Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 1 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406710m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49508
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2008
162
APO
entre lesquels on passe les barres de fer, dans une
forge, pour les aplatir.
f APLET (a-plè) ou APPELET, s. m. Filet pour
la pêche du hareng. || Corde garnie de lignes ayant
chacune un ou plusieurs hameçons.
— HIST. Mal fera soc ne coltre ne apleit remuer....
X la charue apleiz, soc et coltre laissa, Rou, v.
1979 et 1993. || xiv" s. Pour estre à un profit de pes-
chier, l'apploit ou harnois du dit Colin fu plus
grevé, RAYNOUARD, apleg.
— ÉTYH. À et plet, radical qui se trouve dans
em-plet-te (yoy. ce mot). Provenç. apleg, apleit,
outil. Apleit ou aploit signifiait toute espèce d'ou-
til ou, comme on disait, de harnois.
APLOMB (a-plon; le 6 ne se lie jamais), s. m.
|| 1° Verticalité. Prendre l'aplomb des colonnes. Ce
mur a perdu son aplomb. || 2° Fig. Assurance dans
la manière de se présenter, d'agir. Cet acteur a un
aplomb étonnant. |] 3° Se dit, en physiologie, de la
répartition régulière du poids du corps sur les mem-
bres, et de la direction la plus favorable de ceux-ci
considérés comme supports pour le soutien du tronc
et l'exécution des mouvements du corps. || 4° Terme
de peinture. Juste pondération des figures. Ces fi-
gures manquent d'aplomb, c'est-àrdire ont l'air de
tomber. || 5° En musique , indique la précision
dans la mesure. || 6° D'aplomb, loc. adv. Vertica-
lement. Le soleil s'élève, il faut gagner la forêt avant
qu'il soit d'aplomb sur nos têtes, BERN.DE S.-P. l'Ar-
cadie, n. 11 Être d'aplomb, être ferme sur ses jambes.
Cet enfant est d'aplomb sur ses petites jambes. || Re-
tomber d'aplomb, retomber droit, en équilibre. Il
retomba d'aplomb sur ses pieds.
—-ÉTYM. À et plomb, parce que le fil à plomb
sert à déterminer la verticalité.
fAPLONOME (a-plo-no-m'), adj. En minéralo-
gie, se dit des substances dont les cristaux déri-
vent de lois très-simples.
— ÉTYM. 'AnXôo;, simple, etv6(io<;, loi, règle.
■)-APLOSTOME (a-plo-sto-m'), adj. Terme de
zoologie. Qui a la bouche ou l'ouverture simple.
— ÉTYM. AuXooç, simple, et
f APNÉE (a-pnéej, s. f. Terme de médecine. Dé-
faut de respiration, suspension de la respira-
tion.
— ÉTYM. "Airvoto, de à privatif, itvsïv, souffler,
respirer (voy. PNEUMATIQUE).
APOCALYPSE (a-po-ka-li-ps'), s. f. Livre ca-
nonique qui contient les révélations 'faites à saint
Jean dans l'Ile de Patmos. Des monstres plus af-
freux que toutes les bêtes de l'Apocalypse, HAMILT.
Gramm. H.\\ Style d'Apocalypse, style obscur.
|| Fig. C'est le cheval de l'Apocalypse, se dit d'une
mauvaise haridelle.
— HIST. xm" s. De bêle taille la devis [je la vois] ;
Mes ung poi fu pale de vis; Etresembloit, la pute
lisse, Le cheval de PApocalipse, la Rose, 4 2203.
— ÉTYM. 'AitonâXviiç, de àizi, indiquant sépara-
tion, et de xaXOrcrw, cacher; mot à mot, dé-ca-
cher, autrement dit, découvrir, révéler.
APOCALYPTIQUE (a-po-ka-li-pti-k'), adj". Qui est
dans le genre de l'Apocalypse ; difficile à compren-
dre. Auteur apocalyptique; style apocalyptique.
— ÉTYM. Apocalypse.
+ APOCATASTASE (a-po-ka-ta-sta-z') s. f. Révo-
lution idéale ramenant, selon les anciens philoso-
phes, les astres à un certain point pris pour point
initial.
