TET
folioles. Involucre tétraphylle. || Plante tétraphylle,
plante dont les feuilles sont quaternées.
— ÉTYM. Tétra..., et
f TÉTRAPLES (té-tra-pl'), s. m. pi. Bible dans
laquelle Origène a placé, sur quatre colonnes,
quatre versions grecques de l'Ancien Testament,
celles d'Aquila, de Symmaque, des Septante et de
Théodotion.
— ÉTYM. TeTpiîtJ.oo;, quadruple.
t TÉTRAPODE (té-tra-po-d'), adj. Terme de
zoologie. Oui a quatre pieds.
— ÉTYM. ÏEtpâTioSoç, de tétra..., et iroûç, itoSôç,
pied.
f TÉTRAPTÈRE(té-tra-ptê-r'), adj. Terme d'his-
toire naturelle. Qui a quatre ailes.
— ÉTYM. Tétra..., et irïepèv, aile.
f TÉTRAPTOTE (té-tra-pto-t'), adj. Terme de
grammaire. Se dit des noms grecs ou latins qui
n'ont que quatre terminaisons différentes à un
même nombre.
— ÉTYM. TEtpâirnoTov, de TÉtpa, quatre, et
•KTwcriç, chute, terminaison, cas.
f TETRARCHAT (té-trar-ka), s. m. Autorité,
lignite d'un tétrarque. || Durée de ses fonctions.
TÉTRARCHIE (té-trar-chie), s. f. || i° Partie d'un
état divisé entre quatre chefs. Caligula lui donna
[à Hérode Agrippa] la petite tétrarchie d'Hérode
Philippe, son oncle, et enfin lui accorda le titre de
foi, VOLT. Phil. Sectes des Juifs, Hérodiens. || 2" Sec-
tion de l'ancienne phalange grecque; elle était
composée de 64 hommes.
— ÉTYM. TeTpapxïa, de •tETpâpxiQî, tétrarque.
TÉTRARQUE (té-trar-k'), s. m. || i" Terme d'an-
tiquité. Prince dépendant d'une puissance supé-
rieure, et dont les États étaient censés faire la
quatrième partie d'un royaume démembré. L'an-
cien sénat de Rome, qui accordait des titres de
roi et de tétrarque, VOLT. Moeurs, 52. || 2° Chef
d'une tétrarchie, dans la phalange grecque.
— HIST. xnr s. Puis le est occire [saint Jacques]
à un coutel Herodes li tetrarches, BRUN, LATINI,
Trésor, p. 71;
— ÉTYM. T6Tpoepxr)Ç, de tétra..., et «pxetv, com-
mander.
f TÉTRAS (té-trà), s. m. Genre d'oiseaux galli-
nacés ; synonyme de coq de bruyère. Le tétras ou
grand coq de bruyère a près de quatre pieds de
vol; son poids est communément de douze à
quinze livres, BÏÏFF. Ois. t. m, p. 287. Les grands
oiseaux, que la plupart des disciples de saint Hu-
bert ne tuent que dans leurs rêves, les outardes, les
canepetières, les tétras, les gelinottes, etc. DE CHER-
VILLE, Journal illustré, 31 janv. 7 fév. 1869, p. 39.
— ÉTYM. TETpÔMV.
f TÉTRASÉPALE (té-tra-sé-pa-F), adj. Terme
•de botanique. Qui a quatre divisions au calice.
— ÉTYM. Tétra..., et sépale.
f TÉTRASPERME (té-tra-spèr-m'), adj. Terme
de botanique. Qui a quatre graines.
— ÉTYM. Tétra..., et
t TÉTRASTACHYÉ,ÉE(té-tra-sta-ki-é, ée), adj.
Terme de botanique. Dont les fleurs sont en épis
quaternes.
— ÉTYM."Tetra...., et (rcayù;, épi.
t TÉTRASTICHE ou TÈTRASTIQUE (té-tra-
sti-k'), adj. || 1° Terme de littérature. Qui est com-
posé de quatre vers. Il nous est parvenu des Grecs
des fables tétrastielles. ||S. m. Un tétrastique, un
quatrain. || 2° Terme d'histoire naturelle. Qui est
disposé sûr quatre rangs.
