Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
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BRU
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les corps combinés avec l'oxygène. || 7° Au jeu, .carts
brûlée, carte mise de côté. |[ 8° Terme de pêche. Se dit
d'une morue corrodée par le sel. j| Harengs brûlés,
harengs de rebut. j| 9» S. m. Odeur d'une chose brû-
lée. Cela sent le-lrûlê, et, au figuré, l'affaire prend
mauvaise tournurj. || Terme d'orfèvre. Or ou argent
venant de galons ou autres ornements qui, usés,
ont été brûlés pour en retirer le métal..
f BRÛLE-AMORCE (bru-la-mor-s'), s. m. Terme
de marine. Petit instrument en bois garni de cuivre
avec lequel on fait feu comme avec un fusil pour les
signaux. || Au plur. Des brûle-amorce.
— ÉTYM. Brûler, amorce.
f BRÛLE-BOUT (bru-le-bou), s. m. Le même que
brûle-tout. ||jlu phir. Des brûle-bout ou brûle-
bouts.
f BRÛLÉE (bru-lée), s. f. Maladie des vers à soie.
— ÉTYM. Brûler.
t BRÛLE-GUEULE (bru-le-gheu-1'), s. m. Pipe
très-courte. || Au plur. Des brûle-gueule. || Terme
populaire.
— ÉTYM. Brûler, gueule.
BRÛLEMENT (bru-le-man), s. m. || 1" Action de
brûler ou état de ce qui brûle. [Louvois dit au roi]
Qu'il avait bien senti que le scrupule était la seule
raison qui l'ait retenu de consentir à une chose aussi
nécessaire que l'était le brûlement de Trêves, ST-
SIM. 407, 94. || Terme de charpentier. Action de brû-
ler le pied des pieux qu'on enfonce en terre pour les
préserver des effets de l'humidité. || 2° Sensation de
brûlure. Avoir un brûlement à l'estomac.
— HIST. xvi° s. Degasts de païs, saccagemens de
villes, bruslemens d'édifices, LANOUE, 66. La nuit,
au diable la garde, bruloit le village qui vouloit;
nos grands le bruloient, à la mode s'entend, c'est-
à-dire qu'ils prenoient cent escus d'une paroisse pour
la laisser vuide au milieu du département. — Vous
avez bien fait de m'expliquer ce brûlement, je pen-
sois que ce fust mettre le feu pour faire degast,
D'AUB. Fan. iv, e.
— ÉTYM. Brûler.
BRÛLE-POURPOINT (À) (bru-le-pour-poin), loc.
adv. Tirer un coup de feu à brûle-pourpoint, le tirer
de très-près et, pour ainsi dire, de manière à brû-
ler le pourpoint. || Fig. Tirer sur quelqu'un à brûle-
pourpoint, l'attaquer par de vives paroles. || Y aller
a brûle-pourpoint, parler Cfi agir sans ménage-
ment. || Dire une chose à brûle-pourpoint, la dire
en face. La jalousie [du duc de Gesvres] pouvait
l'avoir excité à lui dire [au maréchal de Villeroy] à
brûle-pourpoint des vérités fâcheuses à entendre,
ST-SIM. 73, 4 97. || Ce qu'on dit à brûle-pourpoint
n'est pas toujours quelque chose de désobligeant ; il
y a des éloges, des flatteries à brûle-pourpoint.
|| Raison, argument à brûle-pourpoint, raison, ar-
gument convaincant.
— ÉTYM. Brûler, pourpoint.
-j- BRÛLE-QUEUE (brtt-le-keue),s. m. Cautère dont
en se sert pour arrêter l'écoulement du sang après
l'amputation de la queue du cheval. ]| Au plur. Des
brûle-queue ou brûle-queues.
— ÉTYM. Brûler, queue.
BRÛLER (bru-lé), v. a. || 1° Consumer parle feu.
Les Romains brûlèrent Cartilage. Tout est en feu
jusque sur les bords de la rivière d'Oise; nous pou-
vons voir de nos faubourgs la fumée des villages
qu'ils.nous brûlent, VOIT. Lelt. 74. Brûlons ce Capi-
tole où j'étais attendu, BAC. Mithr. m, i. Lisez ce
qu'il cite d'Aristote, et vous verrez qu'après une au-
torité si expresse il faut brûler les livres de ce
prince des philosophes ou être de notre opinion,
PASC. Prov. i. || Fig. Brûler ses vaisseaux, s'engager
dans une affaire de manière à ne pouvoir reculer.
|| Brûler ses livres, tout faire pour réussir. Locution
tirée de l'alchimiste, qui, ayant tout tenté, brûle
ses livres, désespéré de ne pas réussir, ou, ayant
tout dépensé, brûle jusqu'à ses livres pour chauf-
fer ses fourneaux. J'y brûlerai mes livres ou je
romprai ce mariage, MOL. Pourç.i, 3. J'y brûlerai
mes livres, SAC. Plaid, i, 7. Je vous la rendrai saine
et entière, ou j'y brûlerai mes livres, SÉV. 1.1| 2°Fig.
