Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
546 Ç$A
jurisprudence féodale. Exercer le droit do champart.
CbjmjjaH|r un éfiàmp'. ' : '''
5-SlSTfxiii" s. Bertpult qui fu en sa mesqn, Saut
ppr yéoit que ce estqit Quî ses' geliries chanpartbit,
Ken. B042. ::fiil ne ïét pa| 'de son éampàrt ce qu'il
doit, qui emporte ses garbes, anchois jju'ele's soient
campartéès, BEÂTJIÏ; xxx, 29. Pierres si càmpârtaâ
un sien tenant une pièce de terre," ÏD. xxx, 32.
. — ÉTYM. Champart.
Ç^àp AUTEUR (çhan-par-teur), s. m. Terme
de jurisprudence féodale. Celui (jiîï levait le cham-
part au nom du seigneur.
— ÉTYM. Çhampafter.
tCHÀMPË, 'ÊE'tçhàn-pé, pée), adjj. Terme de
blâsoiu tê\fond de l'écù se nommant champ, çh'àmpè
se dit dé là qualité du çnamp. .'•■—■
' f aà^B^M|gË'(çli^-pé-a-j'), s. m. Droit que
quelques communes ont encore .de faire paître leurs
Bestiaux',sii? des terrains'yaguéiT' "'_"..'.' '..
riSçquïerf'aroit'dè ppss^sion. ne 'prescription sans
titre vâliablej CÔustumiër gekéf.'f, .nj pi. 263.
_,— ÉTYM.. Çhctmp. Il y fyait autrefois ïe verbe
c^àmpgyqr. L^s'jiaîiitants dés'villes et villages pèu-
■renj'mener et "fâïre mener'leurs bèstes grosses et
menues' cïâînpayef et pasturéf'es lieux" dé vàiné
pasturé, dp'ustitmier génèf. 1.1, p. 24p.'
CHAMPÊAifé (chah-po)', s. m. plùr. Prés, prai-
ries. Nous montons dans la forêt, nous parcourons
lès çhàmpeàux, ir.'j. Rqijss! Ém. m. () Ce mot tombe
en désuétude. " ' ' "' ' '"
— HIST. xvi" s. X toutes bestes sont prohibez les
prèz champàux dès lés premiers jours de février, et
les prez en fonds de rivière dès le'premier jour de
mars, Cousiumier génèr'. t. iï, p.' 662."
— ÉTYM. ta locution entière est près champeaux
ou mieux pftàmpgùi, près des .cjjainps, par oppo-
sition aux prés de rivière ; de çdmpàlis, qui appar-
tient aux champs,' de campus^ champ. On voit par
là gue ce jhp} ne peut avoir dé singulier; bu 4u
moins ce singiilièr serait champal:
>- î CHÀMIîEttjfiÈ Jçhan-pe-ïu-r'), s. f. Yoy.
CHAMI>LURE 2. ' " '. ' '"''.'
"j- CHAMPER (chan-pè), ÇBAMPESER (chan-pe-
zé),. iç. (j. .'f e|er; lé hp*is sur la grijîé dans une saline.
~;'CHÂMBEJIIÈJchan-pl-tf'),' aÂy. Qui appartient,
qui à rapport"aux champs; qui est dans lès champs,
loin des villes. Yiè, site, musique champêtre. Les
divinités champêtres des païens. La table où Ton
servît le champêtre repas, LA FONT. Phil. et Bau.
Les moines s'étaient proposé pour modèle dé leur
vie celle de ces ouvriers champêtres qui gagnent leur
vie par le travail, FÉN. XVII, 404. Ce vieillard àû
héros.... offre un festin champêtre, VOLT. Henr. 1.
Elle [une jeune fille] brille surtout dans nos cham-
pêtres jeux, m. Scythes, 1, 4. Tout cela donne à
cette maison un air plus champêtre, plus vivant,
plus animil, plus gai, j. j. EOUSS. Èèl. iv, 4 0. 11 était
si naturel d'opposer les moeurs champêtres aux
moeurs (fe la.pour, VOLT. Leit. à'Argenia\, 4 9 déc.
4766. Ô.muses, ' vous savez.,.. Si mon coeur, dévorait
vos champêtres histoires, Cet âge d'°r si cher à vos
doctes mémoires, A. CHÉN. Ëlég. xiv. [| Garde cham-
pêtre, garde préposé à là police des campagnes.
