THO
ou conibrières, et de pécher dans le voisinage de
la madrague, Ordonn. août 4 681. || On dit aussi to-
nare. Les tonares, avec lesquelles ils pèchent les
thons, DBQUESNE, à Seignelay, il août 4 680.
f THONNINE (to-ni-n'), s. f. Chair de thon
salée. Thonnines, marsouins, baleines et autres
poissons, le cent pesant payera 20 sols, Tarif, 18
sept. 1664.
— HIST. xvi° s. Anchoies, sardes, harencs, ton-
nines, 0. DE SERRES, 812.
f THOR (tor), s. m. Nom d'une divinité des
Scandinaves.
t THORA (to-ra), s. m. Nom sous lequel les
Juifs désignent le Pentateuque.
t THORACIDE (to-ra-si-d'), s. m. Terme de zoo-
logie. Partie antérieure du corps d'un crustacé.
— ÊTYM. Thorax.
THORACIQUE (to-ra-si-k'), adj. || i° Terme d'a-
natomie. <>ui appartient au thorax. Capacité tho-
racique. || Membres thoraciques, les membres su-
périeurs , parce qu'ils sont articulés avec les
parties latérales et supérieures du thorax. || Ré-
gions thoraciques du tronc ; on distingue de chaque
côté la région thoracique antérieure, qui répond
aux muscles pectoraux et au sous-clavier, et la
région thoracique latérale, qui répond au grand
dentelé. Il Viscères thoraciques, le coeur et les
poumons contenus dans le thorax. || Canal thora-
cique, gros tronc lymphatique formé par la réu-
nion successive de tous les vaisseaux lympha-
tiques des membres inférieurs, de l'abdomen, du
membre supérieur gauche, et du côté gauche de
la tête, du cou et du thorax. j| 2" S. m. pi. Terjne
de zoologie. Ordre de la classe des poissons osseux,
comprenant ceux de ces animaux qui ont les na-
geoires ventrales placées sous les pectorales. 1| Fa-
mille de coléoptères, ayant le corselet terminé en
pointe.
— REM. Thorachique, qu'on trouve et que le Dic-
tionnaire de l'Académie donne, doit être rejeté
comme étant mal formé de thorax.
— HIST. xvic s. On perce les os en trépanant les
costes, aux hydropiques, aux thoracisques où l'eau
est contenue au thorax, PARÉ, Introd. 2. Les
muscles lumbaux et thorachiques, ID. IV, 33.
— ÉTYM. Owpaxixèc, de 6ûpa?, thorax.
t THORACOCENTÈSE (to-ra-co-san-tè-z'), s. f.
Opération chirurgicale qui consiste à percer la
paroi du thorax, afin de donner issue à un liquide
amassé dans la cavité pleurale. || On trouve thora-
centèse, qui est mal formé.
— ÊTYM. ©wpa£, 6«>paxo5, poitrine, et xéviri-
GI;,-perforation.
f THORACODIDYME (to-ra-co-di-di-m'), s. m.
Terme de tératologie. Se dit des monstres soudés
à partir du thorax, de haut en bas.
— ÉTYM. Thorax, et 8C5U|AOÎ, double.
t THORACOSCOPIE ( to'-ra-ko-sko-pie ), s. f.
Terme de médecine. Art d'explorer la poitrine.
— ÉTYM. Thorax, et axoneïv, examiner.
t TIIORACOZOAIRE (to-ra-ko-zo-ê-r'), adj. Se
dit des animaux chez lesquels prédominent les or-
ganes de la poitrine.
— ËTYM. Thorax, et Çûov, animal.
t THORADELPHE.(to-ra-dèl-f), s. m. Terme de
tératologie. Genre de monstres doubles monocé-
phaliens, dans lequel les troncs sont réunis
au-dessus de l'ombilic avec deux membres thora-
ciques et séparés au-dessous sans parties surnu-
méraires.
— ÉTYM. Mot mal formé de thorax, et àSeXçè;,
frère.