— ÉTYM. 'Aitoxavâtrcairt;, restitution, de dmè,
marquant retour, et xomxcrTaaiç, position (voy. CA-
TASTASE).
APOCO (a-po-ko), *. m. De peu de valeur. Traiter
quelqu'un d'apoco, le traiter avec mépris. Peu.usité.
— ÉTYM. Ital. ha, 3e personne du verbe avère,
avoir (voy. AVOIR), etpoeo, peu (voy. PEU); mot à
mot, il a peu.
t ÂPOCOÂPOCO(a-po-ko-a-po-ko) ou, simple-
ment, POCO APOCO, ad». Terme de musique. Joint
aux mots crescendo et decrescendo, indique qu'on
doit successivement renforcer ou diminuer le son
petit à petit.
— ÉTYM. Ital. à, à, etpoeo, peu (voy. PEU).
APOCOPE (a-po-ko-p'), s. f. Figure de grammaire.
Retranchement d'une lettre ou d'une syllabe à la fin
d'un mot; par exemple, encorpour encore.
— ÉTYM. 'ATIOXOTC^, de ànô, indiquant ablation,
etxôïtxoe, couper (voy. COUPER).
f APOCOPE, ÉE (a-po-ko-pé, pée), adj. Terme
de grammaire. Qui a subi une apocope. Mots apoco-
pes.
APOCRISIAIRE(a-po-kri-zi-ê-r'),s.m. || 1°Terme
d'histoire. Chez les Grecs du Bas-Empire, officier
primitivement chargé de porter les réponses des
APO
empereurs, et plus tard dignitaire chargé de l'ex-
pédition des édits et des actes. || 2° Ancienne fonction
ecclésiastique. Député d'une église pour quel-
que commission. Les apocrisiaires dans les monas-
tères étaient chargés du soin des affaires tempo-
relles. C'était encore un titre d'office a Cluny, peu
de tempsavant laRévolution. || 3°Sous Charlemagne,
le grand aumônier.
— ÉTYM. Bas grec, èrnoxpimâpioç, du grec àitô-
xpiaiç, réponse, celui qui fait réponse; de àm>, in-
diquant.émission, et xpîffiç, jugement (voy. CRISE);
mot à mot, émission de jugement, réponse.
APOCRYPHE (a-po-kri-f). 111° Adj. Dont l'authen-
ticité n'est pas établie. Auteur apocryphe. Faire
passer l'Evangile pour une histoire apocryphe,
PASC. Pror. ta. Tous les conles ramassés dans les
livres les plus apocryphes, BOSS. Conc. Alexandre,
si l'anecdote n'est pas apocryphe, conjura l'hiéro-
phante de brûler la lettre, VOLT. Moeurs, ilyst. Si
maints tableaux ne sont point apocryphes,LA PONT.
Papef. || 2° S. m. Un apocryphe. Les apocryphes,
les ouvrages composés par d'anciens hérétiques et
attribués par eux à des auteurs sacrés. || 3° Origi-
nairement, les livres de l'Ancien Testament que les
juifs de Palestine n'admettaient pas dans leur recueil
sacré. || 4° Nouvelle apocryphe, fausse nouvelle.
— HIST. xv" s. Chose apocriphe et sans grant
foy, CHRIST, DE PISAN, Charles V, i, ch. o.
— ÉTYM. 'Aîiôxpuipo;, de àizà, indiquant éloigne-
ment, et de xpOuto), cacher (voy. CRYPTE).
APOCYN (a-po-sin), s. m. Terme de botanique.
Genre de plantes de la famille des apocynées, qui
vient de l'Amérique et de l'Asie boréales.
—ÉTYM. Anôxvvov, de cwtô, indiquant hostilité, et
y.uwv, chien (voy. CHIEN) ; ennemi des chiens. L'a-
pocyn des Grecs, ainsi nommé parce qu'on lui attri-
buait la propriété de tuer les chiens et les loups ,
parait être le cynanchum erectum, L.
f APOCYNÉES (a-po-si-née), s. f. plur. ferme de
botanique. Famille de plantes de la classe des dico-
tylédones monopétales hypogynes.
APODE (a-po-d'). || i° 4dj.Terme didactique. Qui
est sans pieds. || 2° S. m. Poisson dépourvu de na-
geoires ventrales, tel que les anguilles.
