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BEA
BEA
BEA
ne vis], JOINV. 226. J'ai mespetis enfans à qui je
sui tenus Plus qu'as povres estranges, ne qu'as frè-
res menus ; Je les ai jusque ci bien et bel mainte-
nus, J. DE MEUNG. Test. 356.
— xiv" s. Et aussi nulle punicion ne deffence ne
beau parler ou persuasion ne les pourroit retraire
de mal faire, ORESME, Eth. 72. Par mon chief! fist
li ducs, voici chose faée;Li vilains nous en a une
belle donnée, Qui nous a fait venir et regarder la
bée, Guescl. 4495.
— xv* s. Nous nous en avons beau [nous ferons
bien] taire et souffrir, velà les frères au duc de Glo-
cestre qui bien y pourvoiront, FROISS.III, ÏV, 64. Il
les rappaisa [ses gens] au plus bel qu'il pust, ID.
I, i, 97. Et leur fit grâce pourtant que si bel
et si vaillamment ils s'estoient tenus et desfen-
dus contre leurs ennemis, ID. I, I, 446. Et le
gentil homme qui pris m'avoit estoit très bel
homme, ID. III, IV, 42. Volontiers au matin,quand
il estoit levé, mais que il fit bel, [Yvain de Gal-
les] s'en venoit devant le chastel, ni. n, n, 30.
Et leur montra adonc tant de belles raisons qu'ils
s'en souffrirent [ils s'en contentèrent], ID. I, I,
4 4 4. Si passa le roi son mautalent adonc au plus
beau qu'il put, ID. I., I, 296. Et le lendemain au
matin, les dits Anglois ordonnèrent leurs batailles,
et passèrent à beau pié la dite rivière, AL. CHART.
Hist. de Charles VIL... en nom de Dieu tu la bailles
Belle 1 de qui appelles-tu? JKïr. de Ste-Genev. S re-
commencer de plus belle, J'en voy jà les adjourne-
ments Que font, vers vieulx et jeunes gens, Amours
et la saison nouvelle, CH. D'OEL. Rond. Et pour ceste
cause allèrent à Pontoise les dicts ducs de Berry et
de Bourgongne, et y eut articles faicts beaux et
bons, lesquels pleurent à toutes les parties, JUV. DES
imsiNS, Charles VI, 4443. Les Gois estoient trois
frères, fils de Thomas le Gois qui estoit boucher,bel
homme, et en son estât bon marchand, n>.ib. 4 44 4.
Je vous l'ay appellée ma dame, Et devoye dire de-
moiselle, Là où j'ay failly par mon ame ; Pourquoy
el'la me bailla belle, COQUILL. LemonologueduPuits.
Et [le roi] eust eu beau se retirer en France, sans
péril, si n'eussent esté ses longs séjours sans pro-
pos, COMM. vm, 6. Il fut là laissé toute la belle nuit,
.LOUIS xi, JYouo/xxvn. Il auroit bel attendre, ID. ib.
Si s'avisa bon jacobin de venir voir sa dame et qu'à
l'aventure il pourroit estre si heureux que de la trou-
ver en belle, ID. ib. XLVI. Quand il vit que par beau
ne par laid [prières ni menaces] il ne la pouvoit os-
ier de sa mauvaistié, ID. ib. LXXXIV.
— xvic s. Ses successeurs voyans qu'ils n'y ga-
gnoient rien, se déportèrent bien et beau de ceste
obstination, CALVIN, Inslit. 909. Mais dessus tout,
qu'il fit beau voir Le roy armé, accompaigné de prin-
ces! J. MAROT,V, 29. Or estCassan basty dessus ung
hault, Et au beaupyé est la rivière d'Ade, ID. V, 90.
....Aubeau travers [àtravers],rû.v, <43.0! vousfac-
teurs [poètes], parlant beau comme ung ange, D'hon-
neuret loz donnez un million Au roy Loys, ID. V, 4 36.
De plus belle, ID. V, 4 65. De plus beau [même sens],
ID. v, 4 84. Homme faulx, et bel enlangaigé Vault
pis que faulx es mains d'un enraigé, ID. v, 4 94. On
a beau dire : une colombe est noire, MAROT, II, 6G.