THORAX (to-raks'), s. m. Terme d'anatomie. Sy-
nonyme de poitrine. Dans l'oiseau, le thorax, avec
toutes les parties qui en dépendent ou qu'il con-
tient, est plus fort ou plus étendu à l'intérieur et
à l'extérieur qu'il ne l'est dans les autres ani-
maux, BUFF. Ois. t. 1, p. 22. X ces mots, la bête
aquatique, Du fond de son petit thorax, Leur
chanta pour toute musique Bri ké ké kex, koax, koax,
J. B. ROUSS, les Grenouilles et le rossignol. || Pre-
miers anneaux qui suivent la tête, chez les crusta-
cés et les articulés. || Chez les insectes, segment in-
termédiaire du corps, qui porte les pattes.
— HIST. xive s. La thorace, c'est poitrine, H. DE
MONDEVILLE, f» 22, verso. || xvi 0 s. Par le thorax, dit
ventre moyen, on entend tout ce qui est compris
depuis les clavicules jusques à l'extrémité des
costes tant vrayes que fausses et diaphragme,
PARÉ, i, I.
— ÉTYM. 0wpot£, poitrine.
t THORICTE (to-ri-ktf) ou THORICTIDE (to-ri-
kti-d'j, s. vi Genre de sauuens; on y distingue le
THY
thorictide dracène (Cayenne), dit vulgairement
dragonne.
t THORINE (to-ri-n'), s. f. Terme de chimie.
Oxyde de thorium.
f THORINIUM (to-ri-ni-om') ou THORIUM (to-
ri-om'), s. m. Terme de chimie. Métal en poudre
noirâtre, d'un aspect métallique.
— ÉTYM. Ainsi nommé du dieu Thor, qu'ado-
raient les Scandinaves.
+ THORIQUE (to-ri-k'), adj. Terme de chimie.
Se dit de l'oxyde du thorium et des sels que pro-
duit cet oxyde.
f TÎIOIUTE (to-ri-f), s. f. Minéral trouvé en
Nonvége, près Brevig, sur l'île de Lceven; on en
extrait le thorium.
f THORIUM, s. m. Voy. THORINIUM.
■j- THRIDACE (tri-da-s*), s. f. Terme de phar-
macie. Substance qu'on prépare en évaporant le
suc obtenu par contusion et expression des tiges
de laitue montée {lactuca sativa).
— ÉTYM. 0pî8a?, laitue.
f THRIPS (trips'), s. m. Genre d'insectes de
l'ordre des hémiptères.
— ÊTYM. 0piJ>, ver du bois.
fTHRISSE {tri-s'), s. /". ||1° Genre de poissons
malacoptérygiens abdominaux, dans lequel on
distingue la thrisse clupéoïde(mer de l'Inde), appe-
lée aussi myste. || 2" Nom spécifique d'un cathoesse
(malacoptérygiens abdominaux), dit vulgairement
cailleu-tassart ; il a fait partie du genre clupée, et
se trouve en Chine, au Japon, à la Caroline et aux
Antilles, LEGOARANT.
f THROMBOSE (tron-bô-z'), s. m. Terme de mé-
decine. Mot employé dans ces dernières années
pour désigner la formation du caillot, la coagula-
tion de la fibrine, surtout lorsqu'il s'agit'du sang
se coagulant dans les vaisseaux ou épanché dans
les tissus.
— ÉTYM. 0p6(j.êù>ai;, de Bpôfiëoç, thrombus.
THROMBUS (tron-bus'), s. m. Terme de chi-
rurgie. Petite tumeur arrondie, violacée, qui se
forme quelquefois autour de l'ouverture d'une
veine sur laquelle on a pratiqué la saignée.
— HIST. XVIe s. Le sang se concrée en thrombus,
et après se pourrist, PARÉ, V, 30.
— ÉTYM. 0po[j.6o;, caillot.
f THUBAN (tu-ban), s. m. Belle étoile tertiaire
de la constellation du Dragon.