— ÉTYM. "Aitouç, de à privatif, et rcoOç, pied
(voy. PIED).
APODICTIQUE(a-po-di-kti-k'), adj. || 1° En termes
d'école, un argument apodictique est un raisonne-
ment démonstratif, suivant la'signification grecque
du mot. || 2° Dans la philosophie de Kant, qui ob-
tient ou qui exprime l'adhésion la plus complète.de
l'esprit, et porte le caractère de la nécessité abso-
lue. La certitude apodictique porte les caractères
d'universalité et de nécessité absolues : elle ne dé-
rive donc point de l'expérience, qui ne peut éta-
blir qu'une certitude analogique, VILLERS, Kant,
p. 217.
— ÉTYM. 'AitoSeixTtxôç, de à-KÔ, indiquant écar-
tement, extension, et ÔEIXVÛOJ, montrer.
t APODIE (a-po-die), s. f. Terme didactique.
Absence de piei's.
— ÉTYM. Apode.
f APODOSE (a-po-dô-z'), s. f. Terme de rhétori-
que. Le second membre de la phrase,par rapport au
premier qu'on nomme protase.
— ÉTYM. 'AîtoSoffi;, restitution, de «TIÔ, re, et
86si;, don (voy. DOSE).
\ APODYTÊRirjM(a-po-di-té-ri-om'),s. m. Terme
d'architecture ancienne. Lieu où l'on se déshabil-
lait dans une palestre ou dans des bains publics.
— ÉTYM. 'AuoSutripiov, de àrcè, exprimant enlè-
vement, et 80eiv, vêtir.
APOGÉE (a-po-jêe), s. m. || 1° Terme d'astrono-
mie. Point de l'orbite de la lune où elle se trouve
à sa plus grande distance de la terre. La lune a son
apogée et son périgée, VOLT. Newt. n, 6. ]| 2° Adj.
La lune est apogée. || 3° Fig. Le degré le plus élevé.
Sa puissance est à son apogée. Ce grand capitaine
[M. deTurenne] était dans l'apogée de sa faveur,
ST-SIM. 68, 2)8. Un corps sain, un esprit joyeux
Et quelque prose mélangée De vers badins ou sé-
rieux Me feront trouver l'apogée De la félicité des
Dieux, I; B. ROUSS. Rêp. à Chaulieu.
— REM. Apogée ne se dit que de la lune, parce
que seule elle tourne directement autour de la
terre. En parlant des planètes, le point de leur or-
bite où elles sont le plus loin delà terre dépendant
de leur position et de celle de ïa terre,on dit qu'elles
sont en opposition.
— ÉTYM. 'Aitôyaioç, de à-nb, indiquant éloigne-
ment, et de voua, terre.
APOGRAPHE (a-po-gra-f), s. m. || i° Copie d'un
écrit original, par opposition à autographe. || 2° Nom
APO
d'un nouvel instrument dont on sert pour copier lit
dessins;
— ÉTYM. 'AwÔYpaipov, copie, de àrcô, indiquant
transport, Ypôçu, écrire (voy. GRAPHIQUE).
fAPOJOVE (a-po-jo-v'). || i° S.m. Terme d'as-
tronomie. Point de l'orbite des satellites de Jupite.
où ils sont le plus éloignés de cette planète. || 2°Adj
Quand un des quatre satellites est apojove.
— ÉTYM. Mot hybride, de àm>, indiquant éloigne-
ment, et jove, formé de Jovis, génitif de Jupiter.
t APOLL1NARISTE (a-pol-li-na-ri-sf), s. m. Hé-
rétique qui croyait qu'il y avait deux fils de Dieu,
l'un né de Dieu, l'autre de la Vierge, et qui em-
pruntait plusieurs opinions au manichéisme.
— ÉTYM. Apollinaire, nom de l'auteur de la
secte.
APOLLON (a-po-llon), s.m. nomprop. Terme de
mythologie. Le Dieu des beaux-arts et de la poésie.
Les favoris d'Apollon, les poètes.
— ÉTYM. 'ATIOXÀWV.
fAPOLLONIEN, IENNE (a-pol-lo-niin, niè-n'),
adj. En géométrie, se dit des sections coni-
ques.