Belle en qui gistma mort ou mon secours, ID. I,
353.Sbellesdents,MONT.i, 24. Cette belle [ironique-
ment] sentence, ID. I, 24. Eschylus a beau se te-
nir à.... ID. i, 74. Tu as beau faire, douleur! si ne
diray je pas que tu sois mal, ID. I, 304. Tant que
l'ennemy est en pied, c'est à recommencer de plus
belle, ID. i, 364. Vrayement Protagoras nous en
contoit de belles.... ID. II, 344. Il a bel aller à pied,
qui mené son cheval par la bride, ID. ni, 287. Il est
bel à veoir [évident] que d'ores e*i là ce leur est
plus languir que vivre, LA BOÉTIE, 29. Et, pour ce
qu'en ce nom le beau est accouplé avecques le bon,
le premier que je voyois beau et bien formé, je
m'approchois de luy, ID. 4 63. Il fait beau voir les
habillements tous séparez..,, cela est beau à l'oeil,
ID. 4 78. Ce beau tiltre de Be\ et Bon qu'on t'a donné,
ID. 207.Voyla beau coude, ce dit quelqu'un. Bel est-
il vrayement, dit elle, mais non pas pour demeu-
rer en veuë, ID. 298. Amorces de bonne espérance
et de belles paroles , AMTOT, Timol. 46. Hz em-
ployèrent leur loisir à un très bel et très digne ex-
ploit, n>. ib. 23. Il s'en alla en tel equippage,
dansant jusques au beau milieu de l'assemblée du
peuple, ID. Pyrrhus, 27. Il feit imaginer à ses com-
pagnons, que c'estoit belle couardise qui luy faisoit
tenir ces propos là, ID. Nicias, 39. Ilz empoignoient
à belles mains les bourdons des Parthes, ID. Cras-
SUSJ i8. Les corbeaux recommencèrent à erier ar-
rière de plus belle, ID. Phoc. 4 2. Paulinus ne vou-
lut pas, remonstrant qu'il falloit aller tout beau, et
ne se travailler pas trop, ny aller chaudement, ID.
Olhon, 4 5. Et dès lors recommença plus beau que
devant à siffler, DES PÉR. Contes, cxv. Notre curé
la bailla belle Aux huguenots de la Rochelle, D'AUB.
Foen. n, 6. La royne d'Hongrie a beau [beau jeu
pour] faire ce qu'il luy plaist, puisqu'on luy en
donne le loisir, CARLOIX, IV, 2G. De ce que, par sa
faveur, ils l'avoient, non pas si belle, mais si
mortelle et sanglante, esohappée, CARLOIX, vn,
4. X quoy le roy Pesehappa belle; car l'harque-
busade.... BRANT. Launoy. Quand vous serez bien
vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du
feu, devisant et filant, Direz, chantant mes vers,
en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du
temps que j'estois belle, RONSARD.
— ÉTYM.Berry, biau; bressan, bal; picard, Mou
et biel; provenç. bel; catal. bett; espagn. et ital.
bello; d&bsllu's. Bèze, au xvi» s. dit qu'on pro-
nonce beo, un e fermé s'entendant avec o et ne fai-
sant qu'un son, et il recommande de ne pas pro-
noncer biau comme font les Parisiens. Dansl'ancien
français, au'nominatif singulier, bels ou baus, au
régime bel; au nominatif pluriel bel, et au régime
bels ou baus. C'est du régime singulier que nous est
restée la forme bel.
t BEAUCÉANT (bô-sê-an) et mieux BATJÇANT
(bô-san), s. m. Nom de l'étendard des Templiers.
— HIST. xvi" s. Un grand baucent [étendard] ver-
meil, qui sera au boust du mast en enseigne nuit
et jour.... Cinq baucens batus à or pour les trois
grans nefs le roy et pour deux galées, DU CANGE,
baucens.
— ÉTYM. Provenç. bausan. Bausan en proven-
çal et en ancien français signifiait un cheval balzan,
c'est-à-dire un cheval noir ayant des marques blan-
ches au pied ; et en effet l'étendard des Templiers
était mi-parti de noir et de blanc, ce qui lui avait
fait attribuer le nom du balzan. On voit donc que
la vraie orthographe et prononciation est bauçant;
beauce'ant est une fausse assimilation comme si le
mot était beau-séant, qui sied bien. On trouve, il est
vrai, dans' des textes anciens, l'orthographe bau-
ceant, mais, comme alors la cédille manquait, l'e
n'est là que pour indiquer la prononciation du c.
f BEAU-CHASSEUR (bô-cha-seur), s. m. Chien
qui crie bien dans la voie, et qui marche toujours la
queue en l'air.