— HIST. xi? s. Qui ad aver çampestre, Lois de
Guill. i18.- [| xîne s. Aucun uzage sunt es bon es viles
de mesonner et de plusprs autres cozes, qui ne sunt
pases viles çampestres, BEAUM. xxry, 22. j| xiy° s:
Lieux desers de cqustivement çliampestre , BER-
GHEURE, f° 52, verso! ||f iy* s. Le mareschaî s'en alla
à Botun, qui est une grosse ville champestre, qui
tost fut pillée, Bquciq. n, 24. Ils virent bien six
mille Liégeois partant de leur qst et bataille, lesquels
s'en* allotent moult légèrement, fuyant vers une
yUje champestre, MONSTREL. I, 50. || XVIC S. Une vie
champestre,etTusSgue, AMYOT, Àrist. et Çaion, 2.
Herbes çhampestres, pichprée, buglpsse et semblables
autres, 0: DE SERRES, 336.'Visitants l'isle, ils remar-
quoientles terres mieuïx cultivées et maisons cham-
psistres mieulx gpuyernées, MONT, II, 9.
— ÉTYJi. PrpyenG. espagn. et ital. çampestre; du
latin campestris, dé «offipus (yoy. CHAMP).
f ÇHAMPEtJR (chan-peur), *. m. Ouvrier qui
champe dans une saline. •
—r- ?TTM. Champer.
. f CIÎAMPI, ISSE{5han-pi, pi-s'), adj. Un enfant
champi, une fille champisse, et substantivement,
un champi, une champisse, un enfant trouvé. Mot
du Poitou, de l'Angoumois, de la Saintonge et du
Berry,.^mis, car -il est ancien^ dans l'usage litté-
raire par un roman moderne et unëpièce dèthéâtre.
-'— HIST. ?rv*-s. Le quel Dousset iréspondit *Qju-
CIJA
rieusement au dit Çemea qu'il avoit faussemen|
pièhtî comme mauvais bhâmpis fiiz de moine, DU
CÀNGE, càriipensés.' Jehan' appela le dit Jordaiiei
fils dé çfiampis's'e,'p."t'6. ||xve'si Lesquelx vindrent
contre lès filz et varlets du suppliant,' en les apper
Tant chàihpilz, ib. ip. Chàmpis qui vaut autant à. dire
que filz de prestre pu d'un homme et femme non
'mariez, rp. ib. |) XTI* s. Qu'eust-il dit de voir son fils
de chainpis capitaine, de capitaine prince souve-
rain? D'AUB. Conf. 1, -JO.
'•— ÉTYM. Saintonge, champis, au féminin cham-
•pîse; dé campilis (comme le prouve la forme çham-
flïï), du jatin çàmpus, champ : enfant trouvé dans
lesN champs.
' 'CHAMPIGNON (çhan-pi-gnon), s. m, [| 1" Terme
de botanique. Nom de plantes cryptogames, formant
une classe qui renferme une infinité de genres et
d'espèces, lés unes bonnes à manger ', les autres
trè's-maifaisanfes et causant souvent la mort quand
oh en inange par imprudence. Le pied, le chapeau
d'uii champignon. Une couche, un maniyëau, un plat
de champignons. Champignons vénéneux, jj Blanc
de champignon, assemblage de petits filets blanés' à
l'aidé desquels les jardiniers reproduisent les cham-
pignons. Il 2° Kg. il est venu en une nuit'çominéun
champignph, c'est-à-dire il a fait fortune en peu de
temps. OÙ ces doctes mignons paissent en une nuit
comme des champignons, RÊSNIER, Soit. ii. il y afort
peu dé temps qu'il est dans la comédie : oh ne devient
pas comédien comme un champignon, SCARR. Rom.
com. v. Jamais je n'avais pensé à mie place qui ne
devait être remplie que dans cinq ans, mais ces
champignons de fortune prenaient leurs mesures
de loin, ST-SIM. 242,' 23-i. [| On dit aussi d'un enfant
qui grandit vite et se porte bien, il vient comme un
champignon. || 8° Terme de pathologie. Excrois-
sance molle et fongueuse qui se formé, eh cer-
tains cas, sur des surfaces mises à nu. || Terme
de vétérinaire. Squirre du cordon testiculaire après
là castration du cheval par casseaux. || Maladie à la-
quelle lés chiens sont sujets. || 4° Support en forme
4e champignon pour des chapeaux et bonnets dé
femme, perruques, etc. |] 5° Renflement spongrpux
qui se forme à une mèche qui brûle mal. || 6° Bou-
ton , embout de métal d'un fourreau. Comme Càm-
hyse sauta sur le cheval, du fourreau de son sabre
tombe le champignon, le sabre le blesse à la cujsse,
p. L. COUR, II, -179. y Rond de tôle à l'extrémité
d'une cheminée 011 d'un tuya.u. || 7° Sorte de jet
d'eau peu élevé. ||8° Champignon de mer, nom
vulgaire de plusieurs corps que l'on trouve sur le
bord de la mer.