Mille convoitises le brûlent. Mais quelque ambition,
quelque amour qui me brûle, RAC. Baj. n, 6. Vous
me connaissez mal, la même ardeur me brûle, CORN.
Poly. i, 4. N'imputez qu'à ce feu qui brûle encor
mon âme.... VOLT. Zaïre, iv, 6. Si ton ardeur est
extrême, Même ardeur vient me brûler, BÉRANG.
Chatte. || 3° Terme de métier. Brûler les métaux,leur,
ôter leurs qualités en les laissant trop chauffer.
|| 4° En parlant de quelques substances chimiques,
corroder, consumer. Les acides concentrés brûlent
la peau comme le fer rouge. || Brûler la terra, en
parlant d'engrais, la rendre trop chaude et l'em-
pêcher par là de produire; en parlant des plantes,
l'épuiser rapidement. || En parlant du froid, causer
un effet assez semblable à celui de la brûlure. La
gelée brûle la racine des arbres. La neige brûle les
souliers. || 5° Employer comme combustible. Brûler
du bois ,du charbon de terre,de la tourbe. || Se servir
d'une chose pour s'éclairer. Brûler de la chandelle,
de la cire, de l'huile. || Fig. Brûler la chandelle par
les deux bouts, c'est-à-dire compromettre sa fortune
par des dépenses de tout genre, ou sa santé par des
excès de tout genre. || 6° Faire subir le supplice du
feu. On a longtemps brûlé les hérétiques. On pré-
tend qu'il y a un conflit de juridiction, entre le Par-
lement et le Chatelet, à qui fera brûler le livre et
l'auteur, VOLT. Lelt. Morellet, 23 fév. 4776. || 7°Brû-
ler des parfums. En vain sur les autels ma main
brûlait l'encens, RAC. Phèd. i, s. || Fig. Brûler "de
l'encens devant quelqu'un, le flatter avec de gran-
des démonstrations de respect. || Brûler de l'eau-de-
vie, mettre le feu à do l'eau-de-vie, faire du punch.
|| Brûler du vin, distiller du vin pour en faire de
l'eau-de-vie. || Brûler du café, le torréfier avant
de le moudre. || Brûler l'amorce d'un fusil, d'un
pistolet, y mettre le feu. || Sans brûler une amorce,
sans tirer un seul coup de fusil. La ville fut prise
sans brûler une amorce. || Brûler la cervelle à quel-
qu'un, le tuer d'un coup de feu tiré dans la tête et
de très-près. Se brûler la cervelle, se tirer un coup
de feu dans la tête. |] 8° Echauffer beaucoup, dessé-
cher par un excès de chaleur. Un soleil ardent brûlait
la campagne. |[ Par extension. 11 a une fièvre qui le
brûle. La soif les brûlait. || Fig. Brûler le pavé, cou-
rir, marcher très-vite. || Brûler le papier, écrire avec
beaucoup de verve et une grande chaleur. || Brû-
ler les planches, jouer un rôle d'une manière vive
et entraînante. Il Brûler les yeux, faire mal aux
yeux par une excessive lumière. La première fois
que je lus votre ouvrage, je fus frappé d'une lumière
qui éclairait mes yeux et qui devait brûler ceux des
sots et des fanatiques, VOLT. Lctt. Chatellux, 7 dêc.
4772. || 9" Brûler la politesse à quelqu'un, le quit-
ter brusquement, rompre une affaire. || Brûler l'é-
tape, brûler un gîte, ne pas s'y arrêter. Nous brûlâ-
mes ce village, et allâmes coucher plus loin. Je pris
la résolution de brûler l'étape de *** et de passer
tout droit, J. i. ROUSS. Conf. vi. || X certains jeux,
brûler une carte, la mettre de côté. || En un sens
analogue. Peu à peu elle [la duchesse de Bourgo-
gne] en brûla [quelques-uns de ses cercles], et à la
fin ils cessèrent sans qu'ils aient été rétablis depuis,
ST-SIM. 41, 07. || 10° V. n. Être consumé par le feu.