BEAUCOUP (bô-kou;lep peut se lier, et il se lie tou-
jours dans le parler soutenu, devant une voyelle : beau-
coup en disent du bien, bô-cou-p en disent du bien), s.
m. pris toujours sans article. || 1° Proprement unbeau
coup, c'est-à-dire une belle quantité, une grande
ou belle chose, un grand nombre. C'eûtété beaucoup
d'avoir mérité son estime. Celui qui possède beau-
coup. Homme qui sait beaucoup. Beaucoup de sang
répandu. Beaucoup de gens. Il a beaucoup d'auto-
rité sur moi. Joindre beaucoup d'honneur à bien
peu de rudesse, CORN. Nicom. n, 4. C'était beaucoup
pour moi, ce n'était rien pour vous, EAC. Brit. iv, 2.
On lui promit beaucoup, c'est tout ce que j'ai su, ID.
Esth. n, 3. Il comptait pour beaucoup- de l'avoir au-
près de lui, HAMILT. Gramm. 5. N'eût [II] voulu pour
beaucoup en être soulagé, LA PONT. Fab.i, 4. Toutes
vos lettres me font plaisir et beaucoup, mais non
pas toutes autant que la dernière, p. L. COUR. Lett.
i, 4 0. || C'est beaucoup, c'est faire beaucoup, se dit
quelquefois par ironie, pour à peine, à grand'
peine. C'est beaucoup qu'il daigne vous parler.
C'est beaucoup s'il vous regarde. C'est faire beau-
coup que de réussir àluiplaire. || A beaucoup près,
locution par inversion qui est pour près à beaucoup,
c'est-à-dire s'en manquant beaucoup pour être près,
et qui signifie : avec une grande différence, avec
une grande distance; en plus si la phrase est affir-
mative, en moins si elle est négative. Il n'est pas, à
beaucoup près, aussi riche qu'on le dit. Je suis son
aîné, àbeaucoup près. || De beaucoup, en quantité no-
table. Son dernier état deviendra de beaucoup pire
que le premier, MASS. Inconsl. j| 11 s'en faut de
beaucoup exprime une différence de quantité. Il
s'en faut de beaucoup que vous ne m'ayez payé tout
ce que vous me devez. Le pays n'est pas peuplé à
proportion de son étendue, il s'en faut de beaucoup,
VOLT. Hist. de Ituss. i, 2. || Il s'en faut beaucoup,
exprime une différence de qualité. Il s'en faut beau-
coup qu'il soit aussi sage que son frère. Il s'en faut
beaucoup que cette étoffe soit aussi bonne que l'autre.
Il s'en fallait beaucoup, avant Pierre le Grand, que la
Russie fût aussi puissante, VOLT. Hist. de Russie, i, 2.
L'auteur n'est pas l'ami du comte Lally, il s'en faut
beaucoup, ID. S. de Louis XIV, ch. 34. il s'en faut
beaucoup que nos commerçants nous donnent l'idée
de cette vertu dont nous parlent nos missionnaires ;
on peut les consulter sur les brigandages des man-
darins, MONTESQ. Esp. ch. xxi. Il s'en faut beaucoup
que Don Garcie soit une pièce indigne d'estime,
AUGER, édit. de Mol. || 2° Plusieurs. Beaucoup d'en-
tre eux. Beaucoup en ont parlé, mais peu l'ont bien
connue, VOLT. Henr. ch. u.\\ 3° Avec l'art, le. Le
beaucoup. Séparer le peu d'avec le beaucoup, BAYLE,
Dict. hist. Chrys. Rem. 0..||4° Pris adverbialement.
Grandement. Il ne parlait pas beaucoup. Je l'aime
beaucoup. Jem'appliquaisbeaucoup à l'étude. Che-
minbeaucoup plus facile. J'aimerais beaucoup mieux.
Je vous suis beaucoup obligé, MOL. Pourc. m, 9.
Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire,
n>. F. sav. ir, s.
— REM. 1. L'usage ne permet guère qu'on joigne
point à beaucoup; et c'est pêcher que de dire : je
n'en ai point beaucoup; dites : je n'en ai pas beau-
coup. || 2. Beaucoup employé pour plusieurs doit
être le sujet du verbe : beaucoup s'en plaignaient.
