ULT
f UI.TTE (u-li-f), s. f. Terme de médecine. In-
flammation de la membrane muqueuse gingivale.
— ÉTYM. Où).ov, gencive, et la finale ite. '
f ULLUQUE (ul-lu-k'), s. m. Plante de la famille
des portulacées cultivée en grand, dans le haut
Pérou et la Bolivie, ullucus tuberosus, Collas. •
f ULMACÉÊS (ul-ma-sée), s. f. pi. Terme de
botanique. Famille de plantes dont Vulmus, orme,
est le type.
ULMAIRE (ul-mê-r'), s. f. Plante dite aussi
reine dos prés, spiroea ulmaria, L. rosacées.
— ÉTYM. Lat. ulmus, orme, à cause de la res-
semblance des feuilles.
f ULMARINE (ul-ma-ri-n'), s. f. Terme de chi-
mie. La spiréine.
t ULMAR1QUE (ul-ma-ri-k'), adj. Terme de chi-
mie. Acide ulmarique, synonyme d'ulmarine.
f TJLMATE (ul-ma-f), s. m. Terme de chimie.
Sel produit par la combinaison de l'acide ulmique
avec une base.
f ULMINE (ul-mi-n'), s. f. Terme de chimie. Un
des produits de décomposition de la cellulose.
f ULM1QUE (ul-mi-k'), adj. Terme de chimie.
Se dit d'un acide particulier qui existe dans le
terreau et dans l'écorce de l'orme.
— ÉTYM. Lat. ulmus, orme.
f ULNAIRE (ul-nê-r'J, adj. Terme d'anatomie.
. Oui a- rapport à l'os cubital.
— ÉTYM. Lat. ulna, cubitus (voy. AUNE).
f DL0NC1E (u-lon-sie), s. f. Terme de médecine.
Gonflement des gencives.
— ÉTYM. Ou>ov, gencive, et Syxoç, gonflement,
f ULORRUAGIE (u-lo-rra-jie), s. /". Terme de
médecine. Hémorrhagie par la membrane mu-
queuse gingivale.
— ÉTYM. OW.ov, gencive, et paysiv, faire érup-
tion-
f ULOTRIQUE (u-lo-tri-k'), adj. || 1° Terme
d'anthropologie. Qui a des cheveux crépus. Les
races ulotriques. || 2° Qui est divisé en découpures
linéaires ciliées et crépues. -
— ÉTYM. OuXo;, frisé, et 6pi|, Tpixôç, cheveu, poil'.
ULTÉRIEUR, EURE (ul-té-rieur, rieu-r'), adj.
|| i° Terme de géographie. Qui est au delà, par
opposition ;à citérieur. L'Inde ultérieure est au
delà du Gange, qui la sépare de l'Inde citérieure.
Lucius Annaeus Sénèque naquit à Cordoue, ville
célèbre de l'Espagne ultérieure, DIDER. Cl. et Nér.
i, i.||2°Fig. Qui se.fait, qui arrive après. Les
nouvelles ultérieures ne confirment pas ce qui se
disait. J'envoie au protecteur de l'innocence la
réponse des Sirven en marge; nous écrivons à
Castres pour avoir des éclaircissements ultérieurs,
VOLT. Lett. Beaumont, 22 avr. 1765.
— REM. i. Ultérieur n'admet aucun degré de
o-)mparaison. || 2. Autrefois on faisait toujours en
;srs ultérieur de quatre syllabes; maintenant on
I* fait ordinairement de trois.
— ÉTYM. Lat. xltieriorem, comparatif de ultra,
au delà (voy. OUTRE 2).
ULTÉRIEUREMENT (ul-té-rieu-re-man), adv.
||i° Par delà, outre ce qui a été dit ou fait.
|| 2° Postérieurement, ensuite.
— ÉTYM. Ultérieure, et le suffixe ment.'
t ULTIÈME (ul-liè-m'), adj. Voy. ULTIME.