— HIST. xni* s. Campaigneus sont de maintes
manières, et il en a qui font les gens soudainement
inorir, ALEBRANT, f° 61. || XIV S. Champignons d'une
nuit sont les meilleurs et sont petits et vermeils de-
dans, clos dessus, Mdnagier, 11, 6.
— ÉTYM. Ital. campignuolo ; l'ancien français et
l'italien, qui sont les mêmes, viennent d'un bas-
latin campinolius; le français moderne d'un bas-latin
campinio, de campus, champ : qui vient dans les
lieux champêtres.
t CHAMPIGNONNIÈRE (chan-pi-gno-niè-r'), s. f.
Couche de fumier préparée pour faire venir des
champignons bons à manger. On accommode des
champignonnières dans des caves.
— ÊTYM. Champignon.
CHAMPION (chan-pi-on), s. m. || 1° Celui qui
combattait en champ clos. || Celui qui soutenait en
champ clos une querelle judiciaire pour son compte
pu pour celui d'autrui. Ceux qui ne pouvaient com-
battre de leur personne fournissaient des cham-
pions. Il En Angleterre, champion du roi, homme
armé de toutes pièces, qui entre à cheval dans la
grande salle de "Westminster, et qui défie par la
bouche d'un héraut quiconque oserait contester
le droit du roi à la couronne. || 2° Par extension,
tout homme qui combat sur un champ de bataille.
Les seuls champions qui pussent tenir devant lès
chevaliers de France étaient les chevaliers .d'Angle-
terre, CHATEAUB. Génie, IV, v, 4. || Par plaisanterie,
tout homme qui se bat. Tandis que coups de poing
trottaient, Et que nos champions songeaient à se
défendre, LA PONT. Fabl. 1,Evrard vingt champions s'élancent, BOIL. Lutrin, T.
Il Ironiquement, c'est un vaillant champion, c'est
un homme peu courageux. || Molière a employé ce
mot au féminin : Tous venaient fur mes pas, hors
lès deux championnes, Qui du combat eneor remet-
tant leurs personnes..,rl'Étour. v, (i. jj 3° Fig. Dé-
fenseur. Il fut un des plus fermes champions de la
foi. ■ ■ ■ — ■■ ■"
: — HIST. XIe s. Contre païens [il] fut tout tens
campiims^ Ch. çle Bp}. fiLxm. ||xii"s. Amors fencgn
et bataille Yers spn champion a prisse,' âp.p.HOL-
LAND, p. 228. Charles i a son champion 'inenêi
Èoiiç. \90. Le rei [il] i àd troyé od ses privez dfù-
gpns, Evesques, e abez, e cuntes, e bafuns; Tuz
suis entra en champ çumme bons champiuns, Th.
le mart. 38. Il eslit par tut ies bons champiuns e la
forte bachelerie, Bois, 62. || xnie s. Li sires touz
puissans fu champions à nos ançessours contré Pha-
raon, Psautier, f° H82. il resamble le mauvais cam-
pipn qui se claime vaincu sans mehanier, Bibl des
chartes, 4> série, t. v, p. 324. Trois champions sont
moult failli Et bien ont aeservi à batre, S'il ne
pueent le quart abatre, la Bose, 4 9960. Et ii aucun
Ipuoient campions en tele manière que il se dé-
voient çombatre en toutes quereles qu'il aroient à
fere, BEAUM. xxxvni, 4 5. Mais déboutés seroit dé
son tesmpyhage et ii campions aroit le poing çopê,
se ie [là] bataille estoit par campion, ip. vi, 46. En
sa main tint l'espée 0 le poing [poignée] de laiton,
Son escu embracié à loi de campion ; Ilùëcqùes se
oJefTeni à "guise de lion, Ch. â'Ant. vin, 444q." 0h
coin glorieux champion, j. DE MEUNG, Tr. 4 4 78.