Ou bien, s'il est régime, il doit être précédé de
e?ï:j'en connais beaucoup qui prétendent....|| 3. Quand
beaucoup se joint à un comparatif, si on le met
après l'adjectif, il faut intercaler de avantoeoucoup.-
il est beaucoup plus diligent-que son frère; ou il est
plus diligent de beaucoup que son frère. || i. Beau-
coup, suivi de la préposition de, veut que le sub-
stantif qui suit n'ait point d'article : il a beaucoup
d'instruction, et non de l'instruction; il fait beau-
coup de fautes, et non des fautes. || 5. Beaucoup,
d'après sa formation, est un substantif employé
comme nom de quantité, quand il est sujet de verbe
ou complément, puisqu'il n'y a que les noms qui
puissent remplir cette fonction ; et employé comme
adverbe quand il modifie un verbe ou un adjectif.
— HIST. xm" s. Nos engins getoient aus leurs; et
les leurs aus nostres ; mes onques n'oy dire que les
nostres feissent biau cop, JOINV. 224. || xive s. Et si
[j'] avoie des esbattemens biau cop; car, en tout le
chemin, on ne faisoit que chanter et veoir dames
et damoiselles, MACHATJLT, p. 447. || xv" s. Et ne luy
veis jamais tant de gens ensemble à beaucoup près,
COMM. n, 2. Et si luy manda que on l'a voit, volu _
trahir, et qu'il y avoit eu deux Bourguignons pring '
dont l'un estoit pendu, et l'autre avoit requis qu'on
luy saulvast la vie, et qu'il diroit des choses beau-
cop, Bibl des Chartes, 4e. série, t. n, p. 666.
|| xvie s. C'est beaucoup si la fortune y arrive une
fois en trois siècles, MONT, I, 207. Quand le peu
suffit, le beaucoup devient superflu, LANOUE, 263.
— ÉTYM. Bourguig. beacô; ital. bel copo; de beau
et coup., c'est-à-dire un grand coup, un coup heu-
reux, et de là une grande quantité. Cette locution
ne paraît bien s'établir que dans le xiv siècle, car
biau cop dans Joinville est au propre ; et il s'agit de
beaux coups faits avec les engins de guerre. Mais,
dès le xme siècle, on disait grand coup au sens de
beaucoup, ce qui est évidemment la même chose :
Le roy ot, par la paix fesant, grant coup de la terre
le comte, JOINV. 206. Et dans le xivE siècle : L'en
[on] estoit en conseill souvent; Grant coup avoit de
sage gent ; Là oïssiez de beaux langages, Le livre du
bon Jehan, 4 549.
fBEAUCUIT (bô-kui), s. m. L'un des noms vul-
gaires du blé sarrasin.
— ÉTYM. Anglais, buckwheat, blé noir.
BEAU-FILS (bô-fî), s. m. Fils de la personne
qu'on a épousée; gendre. || Au plur. Des beaux-
fils,
— ÉTYM. Beau, 'fils. Beau est ici un terme d'af-
fection qui, se disant très-souvent dans le moyen
âge quand on s'adressait à des personnes qu'on ai-
mait, bêle suer, bêle amie, biaus dous fils, etc.
s'est attaché, dans la langue nouvelle, aux termes
de parenté par alliance. St Louis disait à son fils :
Biau filz, la première chose que je t'enseigne, c'est
que tu mettes ton cuer en amer Dieu, JOINV. Éd.
FR. MICHEL, p. 236. L'ancienne langue disait fillastre
pour beau-fils, marastre pour belle-mère, parastre
pour beau-père ; mais la finale astre ayant pris dé-
cidément un sens péjoratif, la langue s'est sentie
inclinée à chercher une périphrase, et elle l'a trou-
vée dans l'usage ancien qui faisait de beau un terme
d'affection, surtout entre parents. ,
f BEAU-FRAIS (bô-frê), s. m. Terme de marine.
Vent maniable, soufflant uniformément.
— ÉTYM. Beau et frais.
BEAU-FRÈRE (bô-frê-r'), s. m. Celui qui a épousé
notre soeur, ou dont on a épousé le frèra ou la
soeur. Aux noms jadis si doux de beau-frère et de
soeur, CORN. Hor. 11, 6. || Au plur. Des beaux-
frères.
— ÉTYM. Beau, frire (voy. BEAU-FILS). L'ancienne
langue disait sororge ou serorge, de sororius.