— ÉTYM. Tétra..., et
t TÉTRASTOME (té-tra-sto-m'), adj. Terme de
zoologie. Qui a quatre bouches ou suçoirs.
— ÉTYM. Tétra..., et enroba, bouche.
4. TÉTRASTYLE (té-tra-sti-1'), s. m. Terme
d'architecture. Temple à quatre colonnes de front.
j| Adj. Un temple tétrastyle.
— ÉTYM. TETpàaxuXoç, de tétra..., et orvXo;,
colonne.
f 2. TÉTRASTYLE (té-tra-sti-1'), adj. Terme de
botanique. Ovaire tétrastyle, ovaire surmonté de
quatre styles.
— ÉTYM. Tétra..., et style.
t TÉTRASYLLABE (té-tra-sil-la-b'), adj. Terme
■ée grammaire. Composé de quatre syllabes.
— ÉTYM. TETpacOÀXaSoç, de tétra..., et duX-
3ia6^, syllabe.
t TÉTRASYLLABIQUE (té-tra-sil-la-bi-k'), adj.
Qui a quatre syllabes.
t TÉTUATOMICITÉ (té-tra-to-mi-si-té), s. f.
Terme de chimie. Qualité d'un atome tétratomique.
t TÉTRATOMIQUE (té-tra-to-mi-k'), adj. Terme
de chimie Se dit d'un atome qui a quatre points
TBU
d'attraction, et des corps qui ne sont saturés que
par quatre atomes d'un autre corps. Ainsi le car-
bone est dit un élément tétratomique, parce que
un atome de carbone fixe invariablement quatre
atomes d'un élément mono-atomique, ou deux ato-
mes d'un élément diatomique.
— ÉTYM. Tétra..., et atome.
■f TÉTRODON (té-tro-don), s. m. Terme de zoo-
logie. Genre de poissons.
— ÉTYM. Tétra..., et ôSoùç, ôSôvtoç, dent.
TETTE (tè-tf), s. f. Le bout de la mamelle; ne
se dit qu'en parlant des animaux.
— HIST. xvc s. Et avoit [la truie] les tettes grandes
et longues, FROISS. II, m, 22. || xvi" s. De leur pré-
senter la tette, de les bercer, PARÉ, XVIII, 29. Ce
veau, ennuyé de perdre la tette de sa nourrice,
couroit par la chambre, DESPÉR. Contes, exix.
— ÉTYM. Provenç. et espagn. leta; ital. tetta;
comparez le grec T£T6Ï), l'anc. haut-allem.5î>a; le
celtique : gaél. telh, bas-bret. tes, téc'h, mamelle;
sanscr. dhâ, téter.
f TETTE-CEÈVRE (tè-te-chè-vr'), s. m. Engou-
levent. Il Au pVur. Des tette-chèvres.
■j- TETTIN (tè-tin), s. m. Ouverture, bouche du
four à potier.
TÊTU, UE (té-tu, tue; c'est la prononciation
que Richelet note aussi pour son temps), adj.
Il 1° Qui a une tête, sens aujourd'hui inusité.
Ayant d'abord été battu Par le chien triplement
têtu, SCARR. Yirg. vi. || 2° Fig. Qui est tellement
attaché à ses idées qu'il n'écoute rien. Les filles
sont quelquefois un peu têtues, MOL. Méd. m. lui,
ni, 7. On eut beau lui remontrer que les usages
avaient changé ; l'Ingénu était têtu, car il était
Breton et Huron, VOLT. l'Ingénu, 4. Il [d'Alem-
bert] est têtu comme une mule ; il est tout plein
d'esprit, il a toutes sortes d'esprit, il est gai, il
est charmant, m. Lett. Thiriot, 14 août 4760. L'âne
est lent, indocile et têtu, BUFFON, Âne. || Substan-
tivement. C'est un grand têtu. Cet enfant est un
petit têtu. Une petite têtue. Je n'aime pas les tê-
tus. Il 3° S. tn. Marteau à tête carrée, avec lequel
on abat la pierre, près des arêtes, pour la dé-
grossir : on s'en sert aussi pour assurer la pierre
sur le mortier, quand on la pose. || 4° Espèce de
poisson, le leuciscus jeses, dit aussi chevanne.