THUIA ou THUYA (tui-a), s. m. Genre de la
famille des cupressinées. L'espèce la plus répan-
due est le thuya occidental ou du Canada, thuya
occidenlalis. Cet arbre est très-employé eu ébé-
nisterie; il a des coupes très-veinées. H Le thuya
oriental ou de la Chine appartient au genre biota.
— ÉTYM. 0uîa, ou mieux 60a.
f THUIE (tuie), s. f. Dans le département des
Basses-Pyrénées, des Landes et de la Gironde, on
donne ce nom [de landes] aux terrains couverts de
thuie, c'est-à-dire de divers arbustes, que l'on
coupe tous les trois ans, pour former des engrais,
DRALET, Traité des forêts d'arbres résineux, p. (72.
THURIFÉRAIRE (tu-ri-fé-rê-r'J, s. "m. Clerc qui
dans les cérémonies de l'Église porte l'encensoir
et la navette où est l'encens. || Fig. Néologisme.
Flatteur, louangeur.
— ÉTYM. Lat. thus, thuris, encens, et ferre, porter,
t THURIFËRE (tu-ri-fê-r'), adj. Se dit des arbres
qui donnent une résine analogue à l'encens.
— ËTYM. Lat. thurifer, de thus, encens, et
ferre, porter.
THUYA, s. m. Voy. THTJIA.
•f THYADE (ti-a-d'), s. f. Nom donné aux bac-
chantes.
— ÉTYM. 0ûw, être saisi de transport.
THYM (tin), s. m. Genre de la famille des la-
biées, dont le type est le thym vulgaire, thymus
vulgaris, L. Je vois fuir aussitôt toute la nation
Des lapins, qui, sur la bruyère, L'oeil éveillé, l'o-
reille au guet, S'égayaient, et de thym parfumaient
leur banquet, LA FONT. Fabl. x, H 5. || Thym bâ-
tard, serpolet, thymus serpillum, L. || Thym blanc,
germandrée de montagne
— HIST. xvie s. Armoise, thym, origan....
PARÉ, XVIII, 83.
— ÊTYM. Provenç. thimi; ital. timo; du lat.
thymus, qui vient de 6û(j.o;, thym, de GOio : herbe
à fumigation;
t THYMALLE (ti-ma-1'), s. m. Genre de pois-
sons malacoptérygiens abdominaux dans lequel on
distingue : le thymalle commun, dit vulgairement
ombre de rivière; c'est le saumon thymalle de
quelques classificateurs ; le thymalle lavaret,
nommé lavaret; c'est le corégone lavaret de cer-
IIA 2219
tains auteurs; le thymalle niurénule, qui est le
thymalle alhule des uns, et pour d'autres, le sau •
mon murénule; le thymalle de Wartmann, dit
aussi saumon de Wartmann, et mieux corégone de
Wartmann, LEGOARANT.
— ÉTYM. Lat. thymallus, GujiaXXo;.
tTHYMÉLÉES.(ti-mé-lée), s. f. pi. Terme de
botanique. Famille de plantes dicotylédonées, ainsi
dite du daphne thymelxa, espèce type de la fa-
mille, dont le nom grec est 6v|ieXaîa, de 6û|io;, el
sÀaia : huile parfumée.
t THYMIATECHXIE (ti-mi-a-tè-knie), s. f. Thy-
miatechnie médicale, art d'employer les parfums
en médecine, ou, dans un sens plus étendu, l'em-
ploi des fumigations.
— ÉTYM. 0u(j.iqiv, parfumer, fumiger, et téyyn, art.
f THYMIQUE (ti-mi-k'), adj. Terme d'anatomie.
Qui a rapport au thymus. Artères thymiques.
|| Terme de médecine. Asthme thymique, maladie
des enfants qui survient par accès très-courts,
surtout la nuit, el cause subitement la mort.
— ÉTYM. Thymus.
t THYMUS (ti-mus'), s. m. Terme .d'anatomie.
