Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
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Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
BOU
bourreau, in. Tphig. m, 6. ||Fig. Le remords sera
son boùrfêâù. Le vice est lui-même son cruel bour-
reau, ïJ'ÀBLÂStiô'DHT, Lucien, dans RICHELET. En
quelque lieu que se trouvé' un parricide, il y ren-
contre un accusateur, un juge et un bourreau, LÉ—
MAÎTRE, Plaid. 28, dans RICHELET. Les ëm'iêux sont
eux-mêmes leurs bourreaux, VAUGEL; Q. d liv.
vin, clî. 4"i. ïl est lui-même son impitoyable bour-
reau, PÀTRU. Plaid. 5. (I 3° Fâmilièfëmerit. Être le
bourreau dé quelqu'un, le tourmenter/ lui rendre
là Vie duré. Un amiral était sa bête [à Pontchàr-
tfaift], et un amiral bâtard du roi, son bourreau,
sf-siM. Ùi,63. || Être le bourreau dé sbi:mêmë,
faire plus qu'on n'ë peut; s'excéder, né pas ménager
sa sàrité. || 4° Un homme cruel, inhumain. Voyez
comme il maltraite son cheval; c'est un vrai bour-
reau. Il 5° Un bourreau d'argent, un dissipateur,
ùh Homme qui n'hésité devant aucune dépense.
j] 6° Terme de reproché, expression d'humeur,
d impatience.Té tairas-tu, bourreau! DÔùné-lé donc,
bourreau, lui dis-je, HAMILT. Grdihm. 7. OhUedou-
hle bourreau, qui ine va tout gâter, MOL. l'Étour.
ni, 4. Sies bourreaux de symphonistes raclaient à
pércëf le tympan d'un quinze-vingts, J. s: Rouss.
Confess. iv. || 7° Bourreau des arbres, nom doiinê à
plusieurs plantes à tige volubilë qui nuisent aux ar-
bres , entré autres le célastfë grimpant. j) 8° Terme
dé salines. Sac garni de paille' que met sur son
épaule l'ouvrier qui porte un panier de sel.
— SYN. BOURREAU; EXÉCUTEUR DES HAUTES OEU-
VRES. Dans lé langage légal d'aujourd'hui, on ne
dit qù'ëxécùtëùf dés hautes oeuvres. Bourreau est
lé teffnè général pouf tous lés temps et tous les
pays.
— HlST. xr've s. Le licteur, c'est le bourfel, se
tehoit dësjà à lé lier d'un laz, BERCHÉURE, f° 4 4,
verso. || xvc s. Prenez un bourrel et lui faites tran-
cher là testé, FROISS. n, ii, 43s. De la soif je
nomme l'ëâii Le boùffëâ» Oui là. fait mourir mar-
tyre, BASSELIN, xxix.
— ËTYM. Bourguig. bàfed; wallon, boie; pro-
vénç. hôtel; pays de Cbife, bojér; pfovenç. mod.
boyoù; ànc. éspagn. borréro; êspagn. mod; bOya,
bourreau et boucher; itaL bbjd. Ménage supposait
que bourreau venait de boucher, par l'intermé-
diaire d'un diminutif bouchereaù, contracté en
ioùrreâû ; mais la contraction de ch ne se suppose
pas. Diez,fiensë que, au moyen du double suffixe
?r-ëil (quise trouve en effet : mdt-er-eaU, de mât),
bourreau, petit venir de boie, qui est le nom du
bourreau en wallon, en espagnol et en italien (boie-
ér-el, d'où bourrel); du latin boid ou boja, carcan;
d'où l'ancien français buie, chaîne. D'autre part,!
on a dit que bourreau venait de Borel, seigneur de
Bëliecomb'e, en -12G( s à la chargé de pendre les
voleurs du canton. Il est certain que plusieurs fiefs
ont été possédés à charge de fournir au suzerain
un pènd-làrroh; il est certain aussi que Borel est
un nom propre où plutôt un surnom très-ancien
(on le trouve dès là fin du xi" siècle : Ërnegisus
filïus Borel, ORDERIC VITAL, édit. de la Société de
l'Histoire de France, t. v, p. 488; Odo cognomento
Borel, BÔ'UQ. xi, 204 A). Malheureusement, les an-
nalistes ne nous disent pas ce que signifié ce sur-
nom; s'il signifiait bourreau, ce qui est vraisem-
blable' (ce surnom à pu être donné à un seigneur"
rigoureux justicier), bourreau serait beaucoup plus
ancien que'.fie l'indiquent nos textes, et la dériva-
tion n'en pouffait pas être cherchée dans un nom
propre; âù Contraire, lé nom' propre en dériverait.