— ÉTYM. Apollonius de Perge, célèbre géomètre
grec qui a écrit sur ces courbes.
APOLOGÉTIQUE (a-po-lo-jé-ti-k'). || i° Ad). Qui
contient une apologie. Lettre apologétique. || 2° S.m.
L'Apologétique, la défense des chrétiens par Ter-
tullien. Chateaubriand l'a fait du féminin, à tort.
Chose étrange ! que l'Apologétique aux Gentils soit
devenue l'Apologétique aux chrétiens! Génie, m,
IV, 2. || 3- S. f. L'apologétique, la partie de la théo-
logie qui a pour but de défendre la religion chré-
tienne contre les attaques.
— ÉTYM. 'ATIOÀOYYITIXO; , de àjto).oYÉO[«.ai, faire
une apologie (voy. APOLOGIE).
APOLOGIE (a-po-lo-jie), s. /". |] 1° Discours, pa-
roles pour défendre ou justifier* Faire l'apologie de
quelqu'un. L'apologie du plaisir et de la mollesse. Il
venait recevoir les éloges comme on vient faire des
apologies, FLÉCH. Tur. M. Arnaud fait ses apologies
où il donne sa proposition, PASC. Prov. 3. Vousfai-
siez autrefois l'apologie de vos passions , MASS.
Épiph. || 2° Par extension, tout ce qui justifie. Sa
conduite depuis quelque temps fait son apologie.
— HIST. xvi" s. Le titre me semblera, advis,bon
tel : Excuse composée par Jacques de Bourgoigne
pour le purger vers la majesté impériale ; car le
mot d'apologie n'est pas usité en françois, CALVIN,
Lettres à J.de Bourgoigne,p. 143. Ceux qui voudront
Voir les apologies en cet affaire, les trouveront en
l'histoire du païs bas, D'AUB. Hist. m, 97.
— ÉTYM. 'ATtoXoyîa, d'àità, indiquant écartement,
etXôyoç, discours (voy. LOGIQUE) ; discours qui écarte
une inculpation, etc.
f APOLOGIQUE (a-po-lo-ji-k'), adj. Qui a le ca-
ractère de l'apologie. Discours apologique.
APOLOGISTE (a-po-lo-ji-sf), s. m. || i° Celui qui
fait l'apologie de quelqu'un, de quelque chose. Les
apologistes de la foi chrétienne. Les gens de bien
tout seuls vous excusent, vous justifient, sont les
apologistes de vos vertus ou les sages dissimulateurs
de vos vices, MASS. Car. Injustice.. Environne d'apo-
logistes des passions qui soufflaient encore le feu de
la volupté, ID. Louis le Grand. Quel malheur pour
les grands de trouver d'indignes apologistes de leurs
vicesparmiceuxquien auraient dû être les censeurs!
ID. Petit Car.Tentation. || 2° Absolument. Les apolo-
gistes, ceux qui se livrent'à l'apologétique, qui dé-
fendent les dogmes du christianisme.
—HIST. xvi° s. Je ne suis apologue d'aucun parti,
D'AUB. Hist. il, 146.
— ÉTYM. Apologie.
APOLOGUE (a-po-lo-gh1), s. m. Exposé d'une
vérité morale sous une forme allégorique, et dans le-
quel l'enseignement est presque toujours donné par
une assimilation de l'espèce humaine aux êtres que
l'on fait parler ou agir. L'apologue est un don qui
vient des immortels, LA FONT. Fabl. vu, à Mme de
Montespan.
— SYN. APOLOGUE, FABLE, PARABOLE. La fable est
le terme le plus général ; c'est tout ce qu'on dit,
tout ce qu'on raconte ; il y a dans les fables de Phè-
dre et de La Fontaine des contes ingénieux qui ne
sont pas du tout des apologues. L'apologue est tou-
jours fondé sur une allégorie, dont on a fait l'appli-
cation à l'homme. La parabole est un apologue con-
tenu dans l'Écriture sainte ; on dit la parabole de
l'enfant prodigue, et non l'apologue, bien que ce
soit, au fond, la même chose.
— HIST. xvi" s. Comme un des traducteurs du
Tasse, qui a choisi pour son apologue f dédicace] le
prince de Conti, D'AUB. Conf. préf.