Corps oblong, bilobé, glandiforme, situé derrière
le sternum, occupant la partie supérieure du mé-
diastin antérieur et la partie inférieure du cou,
où il est couvert par les muscles sterno-hyoïdien et
sterno-thyréoïdien. C'est le thymus du veau, que
nous mangeons sous le nom vulgaire de riz de
veau. || Il y a dans le boeuf un thymus assez volu-
mineux, appelé fagoue par les bouchers.
— HIST. xvi' s. Les autres glandules sont plates,
comme la phagoue nommée thymus, -et le pan-
créas, PARÉ, i, 17.
— ÉTYM. 0û[io;.
t THYRÊAL (ti-ré-al), s. m. Un des os branchiaux
des poissons.
t THYRÉOÏDE (ti-ré-o-i-d'), adj. Terme d'ana-
tomie. Cartilage thyréqfde, le plus grand de ceux
du larynx, dont il occupe la partie antérieure
supérieure. || Glande thyréoïde, corps situé sur la
partie antérieure inférieure du larynx et sur les
premiers anneaux de la trachée-artère, et qui
semble souvent composé de deux lobes ovoïdes,
tenant l'un à l'autre par une sorte de tubercule
transversal, qu'on nomme isthme.
— REM. Les livres d'anatomie disent thyroïde,
mais c'est une faute ; voy. l'étymologie.
— HIST. xvie s. Le cartilage scutiforme, autre-
ment nommé thyroïde, PARÉ, II, te.
— ÉTYM. OupoeiSri;, d'où thyroïde, veut dire sem-
blable à une porte; or le cartilage en question est
semblable non à une porte, mais à un bouclier
{scutiforme, comme dit Paré). C'est donc OupsoeiSri;
qu'il faut lire, de Oupeà;, bouclier, et eîSoc, forme. 11
importe de corriger cette faute du langage anato-
mique. Galien dit correctement GupeoaiS^ç; 8upo-
ei&rç; est une faute de copiste dansOribase, répétée
par les anatomistes..
t THYRÉOÏDIEN, IENNE (ti-ré-o-i-diin, diè-n'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient au carti-
lage ou à la glande thyréoïde.
t THYRÉOÏDITE (ti-ré-o-i-di-tf), s. f. Inflam-
mation du corps thyréoïde.
t THYRÉONCIE (ti-ré-on-sie), s. f. Terme de
médecine. Tuméfaction du corps thyréoïde, goître.-
— ÉTYM. Thyréoïde, et nyxo;, tumeur.
f THYRSANTHE (tir-san-f), adj. Terme de boT
tanique. Qui a les fleurs en thyrse. || On dit aussi
thyrsoïde.
— ÉTYM. Thyrse, et âvôo;, fleur.
THYRSE (tir-s'), s. m. || 1° Javelot environné de.
pampre et de lierre, et terminé par une extrémité
en forme de pomme de pin. Bacchus y paraissait,
couronné de lierre, appuyé d'une main sur son
thyrse, et tenant de l'autre une vigne ornée ;à.e
pampres et de plusieurs grappes de raisins, FÉN.
Tél. xvii. || 2° Terme de botanique. Mode d'inflo-
rescence dans lequel les fleurs sont disposées en
grappes composées, à pédicelles rameux, ceux du
milieu étant plus longs que ceux du bas et du
sommet.
— ÉTYM. Lat. thyrsus, de eûpcroç, thyrse.
-j-THYSANURE (ti-za-nu-r'),' s. m. Terme de
zoologie. Ordre d'insectes voisin des névroptères,,
ne subissant pas de métamorphose', dont la boucha
est disposée pour broyer, et dont l'abdomen es*
terminé par trois filets servant à sauter.
— ÉTYM. 0utfâvoupo;, de ôûcrixvoç, frange, et
oûpà, queue, l'ou- grec se rendant en latin par il se
rend aussi par u en français; thysanoure, qu'on
trouve, n'est donc pas bon.