ULTIMATUM (ul-t)-ma-tom'), s. m. || 1" Terme de
diplomatie. Les dernières conditions que l'on met
à un traité, auxquelles l'on tient irrévocablement,
et. surtout celles sur l'inacceptation desquelles
s'ensuit une déclaration de guerre. || 2° Par exten-
sion-, il se dit d'une résolution quelconque, défi-
nitive, irrévocable, à laquelle s'arrête un gouver-
nement, un général d'armée et même un homme
d'affaires, etc. au sujet d'une chose en litige.
— ÉTYM. Part, passif formé du lat. ultimare,
toucher à la fin, de ullimus, ultime.
t ULTIME (ul-ti-in'), adj. || 1° Terme didactique.
Qui est placé au dernier rang. La syllabe ultime
d'un mot. || En "ce sens, les grammairiens disent
quelquefois ultième. || 2°Terme de médecine. Sym-
ptômes ultimes, symptômes qui annoncent la dis-
solution du malade.
— Hist. xv« s. Sur le point ultime de meschief
prochain, CHASTEL. Expos, sur vêr. mal prise.
— ÉTYM. Prov. ultim. esp. etital. uliimo; du lat.
ultimus, superlatif de ulter ou ultra (voy. OUTRE 2).
t ULTIMO (ul-ti-mo), adv. En dernier lieu. || Il
s'emploie quelquefois pour désigner le dernier
article d'une série, quand on a commencé à
compter par primo, secundo, etc.
t ULTRA (ul-tra). || i° Préfixe qui est employé
en composition pour désigner ce qui est au delà
«les bornes raisonnables )|2°5. m. Ultra homme
ULT
voulant aller au delà de ce que désire son parti.
Les révolutions ont leurs ultras, comme lès restau-
rations, DUVERGIER DE HAURANNE, JOUm. offlC. 1er
mars 1872, p. U85, 3» col. || Particulièrement. Dé-
nomination donnée, pendant la Restauration, à ceux
qui voulaient pousser à leurs dernières consé-
quences les principes de la royauté de droit dir
vin. Que me faut-il à moi? culbuter les minis-
tres ; pour cela les " ultras sont aussi bons que
d'autres, P. L. COUR. 2e lett. particul. Ultras, c'est
moi qu'il faut nommer, BÉRANG. le Ventru aux
élections de 1819. ]| 3° Par extension, il se dit de
tous ceux qui exagèrent quelque théorie. Les ul-
tras de la vieille tragédie plus combattus que ceux
du droit divin, CUVILLIER-FLEURY, Joum. offic.
3 mars l872, p, 1630, 2° col. || 4° Nec-plus-ultra, voy.
NON-PLUS-ULTRA.
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà (voy. OUTRE 2).
f ULTRA-CHIMIQUE (ul-tra-chi-mi-k'), adj.
Rayons ultra-chimiques, rayons au delà des
rayons chimiques du spectre solaire.
— ÉTYM. Lat. ultra, outre, et chimique.
t ULTRA-ELLIPTIQUE (ul-tra-èl-li-pti-k'), adj.
Terme de mathématique. Voy. HYPERELLIPTIQUE.
f ULTRA-LIBÉRAL, ALE (ul-tra-li-bé-ral, ra-1'),
adj. Se dit de ceux qui poussent les doctrines libé-
rales jusqu'à leurs conséquences extrêmes. [| Se dit
des choses. Opinions ultra-libérales.
f ULTRA-LIBÉRALISME (ul-tra-li-bé-râ-li-sm'),
s. m. Système des ultra-libéraux.
f ULTRA-MONDAIN, AINE (ul-tra-mon-din,
dè-n'), adj. Qui est au delà du monde, de notre
monde.
— ÉTYM. Lat. ultramundanus, de ultra, au
delà, et mundus, monde.
ULTRAMQNTAIN, AINE (ul-tra-mon-tin, tè-n'),
adj. || 1° Qui habite au delà des monts. || Particu-
lièrement, qui est situé, qui habile au delà des
Alpes. || Substantivement. Les ultramontains. Ne
vous étonnez pas qu'il donne pour modèle À des
ultramontains un auteur sans brillants; Tout
peuple peut avoir du goût et du bon sens, LA FONT.