Il xiy? s. Et aussi comme un champion bien aprins
contre un ignorant ou ydiot, ORESME, Eih. ^5. Et
se aucun veuït inonstrer à un autre comment cham-
pions se doivent copabattre, ID.Ï6.62. || xy s.'Ha! np-
ble contrée de François ! ce n'est mie de maintenant
que tes vaillans champions se monstrent hardis et
fiers entre toutes les nations du monde, Bouciq.
1, 24. ]| xvi* s. Le champion et la championne
furent tout un temps à se battre si vertuëusemen|
que.... nESPER. Contes, LXV.
— ÉTYM. Prpyenç. campion; espagn. cqmpeon;
pprtug. çampeâo, ital- çampione; bàs-lat. campio,
de campus, phàmp du combat.
tPHAMPLË, ÉE (ohan-plé, plée), adj. Attaqué
de la champlure. Les vignes sont champlées.
f CHÀMPLEYJEjl (chan-le-vé), «.''a. ïe'rme de
sétier. Pratiquer une rainure dans une plaqué de
métal. Il Abaisser le champ d'une pièce à la hauteur
qu'il doit avoir pour y incruster une autre pièce.
Il Creuser et découvrir au burin un figurg dessinée
sur un morceau d'àc.ier.
t 4. CHAMPLURE (çhan-plurî), s. f. Terme ru-
ral. Gelée, pendant l'hiver, des germes, des'Kpùr-
geons de ia vigne qui doivent s'épanouir àii prin-
temps, bien distincte de la gelée ordinaire de la
vigne qui arrive au mois d'avril ou de mai, en ceci ■
que la gelée d'avril u'altère pas la santé dii végétai,
tandis que la champlure i'altère. .
' t 2. CHAMPLURE (chàn-plu-r',) pu ÇHAMPE-
LURÉ, s. f. terme de métier. Trou pratiqué au bas
d'un tonneau ou d'un baquet. || Robinet d|un ton-
neau qu'on amis en perce (Normandie).
— ÉTYM. Corruption de çhantepleure.
t C^MPONIER (chan-pp-nj'é), s, m. yoy. ÇLAM-
PONIER.
— ÉTYM. Altération de clamponier.
t CHAMSIN pu K^MSro^ta'm'-sïn'), s. m. y.ent
d'Egypte qui souffle pendant cinquante jours,"yi'ngt-
cinq jours avant l'équinoxe du -printemps et autant
après. ' 1
— ÉTYSI. Arabe, chamsin, cinquante.
CHANCE (chan-s'), «'."/. || i? Façon d'avenir,
suivant des conditions qui ne nous sont pas connues.
La chance des armes. Nous en courrons ]& chance,
j'abandonne à leur chance et mes sens et mon âme ;
Qu'ils aillent où Dieu sait, chacun de leur côté, LA-
MAKT. Harm. iv, 44. || Pousser sa chance, suiyre sa
fortune, tenir bon. ii a poussé sa chance, MOLPÈRE,
Fâch. 1, 4. Il Rompre la chance, faire manquer une
affaire. Au hasard du succès sacrifions dés soins;
lÉt s'il poursuit encore à rompre notre chance,. Çy
consens, ôtez-lui toute notre assistance, MOL. l'Êtour.
m, 4." 11 Rompre la chance, se dit $ l'écanté lorsqu'un
joueur ayant gagné plusieurs fois de suite, un nou-
vel adversaire lui est opposé pour changer la fortune
du jeu. Il Conter sa chance, conter l'aventure qutôiia
eue, conter son sort. Lui conter sa chance, MOL. ËÇ.
des maris, m, 2. Il fut trouver son cousin, lui conta
sa chance, BAMILT. Gramm. 9. || Par forme de sou-
hait, bonne chance!, c'est-à-dire je souhaite que
vous réussissiez. || 2° Absolument et abusivement,
heureux hasard, bonne fortune. Il aura delà Ghance
s'il s'en tire. Je n'ai pas de chance au jeu. Quelle
chance de vous rencontrer ! Poursuivez pendant que
vous êtes en chance. Pauvres-gens, ils n'ont vrai-
ment pas de chance. Je finis, et je vous souhaite Une
victoire très-complète, Chance à tous jeux, de la
santé, LA FONT. Lettres, XXIH. || 3° La probabilité
qu'il y a qu'une chose arrivé ou non; En jetant en
l'air une pièce de monnaie, il y a autant de chance
jurisprudence féodale. Exercer le droit do champart.