Gn à aussi songé à l'ancien français bourrel, tas de
boùrfë, d'où les sens de remplir dé bourre", tàssëf,
et battre pouf tasser; mais l'historique, ni dans
botirreàïi, ni dans bourre, ni dans bourrel, né
fournit les transitions qui autoriseraient celte êty-
mologië.
BOURKÉE (boù-rée), s. f. || i-Assemblage d'un
volume, à peu près déterminé, de menues bran-
ches. Brûler une bouffée. Lés lïaiès pourront pro-
duire quantité de bourrées et fagots' de leur super-
flu, à l'usagé dès habitants, VÂÙB'AN, Dîme, p. 4,94.
Si je ii'afrivâis pas lé 2 ou 3 avril, fais vendre les
bouffées par Blbndëàù, p. L; COUR. Lett. M, 444.
(j 2° Air de musique, à deux temps, qui a deux par-
ties égalés, chacune dé huit mesures. On nomme
aussi bouffée ùnè danse composée sur lé même air.
Le pas de bouffée est composé de deux mouvements ;
un demi-coupé avec un pas marché sur là pointé du
pied, et un demi-jeté, qui fait le "second mouve-
ment. La bourrée est une dansé rustique originaire
• d'Auvergne, qui consiste" en ce que lés danseurs
et lés danseuses;'placés" sur deux lignés,' s'avancent
et se recùléfit, âj™às subi chaque danseur fait tour-
BOU
nef là danseuse qu'il a en face. Il est plus loin de
vous oublier, qu'il n'est prêt à danser la bourrée;
SÉVIGNÉ, 4à. Des demoiselles qui dansent la bour-
rée dans là perfection , ib. 277. Pauvres enfants [Au-
vergnats] qui dévalent bien tristes de leurs monta-
gnes et qui préféreront toujours le pain bis et là
boufréë aux pfêténduës joies de là plâinè, CHATËAÙB.
Clèrmoht, 4 22. || 3° Terme de chasse. Chassé aux
cailles qui se fait avec un hallièf. || Proverbe^ Fagot
cherché bouffée, c'ëst-à-dirô les gens de" même
sorte se recherchent.
— SYft. BOURRÉE, FAGOT. Ce sont des bottes, dès
assemblages dé même bois ; mais ce qui lès distin-
gué; c'est que lé fâgôt a toujours trois bu quatre
brins dé bois plus, gros que'lès" autres", tandis que
là bbùfrêë" est exclusivement fof mêë de menus bran-
chages.
— HIST. xv" s. Sitost qu'il fut lié à l'ëstâchë, on
appuya autour grand foison de bouffées et dé fa-
gots secs, et on bouta le feu dedans, FROISS. iii,
iv, 7. || xvie s. Mettant d'un costé les grosses bus-
ches, bois de fente et de mbùlë : de l'autre lés fa-
gots, bouffées et costerets, o. DE SERRÉS, 808.
— ÉTYM. Ainsi dit à causé de la comparaison avec
la bourre.
t BOURREL (bou-rèl), s. m. Nom vulgaire de la
buse.
— ÉTYM. Sans doute bourreau, à causé de la
cruauté des oiseaux de proie.
BOURRELÉ, ÉE (hou-re-lé, 16e), part, passé.
Tourmenté. L'âme du criminel Bourrelée de re-
mords. Là Ràppinièrë et lés siens remafqùérënt sur
son visâgè dé si gfândës marques d'une conscience
beuffeléë que tout autre n'eût point balancé à l'ar-
rêter, SCARR. Rom. com. ch. 46. Oh! mon ami,
quel spëciaclé que celui d'un homme méchant et
bourrelé ! DIDER. Lelt. à Grimrii. Ces pécheurs bour-
relés qui accumulent tarit de prières, J. J. ROUSS.
Hél. vi, 41.
f BOURRÈLESlENT (boù-rè-lë-man), s. m. Sen-
sation douloureuse, comparée à la torture que fe-
rait éprouver le boùffeàu. Avoir un bourrèlement
dans l'estomac. || Fig. Lé boùrrèlèmënt de là con-
science.
— HIST. xvïe s. Les Laçedemoniéns mignardoient
leur Diane pàf lé bourrëllemënt des jeunes garsoris
qu'ils faisaient fouetter eu sa faveur, MONT, II, 258.
Tibère, grand mâistre éri là science de bourrelle-
rie, ID. fil, 304.
— Èf YM. Boùrrelèr.
