Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
620
CID
CIE
C1E
les curiosités d'une ville. J'étais accompagné d'un I
nouveau guide et d'un cicérone grec, CHATEAIIBR.
Itin. 79. || Au plur. L'Académie le laisse invariable :
les cicérone.
— ÉTYM. Ital. cicérone, de Cicérone, nom en ita-
lien de l'orateur romain Cicéron, à cause des abon-
dantes paroles dp ces gens (voy. CICÉRO).
t CICÉRONIANISME (si-sé-ro-ni-a-ni-sm'), s. m.
Imitat;on du style de Cicéron.
CICÉRONIEN, IENNE (si-sé-ro-niin, niè-n'), adj.
Qui est dans le genre de Cicéron. Style, tour cicé-
ronien. Période cicéronienne. || S. m. Celui qui,
dans la latinité moderne, s'étudie à imiter la phrase
et les tours de Cicéron. Ce sont des superstitions ri-
dicules [de langage] et une affectation impertinente
de laquelle les cicéroniens ne seraient pas avoués
parleur Cicéron, BALZ. SOC. chrèt. Disc. 10.
— ÉTYM. Ciceronianus, de Cicero, Cicéron (voy.
CICÉIIO).
t CICÉRONISER (si-sé-ro-ni-zé), v. n. Imiter le
style de Cicéron
— ÉTYM. Cicéron. célèbre orateur romain (voy.
CICËI.O).
+ CICINDÈLE (si-sin-dè-I'), s. f. Terme de zoolo-
gie. Nom d'un genre de coléoptères (cicindela).
f CICIPA, s. m. Aliment fourni par le manioc.
CICISBÉE (si-si-sbé), s. m. Voy. SIGISBÉE.
f CICLAMOR (si-kla-mor), s. m. Terme de blason.
Bordure de l'écu ou des pièces.
t CICOGNAT (si-ko-gna) ou CICONNEAU (si-ko-
nô), s. m. Petit de la cigogne.
— ÉTYM. Cigogne.
fCICONICIDE (si-ko-ni-si-d'), s. m. et f. Celui,
celle qui tue les cigognes. La rigueur dont les Tlies-
saliens punissaient les ciconicides me semble assez
raisonnable, VOIT. Lett. <93.
— ÉTYM. Ciconia, et cidere, pour cecdere, tuer.
fClCONIEN, IENNE (si-ko-niin, niè-n'), adj.
Terme de zoologie. Qui ressemble à la cigogne.
— ÉTYM. Cigogne.
t CICONNEAU (si-ko-nô), s. m. Voy. CICOGNAT.
CI-CONTRE (si-kon-tr'), loc. adv. Voy. ci.
f CICDRATION (si-ku-ra-sion), s. f. Terme di-
dactique. Action d'apprivoiser.
— ÉTYM. Le latin cicur, apprivoisé.
CICUTAIRE (si-ku-tê-r'), s. f. Terme de botani-
que. Plante ombellifère qui est un poison {cicuta vi-
rosa, L.).
— ÉTYM. Le latin cicuta, ciguë (voy. CIGUË).
■j CICUTINE (si-ku-ti-n'), s.f. Terme de chimie.
Alcali qui existe dans la ciguë.
— ÉTYM. Le latin cicuta, ciguë (voy. CIGUË).
CID (sid), s. m. Seigneur. La tragédie du Cid.
Ils t'ont nommé tous deux leur cid en ma présence ;
Puisque cid en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur; Sois
désormais le cid ; qu'à ce grand nom tout cède, CORN.
Cid, iv, 3.
— ÉTYM. Arabe, seid, seigneur.
t CIDARIFORME (si-da-ri-for-m'), adj. Terme di-
dactique. Qui a la forme d'un bonnet.
— ÉTYM. Ki8api;, bonnet persan, et forme.
CI-DESSOUS (si-de-sou), (oc. adv. Voy. ci.
CI-DESSUS (si-de-su), loc. adv. Voy. ci.
CI-DEVANT (si-de-van), loc. adv. Voy. ci.
CIDRE (si-dr'), s. m. Boisson faite'avec du jus de
pommes. Cidre doux. Cidre piquant. Le cidre enivre.
On dit que du cidre est tué, quand, ayant été ex-
posé, en vidange, à l'action de l'air, il a pris une
teinte noirâtre et perdu de son goût. |[ Cidre à deux
trains, cidre fait avec des pommes d'espèces mêlées.