Poésies mêlées, LXX. || Par rapport aux Italiens, les
gens de la France, de l'Allemagne, etc. Lé peuple
romain haïssait beaucoup plus les ultramontains
que les papes, VOLT. Moeurs, 71. ||2° Il se dit des
maximes de la cour de Rome touchant la puis-
sance ecclésiastique, et de' ceux qui les appuient.
Principes ultramontains. Jouvency employa la
plus belle latinité à flatter et à établir les préten-
tions les plus ullramontaines, ST-SIM. 340, 208.
Souverains, ayez après cela des jésuites ou ex-
jésuites pour confesseurs, et des ministres plus
ultramontains que français! D'ALEMB. Élog. Boss.
note il. ||Substantivement. Celui qui soutient le
pouvoir absolu du pape en toute matière. Dans le
même temps que l'on prenait en France ces pré-
cautions contre les entreprises des ultramontains,
RAC. Hist. Port-Royal, 2° part.
— HIST. xiv 8 s.- Que nuls receveurs du roy ne
soient ultramontains ou de Lombardie, Ordonn.
nov. 1323.. Marchanz italiens et oultremontains,
Arch. nation. jj"4 (communiqué par M. Luce).
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà, et mons, mont.
f ULTRAMONTANISME (ul-tra-mon-ta-ni-sm'),
s. m. Doctrine de l'infaillibilité du pape.
t ULTUA-PONTIN (ul-tra-pon-tin), s. m. Celui
qui demeure au delà des ponts dans une
ville.
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà, et pont.
f ULTRA-RÉGLEMENTAIRE (ul-tra-ré-gle-man-
tê-r'), adj. Qui fait abus du règlement.
f ULTRA-RÉVOLUTIONNAIRE (ul-tra-ré-vo-
lu-sio-nê-r'), adj. Qui pousse aux excès dans une
révolution et fait dépasser le but. || Se dit des
choses. Mesures ultra-révolutionnaires.
f ULTRA-ROYALISME (ul-tra-ro-ia-li-sm'), s. m.
Système des ultra-royalistes.
f ULTRA-ROYALISTE (ul-tra-ro-ia-li-st'), s. m.
Se dit des partisans du pouvoir absolu, des fau-
teurs du despotisme. Nous vîmes sortir [de l'urne
électorale] un ultra-royaliste et un ministériel,
p~. L. COUR. 2e ïett. particul.
f ULTRA-VIOLET, ETTE (ul-tra-vi-o-lè, lè-t'),
adj. Terme de physique. Rayons ultra-violets,
rayons qui existent dans toute lumière, qui, dans
le spectre solaire, se placent au delà du violet, et
qui sont imperceptibles ou à peine perceptibles
pour la rétine.
t ULTRA-ZODIACAL, ALE {ul-tra-zo-di-a-kal,
ka-l')j adj. Terme d'astronomie. Il se dit princi-
palement des planètes dont l'orbite n'est pas com-
prise dans la largeur du zodiaque, qui est d'environ
UN 238?
huit degrés de chaque côté de l'écliptique, lar-
geur calculée pour contenir les orbites de Mer-
cure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, les seules
planètes connues des anciens avec la terre dont
l'orbite est l'écliptique, LEGOARANT. Cércs, Pallas,
Junon, Vesta, etc. sont des planètes ultra-zodia-
cales, des astres ultra-zodiacaux, c'est-à-dire s'é-
cartant à plus de huit .degrés à droite et à gauche
de l'écliptique.
f ULULATION (u-lu-la-sion), s. f. Terme latin
francisé et fort peu usité. Gémissement en forme
de hurlement. Les demoiselles d'Ilium Firent
longue ululation, Et si longtemps qu'elles voulu-
rent, SCARR. Yirg. m.
— ÉTYM. Lat.. ululationem, de ululare (voy.
nURLER).
f ULULEMENT (u-lu-le-man), s. m. Cri de la
chouette, du hibou. Au premier ululement du
chasseur caché qui, avant le crépuscule, imite le
cri de la chouette, COROT, Monit. univ. 9 avr. 18C8,
p. 498, 0e col.
f ULVACÉES (ul-va-sée), s. f. pi. Terme de bo-
tanique. Famille de plantes cryptogames.
f ULYE (ul-v'), s. f. Terme de botanique. Genre
de cryptogames (algues) où l'on distingue l'ulve
intestinale^ dite boyau de chat.