APO
entre lesquels on passe les barres de fer, dans une
forge, pour les aplatir.
f APLET (a-plè) ou APPELET, s. m. Filet pour
la pêche du hareng. || Corde garnie de lignes ayant
chacune un ou plusieurs hameçons.
— HIST. Mal fera soc ne coltre ne apleit remuer....
X la charue apleiz, soc et coltre laissa, Rou, v.
1979 et 1993. || xiv" s. Pour estre à un profit de pes-
chier, l'apploit ou harnois du dit Colin fu plus
grevé, RAYNOUARD, apleg.
— ÉTYH. À et plet, radical qui se trouve dans
em-plet-te (yoy. ce mot). Provenç. apleg, apleit,
outil. Apleit ou aploit signifiait toute espèce d'ou-
til ou, comme on disait, de harnois.
APLOMB (a-plon; le 6 ne se lie jamais), s. m.
|| 1° Verticalité. Prendre l'aplomb des colonnes. Ce
mur a perdu son aplomb. || 2° Fig. Assurance dans
la manière de se présenter, d'agir. Cet acteur a un
aplomb étonnant. |] 3° Se dit, en physiologie, de la
répartition régulière du poids du corps sur les mem-
bres, et de la direction la plus favorable de ceux-ci
considérés comme supports pour le soutien du tronc
et l'exécution des mouvements du corps. || 4° Terme
de peinture. Juste pondération des figures. Ces fi-
gures manquent d'aplomb, c'est-àrdire ont l'air de
tomber. || 5° En musique , indique la précision
dans la mesure. || 6° D'aplomb, loc. adv. Vertica-
lement. Le soleil s'élève, il faut gagner la forêt avant
qu'il soit d'aplomb sur nos têtes, BERN.DE S.-P. l'Ar-
cadie, n. 11 Être d'aplomb, être ferme sur ses jambes.
Cet enfant est d'aplomb sur ses petites jambes. || Re-
tomber d'aplomb, retomber droit, en équilibre. Il
retomba d'aplomb sur ses pieds.
—-ÉTYM. À et plomb, parce que le fil à plomb
sert à déterminer la verticalité.
fAPLONOME (a-plo-no-m'), adj. En minéralo-
gie, se dit des substances dont les cristaux déri-
vent de lois très-simples.
— ÉTYM. 'AnXôo;, simple, etv6(io<;, loi, règle.
■)-APLOSTOME (a-plo-sto-m'), adj. Terme de
zoologie. Qui a la bouche ou l'ouverture simple.
— ÉTYM. AuXooç, simple, et
f APNÉE (a-pnéej, s. f. Terme de médecine. Dé-
faut de respiration, suspension de la respira-
tion.
— ÉTYM. "Airvoto, de à privatif, itvsïv, souffler,
respirer (voy. PNEUMATIQUE).
APOCALYPSE (a-po-ka-li-ps'), s. f. Livre ca-
nonique qui contient les révélations 'faites à saint
Jean dans l'Ile de Patmos. Des monstres plus af-
freux que toutes les bêtes de l'Apocalypse, HAMILT.
Gramm. H.\\ Style d'Apocalypse, style obscur.
|| Fig. C'est le cheval de l'Apocalypse, se dit d'une
mauvaise haridelle.
— HIST. xm" s. De bêle taille la devis [je la vois] ;
Mes ung poi fu pale de vis; Etresembloit, la pute
lisse, Le cheval de PApocalipse, la Rose, 4 2203.
— ÉTYM. 'AitonâXviiç, de àizi, indiquant sépara-
tion, et de xaXOrcrw, cacher; mot à mot, dé-ca-
cher, autrement dit, découvrir, révéler.
APOCALYPTIQUE (a-po-ka-li-pti-k'), adj". Qui est
dans le genre de l'Apocalypse ; difficile à compren-
dre. Auteur apocalyptique; style apocalyptique.
— ÉTYM. Apocalypse.
+ APOCATASTASE (a-po-ka-ta-sta-z') s. f. Révo-
lution idéale ramenant, selon les anciens philoso-
phes, les astres à un certain point pris pour point
initial.
— ÉTYM. 'Aitoxavâtrcairt;, restitution, de dmè,
marquant retour, et xomxcrTaaiç, position (voy. CA-
TASTASE).