Quand la maison du voisin brûle. La bûche conti-
nuait à brûler. || Fig. Il était indécent qu'il [le duc
de Bourgogne] languit dans l'oisiveté à son âge,
tandis que sa maison brûlait [périclitait] de toutes
parts, ST-SIM. 495, 101. || Flamber, être allumé.
Le feu brûle. Flambeaux qui brûlent. Une lampe
brûlait dans le sanctuaire. || Donner du feu, de
la lumière. Ce bois brûle bien. Cette lampe brûle
mal. || il" Être brûlant ou très-chaud. La tête lui
brûle. Je m'en sens tour à tour et brûler et glacer,
TRISTAN, Mort de Chrispe, i, 4. Je sentis tout mon
corps et transir et brûler, RAC. Phèd. i, 3. || Fig.
Les pieds lui brûlent, il est impatient de sortir, de
s'en aller. || 12" En termes de cuisine,être frappé par
un feu trop vif; ce qui se connaît par l'odeur désa-
gréable qui s'exhale. Le rôti brûle. Cette crème brûle.
|| Fig. Lerôtibrûle, c'est-à-dire iln'y apasdetempsà
perdre, pas de négligence à se permettre. || 13° Fig.
Être possédé d'une passion violente. Brûler d'amour.
Et si Rome savait de quels feux vous brûlez, CORN.
Nicom. i, 2. Un juste courroux dont je me sens brû-
ler, m. Cxnna, v, 2. Déjanire brûla de jalousie,
FËN. Tél. xv. Je brûle, je l'adore.... RAC. Mithrid.
lv, 6. Mon époux est vivant, et moi je brûle en-
core.... ID. Phèd. IV, 6. Mais quelque noble ardeur
dont ils puissent brûler, ID. Athal.i, 2. Il n'en faut
point douter, vous aimez, vous brûlez, Vous péris-
sez d'un mal que vous dissimulez, ID. Phèd. i, 4.
Mon frère, ayez pitié d'une soeur égarée. Qui brûle,
qui gémit, qui meurt désespérée, VOLT. Zaïre, m, 4.
Près d'un amant qu'elle aime et qui brûle à ses
pieds, ID.Zaïre, iv, 3. Je crois sentir les étincelles
De l'amour dont Renaud brûla, RÉRANG. Éducation.
|| Brûler pour, se dit de l'amour qu'on éprouve pour
une personne. De la même ardeur dont je brûle
pour elle, Elle brûle pour moi, MALH. V, 24. Mais
quoique je l'aimasse et qu'il brûlât pour moi, CORN.
Cinna, v, 2. || 14° Désirer ardemment. Il brûle
d'être à Rome, afin d'en recevoir Du maître qu'il
s'y donne et l'ordre et le pouvoir, CORN. Sertor.
i, 2. Elle brûle d'envie de revenir à Paris, SÉV.
4 3. C'est qu'elle sort d'un sang qu'il brûle de ré-
pandre, RAC. Iphig. n, 5 Vous brûlez.que je
ne sois partie, ID. ib. n, 5. Mais je vois que déjà
vous brûlez de me suivre, m. Athal. rv, 3. Il
brûlait d'impatience de retrouver Mentor, JËN.
Tél. xxn. Voici cet étranger Que vos tristes soup-
çons brûlaient d'interroger, VOLT. Nérope, il, 4.
Et du peuple et des grands la colère insensée
Brûlait de le punir de sa. faveur passée, ID. OE-
dipe, i, 3. Peuple accablé de ta tristesse, Tu n'as
plus celui qui sans cesse Brûlait de zèle pour ta loi,
MALFIL. Ode, Élie enlevé aux deux. Oui, mon coeur
au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu'un
noeud d'amitié nous unisse, MOL. Mis. i, 2. || 15° Le
tapis brûle, se dit à certains jeux de cartes pour
avertir qu'un des joueurs a oublié de mettre au jeu.
|| À certains jeux d'enfants, brûler, se dit pour
être tout près de l'objet qui est caché et que l'un
des joueurs cherche. || Perdre la partie pour avoir
fait trop de points. J'ai brûlé, j'ai deux points de
trop. || 16° Se brûler, v. réfl. Sardanapaie se brûla
lui-même avec ses femmes. || Fig. Se brûler à la
chandelle, se jeter dans le péril en s'abandonnant
à de trompeuses apparences. Locution prise des pa-
pillons qui le soir viennent effectivement se brûler
à la chandelle. || Se brûler à la jambe, au pied,
être atteint par un corps très-chaud. || 17° Se dessé-
cher. Si on néglige ce premier âge, les enfants de-
viennent ardents et inquiets pour toute leur vie;
leur sang se brûle, les habitudes se forment, FÉN.