— ÉTYM. Lat. ulva, algue.
UMBLE (on-bl'), s. m. Poisson qui tient beau-
coup de la truite. || On dit plus souvent : ombre,
ombre-chevalier.
— ÉTYM. Voy. OMBRE 4.
f UMBRACULE (on-bra-ku-1'), s. m. Terme de
botanique. Sorte de disque qui couronne le pédi-
cule de certaines plantes .cryptogames.
— ÉTYM. Lat. umbraculum, ce qui met à l'om-
bre, de timbra, ombre.
f UMBRACULIFORME (on-bra-ku-li-for-m'), adj.
Terme de botanique. Qui est en forme de parasol,
ex. : les feuilles de la capucine.
UN, UNE (un, u-n'; un conserve le son nasal
lorsqu'il est suivi d'un autre mot commençant
par une consonne ou par une h aspirée : un pour
cent, un hameau ; il conserve le même son, bien
que suivi d'une voyelle, s'il ne joue pas le rôle
d'article indéfini : un et. un font deux; donnez-moi
l'un ou l'autre; un à un; il se prononce u-n, si
devant une voyelle ou une k muette il joue le
rôle d'article indéfini : u-n ami, u-n homme ;.
quelques-uns veulent qu'on piononce eu-n, cette
prononciation est vicieuse; d'autres demandent
qu'on prononce un-n homme (en gardant le son
nasal) pour distinguer le masculin du féminin;
cette raison n'est pas suffisante contre l'analogie
de ces sortes de liaisons. Un garde le son nasal
devant oui, huit, huitième, onzième : un oui ou
un non, un huit de pique, un huitième accès, un
onzième. Il est un cas où un prend une demi-
aspiration, c'est-à-dire qu'on n'élide pas l'e dans
le : dans 21 le premier chiffre est 2, le.second est
l ; mettez le un avant le deux, et vous aurez 12 ;
remarquez qu'ici on ne peut dire : mettez un avant
le deux, car cela donnerait 121 ; on ne peut dira
non plus : mettez l'un ; car, comme il y a deux
chiffres, on croirait que c'est l'un des deux à vo-
lonté; on prononce donc : mettez le un). ||1° Adj.
numéral. Le premier de tous les nombres. Un,
deux, trois. Une, deux, trois. Un et un font deux.
Un entre mille. Une entre mille. Il n'en est resté
qu'un. Mais, en faisant refus de répondre à nos
voeux, Au lieu d'une" [nymphu], Myrtil, vous en
outragez deux, MOL. Ùélic. i, B. On peut parier
15162. contre 2378 ou 6 ^contre 1, qu'un enfant
d'un an vivra un an de plus, BUFF. Probab. de la
vie, OEuv. t. x, p. 247. || De un à..., depuis le
nombre un jusqu'à.... Des enfants de un à douze
ans. || Substantivement, au masculin. Le chiffre
qui marque un. Trois un de. suite ( m ) font
cent onze. Ajoutez un un. || 2° Simple, qui
n'admet point de pluralité.- La religion est une.
La foi est une. "Chaque particulier n'est pas
assez de n'être qu'un, s'il n'essaye de se multi-
plier en quelque sorte par le secours de plusieurs,
BALZ. De la cour, i" dise. Notre Dieu est un, in-
fini, parfait, seul digne de venger les crimes et
de couronner la vertu, BOSS. Hist. n, l. La devise :
un pour tous, tous pour un, Journ. offic. 23 avr.
1872, p. 2699, lre col. |j La vérité est toujours une,
elle n'est jamais contraire à elle-même. || Terme
de philosophie. L'un ou un, l'unité absolue, in-
finie. Au sommet dernier de l'échelle de l'être où,
sans matière, sans forme.... réside l'innommable
unité; l'un n'est pas beau; l'un est au-dessus du
beau, parce qu'il n'a ni'forme ni matière, CH. LÉ-
f UI.TTE (u-li-f), s. f. Terme de médecine. In-
flammation de la membrane muqueuse gingivale.