BEA
BEA
BEA
ne vis], JOINV. 226. J'ai mespetis enfans à qui je
sui tenus Plus qu'as povres estranges, ne qu'as frè-
res menus ; Je les ai jusque ci bien et bel mainte-
nus, J. DE MEUNG. Test. 356.
— xiv" s. Et aussi nulle punicion ne deffence ne
beau parler ou persuasion ne les pourroit retraire
de mal faire, ORESME, Eth. 72. Par mon chief! fist
li ducs, voici chose faée;Li vilains nous en a une
belle donnée, Qui nous a fait venir et regarder la
bée, Guescl. 4495.
— xv* s. Nous nous en avons beau [nous ferons
bien] taire et souffrir, velà les frères au duc de Glo-
cestre qui bien y pourvoiront, FROISS.III, ÏV, 64. Il
les rappaisa [ses gens] au plus bel qu'il pust, ID.
I, i, 97. Et leur fit grâce pourtant que si bel
et si vaillamment ils s'estoient tenus et desfen-
dus contre leurs ennemis, ID. I, I, 446. Et le
gentil homme qui pris m'avoit estoit très bel
homme, ID. III, IV, 42. Volontiers au matin,quand
il estoit levé, mais que il fit bel, [Yvain de Gal-
les] s'en venoit devant le chastel, ni. n, n, 30.
Et leur montra adonc tant de belles raisons qu'ils
s'en souffrirent [ils s'en contentèrent], ID. I, I,
4 4 4. Si passa le roi son mautalent adonc au plus
beau qu'il put, ID. I., I, 296. Et le lendemain au
matin, les dits Anglois ordonnèrent leurs batailles,
et passèrent à beau pié la dite rivière, AL. CHART.
Hist. de Charles VIL... en nom de Dieu tu la bailles
Belle 1 de qui appelles-tu? JKïr. de Ste-Genev. S re-
commencer de plus belle, J'en voy jà les adjourne-
ments Que font, vers vieulx et jeunes gens, Amours
et la saison nouvelle, CH. D'OEL. Rond. Et pour ceste
cause allèrent à Pontoise les dicts ducs de Berry et
de Bourgongne, et y eut articles faicts beaux et
bons, lesquels pleurent à toutes les parties, JUV. DES
imsiNS, Charles VI, 4443. Les Gois estoient trois
frères, fils de Thomas le Gois qui estoit boucher,bel
homme, et en son estât bon marchand, n>.ib. 4 44 4.
Je vous l'ay appellée ma dame, Et devoye dire de-
moiselle, Là où j'ay failly par mon ame ; Pourquoy
el'la me bailla belle, COQUILL. LemonologueduPuits.
Et [le roi] eust eu beau se retirer en France, sans
péril, si n'eussent esté ses longs séjours sans pro-
pos, COMM. vm, 6. Il fut là laissé toute la belle nuit,
.LOUIS xi, JYouo/xxvn. Il auroit bel attendre, ID. ib.
Si s'avisa bon jacobin de venir voir sa dame et qu'à
l'aventure il pourroit estre si heureux que de la trou-
ver en belle, ID. ib. XLVI. Quand il vit que par beau
ne par laid [prières ni menaces] il ne la pouvoit os-
ier de sa mauvaistié, ID. ib. LXXXIV.
— xvic s. Ses successeurs voyans qu'ils n'y ga-
gnoient rien, se déportèrent bien et beau de ceste
obstination, CALVIN, Inslit. 909. Mais dessus tout,
qu'il fit beau voir Le roy armé, accompaigné de prin-
ces! J. MAROT,V, 29. Or estCassan basty dessus ung
hault, Et au beaupyé est la rivière d'Ade, ID. V, 90.
....Aubeau travers [àtravers],rû.v, <43.0! vousfac-
teurs [poètes], parlant beau comme ung ange, D'hon-
neuret loz donnez un million Au roy Loys, ID. V, 4 36.
De plus belle, ID. V, 4 65. De plus beau [même sens],
ID. v, 4 84. Homme faulx, et bel enlangaigé Vault
pis que faulx es mains d'un enraigé, ID. v, 4 94. On
a beau dire : une colombe est noire, MAROT, II, 6G.