CbjmjjaH|r un éfiàmp'. ' : '''
5-SlSTfxiii" s. Bertpult qui fu en sa mesqn, Saut
ppr yéoit que ce estqit Quî ses' geliries chanpartbit,
Ken. B042. ::fiil ne ïét pa| 'de son éampàrt ce qu'il
doit, qui emporte ses garbes, anchois jju'ele's soient
campartéès, BEÂTJIÏ; xxx, 29. Pierres si càmpârtaâ
un sien tenant une pièce de terre," ÏD. xxx, 32.
. — ÉTYM. Champart.
Ç^àp AUTEUR (çhan-par-teur), s. m. Terme
de jurisprudence féodale. Celui (jiîï levait le cham-
part au nom du seigneur.
— ÉTYM. Çhampafter.
tCHÀMPË, 'ÊE'tçhàn-pé, pée), adjj. Terme de
blâsoiu tê\fond de l'écù se nommant champ, çh'àmpè
se dit dé là qualité du çnamp. .'•■—■
' f aà^B^M|gË'(çli^-pé-a-j'), s. m. Droit que
quelques communes ont encore .de faire paître leurs
Bestiaux',sii? des terrains'yaguéiT' "'_"..'.' '..
riSçquïerf'aroit'dè ppss^sion. ne 'prescription sans
titre vâliablej CÔustumiër gekéf.'f, .nj pi. 263.
_,— ÉTYM.. Çhctmp. Il y fyait autrefois ïe verbe
c^àmpgyqr. L^s'jiaîiitants dés'villes et villages pèu-
■renj'mener et "fâïre mener'leurs bèstes grosses et
menues' cïâînpayef et pasturéf'es lieux" dé vàiné
pasturé, dp'ustitmier génèf. 1.1, p. 24p.'
CHAMPÊAifé (chah-po)', s. m. plùr. Prés, prai-
ries. Nous montons dans la forêt, nous parcourons
lès çhàmpeàux, ir.'j. Rqijss! Ém. m. () Ce mot tombe
en désuétude. " ' ' "' ' '"
— HIST. xvi" s. X toutes bestes sont prohibez les
prèz champàux dès lés premiers jours de février, et
les prez en fonds de rivière dès le'premier jour de
mars, Cousiumier génèr'. t. iï, p.' 662."
— ÉTYM. ta locution entière est près champeaux
ou mieux pftàmpgùi, près des .cjjainps, par oppo-
sition aux prés de rivière ; de çdmpàlis, qui appar-
tient aux champs,' de campus^ champ. On voit par
là gue ce jhp} ne peut avoir dé singulier; bu 4u
moins ce singiilièr serait champal:
>- î CHÀMIîEttjfiÈ Jçhan-pe-ïu-r'), s. f. Yoy.
CHAMI>LURE 2. ' " '. ' '"''.'
"j- CHAMPER (chan-pè), ÇBAMPESER (chan-pe-
zé),. iç. (j. .'f e|er; lé hp*is sur la grijîé dans une saline.
~;'CHÂMBEJIIÈJchan-pl-tf'),' aÂy. Qui appartient,
qui à rapport"aux champs; qui est dans lès champs,
loin des villes. Yiè, site, musique champêtre. Les
divinités champêtres des païens. La table où Ton
servît le champêtre repas, LA FONT. Phil. et Bau.
Les moines s'étaient proposé pour modèle dé leur
vie celle de ces ouvriers champêtres qui gagnent leur
vie par le travail, FÉN. XVII, 404. Ce vieillard àû
héros.... offre un festin champêtre, VOLT. Henr. 1.
Elle [une jeune fille] brille surtout dans nos cham-
pêtres jeux, m. Scythes, 1, 4. Tout cela donne à
cette maison un air plus champêtre, plus vivant,
plus animil, plus gai, j. j. EOUSS. Èèl. iv, 4 0. 11 était
si naturel d'opposer les moeurs champêtres aux
moeurs (fe la.pour, VOLT. Leit. à'Argenia\, 4 9 déc.
4766. Ô.muses, ' vous savez.,.. Si mon coeur, dévorait
vos champêtres histoires, Cet âge d'°r si cher à vos
doctes mémoires, A. CHÉN. Ëlég. xiv. [| Garde cham-
pêtre, garde préposé à là police des campagnes.