— ÉTYM. Où).ov, gencive, et la finale ite. '
f ULLUQUE (ul-lu-k'), s. m. Plante de la famille
des portulacées cultivée en grand, dans le haut
Pérou et la Bolivie, ullucus tuberosus, Collas. •
f ULMACÉÊS (ul-ma-sée), s. f. pi. Terme de
botanique. Famille de plantes dont Vulmus, orme,
est le type.
ULMAIRE (ul-mê-r'), s. f. Plante dite aussi
reine dos prés, spiroea ulmaria, L. rosacées.
— ÉTYM. Lat. ulmus, orme, à cause de la res-
semblance des feuilles.
f ULMARINE (ul-ma-ri-n'), s. f. Terme de chi-
mie. La spiréine.
t ULMAR1QUE (ul-ma-ri-k'), adj. Terme de chi-
mie. Acide ulmarique, synonyme d'ulmarine.
f TJLMATE (ul-ma-f), s. m. Terme de chimie.
Sel produit par la combinaison de l'acide ulmique
avec une base.
f ULMINE (ul-mi-n'), s. f. Terme de chimie. Un
des produits de décomposition de la cellulose.
f ULM1QUE (ul-mi-k'), adj. Terme de chimie.
Se dit d'un acide particulier qui existe dans le
terreau et dans l'écorce de l'orme.
— ÉTYM. Lat. ulmus, orme.
f ULNAIRE (ul-nê-r'J, adj. Terme d'anatomie.
. Oui a- rapport à l'os cubital.
— ÉTYM. Lat. ulna, cubitus (voy. AUNE).
f DL0NC1E (u-lon-sie), s. f. Terme de médecine.
Gonflement des gencives.
— ÉTYM. Ou>ov, gencive, et Syxoç, gonflement,
f ULORRUAGIE (u-lo-rra-jie), s. /". Terme de
médecine. Hémorrhagie par la membrane mu-
queuse gingivale.
— ÉTYM. OW.ov, gencive, et paysiv, faire érup-
tion-
f ULOTRIQUE (u-lo-tri-k'), adj. || 1° Terme
d'anthropologie. Qui a des cheveux crépus. Les
races ulotriques. || 2° Qui est divisé en découpures
linéaires ciliées et crépues. -
— ÉTYM. OuXo;, frisé, et 6pi|, Tpixôç, cheveu, poil'.
ULTÉRIEUR, EURE (ul-té-rieur, rieu-r'), adj.
|| i° Terme de géographie. Qui est au delà, par
opposition ;à citérieur. L'Inde ultérieure est au
delà du Gange, qui la sépare de l'Inde citérieure.
Lucius Annaeus Sénèque naquit à Cordoue, ville
célèbre de l'Espagne ultérieure, DIDER. Cl. et Nér.
i, i.||2°Fig. Qui se.fait, qui arrive après. Les
nouvelles ultérieures ne confirment pas ce qui se
disait. J'envoie au protecteur de l'innocence la
réponse des Sirven en marge; nous écrivons à
Castres pour avoir des éclaircissements ultérieurs,
VOLT. Lett. Beaumont, 22 avr. 1765.
— REM. i. Ultérieur n'admet aucun degré de
o-)mparaison. || 2. Autrefois on faisait toujours en
;srs ultérieur de quatre syllabes; maintenant on
I* fait ordinairement de trois.
— ÉTYM. Lat. xltieriorem, comparatif de ultra,
au delà (voy. OUTRE 2).
ULTÉRIEUREMENT (ul-té-rieu-re-man), adv.
||i° Par delà, outre ce qui a été dit ou fait.
|| 2° Postérieurement, ensuite.
— ÉTYM. Ultérieure, et le suffixe ment.'
t ULTIÈME (ul-liè-m'), adj. Voy. ULTIME.