XVII, 4 3. || Proverbe. Graissez les bottes d'un vi-
lain, il dira qu'on les lui brûle, c'est-à-dire il y a
des gens qui ne veulent pas reconnaître les bons of-
fices qu'on leur rend.
— HIST. xn° s. Sicume fus [feu] chi brulle la
selve, e sicume flamme brullant les monz, Liber
psalm. p. 4(8. || xiii" s. Brulle mes reins et mon
cuer de la flambe du Saint esprit, Psautkr, f" 33.
|| xiv° s. Mucius ha mis sa destre dedens le feu, et,
comme se il eust le courage hors du sens, il la brûla,
ardi et grailla, BERCHEURE, f° 32, recto. || xv° s. Et
de grâce que le poure brulle [le pauvre homme dont
la maison avait été brûlée] Retenue ait et confir-
macion [de sa pension], E. VESCH.- Supplication au
roi. 11 xvic s. [Il] Rendoit ma muse lente, Bien qu'elle
fust bruslante De s'offrir à vos yeux, DUBELL. m,
12, recto. Didon se brusle, et de son mal enclos Jà
la fureur luy saccage les os, ID. IV, 9, recto. Ola
fureur d'une bruslante rage, Qui maintenant trans-
porte mon courage! m. iv, 47, recto. Qui contrefaict
ce Tantale mourant Bruslé de" soif au milieu d'un
torrent, ID. VU, 27, verso. Nous brûlons levilage,
c'est à dire que nous faisons semblant d'estre four-
riers; nous nous mettons de deux ou trois logis tout
en un pour avoir argent des autres, D'AUB. Foen,
ni, 4. De trop près se chauffe qui se brusle, COT-
GBAVE. Les criminels se viennent brûler à la chan-
delle, comme on dit en commun proverbe, n. EST.
Apol. d'Hér. p. 4 47,. dans LACUHNESAINTE-PALAYE.
— ÉTYM. Bourguig. brelai; provenç. bruslar;
ital. brustolare. Il y a dans l'ancien espagnol uslar,
brûler, qui suppose un bas-latin ustulare, fréquen-
tatif formé de iislum, supin de urere, brûler. Ustu-
lare se retrouve dans l'italien br-ustolare, le proven-
çal -bruslar, le français br-usler. Reste à expliquer
br ; Diez le rattache au latin per, dans peruslus,
brûlé tout à fait, d'où peruslulare contracté en
brusiulare. M. Chavée, voulant éviter le change-
ment du p en b, y voit le préfixe ber, bar ou bre,
qui a un sens péjoratif : brûler à mal, brûler tout
à fait. ,
BRÛLERIE (bru-le-rie), s. f. Fabrique d'eau-
de-vie.
— ETYM. Brûler.
BRÛLE-TOUT (bru-le-tou), s. m. Sorte de bou-
geoir court, garni d'ii» rond qui fait bobèche, et
surmonté d'une pointe sur laquelle on fiche le bout
de bougie à brûler. || Au plur. Des brûle-tout.
— ËTYM. Brûler, tout.
BRÛLEUR, EUSE (brûleur, eû-z'), s. m. et f.
|| 1° Incendiaire. Ce passage pensa rompre notre
entretien ; car je fus sur le point d'éclater de rire de
ia- bonté et douceur d'un brûleur de grange, PASS.
Prov. S. || Être fait comme un brûleur de maisons,
être mal vêtu, avoir les vêtements en désordre.
|| 2° Fabricant d'eau-de-vie.
— HIST. xvi° s. Il fit brusler le temple des refor-
mez avec telle ardeur que trois des brusleurs y fu-
rent consumez, D'AUB. Hist. i, 4 38. Touts en ordre
comme brusleurs demaisons, RAB. Pant.iv, 44.
— ÉTYM. Brûler.
t BRÛLIS (bru-li),s.m. || 1° Terme d'eaux et forêtfv
Partie de forêt incendiée. j| 2° Terme d'agriculture.'