— HIST. xi? s. Qui ad aver çampestre, Lois de
Guill. i18.- [| xîne s. Aucun uzage sunt es bon es viles
de mesonner et de plusprs autres cozes, qui ne sunt
pases viles çampestres, BEAUM. xxry, 22. j| xiy° s:
Lieux desers de cqustivement çliampestre , BER-
GHEURE, f° 52, verso! ||f iy* s. Le mareschaî s'en alla
à Botun, qui est une grosse ville champestre, qui
tost fut pillée, Bquciq. n, 24. Ils virent bien six
mille Liégeois partant de leur qst et bataille, lesquels
s'en* allotent moult légèrement, fuyant vers une
yUje champestre, MONSTREL. I, 50. || XVIC S. Une vie
champestre,etTusSgue, AMYOT, Àrist. et Çaion, 2.
Herbes çhampestres, pichprée, buglpsse et semblables
autres, 0: DE SERRES, 336.'Visitants l'isle, ils remar-
quoientles terres mieuïx cultivées et maisons cham-
psistres mieulx gpuyernées, MONT, II, 9.
— ÉTYJi. PrpyenG. espagn. et ital. çampestre; du
latin campestris, dé «offipus (yoy. CHAMP).
f ÇHAMPEtJR (chan-peur), *. m. Ouvrier qui
champe dans une saline. •
—r- ?TTM. Champer.
. f CIÎAMPI, ISSE{5han-pi, pi-s'), adj. Un enfant
champi, une fille champisse, et substantivement,
un champi, une champisse, un enfant trouvé. Mot
du Poitou, de l'Angoumois, de la Saintonge et du
Berry,.^mis, car -il est ancien^ dans l'usage litté-
raire par un roman moderne et unëpièce dèthéâtre.
-'— HIST. ?rv*-s. Le quel Dousset iréspondit *Qju-
CIJA
rieusement au dit Çemea qu'il avoit faussemen|
pièhtî comme mauvais bhâmpis fiiz de moine, DU
CÀNGE, càriipensés.' Jehan' appela le dit Jordaiiei
fils dé çfiampis's'e,'p."t'6. ||xve'si Lesquelx vindrent
contre lès filz et varlets du suppliant,' en les apper
Tant chàihpilz, ib. ip. Chàmpis qui vaut autant à. dire
que filz de prestre pu d'un homme et femme non
'mariez, rp. ib. |) XTI* s. Qu'eust-il dit de voir son fils
de chainpis capitaine, de capitaine prince souve-
rain? D'AUB. Conf. 1, -JO.
'•— ÉTYM. Saintonge, champis, au féminin cham-
•pîse; dé campilis (comme le prouve la forme çham-
flïï), du jatin çàmpus, champ : enfant trouvé dans
lesN champs.
' 'CHAMPIGNON (çhan-pi-gnon), s. m, [| 1" Terme
de botanique. Nom de plantes cryptogames, formant
une classe qui renferme une infinité de genres et
d'espèces, lés unes bonnes à manger ', les autres
trè's-maifaisanfes et causant souvent la mort quand
oh en inange par imprudence. Le pied, le chapeau
d'uii champignon. Une couche, un maniyëau, un plat
de champignons. Champignons vénéneux, jj Blanc
de champignon, assemblage de petits filets blanés' à
l'aidé desquels les jardiniers reproduisent les cham-
pignons. Il 2° Kg. il est venu en une nuit'çominéun
champignph, c'est-à-dire il a fait fortune en peu de
temps. OÙ ces doctes mignons paissent en une nuit
comme des champignons, RÊSNIER, Soit. ii. il y afort
peu dé temps qu'il est dans la comédie : oh ne devient
pas comédien comme un champignon, SCARR. Rom.
com. v. Jamais je n'avais pensé à mie place qui ne
devait être remplie que dans cinq ans, mais ces
champignons de fortune prenaient leurs mesures
de loin, ST-SIM. 242,' 23-i. [| On dit aussi d'un enfant
qui grandit vite et se porte bien, il vient comme un
champignon. || 8° Terme de pathologie. Excrois-
sance molle et fongueuse qui se formé, eh cer-
tains cas, sur des surfaces mises à nu. || Terme
de vétérinaire. Squirre du cordon testiculaire après
là castration du cheval par casseaux. || Maladie à la-
quelle lés chiens sont sujets. || 4° Support en forme
4e champignon pour des chapeaux et bonnets dé
femme, perruques, etc. |] 5° Renflement spongrpux
qui se forme à une mèche qui brûle mal. || 6° Bou-
ton , embout de métal d'un fourreau. Comme Càm-
hyse sauta sur le cheval, du fourreau de son sabre
tombe le champignon, le sabre le blesse à la cujsse,
p. L. COUR, II, -179. y Rond de tôle à l'extrémité
d'une cheminée 011 d'un tuya.u. || 7° Sorte de jet
d'eau peu élevé. ||8° Champignon de mer, nom
vulgaire de plusieurs corps que l'on trouve sur le
bord de la mer.