— HIST. xm* s. Sicera, id est, sidre, DUCANGE,
sicero. || xv" s. De nous se rit le François, Mais
vrayement, quoi qu'il en die, Le sildre de Norman-
die Vault bien son vin quelquesfois, BASSELIN, Vau
de Tire, )6. || xvr* s. Nos reitres receurent aussi ar-
gent, qu'ils trouvèrent beaucoup meilleur que les
citres de Normandie, LANOUE, 604. Ils se servent
plus du sidre ou pommé, et du peré que de la bière,
par tout où ces boissons sont en usage, l'on apnelle
pommé le jus de pomme, et poiré celui de poire:
particulièrement en la haulte Normandie, es envi-
rons de Paris, en la Brie, et en certains endroits de
la Picardie, sidre, toute liqueur procédante des
pommes et des poires, meslée ou distincte. Mais en
la basse Normandie, comme en Costentin, Bessin,
pals de Caux, et autres, esquels ce bruvage est le
mieux cogneu, aussi à Rouen, par le sidre est seu-
lement entendu le jus procédant des pommes, de-
meurant le nom de poiré particulier à celui des
poires, 0. DE SERRES, 245-246.
— ÉTYM. Berry, citre; picard, cite; espagn. si-
dra; anc. espagn. sizra; ital. sidro, cidro; du latin
sicera, du grec ctxspa, venant d'un mot hébreu
qui signifie une espèce de boisson enivrante.
CIEL (sièl), s. m. Le pluriel est ciels (sièl) ou
cieux (sieû), suivant l'emploi. Voy. la REMARQUE.
|| 1° Espace que nous apercevons étendu au-dessus
de nos tètes en forme de voûte et circonscrit» par
l'horizon. Le ciel est pur. Le ciel est chargé. Ciel
changeant. Ciel menaçant. Un ciel gris, sombre.
Le ciel bleu. La voûte du ciel ou des cieux. La lur.e
est dans le ciel, et le ciel est sans voile, LAMART.
Harm. i,des cieux, ID. t&. il, 4. Kt la moitié du ciel pâlissait,
et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans
voix, m. ib. n, 2. Il [l'homme qui a fait une faute]
rougit de lui-même, et combien qu'il ne sente Rien
que le ciel présent et la terre présente, Pense qu'en
se voyant tout le monde l'a vu, MALH. I, 4. || On ne
voit ni ciel ni terre, se dit de ténèbres fort épais-
ses. || Oh dit de choses fort différentes, qu'elles sont
éloignées comme le ciel et la terre. || Entre terre et
ciel, dans l'air. || Couleur bleu de ciel. || Sous le
ciel, sur la terre. Tircis disait un jour à la jeune
Amarante: Ah! si vous connaissiez comme moi cer-
tain mal Qui nous plaît et qui nous enchante, Il
n'est rien sous le ciel qui vous parût égal, LA FONT,
Fcbl. vin, *3. || Elever quelqu'un jusqu'au ciel, le
louer avec excès. Tel porte jusqu'au ciel leur vertu
sans égale, CORN. Hor. ni. 2. On vous loua jus-
qu'au ciel, SÉV. 49. Et la France a les destinées
Pour elle tellement tournées Contre les vents sédi-
tieux , Qu'au lieu de craindre la tempête, Il semble
que jamais sa tête Ne fut plus voisine des cieux,
MALH. m, 2. || J,e Fils du ciel, l'empereur de Chine.
Le ciel inférieur, la Chine. || 2" Terme d'astronomie
ancienne. Les diverses sphères cristallines et con-
centriques à la terre que les anciens avaient suppo-
sées pour expliquer les mouvements apparents des
astres. Le ciel de la lune. Le ciel de Jupiter. Comme la
ciel mobile, éternel en son cours, Fait les siècles, les
ans et les mois et les jours, RÉGNIER, Sat. m.
