. J'au-
rai toujours ce coup-là sur le coeur, MOL. Fdch. n,
2. J'ai ce soufflet fort sur le coeur, ID. Sicil. 13. J'ai
cette insulte sur le coeur, ID. Fourb. :i, 27. J'ai
quelque chose sur le coeur contre vous, SÉv. 296.
Nous avons ces réponses sur le coeur, ID. 234. Elle
emporta tout cela sur son coeur avec la rage pêle-
mêle, in. 35. Il avait encore sur le coeur la perfidie
du Suisse, HAMILT. Gramm. 3. N'osant lui parler de
ce qu'il avait'sur le coeur, ID. ib. 7. Il fut bien aise
de dire une partie de ce qu'il avait sur le coeur, ID.
ib. 5. Une femme à qui l'on joue ce tour dit volon-
tiers à son adverse partie ce qu'elle a sur le coeur,
VOLT. Lett. d'Argental, 23 déc. 1702. || Décharger
son coeur, dire sans réticence ce qui préoccupe. || Par
coeur, de mémoire. Locution qui vient d'une exten-
sion de la mémoire du coeur à la mémoire de l'esprit.
Le peuple apprit par coeur ce divin cantique, BOSS.
Ilisl. n, 3. Qui ont lu et appris par coeur le même
livre, PASC. Persuad. \\ Fig: Savoir un homme par
coeur, connaître parfaitement son caractère et sa vie.
Votre homme arrive; je l'ai étudié une bonne grosse
demi-heure, et je lésai- déjà par coeur, MOI.. Pourc. i.
4. || Familièrement. Dîner par coeur, se passer invo-
lontairement de dîner. Celte locution parait s'être
dite d'abord de celui qui, au lieu de dîner, parlait,
racontait, récitait, et de la sorte se passait de man-
ger. || 5° Sens moral, conscience. Et renverser sou-
dain la paix de votre coeur, Comme un enfant ren-
verse un verre, v. HUGO, Voix intér. ix. Pour juge
il a son coeur, pour amis ses égaux, ST-LAMBKRT,
Saisons, automne. Je n'ai point sur mon coeur de
m'être divertie, sÉv. 21. Le jour n'est pas plus pur
que le fond de mon coeur, RAC. Phèd. iv, 2. || Sans
coeur, sans sentiment moral. El moi, reine sans
coeur, fille sans amitié, RAC. Athal. n, 7. [Elle] Dil
que j'étais sans foi, sans coeur, sans conscience,
CORN. Médéc, I, t. || Par extension. Tant de marbres
réputés beaux sont sans âme, sans coeur, et vous
laissent aride, VIÏET, Marbres d'Eleusis. Revue
des Deux-Mondes, .t. xxvi, p. 22t. || Familière-
ment. Un sans-coeur, un homme dépourvu de sen-
timent moral et d'énergie. C'est un grand sans-
coeur. || 6° Tempérament moral. Avoir bon coeur.
Avoir un mauvais coeur. Coeur égoïste. 11 a le coeur
gâté, corrompu. Plus on vieillit, dit-on, plus on a
COEU
655
le coeur du:, VOLT. Lett, Mme du Deffant, 20 nov.
1766. C'est l'affaire dont vous avez parlé à Mme la du-
chesse delà Rochefoucauld, qui occupe actuellement
ma vieille tète et mon jeune coeur, VOLT. Lett. Mme
du Deffant, 3i déc. (774. Je reconnais cela, madame,
avec ce coeur que vous savez que j'ai, VOIT. Lett.
to. Ce coeur qui est si fort au-dessus des sceptres et
des couronnes, et ces grâces qui vous font régnei
sur toutes les volontés, ID. ib. 7. Coeur perfide,
RAC. Andr. n, 5. Et mon coeur aussi fier que tu l'as
vu soumis, ID. ib. Coeur d'acier, CORN. Uor. m, 2.
Son coeur né fier et qui jusqu'à ce temps Avait été
nourri d'un doux encens, GRESSET, Ver-vert, ni.
|| Coeur de vipère, caractère plein de méchanceté et
de perfidie. Dans toutes les fureurs des siècles de
tes pères, Les monstres les plus noirs firent-ils ja-
mais rien, Que l'inhumanité de ces coeurs de vipères
Ne renouvelle au tien? MALII. n, 4 2. || Coeur d'ai-
rain, caractère impitoyable. Avec un coeur d'airain
exerçant sa puissance. J'ai fait taire les lois et gé~
mirl'iunocence, RAC. Esth. ut, t. Et-là religion, mère
autrefois sensible, S'arme d'un coeur d'airain contre
ses fils ingrats, GILBERT, Jugem. dernier. On dit
dans un sens analogue, coeur de mErhre, de pierre,
de diamant, coeur de tigre. || Avoir, porter un coeur
d'homme, être sensible, avoir des sentiments hu-
mains. || C'est un coeur d'or, c'est un excellent coeur.