L'action de brûler ce oui est à la surface d'un champ
BRU
BRU
BRU
les corps combinés avec l'oxygène. || 7° Au jeu, .carts
brûlée, carte mise de côté. |[ 8° Terme de pêche. Se dit
d'une morue corrodée par le sel. j| Harengs brûlés,
harengs de rebut. j| 9» S. m. Odeur d'une chose brû-
lée. Cela sent le-lrûlê, et, au figuré, l'affaire prend
mauvaise tournurj. || Terme d'orfèvre. Or ou argent
venant de galons ou autres ornements qui, usés,
ont été brûlés pour en retirer le métal..
f BRÛLE-AMORCE (bru-la-mor-s'), s. m. Terme
de marine. Petit instrument en bois garni de cuivre
avec lequel on fait feu comme avec un fusil pour les
signaux. || Au plur. Des brûle-amorce.
— ÉTYM. Brûler, amorce.
f BRÛLE-BOUT (bru-le-bou), s. m. Le même que
brûle-tout. ||jlu phir. Des brûle-bout ou brûle-
bouts.
f BRÛLÉE (bru-lée), s. f. Maladie des vers à soie.
— ÉTYM. Brûler.
t BRÛLE-GUEULE (bru-le-gheu-1'), s. m. Pipe
très-courte. || Au plur. Des brûle-gueule. || Terme
populaire.
— ÉTYM. Brûler, gueule.
BRÛLEMENT (bru-le-man), s. m. || 1" Action de
brûler ou état de ce qui brûle. [Louvois dit au roi]
Qu'il avait bien senti que le scrupule était la seule
raison qui l'ait retenu de consentir à une chose aussi
nécessaire que l'était le brûlement de Trêves, ST-
SIM. 407, 94. || Terme de charpentier. Action de brû-
ler le pied des pieux qu'on enfonce en terre pour les
préserver des effets de l'humidité. || 2° Sensation de
brûlure. Avoir un brûlement à l'estomac.
— HIST. xvi° s. Degasts de païs, saccagemens de
villes, bruslemens d'édifices, LANOUE, 66. La nuit,
au diable la garde, bruloit le village qui vouloit;
nos grands le bruloient, à la mode s'entend, c'est-
à-dire qu'ils prenoient cent escus d'une paroisse pour
la laisser vuide au milieu du département. — Vous
avez bien fait de m'expliquer ce brûlement, je pen-
sois que ce fust mettre le feu pour faire degast,
D'AUB. Fan. iv, e.
— ÉTYM. Brûler.
BRÛLE-POURPOINT (À) (bru-le-pour-poin), loc.
adv. Tirer un coup de feu à brûle-pourpoint, le tirer
de très-près et, pour ainsi dire, de manière à brû-
ler le pourpoint. || Fig. Tirer sur quelqu'un à brûle-
pourpoint, l'attaquer par de vives paroles. || Y aller
a brûle-pourpoint, parler Cfi agir sans ménage-
ment. || Dire une chose à brûle-pourpoint, la dire
en face. La jalousie [du duc de Gesvres] pouvait
l'avoir excité à lui dire [au maréchal de Villeroy] à
brûle-pourpoint des vérités fâcheuses à entendre,
ST-SIM. 73, 4 97. || Ce qu'on dit à brûle-pourpoint
n'est pas toujours quelque chose de désobligeant ; il
y a des éloges, des flatteries à brûle-pourpoint.
|| Raison, argument à brûle-pourpoint, raison, ar-
gument convaincant.
— ÉTYM. Brûler, pourpoint.
-j- BRÛLE-QUEUE (brtt-le-keue),s. m. Cautère dont
en se sert pour arrêter l'écoulement du sang après
l'amputation de la queue du cheval. ]| Au plur. Des
brûle-queue ou brûle-queues.
— ÉTYM. Brûler, queue.
BRÛLER (bru-lé), v. a. || 1° Consumer parle feu.
Les Romains brûlèrent Cartilage. Tout est en feu
jusque sur les bords de la rivière d'Oise; nous pou-
vons voir de nos faubourgs la fumée des villages
qu'ils.nous brûlent, VOIT. Lelt. 74. Brûlons ce Capi-
tole où j'étais attendu, BAC. Mithr. m, i. Lisez ce
qu'il cite d'Aristote, et vous verrez qu'après une au-
torité si expresse il faut brûler les livres de ce
prince des philosophes ou être de notre opinion,
PASC. Prov. i. || Fig. Brûler ses vaisseaux, s'engager
dans une affaire de manière à ne pouvoir reculer.
|| Brûler ses livres, tout faire pour réussir. Locution
tirée de l'alchimiste, qui, ayant tout tenté, brûle
ses livres, désespéré de ne pas réussir, ou, ayant
tout dépensé, brûle jusqu'à ses livres pour chauf-
fer ses fourneaux. J'y brûlerai mes livres ou je
romprai ce mariage, MOL. Pourç.i, 3. J'y brûlerai
mes livres, SAC. Plaid, i, 7. Je vous la rendrai saine
et entière, ou j'y brûlerai mes livres, SÉV. 1.1| 2°Fig.