Les anciens ne s'accordaient pas sur le nombre de
ces ciels. Ils en avaient d'abord sept pour les sept
planètes, la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars,
Jupiter et Saturne. Après ceux-là venait le ciel des
étoiles fixes, qu'on appelait aussi empyrée, ou pre-
mier moLiie, comme donnant le mouvement à tout;
ou firmament, comme enveloppant ou affermissant
tout l'univers. Plus tard on imagina sous le nom
de premier ou second cristallin des ciels intermé-
diaires entre le firmament et le ciel de Saturne pour
expliquer divers mouvements nouvellement obser-
vés. Plus tard em"n, au xvi'siècle et au commen-
cement du xvne, avant que le système de Copernic
triomphât définitivement, on réduisit toutes ces
sphères à trois, une pour les planètes (qui en con-
tenait réellement sept), une pour les étoiles fixes,
et une autre fort mal déterminée à laquelle on laissa
le nom d'empyrée. Tous ces ciels étaient supposés
solides, et de ià ces expressions-ci : Tombe sur moi le
ciel, pourvu que je me venge! CORN. Rod. v, i.
|| Familièrement. Si le ciel tombait, il y aurait bien
des alouettes prises, se dit pour se moquer d'une
supposition absurde. || Tomber du ciel, se dit d'une
chose ou d'une personne qui arrivent tout à fait à
Pimproviste et qui d'ordinaire apportent quelque
chose de très-avantageux. Ce secours tombait bien
véritablement du ciel. On l'avait regardé comme
tombé du ciel pour cela. Vous qui, dès le berceau,
de bon oeil me voyez, Qui du troisième ciel mes
deslins envoyez, Belle et sainte planète, astre de ma
naissance, RÉGNIER, Élég. v. || Être ravi au troisième
ciel, au septième ciel, éprouver une vive joie.
|| 3° Dans l'astronomie moderne, l'espace immense
dans lequel les astres accomplissent leurs révolu-
lions : à ce point de vue, la terre, étant une pla-
nète, est dans le ciel. Par deià tous ces cieux le
dieu des cieux réside, VOLT. Ilenr. vu. || ^L'ensem-
ble des constellations qui parent le ciel. Les Egyp-
tiens ont trouvé cette grande année qui ramène tout
le ciel à son premier point, BOSS. Ilist. m, 3. Et
qui guide les cieux et leur course rapide? LA FONT.
Fabl. x, i. || Les influences du ciel, les prétendues
influences qu'on attribuait aux astres sur la destinée
humaine. S'il ne sent point du c.el l'influence se-
crète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète,
BOIL. Art p. 1.1| 5° Air, atmosphère, climat. Essuyer
l'inclémence du ciel et des saisons. Vous y trouve-
rez un ciel toujours pur et serein. Jeunes et tendres
fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger
comme moi transplantées, RAC Eslh. i, t. Cher-
chant avidement sous un ciel étranger.... iD.ilithr.
m, l. Sous un ciel plus heureux et plus digne de
vous, ID. ib. i, 3. Tout ciel est agréable où notre
âme est paisible, DUCIS, Macbeth, v, a. Je ne puis
comprendre pourquoi, toute la Grèce étant placée
sous le même ciel et les Grecs nourris de la même
manière, il se trouve néanmoins si peu de ressem-
blance dans leurs moeurs, LA BRUY. Caract. de
Théophr. Avant-propos. D'un vaste champ de fleurs
je tire un peu de miel; Tout m'enrichît, et tout
m'appelle; et, chaque ciel M'offrant quelque.dé-
pouille utile et précieuse. Je remplis lentement ma
riiche industrieuse , A.CIIÊN. Élég. 24. || Fig. 11 est
temps qu'en son ciel cet astre aille reluire, CORN.
Nicom. n, 2. || Terme de marine. Ciel fin, ciel clair
et sans nuage. Ciel gros, ciel couvert de gros nua-
ges. Le ciel se hausse, il s'éclaircit. || Le feu du ciel,
la'foudre. Pourquoi vous troublez-vous, enfants de
l'Evangile? X quoi sert dans les cieux ton tonnerre
inutile, Disent-ils au Seigneur?... LAMART. Harm. i,
5. || Un ciel d'airain, des cieux d'airain, un temps
sec et sans pluie, et qui dure depuis assez long-
temps pour que les biens de la terre en souffrent.