Belle en qui gistma mort ou mon secours, ID. I,
353.Sbellesdents,MONT.i, 24. Cette belle [ironique-
ment] sentence, ID. I, 24. Eschylus a beau se te-
nir à.... ID. i, 74. Tu as beau faire, douleur! si ne
diray je pas que tu sois mal, ID. I, 304. Tant que
l'ennemy est en pied, c'est à recommencer de plus
belle, ID. i, 364. Vrayement Protagoras nous en
contoit de belles.... ID. II, 344. Il a bel aller à pied,
qui mené son cheval par la bride, ID. ni, 287. Il est
bel à veoir [évident] que d'ores e*i là ce leur est
plus languir que vivre, LA BOÉTIE, 29. Et, pour ce
qu'en ce nom le beau est accouplé avecques le bon,
le premier que je voyois beau et bien formé, je
m'approchois de luy, ID. 4 63. Il fait beau voir les
habillements tous séparez..,, cela est beau à l'oeil,
ID. 4 78. Ce beau tiltre de Be\ et Bon qu'on t'a donné,
ID. 207.Voyla beau coude, ce dit quelqu'un. Bel est-
il vrayement, dit elle, mais non pas pour demeu-
rer en veuë, ID. 298. Amorces de bonne espérance
et de belles paroles , AMTOT, Timol. 46. Hz em-
ployèrent leur loisir à un très bel et très digne ex-
ploit, n>. ib. 23. Il s'en alla en tel equippage,
dansant jusques au beau milieu de l'assemblée du
peuple, ID. Pyrrhus, 27. Il feit imaginer à ses com-
pagnons, que c'estoit belle couardise qui luy faisoit
tenir ces propos là, ID. Nicias, 39. Ilz empoignoient
à belles mains les bourdons des Parthes, ID. Cras-
SUSJ i8. Les corbeaux recommencèrent à erier ar-
rière de plus belle, ID. Phoc. 4 2. Paulinus ne vou-
lut pas, remonstrant qu'il falloit aller tout beau, et
ne se travailler pas trop, ny aller chaudement, ID.
Olhon, 4 5. Et dès lors recommença plus beau que
devant à siffler, DES PÉR. Contes, cxv. Notre curé
la bailla belle Aux huguenots de la Rochelle, D'AUB.
Foen. n, 6. La royne d'Hongrie a beau [beau jeu
pour] faire ce qu'il luy plaist, puisqu'on luy en
donne le loisir, CARLOIX, IV, 2G. De ce que, par sa
faveur, ils l'avoient, non pas si belle, mais si
mortelle et sanglante, esohappée, CARLOIX, vn,
4. X quoy le roy Pesehappa belle; car l'harque-
busade.... BRANT. Launoy. Quand vous serez bien
vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du
feu, devisant et filant, Direz, chantant mes vers,
en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du
temps que j'estois belle, RONSARD.
— ÉTYM.Berry, biau; bressan, bal; picard, Mou
et biel; provenç. bel; catal. bett; espagn. et ital.
bello; d&bsllu's. Bèze, au xvi» s. dit qu'on pro-
nonce beo, un e fermé s'entendant avec o et ne fai-
sant qu'un son, et il recommande de ne pas pro-
noncer biau comme font les Parisiens. Dansl'ancien
français, au'nominatif singulier, bels ou baus, au
régime bel; au nominatif pluriel bel, et au régime
bels ou baus. C'est du régime singulier que nous est
restée la forme bel.
t BEAUCÉANT (bô-sê-an) et mieux BATJÇANT
(bô-san), s. m. Nom de l'étendard des Templiers.
— HIST. xvi" s. Un grand baucent [étendard] ver-
meil, qui sera au boust du mast en enseigne nuit
et jour.... Cinq baucens batus à or pour les trois
grans nefs le roy et pour deux galées, DU CANGE,
baucens.
— ÉTYM. Provenç. bausan. Bausan en proven-
çal et en ancien français signifiait un cheval balzan,
c'est-à-dire un cheval noir ayant des marques blan-
ches au pied ; et en effet l'étendard des Templiers
était mi-parti de noir et de blanc, ce qui lui avait
fait attribuer le nom du balzan. On voit donc que
la vraie orthographe et prononciation est bauçant;
beauce'ant est une fausse assimilation comme si le
mot était beau-séant, qui sied bien. On trouve, il est
vrai, dans' des textes anciens, l'orthographe bau-
ceant, mais, comme alors la cédille manquait, l'e
n'est là que pour indiquer la prononciation du c.
f BEAU-CHASSEUR (bô-cha-seur), s. m. Chien
qui crie bien dans la voie, et qui marche toujours la
queue en l'air.