— SYN. TÊTU, ENTÊTÉ. Le têtu et l'entêté sont
attachés à leur sens, et tellement livrés à
leurs idées qu'ils n'écoutent rien; mais le têtu
l'est par nature, par caractère ; l'entêté l'est par
accident, par suite d'une impression reçue, parce
qu'il lui est arrivé de se laisser prévenir : aussi le
défaut du têtu est irrémédiable, tandis qu'on dés-
abuse quelquefois l'entêté.
— HIST. xm° s. Jeunes, jolif, félons, testu Ne
me priseront ung festu, la Rose, 9216. || xrV s. Il
[les pastoureaux] depeçoient mariages, Et faisoient
pluseurs domages ; Car fol estoient et testu, DU
CANGE, pastorelli. \\ xv° s. Saule, Saule, trop es
testu ; Dy pour quoy me guerroies tu ? Mart. de
Paul. || xvi" s. Ceulx qui ont à négocier avecques
des femmes testues peuvent avoir essayé à quelle
rage on les jecte quand on oppose à leur agita-
tion le silence et la froideur, MONT, m, 144.
— ÉTYM. Tête; wallon, chestou, tiestou; provenç.
tastug.
. f TECCRIETTE (teu-kri-è-f), s. f. Espèce de vé-
ronique, dit aussi véronique des montagnes, vero-
nica teucrium, L.
— ÉTYM. Teûxpiov, germandrée, à laquelle la teu-
crietle ressemble un peu par les feuilles et le port,
t TEUGUE (teu-gh') ou TUQUE(tu-k'), s. f. Terme
de marine. Espèce de gaillard que l'on élevait
quelquefois à l'arrière, le plus souvent à l'avant,
pour se garantir de l'injure du temps. Sa Majesté
fait très-expresses défenses.... de rien changer aux
soutes du fond de cale, ni d'élever aucune tuque
de charpente sur les dunettes, Ordonn. du roi,
43 juin 1G71, dans JAL.
— ÉTYM. Lat. tegula, tuile, d'après JAL.
fTEUTATÈS (teu-ta-tès'), s. m. Un des dieux
auxquels les Gaulois offraient des victimes hu-
maines.
| TEUTOMANIE (teu-to-ma-nie), s. m. Zèle ex-
cessif pour tout ce qui est allemand; chauvinisme
allemand.
— ÉTYM. Teuton, et manie.
t TEUTON, ONNE (teu-ton, to-n'), adj. Se dit de
l'ensemble de tous les peuples germains. || L'i-
diome teuton ou, substantivement, le teuton, l'an-
cienne langue germanique. || S. m. Les Teutons.
— ÉTYM. Nom de la peuplade germanique qui
fut vaincue par Marius. Les Teutons de Marius
TEX 221 ï
sont rattachés avec raison aux envahisseurs du V
siècleapr. J. C. ; toutefois teulonicus, teutonica lin-
gua ne commence à se dire des Allemands que vers
le vnT siècle, et par les souvenirs de l'antiquité.
TECTONIQUE (teu-to-ni-k'), adj. Qui a rapport
aux anciens Teutons, qui leur appartient. || Se dit
d'une espèce d'écriture gothique. Lettres teutoni-
ques. || Ordre Teutonique (avec un T majuscule),
ordre fondé pendant le siège d'Acre, pour recueil-
lir les pauvres et les malades allemands abandon-
nés en Palestine; il porta d'abord le nom de cheva-
liers de Notre-Dame du mont Sion; dans le xnr
siècle il fut appelé et établi en Prusse. Les deux
grands ennemis de la Pologne furent longtemps les
Turcs et les religieux chevaliers teutoniques, VOLT.