|| Fig. Un ciel d'airain, les rigueurs inexorables du
destin. || Familièrement.Remuer ciel et terre, faire
tous ses efforts pour arrive: à un but. || 6° Terme de
théologie. Le séjour des bienheureux. Ne désirer que
le ciel. Les joies du ciel. Je prétendais autant qu'au-
cun autre à gagner le ciel, DESC. Mél. i, M. L'honneur
leur appartient d'avoir ouyert la porte S quiconque
osera, d'une âme belle et forte, Pour vivre dans le
ciel, en la terre mourir, MALH. I, 4. || Voiries cieux
ouverts, ressentir une indicible joie. Ce n'est pas le
ciel ouvert, mais enfin on n'a pas mieux, et c'est un
parti forcé, VOLT. Lett. Mme du Deffant, 6 janv.
nei. || Fig. Les choses, les puissances célestes, di-
vines, LMeu, la Providence. Les dons, les bénédic-
tions du ciel. Le ciel sur .nos souhaits ne règle pas
les choses, CORN. Pomp. v, 2. Ciel, à qui voulez-
vous désormais que je fie Le secret de mon âme et
le soin de ma vie? II>. Cinna, iv, 2. Sire, puisque
le ciel entre les mains des rois Dépose la justice et
la force des lois.... ID. Jlor. v, 2. Et dédaigne de voir
le ciel qui le trahit, ID. Pomp. H, 2. Le ciel vous
le fait voir un poignard à la main; Le ciel est juste
et sage et ne fait rien en vain, RAC. Ath. n, 6. Cieux,
écoutez ma voix, terre, prête l'oreille, RAC. Athal.
m, 7. Nous préservent les cieux d'un si funeste abus I
VOLT. Brut. H, 4. Mais le plaisir à ma philosophie
Révèle assez des cieux intelligents, BÉRANG. Dieu
des b. gens, ô nuits, déroulez en silence Les pages
du livre des cieux, LAMART. Barm. i, 2. Mais com-
ment consentir à ce que vous voulez, Sans offenser le
ciel, dont toujours vous parlez, MOLIÊRE, Tari, iv,
B. J'aurais une douleur extrême qu'une personne
que j'ai chérie tendrement devint un exemple funeste
de la justice du ciel, ID. le Festin, iv, 9. On n'a pas
besoin de lumière quand on est conduit par le ciel,
ID. ib. iv, t2. Vous me voyez revenu de toutes mes
erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et
le ciel tout d'un coup a fait en moi un changement
qui va surprendre tout le monde, ID. ib. v, i. On
le verra bientôt, pompeux en cette ville, Marcher
encore chargé des dépouilles d'autrui, Et jouir du
ciel même irrité contre lui, BOIL. Sat. 1.1| Grâce ou
grâces au ciel, exclamation par laquelle on se féli-
cite de quelque chose d'heureux. Je suis revenu,
grâces au ciel, de toutes mes folles pensées, MOL.
le Festin, iv, 9. || Ciel! ô ciel! juste ciel ! justes
cieux! exclamations qui expriment l'admiration,
la joie, la douleur, la crainte, etc. Ciel! quel nom-
breux essaim d'innocentes beautés.... RAC.Esth. i, 2.
|| 7° La piété, la vertu pieuse. La tendre hypocrisie,
aux yeux pleins de douceur, Le ciel est dans ses
yeux, l'enfer est dans son coeur, VOLT. Ilenr. vis.
Venez, enfants du ciel, orphelins sur la terre; Il
est encor pour vous un asile ici-bas, LAMART. Harm.
i, fi. !| 8° Terme de peinture. Partie d'un tableau
qui représente le ciel. Ce peintre fait bien les ciels.
|| Aspect particulier du ciel de tel ou tel pays. Ce
peintre reproduit bien les ciels de l'Italie. || 9° Le
couronnement, le haut d'un lit. Des ciels de lit.
Elle n'eut.... Autre ciel pour objet que le ciel de son
lit, RÉGNIER, Sat. x:n. j| Le dais qu'on porte au-
dessus du St-Sacrement. || Le haut, le plafond d'une
carrière. Des infiltrations percent les ciels de car-
rière. Dieu les amincissant [les contours' des blocs
de rocher] en immenses spirales Les sculpte comme
un lustre au ciel des cathédrales, LAMART. Joe. H,
82. || Carrière à ciel ouvert, carrière qu'on exploite
en enlevant à fur et à mesure la terre qui reccuvre
le gisement. || Dans les machines à vapeur, le dessus
d'un fourneau. Le pluriel est aussi ciels. || Proverbes.