Mille convoitises le brûlent. Mais quelque ambition,
quelque amour qui me brûle, RAC. Baj. n, 6. Vous
me connaissez mal, la même ardeur me brûle, CORN.
Poly. i, 4. N'imputez qu'à ce feu qui brûle encor
mon âme.... VOLT. Zaïre, iv, 6. Si ton ardeur est
extrême, Même ardeur vient me brûler, BÉRANG.
Chatte. || 3° Terme de métier. Brûler les métaux,leur,
ôter leurs qualités en les laissant trop chauffer.
|| 4° En parlant de quelques substances chimiques,
corroder, consumer. Les acides concentrés brûlent
la peau comme le fer rouge. || Brûler la terra, en
parlant d'engrais, la rendre trop chaude et l'em-
pêcher par là de produire; en parlant des plantes,
l'épuiser rapidement. || En parlant du froid, causer
un effet assez semblable à celui de la brûlure. La
gelée brûle la racine des arbres. La neige brûle les
souliers. || 5° Employer comme combustible. Brûler
du bois ,du charbon de terre,de la tourbe. || Se servir
d'une chose pour s'éclairer. Brûler de la chandelle,
de la cire, de l'huile. || Fig. Brûler la chandelle par
les deux bouts, c'est-à-dire compromettre sa fortune
par des dépenses de tout genre, ou sa santé par des
excès de tout genre. || 6° Faire subir le supplice du
feu. On a longtemps brûlé les hérétiques. On pré-
tend qu'il y a un conflit de juridiction, entre le Par-
lement et le Chatelet, à qui fera brûler le livre et
l'auteur, VOLT. Lelt. Morellet, 23 fév. 4776. || 7°Brû-
ler des parfums. En vain sur les autels ma main
brûlait l'encens, RAC. Phèd. i, s. || Fig. Brûler "de
l'encens devant quelqu'un, le flatter avec de gran-
des démonstrations de respect. || Brûler de l'eau-de-
vie, mettre le feu à do l'eau-de-vie, faire du punch.
|| Brûler du vin, distiller du vin pour en faire de
l'eau-de-vie. || Brûler du café, le torréfier avant
de le moudre. || Brûler l'amorce d'un fusil, d'un
pistolet, y mettre le feu. || Sans brûler une amorce,
sans tirer un seul coup de fusil. La ville fut prise
sans brûler une amorce. || Brûler la cervelle à quel-
qu'un, le tuer d'un coup de feu tiré dans la tête et
de très-près. Se brûler la cervelle, se tirer un coup
de feu dans la tête. |] 8° Echauffer beaucoup, dessé-
cher par un excès de chaleur. Un soleil ardent brûlait
la campagne. |[ Par extension. 11 a une fièvre qui le
brûle. La soif les brûlait. || Fig. Brûler le pavé, cou-
rir, marcher très-vite. || Brûler le papier, écrire avec
beaucoup de verve et une grande chaleur. || Brû-
ler les planches, jouer un rôle d'une manière vive
et entraînante. Il Brûler les yeux, faire mal aux
yeux par une excessive lumière. La première fois
que je lus votre ouvrage, je fus frappé d'une lumière
qui éclairait mes yeux et qui devait brûler ceux des
sots et des fanatiques, VOLT. Lctt. Chatellux, 7 dêc.
4772. || 9" Brûler la politesse à quelqu'un, le quit-
ter brusquement, rompre une affaire. || Brûler l'é-
tape, brûler un gîte, ne pas s'y arrêter. Nous brûlâ-
mes ce village, et allâmes coucher plus loin. Je pris
la résolution de brûler l'étape de *** et de passer
tout droit, J. i. ROUSS. Conf. vi. || X certains jeux,
brûler une carte, la mettre de côté. || En un sens
analogue. Peu à peu elle [la duchesse de Bourgo-
gne] en brûla [quelques-uns de ses cercles], et à la
fin ils cessèrent sans qu'ils aient été rétablis depuis,
ST-SIM. 41, 07. || 10° V. n. Être consumé par le feu.