TIARE (ti-a-f), s. f. || 1° O.ncment de tête en
ou conibrières, et de pécher dans le voisinage de
la madrague, Ordonn. août 4 681. || On dit aussi to-
nare. Les tonares, avec lesquelles ils pèchent les
thons, DBQUESNE, à Seignelay, il août 4 680.
f THONNINE (to-ni-n'), s. f. Chair de thon
salée. Thonnines, marsouins, baleines et autres
poissons, le cent pesant payera 20 sols, Tarif, 18
sept. 1664.
— HIST. xvi° s. Anchoies, sardes, harencs, ton-
nines, 0. DE SERRES, 812.
f THOR (tor), s. m. Nom d'une divinité des
Scandinaves.
t THORA (to-ra), s. m. Nom sous lequel les
Juifs désignent le Pentateuque.
t THORACIDE (to-ra-si-d'), s. m. Terme de zoo-
logie. Partie antérieure du corps d'un crustacé.
— ÊTYM. Thorax.
THORACIQUE (to-ra-si-k'), adj. || i° Terme d'a-
natomie. <>ui appartient au thorax. Capacité tho-
racique. || Membres thoraciques, les membres su-
périeurs , parce qu'ils sont articulés avec les
parties latérales et supérieures du thorax. || Ré-
gions thoraciques du tronc ; on distingue de chaque
côté la région thoracique antérieure, qui répond
aux muscles pectoraux et au sous-clavier, et la
région thoracique latérale, qui répond au grand
dentelé. Il Viscères thoraciques, le coeur et les
poumons contenus dans le thorax. || Canal thora-
cique, gros tronc lymphatique formé par la réu-
nion successive de tous les vaisseaux lympha-
tiques des membres inférieurs, de l'abdomen, du
membre supérieur gauche, et du côté gauche de
la tête, du cou et du thorax. j| 2" S. m. pi. Terjne
de zoologie. Ordre de la classe des poissons osseux,
comprenant ceux de ces animaux qui ont les na-
geoires ventrales placées sous les pectorales. 1| Fa-
mille de coléoptères, ayant le corselet terminé en
pointe.
— REM. Thorachique, qu'on trouve et que le Dic-
tionnaire de l'Académie donne, doit être rejeté
comme étant mal formé de thorax.
— HIST. xvic s. On perce les os en trépanant les
costes, aux hydropiques, aux thoracisques où l'eau
est contenue au thorax, PARÉ, Introd. 2. Les
muscles lumbaux et thorachiques, ID. IV, 33.
— ÉTYM. Owpaxixèc, de 6ûpa?, thorax.
t THORACOCENTÈSE (to-ra-co-san-tè-z'), s. f.
Opération chirurgicale qui consiste à percer la
paroi du thorax, afin de donner issue à un liquide
amassé dans la cavité pleurale. || On trouve thora-
centèse, qui est mal formé.
— ÊTYM. ©wpa£, 6«>paxo5, poitrine, et xéviri-
GI;,-perforation.
f THORACODIDYME (to-ra-co-di-di-m'), s. m.
Terme de tératologie. Se dit des monstres soudés
à partir du thorax, de haut en bas.
— ÉTYM. Thorax, et 8C5U|AOÎ, double.
t THORACOSCOPIE ( to'-ra-ko-sko-pie ), s. f.
Terme de médecine. Art d'explorer la poitrine.
— ÉTYM. Thorax, et axoneïv, examiner.
t TIIORACOZOAIRE (to-ra-ko-zo-ê-r'), adj. Se
dit des animaux chez lesquels prédominent les or-
ganes de la poitrine.
— ËTYM. Thorax, et Çûov, animal.
t THORADELPHE.(to-ra-dèl-f), s. m. Terme de
tératologie. Genre de monstres doubles monocé-
phaliens, dans lequel les troncs sont réunis
au-dessus de l'ombilic avec deux membres thora-
ciques et séparés au-dessous sans parties surnu-
méraires.
— ÉTYM. Mot mal formé de thorax, et àSeXçè;,
frère.