Moeurs, 449. || Hanse teutonique, voy. HANSE.
— ÉTYM. Teuton.
fTÉVERTIN (té-vèr-tin),s. m. Voy. TRAVERTIN.
TEXTE (ièk-st'), s. m. || 1° Les propres paroles
d'un auteur, d'un livre, considérées par rapport aux
commentaires, aux gloses, qu'on a faits dessus.
L'étude des textes ne peut jamais être assez re-
commandée ; c'est le chemin le plus court, le plus
sûr et le plus agréable pour tout genre d'érudition,
LA BRUY. xiv. Il [Huet] avait lu vingt-quatre fois le
texte hébreu [de la Bible], en le conférant avec
les autres textes orientaux, D'OLIVET, Hist. Acad.
t. 11, p. 400, dans POUGENS. Un texte précis de la
loi, MONTESQ. Esp.. xi, 6. Quand il [Malebranche] a
voulu développer cette grande vérité, que tout est
en Dieu, les lecteurs ont dit que le commentaire
est plus obscur que le texte, VOLT. Phil. Tout en
Dieu. I] Fig. J'ai trop bien profité pour n'être pas
instruit X quels discours malins le mariage expose; .
Je sais que c'est un texte où chacun fait sa glose,
BOIL. Sat. x. D'après l'athée, la nature est un livre
où la vérité se trouve toujours dans la note, et ja-
mais dans le texte, CIIATEAUBR. Génie, 1, vi, 4. || Res-
tituer un texte, rétablir l'ordre, les mots, ou la
ponctuation. || 2° Dans la poésie espagnole, se dit
de trois vers qui expliquent le sujet d'une cer-
taine pièce de vers dont le reste s'appelle glose.
Le texte se met en tête de la glose, et sert de re-
frain à chaque stance de celle-ci. || 3° Passage de
l'Écriture sainte, qui fait ordinairement le sujet du
sermon, et par lequel le prédicateur commence.
Je n'ai point parcouru les livres sacrés pour y trou-
ver quelque texte que je pusse appliquer à cette
princesse, BOSS. Duch. d'Orl. Ce texte [vanité des
vanités], qui convient à tous les états et à tous les
événements de la vie, par une raison particulière
devient propre à mon lamentable sujet, m. ib. Les
textes viennent de ce que les pasteurs ne par-
laient jamais autrefois au peuple de leur propre
fonds; ils ne faisaient qu'expliquer les paroles du
texte de l'Écriture; insensiblement, on a pris la
coutume de ne plus suivre toutes les paroles d
l'Évangile; on n'en explique plus qu'un seul en-,
droit, qu'on nomme le texte du sermon, FÉN. Dia-
logue sur l'éloquence, m. || Fig. U prend mal son
texte, il s'appuie sur une mauvaise raison. || 4" Fig.
Sujet d'entretien, de discours. On eût dit que la na-
ture étalait à nos yeux toute sa magnificence, pour
en offrir le texte à nos entretiens, J. 1. ROCSS. Ém.
iv. Il [l'abbé de St-Pierre] voulait que les sujets de
nos prix d'éloquence ne fussent plus, comme ils
l'ont été durant près d'un siècle, des textes de ser-
mons, mais qu'on les consacrât à l'éloge des hom-
mes célèbres qui ont honoré la nation par leurs
talents et par leurs vertus, D'ALEMB. Élog. L'abbé de
St-P. Il Revenir à son texte, revenir au sujet de
discussion, à ce qui fait l'objet principal dans ce
dont il est question. Je reviens à mon texte : il faut
que l'on jouisse, LA FONT. Fabl. vin, 27. || 5" Se
dit d'un livre d'Évangiles porté, aux grand'messes,
par le diacre, qui le donne à baiser à l'officiant,
avant que celui-ci baise l'autel. 11 6° Terme d'im-
primerie. Gros texte, caractère entre le gros romain
et le saint-augustin. || Petit texte, caractère entre
la gaillarde et la mignonne. || Proverbe. Glose
d'Orléans, plus obscure que le texte (voy. GLOSE).-
— HIST. xii° s. Â Roem fist mainte malice, N'i
laissa tiexte [livre d'Évangile] ni galice, DU CANGE ,
texlus. Il xine s. N'encor ne fais-ge pas pechié, Sa
ge nome, sans mètre gloses, Par plain texte les
nobles choses Que mes pères en paradis Fist de
ses propres mains jadis, la Rose, 6990. ||xiV s
Avec ce je ne ose pas eslongier [éloigner] mon
parler du texte de Aristote, qui est en plusieurs
lieux obscur, ORESME, Prol. En plus grelle letro
que n'est le tieuste, H. DE HONDEVILLE, f" 33. [Pierre
Flotte] Qui dedans Paris commença X sermoiier,
ainçoi? tença; Car «on sermon tence sembla. Je ne
folioles. Involucre tétraphylle. || Plante tétraphylle,
plante dont les feuilles sont quaternées.