Le ciel rouge au soir, blanc au matin, c'est la jour-
née du pèlerin. || Les mariages se font au ciel, locu-
tion dent on se sert pour exprimer qu'on les attribua
CID
CIE
C1E
les curiosités d'une ville. J'étais accompagné d'un I
nouveau guide et d'un cicérone grec, CHATEAIIBR.
Itin. 79. || Au plur. L'Académie le laisse invariable :
les cicérone.
— ÉTYM. Ital. cicérone, de Cicérone, nom en ita-
lien de l'orateur romain Cicéron, à cause des abon-
dantes paroles dp ces gens (voy. CICÉRO).
t CICÉRONIANISME (si-sé-ro-ni-a-ni-sm'), s. m.
Imitat;on du style de Cicéron.
CICÉRONIEN, IENNE (si-sé-ro-niin, niè-n'), adj.
Qui est dans le genre de Cicéron. Style, tour cicé-
ronien. Période cicéronienne. || S. m. Celui qui,
dans la latinité moderne, s'étudie à imiter la phrase
et les tours de Cicéron. Ce sont des superstitions ri-
dicules [de langage] et une affectation impertinente
de laquelle les cicéroniens ne seraient pas avoués
parleur Cicéron, BALZ. SOC. chrèt. Disc. 10.
— ÉTYM. Ciceronianus, de Cicero, Cicéron (voy.
CICÉIIO).
t CICÉRONISER (si-sé-ro-ni-zé), v. n. Imiter le
style de Cicéron
— ÉTYM. Cicéron. célèbre orateur romain (voy.
CICËI.O).
+ CICINDÈLE (si-sin-dè-I'), s. f. Terme de zoolo-
gie. Nom d'un genre de coléoptères (cicindela).
f CICIPA, s. m. Aliment fourni par le manioc.
CICISBÉE (si-si-sbé), s. m. Voy. SIGISBÉE.
f CICLAMOR (si-kla-mor), s. m. Terme de blason.
Bordure de l'écu ou des pièces.
t CICOGNAT (si-ko-gna) ou CICONNEAU (si-ko-
nô), s. m. Petit de la cigogne.
— ÉTYM. Cigogne.
fCICONICIDE (si-ko-ni-si-d'), s. m. et f. Celui,
celle qui tue les cigognes. La rigueur dont les Tlies-
saliens punissaient les ciconicides me semble assez
raisonnable, VOIT. Lett. <93.
— ÉTYM. Ciconia, et cidere, pour cecdere, tuer.
fClCONIEN, IENNE (si-ko-niin, niè-n'), adj.
Terme de zoologie. Qui ressemble à la cigogne.
— ÉTYM. Cigogne.
t CICONNEAU (si-ko-nô), s. m. Voy. CICOGNAT.
CI-CONTRE (si-kon-tr'), loc. adv. Voy. ci.
f CICDRATION (si-ku-ra-sion), s. f. Terme di-
dactique. Action d'apprivoiser.
— ÉTYM. Le latin cicur, apprivoisé.
CICUTAIRE (si-ku-tê-r'), s. f. Terme de botani-
que. Plante ombellifère qui est un poison {cicuta vi-
rosa, L.).
— ÉTYM. Le latin cicuta, ciguë (voy. CIGUË).
■j CICUTINE (si-ku-ti-n'), s.f. Terme de chimie.
Alcali qui existe dans la ciguë.
— ÉTYM. Le latin cicuta, ciguë (voy. CIGUË).
CID (sid), s. m. Seigneur. La tragédie du Cid.
Ils t'ont nommé tous deux leur cid en ma présence ;
Puisque cid en leur langue est autant que seigneur,
Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur; Sois
désormais le cid ; qu'à ce grand nom tout cède, CORN.
Cid, iv, 3.
— ÉTYM. Arabe, seid, seigneur.
t CIDARIFORME (si-da-ri-for-m'), adj. Terme di-
dactique. Qui a la forme d'un bonnet.
— ÉTYM. Ki8api;, bonnet persan, et forme.
CI-DESSOUS (si-de-sou), (oc. adv. Voy. ci.
CI-DESSUS (si-de-su), loc. adv. Voy. ci.
CI-DEVANT (si-de-van), loc. adv. Voy. ci.
CIDRE (si-dr'), s. m. Boisson faite'avec du jus de
pommes. Cidre doux. Cidre piquant. Le cidre enivre.