APOCO (a-po-ko), *. m. De peu de valeur. Traiter
quelqu'un d'apoco, le traiter avec mépris. Peu.usité.
— ÉTYM. Ital. ha, 3e personne du verbe avère,
avoir (voy. AVOIR), etpoeo, peu (voy. PEU); mot à
mot, il a peu.
t ÂPOCOÂPOCO(a-po-ko-a-po-ko) ou, simple-
ment, POCO APOCO, ad». Terme de musique. Joint
aux mots crescendo et decrescendo, indique qu'on
doit successivement renforcer ou diminuer le son
petit à petit.
— ÉTYM. Ital. à, à, etpoeo, peu (voy. PEU).
APOCOPE (a-po-ko-p'), s. f. Figure de grammaire.
Retranchement d'une lettre ou d'une syllabe à la fin
d'un mot; par exemple, encorpour encore.
— ÉTYM. 'ATIOXOTC^, de ànô, indiquant ablation,
etxôïtxoe, couper (voy. COUPER).
f APOCOPE, ÉE (a-po-ko-pé, pée), adj. Terme
de grammaire. Qui a subi une apocope. Mots apoco-
pes.
APOCRISIAIRE(a-po-kri-zi-ê-r'),s.m. || 1°Terme
d'histoire. Chez les Grecs du Bas-Empire, officier
primitivement chargé de porter les réponses des
APO
empereurs, et plus tard dignitaire chargé de l'ex-
pédition des édits et des actes. || 2° Ancienne fonction
ecclésiastique. Député d'une église pour quel-
que commission. Les apocrisiaires dans les monas-
tères étaient chargés du soin des affaires tempo-
relles. C'était encore un titre d'office a Cluny, peu
de tempsavant laRévolution. || 3°Sous Charlemagne,
le grand aumônier.
— ÉTYM. Bas grec, èrnoxpimâpioç, du grec àitô-
xpiaiç, réponse, celui qui fait réponse; de àm>, in-
diquant.émission, et xpîffiç, jugement (voy. CRISE);
mot à mot, émission de jugement, réponse.
APOCRYPHE (a-po-kri-f). 111° Adj. Dont l'authen-
ticité n'est pas établie. Auteur apocryphe. Faire
passer l'Evangile pour une histoire apocryphe,
PASC. Pror. ta. Tous les conles ramassés dans les
livres les plus apocryphes, BOSS. Conc. Alexandre,
si l'anecdote n'est pas apocryphe, conjura l'hiéro-
phante de brûler la lettre, VOLT. Moeurs, ilyst. Si
maints tableaux ne sont point apocryphes,LA PONT.
Papef. || 2° S. m. Un apocryphe. Les apocryphes,
les ouvrages composés par d'anciens hérétiques et
attribués par eux à des auteurs sacrés. || 3° Origi-
nairement, les livres de l'Ancien Testament que les
juifs de Palestine n'admettaient pas dans leur recueil
sacré. || 4° Nouvelle apocryphe, fausse nouvelle.
— HIST. xv" s. Chose apocriphe et sans grant
foy, CHRIST, DE PISAN, Charles V, i, ch. o.
— ÉTYM. 'Aîiôxpuipo;, de àizà, indiquant éloigne-
ment, et de xpOuto), cacher (voy. CRYPTE).
APOCYN (a-po-sin), s. m. Terme de botanique.
Genre de plantes de la famille des apocynées, qui
vient de l'Amérique et de l'Asie boréales.
—ÉTYM. Anôxvvov, de cwtô, indiquant hostilité, et
y.uwv, chien (voy. CHIEN) ; ennemi des chiens. L'a-
pocyn des Grecs, ainsi nommé parce qu'on lui attri-
buait la propriété de tuer les chiens et les loups ,
parait être le cynanchum erectum, L.
f APOCYNÉES (a-po-si-née), s. f. plur. ferme de
botanique. Famille de plantes de la classe des dico-
tylédones monopétales hypogynes.
APODE (a-po-d'). || i° 4dj.Terme didactique. Qui
est sans pieds. || 2° S. m. Poisson dépourvu de na-
geoires ventrales, tel que les anguilles.