— ÉTYM. Tétra..., et
f TÉTRAPLES (té-tra-pl'), s. m. pi. Bible dans
laquelle Origène a placé, sur quatre colonnes,
quatre versions grecques de l'Ancien Testament,
celles d'Aquila, de Symmaque, des Septante et de
Théodotion.
— ÉTYM. TeTpiîtJ.oo;, quadruple.
t TÉTRAPODE (té-tra-po-d'), adj. Terme de
zoologie. Oui a quatre pieds.
— ÉTYM. ÏEtpâTioSoç, de tétra..., et iroûç, itoSôç,
pied.
f TÉTRAPTÈRE(té-tra-ptê-r'), adj. Terme d'his-
toire naturelle. Qui a quatre ailes.
— ÉTYM. Tétra..., et irïepèv, aile.
f TÉTRAPTOTE (té-tra-pto-t'), adj. Terme de
grammaire. Se dit des noms grecs ou latins qui
n'ont que quatre terminaisons différentes à un
même nombre.
— ÉTYM. TEtpâirnoTov, de TÉtpa, quatre, et
•KTwcriç, chute, terminaison, cas.
f TETRARCHAT (té-trar-ka), s. m. Autorité,
lignite d'un tétrarque. || Durée de ses fonctions.
TÉTRARCHIE (té-trar-chie), s. f. || i° Partie d'un
état divisé entre quatre chefs. Caligula lui donna
[à Hérode Agrippa] la petite tétrarchie d'Hérode
Philippe, son oncle, et enfin lui accorda le titre de
foi, VOLT. Phil. Sectes des Juifs, Hérodiens. || 2" Sec-
tion de l'ancienne phalange grecque; elle était
composée de 64 hommes.
— ÉTYM. TeTpapxïa, de •tETpâpxiQî, tétrarque.
TÉTRARQUE (té-trar-k'), s. m. || i" Terme d'an-
tiquité. Prince dépendant d'une puissance supé-
rieure, et dont les États étaient censés faire la
quatrième partie d'un royaume démembré. L'an-
cien sénat de Rome, qui accordait des titres de
roi et de tétrarque, VOLT. Moeurs, 52. || 2° Chef
d'une tétrarchie, dans la phalange grecque.
— HIST. xnr s. Puis le est occire [saint Jacques]
à un coutel Herodes li tetrarches, BRUN, LATINI,
Trésor, p. 71;
— ÉTYM. T6Tpoepxr)Ç, de tétra..., et «pxetv, com-
mander.
f TÉTRAS (té-trà), s. m. Genre d'oiseaux galli-
nacés ; synonyme de coq de bruyère. Le tétras ou
grand coq de bruyère a près de quatre pieds de
vol; son poids est communément de douze à
quinze livres, BÏÏFF. Ois. t. m, p. 287. Les grands
oiseaux, que la plupart des disciples de saint Hu-
bert ne tuent que dans leurs rêves, les outardes, les
canepetières, les tétras, les gelinottes, etc. DE CHER-
VILLE, Journal illustré, 31 janv. 7 fév. 1869, p. 39.