— HIST. xni* s. Campaigneus sont de maintes
manières, et il en a qui font les gens soudainement
inorir, ALEBRANT, f° 61. || XIV S. Champignons d'une
nuit sont les meilleurs et sont petits et vermeils de-
dans, clos dessus, Mdnagier, 11, 6.
— ÉTYM. Ital. campignuolo ; l'ancien français et
l'italien, qui sont les mêmes, viennent d'un bas-
latin campinolius; le français moderne d'un bas-latin
campinio, de campus, champ : qui vient dans les
lieux champêtres.
t CHAMPIGNONNIÈRE (chan-pi-gno-niè-r'), s. f.
Couche de fumier préparée pour faire venir des
champignons bons à manger. On accommode des
champignonnières dans des caves.
— ÊTYM. Champignon.
CHAMPION (chan-pi-on), s. m. || 1° Celui qui
combattait en champ clos. || Celui qui soutenait en
champ clos une querelle judiciaire pour son compte
pu pour celui d'autrui. Ceux qui ne pouvaient com-
battre de leur personne fournissaient des cham-
pions. Il En Angleterre, champion du roi, homme
armé de toutes pièces, qui entre à cheval dans la
grande salle de "Westminster, et qui défie par la
bouche d'un héraut quiconque oserait contester
le droit du roi à la couronne. || 2° Par extension,
tout homme qui combat sur un champ de bataille.
Les seuls champions qui pussent tenir devant lès
chevaliers de France étaient les chevaliers .d'Angle-
terre, CHATEAUB. Génie, IV, v, 4. || Par plaisanterie,
tout homme qui se bat. Tandis que coups de poing
trottaient, Et que nos champions songeaient à se
défendre, LA PONT. Fabl. 1,
Il Ironiquement, c'est un vaillant champion, c'est
un homme peu courageux. || Molière a employé ce
mot au féminin : Tous venaient fur mes pas, hors
lès deux championnes, Qui du combat eneor remet-
tant leurs personnes..,rl'Étour. v, (i. jj 3° Fig. Dé-
fenseur. Il fut un des plus fermes champions de la
foi. ■ ■ ■ — ■■ ■"
: — HIST. XIe s. Contre païens [il] fut tout tens
campiims^ Ch. çle Bp}. fiLxm. ||xii"s. Amors fencgn
et bataille Yers spn champion a prisse,' âp.p.HOL-
LAND, p. 228. Charles i a son champion 'inenêi
Èoiiç. \90. Le rei [il] i àd troyé od ses privez dfù-
gpns, Evesques, e abez, e cuntes, e bafuns; Tuz
suis entra en champ çumme bons champiuns, Th.
le mart. 38. Il eslit par tut ies bons champiuns e la
forte bachelerie, Bois, 62. || xnie s. Li sires touz
puissans fu champions à nos ançessours contré Pha-
raon, Psautier, f° H82. il resamble le mauvais cam-
pipn qui se claime vaincu sans mehanier, Bibl des
chartes, 4> série, t. v, p. 324. Trois champions sont
moult failli Et bien ont aeservi à batre, S'il ne
pueent le quart abatre, la Bose, 4 9960. Et ii aucun
Ipuoient campions en tele manière que il se dé-
voient çombatre en toutes quereles qu'il aroient à
fere, BEAUM. xxxvni, 4 5. Mais déboutés seroit dé
son tesmpyhage et ii campions aroit le poing çopê,
se ie [là] bataille estoit par campion, ip. vi, 46. En
sa main tint l'espée 0 le poing [poignée] de laiton,
Son escu embracié à loi de campion ; Ilùëcqùes se
oJefTeni à "guise de lion, Ch. â'Ant. vin, 444q." 0h
coin glorieux champion, j. DE MEUNG, Tr. 4 4 78.