— ÉTYM. "Aitouç, de à privatif, et rcoOç, pied
(voy. PIED).
APODICTIQUE(a-po-di-kti-k'), adj. || 1° En termes
d'école, un argument apodictique est un raisonne-
ment démonstratif, suivant la'signification grecque
du mot. || 2° Dans la philosophie de Kant, qui ob-
tient ou qui exprime l'adhésion la plus complète.de
l'esprit, et porte le caractère de la nécessité abso-
lue. La certitude apodictique porte les caractères
d'universalité et de nécessité absolues : elle ne dé-
rive donc point de l'expérience, qui ne peut éta-
blir qu'une certitude analogique, VILLERS, Kant,
p. 217.
— ÉTYM. 'AitoSeixTtxôç, de à-KÔ, indiquant écar-
tement, extension, et ÔEIXVÛOJ, montrer.
t APODIE (a-po-die), s. f. Terme didactique.
Absence de piei's.
— ÉTYM. Apode.
f APODOSE (a-po-dô-z'), s. f. Terme de rhétori-
que. Le second membre de la phrase,par rapport au
premier qu'on nomme protase.
— ÉTYM. 'AîtoSoffi;, restitution, de «TIÔ, re, et
86si;, don (voy. DOSE).
\ APODYTÊRirjM(a-po-di-té-ri-om'),s. m. Terme
d'architecture ancienne. Lieu où l'on se déshabil-
lait dans une palestre ou dans des bains publics.
— ÉTYM. 'AuoSutripiov, de àrcè, exprimant enlè-
vement, et 80eiv, vêtir.
APOGÉE (a-po-jêe), s. m. || 1° Terme d'astrono-
mie. Point de l'orbite de la lune où elle se trouve
à sa plus grande distance de la terre. La lune a son
apogée et son périgée, VOLT. Newt. n, 6. ]| 2° Adj.
La lune est apogée. || 3° Fig. Le degré le plus élevé.
Sa puissance est à son apogée. Ce grand capitaine
[M. deTurenne] était dans l'apogée de sa faveur,
ST-SIM. 68, 2)8. Un corps sain, un esprit joyeux
Et quelque prose mélangée De vers badins ou sé-
rieux Me feront trouver l'apogée De la félicité des
Dieux, I; B. ROUSS. Rêp. à Chaulieu.
— REM. Apogée ne se dit que de la lune, parce
que seule elle tourne directement autour de la
terre. En parlant des planètes, le point de leur or-
bite où elles sont le plus loin delà terre dépendant
de leur position et de celle de ïa terre,on dit qu'elles
sont en opposition.
— ÉTYM. 'Aitôyaioç, de à-nb, indiquant éloigne-
ment, et de voua, terre.
APOGRAPHE (a-po-gra-f), s. m. || i° Copie d'un
écrit original, par opposition à autographe. || 2° Nom
APO
d'un nouvel instrument dont on sert pour copier lit
dessins;
— ÉTYM. 'AwÔYpaipov, copie, de àrcô, indiquant
transport, Ypôçu, écrire (voy. GRAPHIQUE).
fAPOJOVE (a-po-jo-v'). || i° S.m. Terme d'as-
tronomie. Point de l'orbite des satellites de Jupite.
où ils sont le plus éloignés de cette planète. || 2°Adj
Quand un des quatre satellites est apojove.
— ÉTYM. Mot hybride, de àm>, indiquant éloigne-
ment, et jove, formé de Jovis, génitif de Jupiter.
t APOLL1NARISTE (a-pol-li-na-ri-sf), s. m. Hé-
rétique qui croyait qu'il y avait deux fils de Dieu,
l'un né de Dieu, l'autre de la Vierge, et qui em-
pruntait plusieurs opinions au manichéisme.
— ÉTYM. Apollinaire, nom de l'auteur de la
secte.
APOLLON (a-po-llon), s.m. nomprop. Terme de
mythologie. Le Dieu des beaux-arts et de la poésie.
Les favoris d'Apollon, les poètes.
— ÉTYM. 'ATIOXÀWV.
fAPOLLONIEN, IENNE (a-pol-lo-niin, niè-n'),
adj. En géométrie, se dit des sections coni-
ques.