BEAUCOUP (bô-kou;lep peut se lier, et il se lie tou-
jours dans le parler soutenu, devant une voyelle : beau-
coup en disent du bien, bô-cou-p en disent du bien), s.
m. pris toujours sans article. || 1° Proprement unbeau
coup, c'est-à-dire une belle quantité, une grande
ou belle chose, un grand nombre. C'eûtété beaucoup
d'avoir mérité son estime. Celui qui possède beau-
coup. Homme qui sait beaucoup. Beaucoup de sang
répandu. Beaucoup de gens. Il a beaucoup d'auto-
rité sur moi. Joindre beaucoup d'honneur à bien
peu de rudesse, CORN. Nicom. n, 4. C'était beaucoup
pour moi, ce n'était rien pour vous, EAC. Brit. iv, 2.
On lui promit beaucoup, c'est tout ce que j'ai su, ID.
Esth. n, 3. Il comptait pour beaucoup- de l'avoir au-
près de lui, HAMILT. Gramm. 5. N'eût [II] voulu pour
beaucoup en être soulagé, LA PONT. Fab.i, 4. Toutes
vos lettres me font plaisir et beaucoup, mais non
pas toutes autant que la dernière, p. L. COUR. Lett.
i, 4 0. || C'est beaucoup, c'est faire beaucoup, se dit
quelquefois par ironie, pour à peine, à grand'
peine. C'est beaucoup qu'il daigne vous parler.
C'est beaucoup s'il vous regarde. C'est faire beau-
coup que de réussir àluiplaire. || A beaucoup près,
locution par inversion qui est pour près à beaucoup,
c'est-à-dire s'en manquant beaucoup pour être près,
et qui signifie : avec une grande différence, avec
une grande distance; en plus si la phrase est affir-
mative, en moins si elle est négative. Il n'est pas, à
beaucoup près, aussi riche qu'on le dit. Je suis son
aîné, àbeaucoup près. || De beaucoup, en quantité no-
table. Son dernier état deviendra de beaucoup pire
que le premier, MASS. Inconsl. j| 11 s'en faut de
beaucoup exprime une différence de quantité. Il
s'en faut de beaucoup que vous ne m'ayez payé tout
ce que vous me devez. Le pays n'est pas peuplé à
proportion de son étendue, il s'en faut de beaucoup,
VOLT. Hist. de Ituss. i, 2. || Il s'en faut beaucoup,
exprime une différence de qualité. Il s'en faut beau-
coup qu'il soit aussi sage que son frère. Il s'en faut
beaucoup que cette étoffe soit aussi bonne que l'autre.
Il s'en fallait beaucoup, avant Pierre le Grand, que la
Russie fût aussi puissante, VOLT. Hist. de Russie, i, 2.
L'auteur n'est pas l'ami du comte Lally, il s'en faut
beaucoup, ID. S. de Louis XIV, ch. 34. il s'en faut
beaucoup que nos commerçants nous donnent l'idée
de cette vertu dont nous parlent nos missionnaires ;
on peut les consulter sur les brigandages des man-
darins, MONTESQ. Esp. ch. xxi. Il s'en faut beaucoup
que Don Garcie soit une pièce indigne d'estime,
AUGER, édit. de Mol. || 2° Plusieurs. Beaucoup d'en-
tre eux. Beaucoup en ont parlé, mais peu l'ont bien
connue, VOLT. Henr. ch. u.\\ 3° Avec l'art, le. Le
beaucoup. Séparer le peu d'avec le beaucoup, BAYLE,
Dict. hist. Chrys. Rem. 0..||4° Pris adverbialement.
Grandement. Il ne parlait pas beaucoup. Je l'aime
beaucoup. Jem'appliquaisbeaucoup à l'étude. Che-
minbeaucoup plus facile. J'aimerais beaucoup mieux.
Je vous suis beaucoup obligé, MOL. Pourc. m, 9.
Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire,
n>. F. sav. ir, s.
— REM. 1. L'usage ne permet guère qu'on joigne
point à beaucoup; et c'est pêcher que de dire : je
n'en ai point beaucoup; dites : je n'en ai pas beau-
coup. || 2. Beaucoup employé pour plusieurs doit
être le sujet du verbe : beaucoup s'en plaignaient.