BOURRELÊR (bbu-re-lé. L'Académie conjugue ce
verbe en mettant un accent gfave" sur re quand la
syllabe qui suit est muette : il bourrelé, je boùf-
rèlerai, je boùrrèlëfais ; mais pourquoi ne pas le"
conjuguer comme appeler, mettant : il bourrellë, je
boùf relief ai, je bbufrellefâis, etc. où conjuguer appe-
ler avec l'accèrit grave, en un mot effacer Une ano-
malie ?), i). à. Tourmenter Comme ferait le bourreau.
Là conscience bbufrèlë les méchants. Elle [cette"
parole] aggravera vos douleurs dans vos maladies,
elle vous bburfèlèrà dans vôtre lit de mort, SAURIN;
t. iv, p. 32.
— HIST. xvi" s. L'ambition le b'buf elle sans cessé;
tellement qu'ayant la mort entre les dents il sbngë
encore â la guéfrë contre ïlithfidâte, AMYOT,Mdr. et
Pyrfli. 4 4. Ainsi boufrelé de cette vergogneuse ap-
préhension, YVER, p'. 646.
— ÊTYM. Bourreau, par l'ancienne formé boùfrél;
bourguig. boïèlê.
BOÙRRËLERIE (boù-rè-lè-fie), i. f. Le métier,
le cbmméfcê du bourrelier.
— KÊM. D'ans, là désinence eUëriê, ï'Acàdêmié met
géhéfàïenient deux l : coutellerie, hôtellerie, etc.
il n'y â que deux exceptions : grivèlerie qui prend'
un è, et bourféle'fiè qui à une seule / et un e muet.
Ces anomalies saris faison doivent êtfe côffigées.
— HIST. xiiie s. Coliers à cheval, dossiërés dé seu-
les, et toute autre rnâniëfé dé beufe'leriè, làin dès
met. 220.
— Éf'YM. Ancien ffànç. bourrel, tâs dé bouffe
(voy. BOURRE" 4).
EtJÛRllÉLÉï(boù-rê-lè)eùBOURXET(b'oùf-lè"; Yët
ne se lié" pas dans lé"parler ordinâifè; au" plùf. Vi se
lie: des boù-fë-lé-z épais j bourrelets fifùë avec traits,
succès, jamais), s.fi. j] 1° Coussinet fempli de boùf fëj
qui est fait éù fond, âvèç un vide au milieu. Boùf-
fëlet pouf porter ùii fâfdeaù. Bourfelet à bassin.
|| Bouffèlet d'enfâiït, coiffure rembourrée qui pro-
tégelatêtè dés ëùfànts quand ilstombènt.Ëmilen'âUfà
ni bourrelets ni lisières, J. J. RO'ÙSSEAU. Ém. II. Des
sceptres étaient m'es hochets; ficin boùrlët fut une
couronne, BERANGÏ Dëtixèiiùsirïs. || 2° Sorte de gaine
en toile" qu'on remplit- de bourré ou de crin, et
BOU
395
qu'on adapte aux goftes et aux fenêtres p'tmf eât-
péchèr l'air extérieur dé venir refroidir les appar-
tements. || 3° Tëfine de înâfiné; Cordés tressées au.
tour des mâts pour les fortifier, pour tenir lès
vergues. || 4° Renflement circulaire qui se forme en
certaines circonstances à la tige d'une plànië. Le
ciiênë, dans sbri noeud là retenant [là haché] dé"
force, Et recouvrant le fët dé sdn bbùflët d'êcofce,
Grandissait.... LAMÂRT. JÔC; IX,- 364. || Excroissance
àù bord où à là surface d'une coquille; || Tëfîhë fle
vétérinaire. Paftië renflée dé la pëàu de 1'êxtfënïité
inférieure du raëm'bfe, au point ojl cbinmëncë le'
sâbbt. || 5° Partie affbndië qui régné àùtbùf de là
bouché d'ùri Èànëri, de là douille d'une baïonnette.
|| Bofci d'une plaqué de plomb' fdûlé: || 6° Rbiid d'ê- '
tdffè mis âù haut du chàpëfbn qui est porté sur l'ê-
pâulê par lés docteurs,, lés licenciés et certains mâ-
gistfâts. ||70Têfmédëblasbn.: L'ânciëniiê chêvàlériê
était dans l'usagé de porter, aux tournois, sur le
casqué, un tour de livrée de la Cbiilëuf qui était pro-
pre au chevalier.Ce tbùf dé livrée; c'ensëfvè dans les
ernements de l'éCU, est dit bbuffëiet.