THORAX (to-raks'), s. m. Terme d'anatomie. Sy-
nonyme de poitrine. Dans l'oiseau, le thorax, avec
toutes les parties qui en dépendent ou qu'il con-
tient, est plus fort ou plus étendu à l'intérieur et
à l'extérieur qu'il ne l'est dans les autres ani-
maux, BUFF. Ois. t. 1, p. 22. X ces mots, la bête
aquatique, Du fond de son petit thorax, Leur
chanta pour toute musique Bri ké ké kex, koax, koax,
J. B. ROUSS, les Grenouilles et le rossignol. || Pre-
miers anneaux qui suivent la tête, chez les crusta-
cés et les articulés. || Chez les insectes, segment in-
termédiaire du corps, qui porte les pattes.
— HIST. xive s. La thorace, c'est poitrine, H. DE
MONDEVILLE, f» 22, verso. || xvi 0 s. Par le thorax, dit
ventre moyen, on entend tout ce qui est compris
depuis les clavicules jusques à l'extrémité des
costes tant vrayes que fausses et diaphragme,
PARÉ, i, I.
— ÉTYM. 0wpot£, poitrine.
t THORICTE (to-ri-ktf) ou THORICTIDE (to-ri-
kti-d'j, s. vi Genre de sauuens; on y distingue le
THY
thorictide dracène (Cayenne), dit vulgairement
dragonne.
t THORINE (to-ri-n'), s. f. Terme de chimie.
Oxyde de thorium.
f THORINIUM (to-ri-ni-om') ou THORIUM (to-
ri-om'), s. m. Terme de chimie. Métal en poudre
noirâtre, d'un aspect métallique.
— ÉTYM. Ainsi nommé du dieu Thor, qu'ado-
raient les Scandinaves.
+ THORIQUE (to-ri-k'), adj. Terme de chimie.
Se dit de l'oxyde du thorium et des sels que pro-
duit cet oxyde.
f TÎIOIUTE (to-ri-f), s. f. Minéral trouvé en
Nonvége, près Brevig, sur l'île de Lceven; on en
extrait le thorium.
f THORIUM, s. m. Voy. THORINIUM.
■j- THRIDACE (tri-da-s*), s. f. Terme de phar-
macie. Substance qu'on prépare en évaporant le
suc obtenu par contusion et expression des tiges
de laitue montée {lactuca sativa).
— ÉTYM. 0pî8a?, laitue.
f THRIPS (trips'), s. m. Genre d'insectes de
l'ordre des hémiptères.
— ÊTYM. 0piJ>, ver du bois.
fTHRISSE {tri-s'), s. /". ||1° Genre de poissons
malacoptérygiens abdominaux, dans lequel on
distingue la thrisse clupéoïde(mer de l'Inde), appe-
lée aussi myste. || 2" Nom spécifique d'un cathoesse
(malacoptérygiens abdominaux), dit vulgairement
cailleu-tassart ; il a fait partie du genre clupée, et
se trouve en Chine, au Japon, à la Caroline et aux
Antilles, LEGOARANT.
f THROMBOSE (tron-bô-z'), s. m. Terme de mé-
decine. Mot employé dans ces dernières années
pour désigner la formation du caillot, la coagula-
tion de la fibrine, surtout lorsqu'il s'agit'du sang
se coagulant dans les vaisseaux ou épanché dans
les tissus.
— ÉTYM. 0p6(j.êù>ai;, de Bpôfiëoç, thrombus.
THROMBUS (tron-bus'), s. m. Terme de chi-
rurgie. Petite tumeur arrondie, violacée, qui se
forme quelquefois autour de l'ouverture d'une
veine sur laquelle on a pratiqué la saignée.
— HIST. XVIe s. Le sang se concrée en thrombus,
et après se pourrist, PARÉ, V, 30.
— ÉTYM. 0po[j.6o;, caillot.
f THUBAN (tu-ban), s. m. Belle étoile tertiaire
de la constellation du Dragon.