Ou bien, s'il est régime, il doit être précédé de
e?ï:j'en connais beaucoup qui prétendent....|| 3. Quand
beaucoup se joint à un comparatif, si on le met
après l'adjectif, il faut intercaler de avantoeoucoup.-
il est beaucoup plus diligent-que son frère; ou il est
plus diligent de beaucoup que son frère. || i. Beau-
coup, suivi de la préposition de, veut que le sub-
stantif qui suit n'ait point d'article : il a beaucoup
d'instruction, et non de l'instruction; il fait beau-
coup de fautes, et non des fautes. || 5. Beaucoup,
d'après sa formation, est un substantif employé
comme nom de quantité, quand il est sujet de verbe
ou complément, puisqu'il n'y a que les noms qui
puissent remplir cette fonction ; et employé comme
adverbe quand il modifie un verbe ou un adjectif.
— HIST. xm" s. Nos engins getoient aus leurs; et
les leurs aus nostres ; mes onques n'oy dire que les
nostres feissent biau cop, JOINV. 224. || xive s. Et si
[j'] avoie des esbattemens biau cop; car, en tout le
chemin, on ne faisoit que chanter et veoir dames
et damoiselles, MACHATJLT, p. 447. || xv" s. Et ne luy
veis jamais tant de gens ensemble à beaucoup près,
COMM. n, 2. Et si luy manda que on l'a voit, volu _
trahir, et qu'il y avoit eu deux Bourguignons pring '
dont l'un estoit pendu, et l'autre avoit requis qu'on
luy saulvast la vie, et qu'il diroit des choses beau-
cop, Bibl des Chartes, 4e. série, t. n, p. 666.
|| xvie s. C'est beaucoup si la fortune y arrive une
fois en trois siècles, MONT, I, 207. Quand le peu
suffit, le beaucoup devient superflu, LANOUE, 263.
— ÉTYM. Bourguig. beacô; ital. bel copo; de beau
et coup., c'est-à-dire un grand coup, un coup heu-
reux, et de là une grande quantité. Cette locution
ne paraît bien s'établir que dans le xiv siècle, car
biau cop dans Joinville est au propre ; et il s'agit de
beaux coups faits avec les engins de guerre. Mais,
dès le xme siècle, on disait grand coup au sens de
beaucoup, ce qui est évidemment la même chose :
Le roy ot, par la paix fesant, grant coup de la terre
le comte, JOINV. 206. Et dans le xivE siècle : L'en
[on] estoit en conseill souvent; Grant coup avoit de
sage gent ; Là oïssiez de beaux langages, Le livre du
bon Jehan, 4 549.
fBEAUCUIT (bô-kui), s. m. L'un des noms vul-
gaires du blé sarrasin.
— ÉTYM. Anglais, buckwheat, blé noir.
BEAU-FILS (bô-fî), s. m. Fils de la personne
qu'on a épousée; gendre. || Au plur. Des beaux-
fils,
— ÉTYM. Beau, 'fils. Beau est ici un terme d'af-
fection qui, se disant très-souvent dans le moyen
âge quand on s'adressait à des personnes qu'on ai-
mait, bêle suer, bêle amie, biaus dous fils, etc.
s'est attaché, dans la langue nouvelle, aux termes
de parenté par alliance. St Louis disait à son fils :
Biau filz, la première chose que je t'enseigne, c'est
que tu mettes ton cuer en amer Dieu, JOINV. Éd.
FR. MICHEL, p. 236. L'ancienne langue disait fillastre
pour beau-fils, marastre pour belle-mère, parastre
pour beau-père ; mais la finale astre ayant pris dé-
cidément un sens péjoratif, la langue s'est sentie
inclinée à chercher une périphrase, et elle l'a trou-
vée dans l'usage ancien qui faisait de beau un terme
d'affection, surtout entre parents. ,
f BEAU-FRAIS (bô-frê), s. m. Terme de marine.
Vent maniable, soufflant uniformément.
— ÉTYM. Beau et frais.
BEAU-FRÈRE (bô-frê-r'), s. m. Celui qui a épousé
notre soeur, ou dont on a épousé le frèra ou la
soeur. Aux noms jadis si doux de beau-frère et de
soeur, CORN. Hor. 11, 6. || Au plur. Des beaux-
frères.
— ÉTYM. Beau, frire (voy. BEAU-FILS). L'ancienne
langue disait sororge ou serorge, de sororius.
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