— HIST. xtiie s. Li bburèlief pùët enplif ses cê-
liers de heure bu de poil; mais se l'è'np'list de l'un,-
il ne le puet pàrëhplif de l'autre; et se il lé ferait,
li bouriaus serait ars et li bbùféliëf sefoit en l'a-
mendé le foi, Liv. des met. 224. Fâcé tant que l'en
li àporte Chevèus dé quelque fâme tnortè, Ou de
soie" blonde boffiâùs, la Rosèj 4 3499. || xv' s. Dames
à febràssez cbllëtz, De quelconque cb'fidiciôh, Pof-
tànt attôùrs et boùf f ëlëis Mort saisit sans exception ;
VILLON, Gd test. Là quelle herbe le suppliaflt fëna"
et àrùâssà éri pëtiz bufëlèz; DU CANGÈ", tfurèltûh
|| xvie s. Les compagnons du bourlet [lès mignons]
esClatènt leuf lafnëritâtibns : mais d'O j Maiiôù, son
frère, Antragues, Chasteauvieux murmurent; D'ÂUË;
Uist. ni, 4 83. Un fou à boùrlët nbmniê Bfîàh'dâs,
CÀRL. i, .25. Il n'y à nibohnet quârré; n'y boùrlët [âù
parlement—ailleurs : à l'université] que je ne fasse
voler s'ils m'eschàuffërit trop lés oreilles, Sot. JÎ/èn.
p. 4 o'o. Pareillement nié faisais mettre un boùffëlét
sbùs mes fesses, de figure fende, rempli de duvet.
PARÉ, xni, 27. Est aussi nécessaire d'avoir uii fonds
de corbeille d'une torce ou borlet, approprié à fëcë-
voif la cassé, pour la tenir dfoitêmënt et ferme-
ment, 0. DE SERRÉS, 870.
— ÉTYJi. Diminutif de l'ancien français bourrel,
qui signifié aniàs de boùfre (vby. BOURRE l); lequel
diminutif ne se montré, ici dans l'histb'fiqùë,; qu'au"
xve siècle; âùpàràyaritj c'est bdiifel, boùriàus.
BÔUKRÈLIËR (bbù-fè-liê), s. m. Ouvrier qui fait
et vend dés hafnàïs.
^- HlST. xme s. Ouicenquès veut ëstrè" b'oùfeliëfs
S Paris, c'est à savoir fe'sefës dé coliërs de" ch'ëvàl,
estre le puet ffâiichëmént,- de quelque tef'fè" et de
quelque pais qu'il soit, Liv. dés iiiéù 220.
—ÉÏYSÎ. Ancien français boilrrelj amas de boùfrë
(voy. BOURRÉ).
BOUB.RELLE (bbù-fè-l'); s.' /i La fëmin'ë du boùf-
fëSù. Vieux; ■
— REM. L'Adâdêmie écrit lé sùbstaiitif bO&rèUé et
le verbe il bàufrèle ; c'est ùiië arieriïalië.
— ËTYM. Ancien franc, boùf et (voy* BÔÙRREÀU).
. f BÔUKRE-NÔÏX (bbu-f'ë-noî), s. m. Terme d'aft
militaire. Poinçon qui fait partie d'une boité à tour-
nevis, et qui sert à fëpoù'ssèf le carré dé la noix de
là platine. \\Àupliïr. Des boufrë-noix.
BOURRER (bôù-fê), ii. d.\\l° Té'finé dé châsse.
Enlever dû poil à ùri lièvre, se dit d'un clïiën qui,
saisissant un lièvre,- lui enlève âù poil. || 2°E-nfbncéf
la bburre d'une arme à feu. Sen fusil partit au mo-
ment où il le bourrait. || 3° Frapper; màltfàitèf. Les
soldats bourraient la fbulè à coups dé crosse. On le
bourra de côiips dé poing. || Fig. Je nie mis à lui
réporidre avec assez d'assurance, et à lé bouffer du
mieux que je pus, j. j. ROÙSS. Cohf. il. || Absblu-
mënt. Bourrer quelqu'un, lui faire une' verte fépri-
mande, le maltraiter en paroles. || 4° Par extension
et fâmilïèfëmënt, faire manger avec excès. Bourrer,
un enfant de pâtisserie. || Fig. Bourrer un enfant dé
grec et de latin; l'en surcharger, fie lui faire' ap-
prendre que du grec et du latin. Nouslesbùtlfrions
dé mathématiques. || S° Se bourrer,- ».- féfl. Se goùf-
mer réciproquement. Ils se bourraient vigoureuse-
ment. || Manger de quelque chose avec excès. Il se
boùfre dé gâteaux.