Quand la maison du voisin brûle. La bûche conti-
nuait à brûler. || Fig. Il était indécent qu'il [le duc
de Bourgogne] languit dans l'oisiveté à son âge,
tandis que sa maison brûlait [périclitait] de toutes
parts, ST-SIM. 495, 101. || Flamber, être allumé.
Le feu brûle. Flambeaux qui brûlent. Une lampe
brûlait dans le sanctuaire. || Donner du feu, de
la lumière. Ce bois brûle bien. Cette lampe brûle
mal. || il" Être brûlant ou très-chaud. La tête lui
brûle. Je m'en sens tour à tour et brûler et glacer,
TRISTAN, Mort de Chrispe, i, 4. Je sentis tout mon
corps et transir et brûler, RAC. Phèd. i, 3. || Fig.
Les pieds lui brûlent, il est impatient de sortir, de
s'en aller. || 12" En termes de cuisine,être frappé par
un feu trop vif; ce qui se connaît par l'odeur désa-
gréable qui s'exhale. Le rôti brûle. Cette crème brûle.
|| Fig. Lerôtibrûle, c'est-à-dire iln'y apasdetempsà
perdre, pas de négligence à se permettre. || 13° Fig.
Être possédé d'une passion violente. Brûler d'amour.
Et si Rome savait de quels feux vous brûlez, CORN.
Nicom. i, 2. Un juste courroux dont je me sens brû-
ler, m. Cxnna, v, 2. Déjanire brûla de jalousie,
FËN. Tél. xv. Je brûle, je l'adore.... RAC. Mithrid.
lv, 6. Mon époux est vivant, et moi je brûle en-
core.... ID. Phèd. IV, 6. Mais quelque noble ardeur
dont ils puissent brûler, ID. Athal.i, 2. Il n'en faut
point douter, vous aimez, vous brûlez, Vous péris-
sez d'un mal que vous dissimulez, ID. Phèd. i, 4.
Mon frère, ayez pitié d'une soeur égarée. Qui brûle,
qui gémit, qui meurt désespérée, VOLT. Zaïre, m, 4.
Près d'un amant qu'elle aime et qui brûle à ses
pieds, ID.Zaïre, iv, 3. Je crois sentir les étincelles
De l'amour dont Renaud brûla, RÉRANG. Éducation.
|| Brûler pour, se dit de l'amour qu'on éprouve pour
une personne. De la même ardeur dont je brûle
pour elle, Elle brûle pour moi, MALH. V, 24. Mais
quoique je l'aimasse et qu'il brûlât pour moi, CORN.
Cinna, v, 2. || 14° Désirer ardemment. Il brûle
d'être à Rome, afin d'en recevoir Du maître qu'il
s'y donne et l'ordre et le pouvoir, CORN. Sertor.
i, 2. Elle brûle d'envie de revenir à Paris, SÉV.
4 3. C'est qu'elle sort d'un sang qu'il brûle de ré-
pandre, RAC. Iphig. n, 5 Vous brûlez.que je
ne sois partie, ID. ib. n, 5. Mais je vois que déjà
vous brûlez de me suivre, m. Athal. rv, 3. Il
brûlait d'impatience de retrouver Mentor, JËN.
Tél. xxn. Voici cet étranger Que vos tristes soup-
çons brûlaient d'interroger, VOLT. Nérope, il, 4.
Et du peuple et des grands la colère insensée
Brûlait de le punir de sa. faveur passée, ID. OE-
dipe, i, 3. Peuple accablé de ta tristesse, Tu n'as
plus celui qui sans cesse Brûlait de zèle pour ta loi,
MALFIL. Ode, Élie enlevé aux deux. Oui, mon coeur
au mérite aime à rendre justice, Et je brûle qu'un
noeud d'amitié nous unisse, MOL. Mis. i, 2. || 15° Le
tapis brûle, se dit à certains jeux de cartes pour
avertir qu'un des joueurs a oublié de mettre au jeu.
|| À certains jeux d'enfants, brûler, se dit pour
être tout près de l'objet qui est caché et que l'un
des joueurs cherche. || Perdre la partie pour avoir
fait trop de points. J'ai brûlé, j'ai deux points de
trop. || 16° Se brûler, v. réfl. Sardanapaie se brûla
lui-même avec ses femmes. || Fig. Se brûler à la
chandelle, se jeter dans le péril en s'abandonnant
à de trompeuses apparences. Locution prise des pa-
pillons qui le soir viennent effectivement se brûler
à la chandelle. || Se brûler à la jambe, au pied,
être atteint par un corps très-chaud. || 17° Se dessé-
cher. Si on néglige ce premier âge, les enfants de-
viennent ardents et inquiets pour toute leur vie;
leur sang se brûle, les habitudes se forment, FÉN.