|| Il a le coeur haut et la fortune basse, se dit d'un
homme qui est glorieux et pauvre. || Prendre son
coeur par autrui, se mellre en la place d'un autre.
|| Le bon coeur, l'ensemble des sentiments qui
constituent la bienveillance pour autrui. Le bon
coeur est chez vous compagnon du bon sens, LA
FONT. Fabl. xn, 23. Une certaine sensibilité qui
est la marque d'un bon coeur', MASS. Car. Parole.
|| Mauvaise tête et bon coeur, personne vive et
emportée, mais dont, au fond, les sentiments sont
pleins de bienveillance. || Un bon coeur, un mau-
vais coeur,, une personne qui a un bon, un mau-
vais coeur. || De bon coeur, lue. adv. Volontiers, sin-
cèrement. Jamais de si bon coeur je ne brûlai
pour elle, MALII. V, 24. Je vous pardonnerai de bon
coeur tout ce crime, TRISTAN, M. de Chrispe, m, *.
Je baise de bon coeur les verges que tu tiens, ID. ib.
.v, 9. Elle est fort affligée et pleure de bon coeur,
SÉV. 2(4. Je suis au monde unique en mon espèce.
— Pauvre immortel ! je vous plains de bon coeur,
MILLEV. le Phénix. || De grand coeur, très-volontiers.
Voulez-vous m'écouter? — Sans doute et de grand
coeur, MOL. Éc. des maris, n, 3. || Être tout coeur,
être vif à obliger. Il est tout coeur pour ses amis, il
est pour eux plein d'attachement et de désir de les
servir. || De tout son coeur, avec une pleine affec-
tion. Je salue madame votre soeur de tout mon coeur,
BOSS. Lett. abb. 47. Ils condamnent cette hérésie de
tout leur coeur, PASC. Prov. 18. || De tout coeur, avec
la meilleure volonté du monde. || Absolument, coeur
dans le sens de bon coeur, de coeur bien doué. C'est
le coeur qui fait tout: que la terre et que l'onde Ap-
prêtent un repas pour les maîtres du monde, Ils lui
préféreront les seuls présents du coeur, LA FONT.
PMI. et Bauc. Parlerai-je d'Iris? chacun la prône et
l'aime : C'est un coeur, mais un coeur,... c'est l'hu-
manité même, GILBERT, X VHP siècle. L'art des trans-
ports de l'âme est un faible interprète; L'art ne fait
que des vers, le coeur seul est poète, A. CIIËN. Élég.
xxi. Si, pauvre et généreux, son coeur vient de souf-
frir Auxcrisd'un indigent qu'il n'a pu secourir, ID.
il). || 7° La pensée intime, les dispositions secrètes.
Montrant que dans le coeur ce voyage le fâche,
MALII. I, 4. On s'est plus appliqué aux vices de l'es-
prit, aux replis du coeur et à tout l'intérieur de
l'homme, LA BRUY. Disc, sur Théophr. Il ne faut
pas juger des hommes sur une seule et première
vue : il y a un intérieur et un coeur qu'il faut ap-
profondir, m. xn. 11 dissimule les mauvais offices,
sourit à ses ennemis, contraint son humeur, dé-
guise ses passions, dément son coeur, parle, agit
contre ses.sentiments, ID. vin. Connaître un bon vi-
sage, el juger si le coeur, Contraire à ce qu'on voit,
ne serait pas moqueur, RÉGNIER, Sal. m. Vous avez
vu plus lot que moi un sentiment qui était caché
diinsmon coeur, VOIT. Lett. 16. Ces enfants bienheu-
reux.... Ayant Dieu dans le coeur, ne le purent le uer,
MALII. I, 4. La constance des sages n'est que l'art de
renfermer leuragilation dans leur coeur, LA ROCHEF.
Max. 20. La sincérité est une ouverture de coeur,
ID. ib. 62. Je veux qu'on soit.sincère el qu'en homme
d'honneur On ne lâche aucun mol qui ne parte du •:
coeur, MOL. Mis. i, t. Il est bon quelquefois de sen-
tir des traverses Et d'en éprouver la rigueur, Elles
rappellent l'homme au milieu de son coeur, Et pei-
gnent à ses yeux ses misères diverses, CORN. Imit.
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