— ÉTYM. Apollonius de Perge, célèbre géomètre
grec qui a écrit sur ces courbes.
APOLOGÉTIQUE (a-po-lo-jé-ti-k'). || i° Ad). Qui
contient une apologie. Lettre apologétique. || 2° S.m.
L'Apologétique, la défense des chrétiens par Ter-
tullien. Chateaubriand l'a fait du féminin, à tort.
Chose étrange ! que l'Apologétique aux Gentils soit
devenue l'Apologétique aux chrétiens! Génie, m,
IV, 2. || 3- S. f. L'apologétique, la partie de la théo-
logie qui a pour but de défendre la religion chré-
tienne contre les attaques.
— ÉTYM. 'ATIOÀOYYITIXO; , de àjto).oYÉO[«.ai, faire
une apologie (voy. APOLOGIE).
APOLOGIE (a-po-lo-jie), s. /". |] 1° Discours, pa-
roles pour défendre ou justifier* Faire l'apologie de
quelqu'un. L'apologie du plaisir et de la mollesse. Il
venait recevoir les éloges comme on vient faire des
apologies, FLÉCH. Tur. M. Arnaud fait ses apologies
où il donne sa proposition, PASC. Prov. 3. Vousfai-
siez autrefois l'apologie de vos passions , MASS.
Épiph. || 2° Par extension, tout ce qui justifie. Sa
conduite depuis quelque temps fait son apologie.
— HIST. xvi" s. Le titre me semblera, advis,bon
tel : Excuse composée par Jacques de Bourgoigne
pour le purger vers la majesté impériale ; car le
mot d'apologie n'est pas usité en françois, CALVIN,
Lettres à J.de Bourgoigne,p. 143. Ceux qui voudront
Voir les apologies en cet affaire, les trouveront en
l'histoire du païs bas, D'AUB. Hist. m, 97.
— ÉTYM. 'ATtoXoyîa, d'àità, indiquant écartement,
etXôyoç, discours (voy. LOGIQUE) ; discours qui écarte
une inculpation, etc.
f APOLOGIQUE (a-po-lo-ji-k'), adj. Qui a le ca-
ractère de l'apologie. Discours apologique.
APOLOGISTE (a-po-lo-ji-sf), s. m. || i° Celui qui
fait l'apologie de quelqu'un, de quelque chose. Les
apologistes de la foi chrétienne. Les gens de bien
tout seuls vous excusent, vous justifient, sont les
apologistes de vos vertus ou les sages dissimulateurs
de vos vices, MASS. Car. Injustice.. Environne d'apo-
logistes des passions qui soufflaient encore le feu de
la volupté, ID. Louis le Grand. Quel malheur pour
les grands de trouver d'indignes apologistes de leurs
vicesparmiceuxquien auraient dû être les censeurs!
ID. Petit Car.Tentation. || 2° Absolument. Les apolo-
gistes, ceux qui se livrent'à l'apologétique, qui dé-
fendent les dogmes du christianisme.
—HIST. xvi° s. Je ne suis apologue d'aucun parti,
D'AUB. Hist. il, 146.
— ÉTYM. Apologie.
APOLOGUE (a-po-lo-gh1), s. m. Exposé d'une
vérité morale sous une forme allégorique, et dans le-
quel l'enseignement est presque toujours donné par
une assimilation de l'espèce humaine aux êtres que
l'on fait parler ou agir. L'apologue est un don qui
vient des immortels, LA FONT. Fabl. vu, à Mme de
Montespan.
— SYN. APOLOGUE, FABLE, PARABOLE. La fable est
le terme le plus général ; c'est tout ce qu'on dit,
tout ce qu'on raconte ; il y a dans les fables de Phè-
dre et de La Fontaine des contes ingénieux qui ne
sont pas du tout des apologues. L'apologue est tou-
jours fondé sur une allégorie, dont on a fait l'appli-
cation à l'homme. La parabole est un apologue con-
tenu dans l'Écriture sainte ; on dit la parabole de
l'enfant prodigue, et non l'apologue, bien que ce
soit, au fond, la même chose.
— HIST. xvi" s. Comme un des traducteurs du
Tasse, qui a choisi pour son apologue f dédicace] le
prince de Conti, D'AUB. Conf. préf.
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