On dit que du cidre est tué, quand, ayant été ex-
posé, en vidange, à l'action de l'air, il a pris une
teinte noirâtre et perdu de son goût. |[ Cidre à deux
trains, cidre fait avec des pommes d'espèces mêlées.
— HIST. xm* s. Sicera, id est, sidre, DUCANGE,
sicero. || xv" s. De nous se rit le François, Mais
vrayement, quoi qu'il en die, Le sildre de Norman-
die Vault bien son vin quelquesfois, BASSELIN, Vau
de Tire, )6. || xvr* s. Nos reitres receurent aussi ar-
gent, qu'ils trouvèrent beaucoup meilleur que les
citres de Normandie, LANOUE, 604. Ils se servent
plus du sidre ou pommé, et du peré que de la bière,
par tout où ces boissons sont en usage, l'on apnelle
pommé le jus de pomme, et poiré celui de poire:
particulièrement en la haulte Normandie, es envi-
rons de Paris, en la Brie, et en certains endroits de
la Picardie, sidre, toute liqueur procédante des
pommes et des poires, meslée ou distincte. Mais en
la basse Normandie, comme en Costentin, Bessin,
pals de Caux, et autres, esquels ce bruvage est le
mieux cogneu, aussi à Rouen, par le sidre est seu-
lement entendu le jus procédant des pommes, de-
meurant le nom de poiré particulier à celui des
poires, 0. DE SERRES, 245-246.
— ÉTYM. Berry, citre; picard, cite; espagn. si-
dra; anc. espagn. sizra; ital. sidro, cidro; du latin
sicera, du grec ctxspa, venant d'un mot hébreu
qui signifie une espèce de boisson enivrante.
CIEL (sièl), s. m. Le pluriel est ciels (sièl) ou
cieux (sieû), suivant l'emploi. Voy. la REMARQUE.
|| 1° Espace que nous apercevons étendu au-dessus
de nos tètes en forme de voûte et circonscrit» par
l'horizon. Le ciel est pur. Le ciel est chargé. Ciel
changeant. Ciel menaçant. Un ciel gris, sombre.
Le ciel bleu. La voûte du ciel ou des cieux. La lur.e
est dans le ciel, et le ciel est sans voile, LAMART.
Harm. i,
et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans
voix, m. ib. n, 2. Il [l'homme qui a fait une faute]
rougit de lui-même, et combien qu'il ne sente Rien
que le ciel présent et la terre présente, Pense qu'en
se voyant tout le monde l'a vu, MALH. I, 4. || On ne
voit ni ciel ni terre, se dit de ténèbres fort épais-
ses. || Oh dit de choses fort différentes, qu'elles sont
éloignées comme le ciel et la terre. || Entre terre et
ciel, dans l'air. || Couleur bleu de ciel. || Sous le
ciel, sur la terre. Tircis disait un jour à la jeune
Amarante: Ah! si vous connaissiez comme moi cer-
tain mal Qui nous plaît et qui nous enchante, Il
n'est rien sous le ciel qui vous parût égal, LA FONT,
Fcbl. vin, *3. || Elever quelqu'un jusqu'au ciel, le
louer avec excès. Tel porte jusqu'au ciel leur vertu
sans égale, CORN. Hor. ni. 2. On vous loua jus-
qu'au ciel, SÉV. 49. Et la France a les destinées
Pour elle tellement tournées Contre les vents sédi-
tieux , Qu'au lieu de craindre la tempête, Il semble
que jamais sa tête Ne fut plus voisine des cieux,
MALH. m, 2. || J,e Fils du ciel, l'empereur de Chine.
Le ciel inférieur, la Chine. || 2" Terme d'astronomie
ancienne. Les diverses sphères cristallines et con-
centriques à la terre que les anciens avaient suppo-
sées pour expliquer les mouvements apparents des
astres. Le ciel de la lune. Le ciel de Jupiter. Comme la
ciel mobile, éternel en son cours, Fait les siècles, les
ans et les mois et les jours, RÉGNIER, Sat. m.