ULTIMATUM (ul-t)-ma-tom'), s. m. || 1" Terme de
diplomatie. Les dernières conditions que l'on met
à un traité, auxquelles l'on tient irrévocablement,
et. surtout celles sur l'inacceptation desquelles
s'ensuit une déclaration de guerre. || 2° Par exten-
sion-, il se dit d'une résolution quelconque, défi-
nitive, irrévocable, à laquelle s'arrête un gouver-
nement, un général d'armée et même un homme
d'affaires, etc. au sujet d'une chose en litige.
— ÉTYM. Part, passif formé du lat. ultimare,
toucher à la fin, de ullimus, ultime.
t ULTIME (ul-ti-in'), adj. || 1° Terme didactique.
Qui est placé au dernier rang. La syllabe ultime
d'un mot. || En "ce sens, les grammairiens disent
quelquefois ultième. || 2°Terme de médecine. Sym-
ptômes ultimes, symptômes qui annoncent la dis-
solution du malade.
— Hist. xv« s. Sur le point ultime de meschief
prochain, CHASTEL. Expos, sur vêr. mal prise.
— ÉTYM. Prov. ultim. esp. etital. uliimo; du lat.
ultimus, superlatif de ulter ou ultra (voy. OUTRE 2).
t ULTIMO (ul-ti-mo), adv. En dernier lieu. || Il
s'emploie quelquefois pour désigner le dernier
article d'une série, quand on a commencé à
compter par primo, secundo, etc.
t ULTRA (ul-tra). || i° Préfixe qui est employé
en composition pour désigner ce qui est au delà
«les bornes raisonnables )|2°5. m. Ultra homme
ULT
voulant aller au delà de ce que désire son parti.
Les révolutions ont leurs ultras, comme lès restau-
rations, DUVERGIER DE HAURANNE, JOUm. offlC. 1er
mars 1872, p. U85, 3» col. || Particulièrement. Dé-
nomination donnée, pendant la Restauration, à ceux
qui voulaient pousser à leurs dernières consé-
quences les principes de la royauté de droit dir
vin. Que me faut-il à moi? culbuter les minis-
tres ; pour cela les " ultras sont aussi bons que
d'autres, P. L. COUR. 2e lett. particul. Ultras, c'est
moi qu'il faut nommer, BÉRANG. le Ventru aux
élections de 1819. ]| 3° Par extension, il se dit de
tous ceux qui exagèrent quelque théorie. Les ul-
tras de la vieille tragédie plus combattus que ceux
du droit divin, CUVILLIER-FLEURY, Joum. offic.
3 mars l872, p, 1630, 2° col. || 4° Nec-plus-ultra, voy.
NON-PLUS-ULTRA.
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà (voy. OUTRE 2).
f ULTRA-CHIMIQUE (ul-tra-chi-mi-k'), adj.
Rayons ultra-chimiques, rayons au delà des
rayons chimiques du spectre solaire.
— ÉTYM. Lat. ultra, outre, et chimique.
t ULTRA-ELLIPTIQUE (ul-tra-èl-li-pti-k'), adj.
Terme de mathématique. Voy. HYPERELLIPTIQUE.
f ULTRA-LIBÉRAL, ALE (ul-tra-li-bé-ral, ra-1'),
adj. Se dit de ceux qui poussent les doctrines libé-
rales jusqu'à leurs conséquences extrêmes. [| Se dit
des choses. Opinions ultra-libérales.
f ULTRA-LIBÉRALISME (ul-tra-li-bé-râ-li-sm'),
s. m. Système des ultra-libéraux.
f ULTRA-MONDAIN, AINE (ul-tra-mon-din,
dè-n'), adj. Qui est au delà du monde, de notre
monde.
— ÉTYM. Lat. ultramundanus, de ultra, au
delà, et mundus, monde.
ULTRAMQNTAIN, AINE (ul-tra-mon-tin, tè-n'),
adj. || 1° Qui habite au delà des monts. || Particu-
lièrement, qui est situé, qui habile au delà des
Alpes. || Substantivement. Les ultramontains. Ne
vous étonnez pas qu'il donne pour modèle À des
ultramontains un auteur sans brillants; Tout
peuple peut avoir du goût et du bon sens, LA FONT.