— HIST. xvie s. Si lés refformez eussent-bourré
[chargé] lès premiers comme ils prenoient le large
au sortir dès chemins.;., D'AUB.- lïist. m f 61.-
— ÉTYM. Bourré;
•j-BOURRETTE (bou-fè-tf), s. f. Soie grossière
qui entouré le cocon. 1
— HIST. Xvl° s. Les coucôns" seront enfilés; en fai-
bourreau, in. Tphig. m, 6. ||Fig. Le remords sera
son boùrfêâù. Le vice est lui-même son cruel bour-
reau, ïJ'ÀBLÂStiô'DHT, Lucien, dans RICHELET. En
quelque lieu que se trouvé' un parricide, il y ren-
contre un accusateur, un juge et un bourreau, LÉ—
MAÎTRE, Plaid. 28, dans RICHELET. Les ëm'iêux sont
eux-mêmes leurs bourreaux, VAUGEL; Q. d liv.
vin, clî. 4"i. ïl est lui-même son impitoyable bour-
reau, PÀTRU. Plaid. 5. (I 3° Fâmilièfëmerit. Être le
bourreau dé quelqu'un, le tourmenter/ lui rendre
là Vie duré. Un amiral était sa bête [à Pontchàr-
tfaift], et un amiral bâtard du roi, son bourreau,
sf-siM. Ùi,63. || Être le bourreau dé sbi:mêmë,
faire plus qu'on n'ë peut; s'excéder, né pas ménager
sa sàrité. || 4° Un homme cruel, inhumain. Voyez
comme il maltraite son cheval; c'est un vrai bour-
reau. Il 5° Un bourreau d'argent, un dissipateur,
ùh Homme qui n'hésité devant aucune dépense.
j] 6° Terme de reproché, expression d'humeur,
d impatience.Té tairas-tu, bourreau! DÔùné-lé donc,
bourreau, lui dis-je, HAMILT. Grdihm. 7. OhUedou-
hle bourreau, qui ine va tout gâter, MOL. l'Étour.
ni, 4. Sies bourreaux de symphonistes raclaient à
pércëf le tympan d'un quinze-vingts, J. s: Rouss.
Confess. iv. || 7° Bourreau des arbres, nom doiinê à
plusieurs plantes à tige volubilë qui nuisent aux ar-
bres , entré autres le célastfë grimpant. j) 8° Terme
dé salines. Sac garni de paille' que met sur son
épaule l'ouvrier qui porte un panier de sel.
— SYN. BOURREAU; EXÉCUTEUR DES HAUTES OEU-
VRES. Dans lé langage légal d'aujourd'hui, on ne
dit qù'ëxécùtëùf dés hautes oeuvres. Bourreau est
lé teffnè général pouf tous lés temps et tous les
pays.
— HlST. xr've s. Le licteur, c'est le bourfel, se
tehoit dësjà à lé lier d'un laz, BERCHÉURE, f° 4 4,
verso. || xvc s. Prenez un bourrel et lui faites tran-
cher là testé, FROISS. n, ii, 43s. De la soif je
nomme l'ëâii Le boùffëâ» Oui là. fait mourir mar-
tyre, BASSELIN, xxix.
— ËTYM. Bourguig. bàfed; wallon, boie; pro-
vénç. hôtel; pays de Cbife, bojér; pfovenç. mod.
boyoù; ànc. éspagn. borréro; êspagn. mod; bOya,
bourreau et boucher; itaL bbjd. Ménage supposait
que bourreau venait de boucher, par l'intermé-
diaire d'un diminutif bouchereaù, contracté en
ioùrreâû ; mais la contraction de ch ne se suppose
pas. Diez,fiensë que, au moyen du double suffixe
?r-ëil (quise trouve en effet : mdt-er-eaU, de mât),
bourreau, petit venir de boie, qui est le nom du
bourreau en wallon, en espagnol et en italien (boie-
ér-el, d'où bourrel); du latin boid ou boja, carcan;
d'où l'ancien français buie, chaîne. D'autre part,!
on a dit que bourreau venait de Borel, seigneur de
Bëliecomb'e, en -12G( s à la chargé de pendre les
voleurs du canton. Il est certain que plusieurs fiefs
ont été possédés à charge de fournir au suzerain
un pènd-làrroh; il est certain aussi que Borel est
un nom propre où plutôt un surnom très-ancien
(on le trouve dès là fin du xi" siècle : Ërnegisus
filïus Borel, ORDERIC VITAL, édit. de la Société de
l'Histoire de France, t. v, p. 488; Odo cognomento
Borel, BÔ'UQ. xi, 204 A). Malheureusement, les an-
nalistes ne nous disent pas ce que signifié ce sur-
nom; s'il signifiait bourreau, ce qui est vraisem-
blable' (ce surnom à pu être donné à un seigneur"
rigoureux justicier), bourreau serait beaucoup plus
ancien que'.fie l'indiquent nos textes, et la dériva-
tion n'en pouffait pas être cherchée dans un nom
propre; âù Contraire, lé nom' propre en dériverait.