XVII, 4 3. || Proverbe. Graissez les bottes d'un vi-
lain, il dira qu'on les lui brûle, c'est-à-dire il y a
des gens qui ne veulent pas reconnaître les bons of-
fices qu'on leur rend.
— HIST. xn° s. Sicume fus [feu] chi brulle la
selve, e sicume flamme brullant les monz, Liber
psalm. p. 4(8. || xiii" s. Brulle mes reins et mon
cuer de la flambe du Saint esprit, Psautkr, f" 33.
|| xiv° s. Mucius ha mis sa destre dedens le feu, et,
comme se il eust le courage hors du sens, il la brûla,
ardi et grailla, BERCHEURE, f° 32, recto. || xv° s. Et
de grâce que le poure brulle [le pauvre homme dont
la maison avait été brûlée] Retenue ait et confir-
macion [de sa pension], E. VESCH.- Supplication au
roi. 11 xvic s. [Il] Rendoit ma muse lente, Bien qu'elle
fust bruslante De s'offrir à vos yeux, DUBELL. m,
12, recto. Didon se brusle, et de son mal enclos Jà
la fureur luy saccage les os, ID. IV, 9, recto. Ola
fureur d'une bruslante rage, Qui maintenant trans-
porte mon courage! m. iv, 47, recto. Qui contrefaict
ce Tantale mourant Bruslé de" soif au milieu d'un
torrent, ID. VU, 27, verso. Nous brûlons levilage,
c'est à dire que nous faisons semblant d'estre four-
riers; nous nous mettons de deux ou trois logis tout
en un pour avoir argent des autres, D'AUB. Foen,
ni, 4. De trop près se chauffe qui se brusle, COT-
GBAVE. Les criminels se viennent brûler à la chan-
delle, comme on dit en commun proverbe, n. EST.
Apol. d'Hér. p. 4 47,. dans LACUHNESAINTE-PALAYE.
— ÉTYM. Bourguig. brelai; provenç. bruslar;
ital. brustolare. Il y a dans l'ancien espagnol uslar,
brûler, qui suppose un bas-latin ustulare, fréquen-
tatif formé de iislum, supin de urere, brûler. Ustu-
lare se retrouve dans l'italien br-ustolare, le proven-
çal -bruslar, le français br-usler. Reste à expliquer
br ; Diez le rattache au latin per, dans peruslus,
brûlé tout à fait, d'où peruslulare contracté en
brusiulare. M. Chavée, voulant éviter le change-
ment du p en b, y voit le préfixe ber, bar ou bre,
qui a un sens péjoratif : brûler à mal, brûler tout
à fait. ,
BRÛLERIE (bru-le-rie), s. f. Fabrique d'eau-
de-vie.
— ETYM. Brûler.
BRÛLE-TOUT (bru-le-tou), s. m. Sorte de bou-
geoir court, garni d'ii» rond qui fait bobèche, et
surmonté d'une pointe sur laquelle on fiche le bout
de bougie à brûler. || Au plur. Des brûle-tout.
— ËTYM. Brûler, tout.
BRÛLEUR, EUSE (brûleur, eû-z'), s. m. et f.
|| 1° Incendiaire. Ce passage pensa rompre notre
entretien ; car je fus sur le point d'éclater de rire de
ia- bonté et douceur d'un brûleur de grange, PASS.
Prov. S. || Être fait comme un brûleur de maisons,
être mal vêtu, avoir les vêtements en désordre.
|| 2° Fabricant d'eau-de-vie.
— HIST. xvi° s. Il fit brusler le temple des refor-
mez avec telle ardeur que trois des brusleurs y fu-
rent consumez, D'AUB. Hist. i, 4 38. Touts en ordre
comme brusleurs demaisons, RAB. Pant.iv, 44.
— ÉTYM. Brûler.
t BRÛLIS (bru-li),s.m. || 1° Terme d'eaux et forêtfv
Partie de forêt incendiée. j| 2° Terme d'agriculture.'
L'action de brûler ce oui est à la surface d'un champ
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