Les anciens ne s'accordaient pas sur le nombre de
ces ciels. Ils en avaient d'abord sept pour les sept
planètes, la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars,
Jupiter et Saturne. Après ceux-là venait le ciel des
étoiles fixes, qu'on appelait aussi empyrée, ou pre-
mier moLiie, comme donnant le mouvement à tout;
ou firmament, comme enveloppant ou affermissant
tout l'univers. Plus tard on imagina sous le nom
de premier ou second cristallin des ciels intermé-
diaires entre le firmament et le ciel de Saturne pour
expliquer divers mouvements nouvellement obser-
vés. Plus tard em"n, au xvi'siècle et au commen-
cement du xvne, avant que le système de Copernic
triomphât définitivement, on réduisit toutes ces
sphères à trois, une pour les planètes (qui en con-
tenait réellement sept), une pour les étoiles fixes,
et une autre fort mal déterminée à laquelle on laissa
le nom d'empyrée. Tous ces ciels étaient supposés
solides, et de ià ces expressions-ci : Tombe sur moi le
ciel, pourvu que je me venge! CORN. Rod. v, i.
|| Familièrement. Si le ciel tombait, il y aurait bien
des alouettes prises, se dit pour se moquer d'une
supposition absurde. || Tomber du ciel, se dit d'une
chose ou d'une personne qui arrivent tout à fait à
Pimproviste et qui d'ordinaire apportent quelque
chose de très-avantageux. Ce secours tombait bien
véritablement du ciel. On l'avait regardé comme
tombé du ciel pour cela. Vous qui, dès le berceau,
de bon oeil me voyez, Qui du troisième ciel mes
deslins envoyez, Belle et sainte planète, astre de ma
naissance, RÉGNIER, Élég. v. || Être ravi au troisième
ciel, au septième ciel, éprouver une vive joie.
|| 3° Dans l'astronomie moderne, l'espace immense
dans lequel les astres accomplissent leurs révolu-
lions : à ce point de vue, la terre, étant une pla-
nète, est dans le ciel. Par deià tous ces cieux le
dieu des cieux réside, VOLT. Ilenr. vu. || ^L'ensem-
ble des constellations qui parent le ciel. Les Egyp-
tiens ont trouvé cette grande année qui ramène tout
le ciel à son premier point, BOSS. Ilist. m, 3. Et
qui guide les cieux et leur course rapide? LA FONT.
Fabl. x, i. || Les influences du ciel, les prétendues
influences qu'on attribuait aux astres sur la destinée
humaine. S'il ne sent point du c.el l'influence se-
crète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète,
BOIL. Art p. 1.1| 5° Air, atmosphère, climat. Essuyer
l'inclémence du ciel et des saisons. Vous y trouve-
rez un ciel toujours pur et serein. Jeunes et tendres
fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger
comme moi transplantées, RAC Eslh. i, t. Cher-
chant avidement sous un ciel étranger.... iD.ilithr.
m, l. Sous un ciel plus heureux et plus digne de
vous, ID. ib. i, 3. Tout ciel est agréable où notre
âme est paisible, DUCIS, Macbeth, v, a. Je ne puis
comprendre pourquoi, toute la Grèce étant placée
sous le même ciel et les Grecs nourris de la même
manière, il se trouve néanmoins si peu de ressem-
blance dans leurs moeurs, LA BRUY. Caract. de
Théophr. Avant-propos. D'un vaste champ de fleurs
je tire un peu de miel; Tout m'enrichît, et tout
m'appelle; et, chaque ciel M'offrant quelque.dé-
pouille utile et précieuse. Je remplis lentement ma
riiche industrieuse , A.CIIÊN. Élég. 24. || Fig. 11 est
temps qu'en son ciel cet astre aille reluire, CORN.
Nicom. n, 2. || Terme de marine. Ciel fin, ciel clair
et sans nuage. Ciel gros, ciel couvert de gros nua-
ges. Le ciel se hausse, il s'éclaircit. || Le feu du ciel,
la'foudre. Pourquoi vous troublez-vous, enfants de
l'Evangile? X quoi sert dans les cieux ton tonnerre
inutile, Disent-ils au Seigneur?... LAMART. Harm. i,
5. || Un ciel d'airain, des cieux d'airain, un temps
sec et sans pluie, et qui dure depuis assez long-
temps pour que les biens de la terre en souffrent.
|| Fig. Un ciel d'airain, les rigueurs inexorables du
destin. || Familièrement.Remuer ciel et terre, faire
tous ses efforts pour arrive: à un but. || 6° Terme de
théologie. Le séjour des bienheureux. Ne désirer que
le ciel. Les joies du ciel. Je prétendais autant qu'au-
cun autre à gagner le ciel, DESC. Mél. i, M. L'honneur
leur appartient d'avoir ouyert la porte S quiconque
osera, d'une âme belle et forte, Pour vivre dans le
ciel, en la terre mourir, MALH. I, 4. || Voiries cieux
ouverts, ressentir une indicible joie. Ce n'est pas le
ciel ouvert, mais enfin on n'a pas mieux, et c'est un
parti forcé, VOLT. Lett. Mme du Deffant, 6 janv.