Poésies mêlées, LXX. || Par rapport aux Italiens, les
gens de la France, de l'Allemagne, etc. Lé peuple
romain haïssait beaucoup plus les ultramontains
que les papes, VOLT. Moeurs, 71. ||2° Il se dit des
maximes de la cour de Rome touchant la puis-
sance ecclésiastique, et de' ceux qui les appuient.
Principes ultramontains. Jouvency employa la
plus belle latinité à flatter et à établir les préten-
tions les plus ullramontaines, ST-SIM. 340, 208.
Souverains, ayez après cela des jésuites ou ex-
jésuites pour confesseurs, et des ministres plus
ultramontains que français! D'ALEMB. Élog. Boss.
note il. ||Substantivement. Celui qui soutient le
pouvoir absolu du pape en toute matière. Dans le
même temps que l'on prenait en France ces pré-
cautions contre les entreprises des ultramontains,
RAC. Hist. Port-Royal, 2° part.
— HIST. xiv 8 s.- Que nuls receveurs du roy ne
soient ultramontains ou de Lombardie, Ordonn.
nov. 1323.. Marchanz italiens et oultremontains,
Arch. nation. jj"4 (communiqué par M. Luce).
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà, et mons, mont.
f ULTRAMONTANISME (ul-tra-mon-ta-ni-sm'),
s. m. Doctrine de l'infaillibilité du pape.
t ULTUA-PONTIN (ul-tra-pon-tin), s. m. Celui
qui demeure au delà des ponts dans une
ville.
— ÉTYM. Lat. ultra, au delà, et pont.
f ULTRA-RÉGLEMENTAIRE (ul-tra-ré-gle-man-
tê-r'), adj. Qui fait abus du règlement.
f ULTRA-RÉVOLUTIONNAIRE (ul-tra-ré-vo-
lu-sio-nê-r'), adj. Qui pousse aux excès dans une
révolution et fait dépasser le but. || Se dit des
choses. Mesures ultra-révolutionnaires.
f ULTRA-ROYALISME (ul-tra-ro-ia-li-sm'), s. m.
Système des ultra-royalistes.
f ULTRA-ROYALISTE (ul-tra-ro-ia-li-st'), s. m.
Se dit des partisans du pouvoir absolu, des fau-
teurs du despotisme. Nous vîmes sortir [de l'urne
électorale] un ultra-royaliste et un ministériel,
p~. L. COUR. 2e ïett. particul.
f ULTRA-VIOLET, ETTE (ul-tra-vi-o-lè, lè-t'),
adj. Terme de physique. Rayons ultra-violets,
rayons qui existent dans toute lumière, qui, dans
le spectre solaire, se placent au delà du violet, et
qui sont imperceptibles ou à peine perceptibles
pour la rétine.
t ULTRA-ZODIACAL, ALE {ul-tra-zo-di-a-kal,
ka-l')j adj. Terme d'astronomie. Il se dit princi-
palement des planètes dont l'orbite n'est pas com-
prise dans la largeur du zodiaque, qui est d'environ
UN 238?
huit degrés de chaque côté de l'écliptique, lar-
geur calculée pour contenir les orbites de Mer-
cure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, les seules
planètes connues des anciens avec la terre dont
l'orbite est l'écliptique, LEGOARANT. Cércs, Pallas,
Junon, Vesta, etc. sont des planètes ultra-zodia-
cales, des astres ultra-zodiacaux, c'est-à-dire s'é-
cartant à plus de huit .degrés à droite et à gauche
de l'écliptique.
f ULULATION (u-lu-la-sion), s. f. Terme latin
francisé et fort peu usité. Gémissement en forme
de hurlement. Les demoiselles d'Ilium Firent
longue ululation, Et si longtemps qu'elles voulu-
rent, SCARR. Yirg. m.
— ÉTYM. Lat.. ululationem, de ululare (voy.
nURLER).
f ULULEMENT (u-lu-le-man), s. m. Cri de la
chouette, du hibou. Au premier ululement du
chasseur caché qui, avant le crépuscule, imite le
cri de la chouette, COROT, Monit. univ. 9 avr. 18C8,
p. 498, 0e col.
f ULVACÉES (ul-va-sée), s. f. pi. Terme de bo-
tanique. Famille de plantes cryptogames.
f ULYE (ul-v'), s. f. Terme de botanique. Genre
de cryptogames (algues) où l'on distingue l'ulve
intestinale^ dite boyau de chat.