THUIA ou THUYA (tui-a), s. m. Genre de la
famille des cupressinées. L'espèce la plus répan-
due est le thuya occidental ou du Canada, thuya
occidenlalis. Cet arbre est très-employé eu ébé-
nisterie; il a des coupes très-veinées. H Le thuya
oriental ou de la Chine appartient au genre biota.
— ÉTYM. 0uîa, ou mieux 60a.
f THUIE (tuie), s. f. Dans le département des
Basses-Pyrénées, des Landes et de la Gironde, on
donne ce nom [de landes] aux terrains couverts de
thuie, c'est-à-dire de divers arbustes, que l'on
coupe tous les trois ans, pour former des engrais,
DRALET, Traité des forêts d'arbres résineux, p. (72.
THURIFÉRAIRE (tu-ri-fé-rê-r'J, s. "m. Clerc qui
dans les cérémonies de l'Église porte l'encensoir
et la navette où est l'encens. || Fig. Néologisme.
Flatteur, louangeur.
— ÉTYM. Lat. thus, thuris, encens, et ferre, porter,
t THURIFËRE (tu-ri-fê-r'), adj. Se dit des arbres
qui donnent une résine analogue à l'encens.
— ËTYM. Lat. thurifer, de thus, encens, et
ferre, porter.
THUYA, s. m. Voy. THTJIA.
•f THYADE (ti-a-d'), s. f. Nom donné aux bac-
chantes.
— ÉTYM. 0ûw, être saisi de transport.
THYM (tin), s. m. Genre de la famille des la-
biées, dont le type est le thym vulgaire, thymus
vulgaris, L. Je vois fuir aussitôt toute la nation
Des lapins, qui, sur la bruyère, L'oeil éveillé, l'o-
reille au guet, S'égayaient, et de thym parfumaient
leur banquet, LA FONT. Fabl. x, H 5. || Thym bâ-
tard, serpolet, thymus serpillum, L. || Thym blanc,
germandrée de montagne
— HIST. xvie s. Armoise, thym, origan....
PARÉ, XVIII, 83.
— ÊTYM. Provenç. thimi; ital. timo; du lat.
thymus, qui vient de 6û(j.o;, thym, de GOio : herbe
à fumigation;
t THYMALLE (ti-ma-1'), s. m. Genre de pois-
sons malacoptérygiens abdominaux dans lequel on
distingue : le thymalle commun, dit vulgairement
ombre de rivière; c'est le saumon thymalle de
quelques classificateurs ; le thymalle lavaret,
nommé lavaret; c'est le corégone lavaret de cer-
IIA 2219
tains auteurs; le thymalle niurénule, qui est le
thymalle alhule des uns, et pour d'autres, le sau •
mon murénule; le thymalle de Wartmann, dit
aussi saumon de Wartmann, et mieux corégone de
Wartmann, LEGOARANT.
— ÉTYM. Lat. thymallus, GujiaXXo;.
tTHYMÉLÉES.(ti-mé-lée), s. f. pi. Terme de
botanique. Famille de plantes dicotylédonées, ainsi
dite du daphne thymelxa, espèce type de la fa-
mille, dont le nom grec est 6v|ieXaîa, de 6û|io;, el
sÀaia : huile parfumée.
t THYMIATECHXIE (ti-mi-a-tè-knie), s. f. Thy-
miatechnie médicale, art d'employer les parfums
en médecine, ou, dans un sens plus étendu, l'em-
ploi des fumigations.
— ÉTYM. 0u(j.iqiv, parfumer, fumiger, et téyyn, art.
f THYMIQUE (ti-mi-k'), adj. Terme d'anatomie.
Qui a rapport au thymus. Artères thymiques.
|| Terme de médecine. Asthme thymique, maladie
des enfants qui survient par accès très-courts,
surtout la nuit, el cause subitement la mort.
— ÉTYM. Thymus.
t THYMUS (ti-mus'), s. m. Terme .d'anatomie.