Gn à aussi songé à l'ancien français bourrel, tas de
boùrfë, d'où les sens de remplir dé bourre", tàssëf,
et battre pouf tasser; mais l'historique, ni dans
botirreàïi, ni dans bourre, ni dans bourrel, né
fournit les transitions qui autoriseraient celte êty-
mologië.
BOURKÉE (boù-rée), s. f. || i-Assemblage d'un
volume, à peu près déterminé, de menues bran-
ches. Brûler une bouffée. Lés lïaiès pourront pro-
duire quantité de bourrées et fagots' de leur super-
flu, à l'usagé dès habitants, VÂÙB'AN, Dîme, p. 4,94.
Si je ii'afrivâis pas lé 2 ou 3 avril, fais vendre les
bouffées par Blbndëàù, p. L; COUR. Lett. M, 444.
(j 2° Air de musique, à deux temps, qui a deux par-
ties égalés, chacune dé huit mesures. On nomme
aussi bouffée ùnè danse composée sur lé même air.
Le pas de bouffée est composé de deux mouvements ;
un demi-coupé avec un pas marché sur là pointé du
pied, et un demi-jeté, qui fait le "second mouve-
ment. La bourrée est une dansé rustique originaire
• d'Auvergne, qui consiste" en ce que lés danseurs
et lés danseuses;'placés" sur deux lignés,' s'avancent
et se recùléfit, âj™às subi chaque danseur fait tour-
BOU
nef là danseuse qu'il a en face. Il est plus loin de
vous oublier, qu'il n'est prêt à danser la bourrée;
SÉVIGNÉ, 4à. Des demoiselles qui dansent la bour-
rée dans là perfection , ib. 277. Pauvres enfants [Au-
vergnats] qui dévalent bien tristes de leurs monta-
gnes et qui préféreront toujours le pain bis et là
boufréë aux pfêténduës joies de là plâinè, CHATËAÙB.
Clèrmoht, 4 22. || 3° Terme de chasse. Chassé aux
cailles qui se fait avec un hallièf. || Proverbe^ Fagot
cherché bouffée, c'ëst-à-dirô les gens de" même
sorte se recherchent.
— SYft. BOURRÉE, FAGOT. Ce sont des bottes, dès
assemblages dé même bois ; mais ce qui lès distin-
gué; c'est que lé fâgôt a toujours trois bu quatre
brins dé bois plus, gros que'lès" autres", tandis que
là bbùfrêë" est exclusivement fof mêë de menus bran-
chages.
— HIST. xv" s. Sitost qu'il fut lié à l'ëstâchë, on
appuya autour grand foison de bouffées et dé fa-
gots secs, et on bouta le feu dedans, FROISS. iii,
iv, 7. || xvie s. Mettant d'un costé les grosses bus-
ches, bois de fente et de mbùlë : de l'autre lés fa-
gots, bouffées et costerets, o. DE SERRÉS, 808.
— ÉTYM. Ainsi dit à causé de la comparaison avec
la bourre.
t BOURREL (bou-rèl), s. m. Nom vulgaire de la
buse.
— ÉTYM. Sans doute bourreau, à causé de la
cruauté des oiseaux de proie.
BOURRELÉ, ÉE (hou-re-lé, 16e), part, passé.
Tourmenté. L'âme du criminel Bourrelée de re-
mords. Là Ràppinièrë et lés siens remafqùérënt sur
son visâgè dé si gfândës marques d'une conscience
beuffeléë que tout autre n'eût point balancé à l'ar-
rêter, SCARR. Rom. com. ch. 46. Oh! mon ami,
quel spëciaclé que celui d'un homme méchant et
bourrelé ! DIDER. Lelt. à Grimrii. Ces pécheurs bour-
relés qui accumulent tarit de prières, J. J. ROUSS.
Hél. vi, 41.
f BOURRÈLESlENT (boù-rè-lë-man), s. m. Sen-
sation douloureuse, comparée à la torture que fe-
rait éprouver le boùffeàu. Avoir un bourrèlement
dans l'estomac. || Fig. Lé boùrrèlèmënt de là con-
science.
— HIST. xvïe s. Les Laçedemoniéns mignardoient
leur Diane pàf lé bourrëllemënt des jeunes garsoris
qu'ils faisaient fouetter eu sa faveur, MONT, II, 258.
Tibère, grand mâistre éri là science de bourrelle-
rie, ID. fil, 304.
— Èf YM. Boùrrelèr.