— ÉTYM. Lat. ulva, algue.
UMBLE (on-bl'), s. m. Poisson qui tient beau-
coup de la truite. || On dit plus souvent : ombre,
ombre-chevalier.
— ÉTYM. Voy. OMBRE 4.
f UMBRACULE (on-bra-ku-1'), s. m. Terme de
botanique. Sorte de disque qui couronne le pédi-
cule de certaines plantes .cryptogames.
— ÉTYM. Lat. umbraculum, ce qui met à l'om-
bre, de timbra, ombre.
f UMBRACULIFORME (on-bra-ku-li-for-m'), adj.
Terme de botanique. Qui est en forme de parasol,
ex. : les feuilles de la capucine.
UN, UNE (un, u-n'; un conserve le son nasal
lorsqu'il est suivi d'un autre mot commençant
par une consonne ou par une h aspirée : un pour
cent, un hameau ; il conserve le même son, bien
que suivi d'une voyelle, s'il ne joue pas le rôle
d'article indéfini : un et. un font deux; donnez-moi
l'un ou l'autre; un à un; il se prononce u-n, si
devant une voyelle ou une k muette il joue le
rôle d'article indéfini : u-n ami, u-n homme ;.
quelques-uns veulent qu'on piononce eu-n, cette
prononciation est vicieuse; d'autres demandent
qu'on prononce un-n homme (en gardant le son
nasal) pour distinguer le masculin du féminin;
cette raison n'est pas suffisante contre l'analogie
de ces sortes de liaisons. Un garde le son nasal
devant oui, huit, huitième, onzième : un oui ou
un non, un huit de pique, un huitième accès, un
onzième. Il est un cas où un prend une demi-
aspiration, c'est-à-dire qu'on n'élide pas l'e dans
le : dans 21 le premier chiffre est 2, le.second est
l ; mettez le un avant le deux, et vous aurez 12 ;
remarquez qu'ici on ne peut dire : mettez un avant
le deux, car cela donnerait 121 ; on ne peut dira
non plus : mettez l'un ; car, comme il y a deux
chiffres, on croirait que c'est l'un des deux à vo-
lonté; on prononce donc : mettez le un). ||1° Adj.
numéral. Le premier de tous les nombres. Un,
deux, trois. Une, deux, trois. Un et un font deux.
Un entre mille. Une entre mille. Il n'en est resté
qu'un. Mais, en faisant refus de répondre à nos
voeux, Au lieu d'une" [nymphu], Myrtil, vous en
outragez deux, MOL. Ùélic. i, B. On peut parier
15162. contre 2378 ou 6 ^contre 1, qu'un enfant
d'un an vivra un an de plus, BUFF. Probab. de la
vie, OEuv. t. x, p. 247. || De un à..., depuis le
nombre un jusqu'à.... Des enfants de un à douze
ans. || Substantivement, au masculin. Le chiffre
qui marque un. Trois un de. suite ( m ) font
cent onze. Ajoutez un un. || 2° Simple, qui
n'admet point de pluralité.- La religion est une.
La foi est une. "Chaque particulier n'est pas
assez de n'être qu'un, s'il n'essaye de se multi-
plier en quelque sorte par le secours de plusieurs,
BALZ. De la cour, i" dise. Notre Dieu est un, in-
fini, parfait, seul digne de venger les crimes et
de couronner la vertu, BOSS. Hist. n, l. La devise :
un pour tous, tous pour un, Journ. offic. 23 avr.
1872, p. 2699, lre col. |j La vérité est toujours une,
elle n'est jamais contraire à elle-même. || Terme
de philosophie. L'un ou un, l'unité absolue, in-
finie. Au sommet dernier de l'échelle de l'être où,
sans matière, sans forme.... réside l'innommable
unité; l'un n'est pas beau; l'un est au-dessus du
beau, parce qu'il n'a ni'forme ni matière, CH. LÉ-
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