Corps oblong, bilobé, glandiforme, situé derrière
le sternum, occupant la partie supérieure du mé-
diastin antérieur et la partie inférieure du cou,
où il est couvert par les muscles sterno-hyoïdien et
sterno-thyréoïdien. C'est le thymus du veau, que
nous mangeons sous le nom vulgaire de riz de
veau. || Il y a dans le boeuf un thymus assez volu-
mineux, appelé fagoue par les bouchers.
— HIST. xvi' s. Les autres glandules sont plates,
comme la phagoue nommée thymus, -et le pan-
créas, PARÉ, i, 17.
— ÉTYM. 0û[io;.
t THYRÊAL (ti-ré-al), s. m. Un des os branchiaux
des poissons.
t THYRÉOÏDE (ti-ré-o-i-d'), adj. Terme d'ana-
tomie. Cartilage thyréqfde, le plus grand de ceux
du larynx, dont il occupe la partie antérieure
supérieure. || Glande thyréoïde, corps situé sur la
partie antérieure inférieure du larynx et sur les
premiers anneaux de la trachée-artère, et qui
semble souvent composé de deux lobes ovoïdes,
tenant l'un à l'autre par une sorte de tubercule
transversal, qu'on nomme isthme.
— REM. Les livres d'anatomie disent thyroïde,
mais c'est une faute ; voy. l'étymologie.
— HIST. xvie s. Le cartilage scutiforme, autre-
ment nommé thyroïde, PARÉ, II, te.
— ÉTYM. OupoeiSri;, d'où thyroïde, veut dire sem-
blable à une porte; or le cartilage en question est
semblable non à une porte, mais à un bouclier
{scutiforme, comme dit Paré). C'est donc OupsoeiSri;
qu'il faut lire, de Oupeà;, bouclier, et eîSoc, forme. 11
importe de corriger cette faute du langage anato-
mique. Galien dit correctement GupeoaiS^ç; 8upo-
ei&rç; est une faute de copiste dansOribase, répétée
par les anatomistes..
t THYRÉOÏDIEN, IENNE (ti-ré-o-i-diin, diè-n'),
adj. Terme d'anatomie. Qui appartient au carti-
lage ou à la glande thyréoïde.
t THYRÉOÏDITE (ti-ré-o-i-di-tf), s. f. Inflam-
mation du corps thyréoïde.
t THYRÉONCIE (ti-ré-on-sie), s. f. Terme de
médecine. Tuméfaction du corps thyréoïde, goître.-
— ÉTYM. Thyréoïde, et nyxo;, tumeur.
f THYRSANTHE (tir-san-f), adj. Terme de boT
tanique. Qui a les fleurs en thyrse. || On dit aussi
thyrsoïde.
— ÉTYM. Thyrse, et âvôo;, fleur.
THYRSE (tir-s'), s. m. || 1° Javelot environné de.
pampre et de lierre, et terminé par une extrémité
en forme de pomme de pin. Bacchus y paraissait,
couronné de lierre, appuyé d'une main sur son
thyrse, et tenant de l'autre une vigne ornée ;à.e
pampres et de plusieurs grappes de raisins, FÉN.
Tél. xvii. || 2° Terme de botanique. Mode d'inflo-
rescence dans lequel les fleurs sont disposées en
grappes composées, à pédicelles rameux, ceux du
milieu étant plus longs que ceux du bas et du
sommet.
— ÉTYM. Lat. thyrsus, de eûpcroç, thyrse.
-j-THYSANURE (ti-za-nu-r'),' s. m. Terme de
zoologie. Ordre d'insectes voisin des névroptères,,
ne subissant pas de métamorphose', dont la boucha
est disposée pour broyer, et dont l'abdomen es*
terminé par trois filets servant à sauter.
— ÉTYM. 0utfâvoupo;, de ôûcrixvoç, frange, et
oûpà, queue, l'ou- grec se rendant en latin par il se
rend aussi par u en français; thysanoure, qu'on
trouve, n'est donc pas bon.
TIARE (ti-a-f), s. f. || 1° O.ncment de tête en
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