nei. || Fig. Les choses, les puissances célestes, di-
vines, LMeu, la Providence. Les dons, les bénédic-
tions du ciel. Le ciel sur .nos souhaits ne règle pas
les choses, CORN. Pomp. v, 2. Ciel, à qui voulez-
vous désormais que je fie Le secret de mon âme et
le soin de ma vie? II>. Cinna, iv, 2. Sire, puisque
le ciel entre les mains des rois Dépose la justice et
la force des lois.... ID. Jlor. v, 2. Et dédaigne de voir
le ciel qui le trahit, ID. Pomp. H, 2. Le ciel vous
le fait voir un poignard à la main; Le ciel est juste
et sage et ne fait rien en vain, RAC. Ath. n, 6. Cieux,
écoutez ma voix, terre, prête l'oreille, RAC. Athal.
m, 7. Nous préservent les cieux d'un si funeste abus I
VOLT. Brut. H, 4. Mais le plaisir à ma philosophie
Révèle assez des cieux intelligents, BÉRANG. Dieu
des b. gens, ô nuits, déroulez en silence Les pages
du livre des cieux, LAMART. Barm. i, 2. Mais com-
ment consentir à ce que vous voulez, Sans offenser le
ciel, dont toujours vous parlez, MOLIÊRE, Tari, iv,
B. J'aurais une douleur extrême qu'une personne
que j'ai chérie tendrement devint un exemple funeste
de la justice du ciel, ID. le Festin, iv, 9. On n'a pas
besoin de lumière quand on est conduit par le ciel,
ID. ib. iv, t2. Vous me voyez revenu de toutes mes
erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et
le ciel tout d'un coup a fait en moi un changement
qui va surprendre tout le monde, ID. ib. v, i. On
le verra bientôt, pompeux en cette ville, Marcher
encore chargé des dépouilles d'autrui, Et jouir du
ciel même irrité contre lui, BOIL. Sat. 1.1| Grâce ou
grâces au ciel, exclamation par laquelle on se féli-
cite de quelque chose d'heureux. Je suis revenu,
grâces au ciel, de toutes mes folles pensées, MOL.
le Festin, iv, 9. || Ciel! ô ciel! juste ciel ! justes
cieux! exclamations qui expriment l'admiration,
la joie, la douleur, la crainte, etc. Ciel! quel nom-
breux essaim d'innocentes beautés.... RAC.Esth. i, 2.
|| 7° La piété, la vertu pieuse. La tendre hypocrisie,
aux yeux pleins de douceur, Le ciel est dans ses
yeux, l'enfer est dans son coeur, VOLT. Ilenr. vis.
Venez, enfants du ciel, orphelins sur la terre; Il
est encor pour vous un asile ici-bas, LAMART. Harm.
i, fi. !| 8° Terme de peinture. Partie d'un tableau
qui représente le ciel. Ce peintre fait bien les ciels.
|| Aspect particulier du ciel de tel ou tel pays. Ce
peintre reproduit bien les ciels de l'Italie. || 9° Le
couronnement, le haut d'un lit. Des ciels de lit.
Elle n'eut.... Autre ciel pour objet que le ciel de son
lit, RÉGNIER, Sat. x:n. j| Le dais qu'on porte au-
dessus du St-Sacrement. || Le haut, le plafond d'une
carrière. Des infiltrations percent les ciels de car-
rière. Dieu les amincissant [les contours' des blocs
de rocher] en immenses spirales Les sculpte comme
un lustre au ciel des cathédrales, LAMART. Joe. H,
82. || Carrière à ciel ouvert, carrière qu'on exploite
en enlevant à fur et à mesure la terre qui reccuvre
le gisement. || Dans les machines à vapeur, le dessus
d'un fourneau. Le pluriel est aussi ciels. || Proverbes.
Le ciel rouge au soir, blanc au matin, c'est la jour-
née du pèlerin. || Les mariages se font au ciel, locu-
tion dent on se sert pour exprimer qu'on les attribua
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