BOURRELÊR (bbu-re-lé. L'Académie conjugue ce
verbe en mettant un accent gfave" sur re quand la
syllabe qui suit est muette : il bourrelé, je boùf-
rèlerai, je boùrrèlëfais ; mais pourquoi ne pas le"
conjuguer comme appeler, mettant : il bourrellë, je
boùf relief ai, je bbufrellefâis, etc. où conjuguer appe-
ler avec l'accèrit grave, en un mot effacer Une ano-
malie ?), i). à. Tourmenter Comme ferait le bourreau.
Là conscience bbufrèlë les méchants. Elle [cette"
parole] aggravera vos douleurs dans vos maladies,
elle vous bburfèlèrà dans vôtre lit de mort, SAURIN;
t. iv, p. 32.
— HIST. xvi" s. L'ambition le b'buf elle sans cessé;
tellement qu'ayant la mort entre les dents il sbngë
encore â la guéfrë contre ïlithfidâte, AMYOT,Mdr. et
Pyrfli. 4 4. Ainsi boufrelé de cette vergogneuse ap-
préhension, YVER, p'. 646.
— ÊTYM. Bourreau, par l'ancienne formé boùfrél;
bourguig. boïèlê.
BOÙRRËLERIE (boù-rè-lè-fie), i. f. Le métier,
le cbmméfcê du bourrelier.
— KÊM. D'ans, là désinence eUëriê, ï'Acàdêmié met
géhéfàïenient deux l : coutellerie, hôtellerie, etc.
il n'y â que deux exceptions : grivèlerie qui prend'
un è, et bourféle'fiè qui à une seule / et un e muet.
Ces anomalies saris faison doivent êtfe côffigées.
— HIST. xiiie s. Coliers à cheval, dossiërés dé seu-
les, et toute autre rnâniëfé dé beufe'leriè, làin dès
met. 220.
— Éf'YM. Ancien ffànç. bourrel, tâs dé bouffe
(voy. BOURRE" 4).
EtJÛRllÉLÉï(boù-rê-lè)eùBOURXET(b'oùf-lè"; Yët
ne se lié" pas dans lé"parler ordinâifè; au" plùf. Vi se
lie: des boù-fë-lé-z épais j bourrelets fifùë avec traits,
succès, jamais), s.fi. j] 1° Coussinet fempli de boùf fëj
qui est fait éù fond, âvèç un vide au milieu. Boùf-
fëlet pouf porter ùii fâfdeaù. Bourfelet à bassin.
|| Bouffèlet d'enfâiït, coiffure rembourrée qui pro-
tégelatêtè dés ëùfànts quand ilstombènt.Ëmilen'âUfà
ni bourrelets ni lisières, J. J. RO'ÙSSEAU. Ém. II. Des
sceptres étaient m'es hochets; ficin boùrlët fut une
couronne, BERANGÏ Dëtixèiiùsirïs. || 2° Sorte de gaine
en toile" qu'on remplit- de bourré ou de crin, et
BOU
395
qu'on adapte aux goftes et aux fenêtres p'tmf eât-
péchèr l'air extérieur dé venir refroidir les appar-
tements. || 3° Tëfine de înâfiné; Cordés tressées au.
tour des mâts pour les fortifier, pour tenir lès
vergues. || 4° Renflement circulaire qui se forme en
certaines circonstances à la tige d'une plànië. Le
ciiênë, dans sbri noeud là retenant [là haché] dé"
force, Et recouvrant le fët dé sdn bbùflët d'êcofce,
Grandissait.... LAMÂRT. JÔC; IX,- 364. || Excroissance
àù bord où à là surface d'une coquille; || Tëfîhë fle
vétérinaire. Paftië renflée dé la pëàu de 1'êxtfënïité
inférieure du raëm'bfe, au point ojl cbinmëncë le'
sâbbt. || 5° Partie affbndië qui régné àùtbùf de là
bouché d'ùri Èànëri, de là douille d'une baïonnette.
|| Bofci d'une plaqué de plomb' fdûlé: || 6° Rbiid d'ê- '
tdffè mis âù haut du chàpëfbn qui est porté sur l'ê-
pâulê par lés docteurs,, lés licenciés et certains mâ-
gistfâts. ||70Têfmédëblasbn.: L'ânciëniiê chêvàlériê
était dans l'usagé de porter, aux tournois, sur le
casqué, un tour de livrée de la Cbiilëuf qui était pro-
pre au chevalier.Ce tbùf dé livrée; c'ensëfvè dans les
ernements de l'éCU, est dit bbuffëiet.