Il xiy? s. Et aussi comme un champion bien aprins
contre un ignorant ou ydiot, ORESME, Eih. ^5. Et
se aucun veuït inonstrer à un autre comment cham-
pions se doivent copabattre, ID.Ï6.62. || xy s.'Ha! np-
ble contrée de François ! ce n'est mie de maintenant
que tes vaillans champions se monstrent hardis et
fiers entre toutes les nations du monde, Bouciq.
1, 24. ]| xvi* s. Le champion et la championne
furent tout un temps à se battre si vertuëusemen|
que.... nESPER. Contes, LXV.
— ÉTYM. Prpyenç. campion; espagn. cqmpeon;
pprtug. çampeâo, ital- çampione; bàs-lat. campio,
de campus, phàmp du combat.
tPHAMPLË, ÉE (ohan-plé, plée), adj. Attaqué
de la champlure. Les vignes sont champlées.
f CHÀMPLEYJEjl (chan-le-vé), «.''a. ïe'rme de
sétier. Pratiquer une rainure dans une plaqué de
métal. Il Abaisser le champ d'une pièce à la hauteur
qu'il doit avoir pour y incruster une autre pièce.
Il Creuser et découvrir au burin un figurg dessinée
sur un morceau d'àc.ier.
t 4. CHAMPLURE (çhan-plurî), s. f. Terme ru-
ral. Gelée, pendant l'hiver, des germes, des'Kpùr-
geons de ia vigne qui doivent s'épanouir àii prin-
temps, bien distincte de la gelée ordinaire de la
vigne qui arrive au mois d'avril ou de mai, en ceci ■
que la gelée d'avril u'altère pas la santé dii végétai,
tandis que la champlure i'altère. .
' t 2. CHAMPLURE (chàn-plu-r',) pu ÇHAMPE-
LURÉ, s. f. terme de métier. Trou pratiqué au bas
d'un tonneau ou d'un baquet. || Robinet d|un ton-
neau qu'on amis en perce (Normandie).
— ÉTYM. Corruption de çhantepleure.
t C^MPONIER (chan-pp-nj'é), s, m. yoy. ÇLAM-
PONIER.
— ÉTYM. Altération de clamponier.
t CHAMSIN pu K^MSro^ta'm'-sïn'), s. m. y.ent
d'Egypte qui souffle pendant cinquante jours,"yi'ngt-
cinq jours avant l'équinoxe du -printemps et autant
après. ' 1
— ÉTYSI. Arabe, chamsin, cinquante.
CHANCE (chan-s'), «'."/. || i? Façon d'avenir,
suivant des conditions qui ne nous sont pas connues.
La chance des armes. Nous en courrons ]& chance,
j'abandonne à leur chance et mes sens et mon âme ;
Qu'ils aillent où Dieu sait, chacun de leur côté, LA-
MAKT. Harm. iv, 44. || Pousser sa chance, suiyre sa
fortune, tenir bon. ii a poussé sa chance, MOLPÈRE,
Fâch. 1, 4. Il Rompre la chance, faire manquer une
affaire. Au hasard du succès sacrifions dés soins;
lÉt s'il poursuit encore à rompre notre chance,. Çy
consens, ôtez-lui toute notre assistance, MOL. l'Êtour.
m, 4." 11 Rompre la chance, se dit $ l'écanté lorsqu'un
joueur ayant gagné plusieurs fois de suite, un nou-
vel adversaire lui est opposé pour changer la fortune
du jeu. Il Conter sa chance, conter l'aventure qutôiia
eue, conter son sort. Lui conter sa chance, MOL. ËÇ.
des maris, m, 2. Il fut trouver son cousin, lui conta
sa chance, BAMILT. Gramm. 9. || Par forme de sou-
hait, bonne chance!, c'est-à-dire je souhaite que
vous réussissiez. || 2° Absolument et abusivement,
heureux hasard, bonne fortune. Il aura delà Ghance
s'il s'en tire. Je n'ai pas de chance au jeu. Quelle
chance de vous rencontrer ! Poursuivez pendant que
vous êtes en chance. Pauvres-gens, ils n'ont vrai-
ment pas de chance. Je finis, et je vous souhaite Une
victoire très-complète, Chance à tous jeux, de la
santé, LA FONT. Lettres, XXIH. || 3° La probabilité
qu'il y a qu'une chose arrivé ou non; En jetant en
l'air une pièce de monnaie, il y a autant de chance
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