— HIST. xtiie s. Li bburèlief pùët enplif ses cê-
liers de heure bu de poil; mais se l'è'np'list de l'un,-
il ne le puet pàrëhplif de l'autre; et se il lé ferait,
li bouriaus serait ars et li bbùféliëf sefoit en l'a-
mendé le foi, Liv. des met. 224. Fâcé tant que l'en
li àporte Chevèus dé quelque fâme tnortè, Ou de
soie" blonde boffiâùs, la Rosèj 4 3499. || xv' s. Dames
à febràssez cbllëtz, De quelconque cb'fidiciôh, Pof-
tànt attôùrs et boùf f ëlëis Mort saisit sans exception ;
VILLON, Gd test. Là quelle herbe le suppliaflt fëna"
et àrùâssà éri pëtiz bufëlèz; DU CANGÈ", tfurèltûh
|| xvie s. Les compagnons du bourlet [lès mignons]
esClatènt leuf lafnëritâtibns : mais d'O j Maiiôù, son
frère, Antragues, Chasteauvieux murmurent; D'ÂUË;
Uist. ni, 4 83. Un fou à boùrlët nbmniê Bfîàh'dâs,
CÀRL. i, .25. Il n'y à nibohnet quârré; n'y boùrlët [âù
parlement—ailleurs : à l'université] que je ne fasse
voler s'ils m'eschàuffërit trop lés oreilles, Sot. JÎ/èn.
p. 4 o'o. Pareillement nié faisais mettre un boùffëlét
sbùs mes fesses, de figure fende, rempli de duvet.
PARÉ, xni, 27. Est aussi nécessaire d'avoir uii fonds
de corbeille d'une torce ou borlet, approprié à fëcë-
voif la cassé, pour la tenir dfoitêmënt et ferme-
ment, 0. DE SERRÉS, 870.
— ÉTYJi. Diminutif de l'ancien français bourrel,
qui signifié aniàs de boùfre (vby. BOURRE l); lequel
diminutif ne se montré, ici dans l'histb'fiqùë,; qu'au"
xve siècle; âùpàràyaritj c'est bdiifel, boùriàus.
BÔUKRÈLIËR (bbù-fè-liê), s. m. Ouvrier qui fait
et vend dés hafnàïs.
^- HlST. xme s. Ouicenquès veut ëstrè" b'oùfeliëfs
S Paris, c'est à savoir fe'sefës dé coliërs de" ch'ëvàl,
estre le puet ffâiichëmént,- de quelque tef'fè" et de
quelque pais qu'il soit, Liv. dés iiiéù 220.
—ÉÏYSÎ. Ancien français boilrrelj amas de boùfrë
(voy. BOURRÉ).
BOUB.RELLE (bbù-fè-l'); s.' /i La fëmin'ë du boùf-
fëSù. Vieux; ■
— REM. L'Adâdêmie écrit lé sùbstaiitif bO&rèUé et
le verbe il bàufrèle ; c'est ùiië arieriïalië.
— ËTYM. Ancien franc, boùf et (voy* BÔÙRREÀU).
. f BÔUKRE-NÔÏX (bbu-f'ë-noî), s. m. Terme d'aft
militaire. Poinçon qui fait partie d'une boité à tour-
nevis, et qui sert à fëpoù'ssèf le carré dé la noix de
là platine. \\Àupliïr. Des boufrë-noix.
BOURRER (bôù-fê), ii. d.\\l° Té'finé dé châsse.
Enlever dû poil à ùri lièvre, se dit d'un clïiën qui,
saisissant un lièvre,- lui enlève âù poil. || 2°E-nfbncéf
la bburre d'une arme à feu. Sen fusil partit au mo-
ment où il le bourrait. || 3° Frapper; màltfàitèf. Les
soldats bourraient la fbulè à coups dé crosse. On le
bourra de côiips dé poing. || Fig. Je nie mis à lui
réporidre avec assez d'assurance, et à lé bouffer du
mieux que je pus, j. j. ROÙSS. Cohf. il. || Absblu-
mënt. Bourrer quelqu'un, lui faire une' verte fépri-
mande, le maltraiter en paroles. || 4° Par extension
et fâmilïèfëmënt, faire manger avec excès. Bourrer,
un enfant de pâtisserie. || Fig. Bourrer un enfant dé
grec et de latin; l'en surcharger, fie lui faire' ap-
prendre que du grec et du latin. Nouslesbùtlfrions
dé mathématiques. || S° Se bourrer,- ».- féfl. Se goùf-
mer réciproquement. Ils se bourraient vigoureuse-
ment. || Manger de quelque chose avec excès. Il se
boùfre dé gâteaux.
— HIST. xvie s. Si lés refformez eussent-bourré
[chargé] lès premiers comme ils prenoient le large
au sortir dès chemins.;., D'AUB.- lïist. m f 61.-
— ÉTYM. Bourré;
•j-BOURRETTE (bou-fè-tf), s. f. Soie grossière
qui entouré le cocon. 1
— HIST. Xvl° s. Les coucôns" seront enfilés; en fai-
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