— ÉTYM. TETpÔMV.
f TÉTRASÉPALE (té-tra-sé-pa-F), adj. Terme
•de botanique. Qui a quatre divisions au calice.
— ÉTYM. Tétra..., et sépale.
f TÉTRASPERME (té-tra-spèr-m'), adj. Terme
de botanique. Qui a quatre graines.
— ÉTYM. Tétra..., et
t TÉTRASTACHYÉ,ÉE(té-tra-sta-ki-é, ée), adj.
Terme de botanique. Dont les fleurs sont en épis
quaternes.
— ÉTYM."Tetra...., et (rcayù;, épi.
t TÉTRASTICHE ou TÈTRASTIQUE (té-tra-
sti-k'), adj. || 1° Terme de littérature. Qui est com-
posé de quatre vers. Il nous est parvenu des Grecs
des fables tétrastielles. ||S. m. Un tétrastique, un
quatrain. || 2° Terme d'histoire naturelle. Qui est
disposé sûr quatre rangs.
— ÉTYM. Tétra..., et
t TÉTRASTOME (té-tra-sto-m'), adj. Terme de
zoologie. Qui a quatre bouches ou suçoirs.
— ÉTYM. Tétra..., et enroba, bouche.
4. TÉTRASTYLE (té-tra-sti-1'), s. m. Terme
d'architecture. Temple à quatre colonnes de front.
j| Adj. Un temple tétrastyle.
— ÉTYM. TETpàaxuXoç, de tétra..., et orvXo;,
colonne.
f 2. TÉTRASTYLE (té-tra-sti-1'), adj. Terme de
botanique. Ovaire tétrastyle, ovaire surmonté de
quatre styles.
— ÉTYM. Tétra..., et style.
t TÉTRASYLLABE (té-tra-sil-la-b'), adj. Terme
■ée grammaire. Composé de quatre syllabes.
— ÉTYM. TETpacOÀXaSoç, de tétra..., et duX-
3ia6^, syllabe.
t TÉTRASYLLABIQUE (té-tra-sil-la-bi-k'), adj.
Qui a quatre syllabes.
t TÉTUATOMICITÉ (té-tra-to-mi-si-té), s. f.
Terme de chimie. Qualité d'un atome tétratomique.
t TÉTRATOMIQUE (té-tra-to-mi-k'), adj. Terme
de chimie Se dit d'un atome qui a quatre points
TBU
d'attraction, et des corps qui ne sont saturés que
par quatre atomes d'un autre corps. Ainsi le car-
bone est dit un élément tétratomique, parce que
un atome de carbone fixe invariablement quatre
atomes d'un élément mono-atomique, ou deux ato-
mes d'un élément diatomique.
— ÉTYM. Tétra..., et atome.
■f TÉTRODON (té-tro-don), s. m. Terme de zoo-
logie. Genre de poissons.
— ÉTYM. Tétra..., et ôSoùç, ôSôvtoç, dent.
TETTE (tè-tf), s. f. Le bout de la mamelle; ne
se dit qu'en parlant des animaux.
— HIST. xvc s. Et avoit [la truie] les tettes grandes
et longues, FROISS. II, m, 22. || xvi" s. De leur pré-
senter la tette, de les bercer, PARÉ, XVIII, 29. Ce
veau, ennuyé de perdre la tette de sa nourrice,
couroit par la chambre, DESPÉR. Contes, exix.
— ÉTYM. Provenç. et espagn. leta; ital. tetta;
comparez le grec T£T6Ï), l'anc. haut-allem.5î>a; le
celtique : gaél. telh, bas-bret. tes, téc'h, mamelle;
sanscr. dhâ, téter.
f TETTE-CEÈVRE (tè-te-chè-vr'), s. m. Engou-
levent. Il Au pVur. Des tette-chèvres.
■j- TETTIN (tè-tin), s. m. Ouverture, bouche du
four à potier.
TÊTU, UE (té-tu, tue; c'est la prononciation
que Richelet note aussi pour son temps), adj.
Il 1° Qui a une tête, sens aujourd'hui inusité.
Ayant d'abord été battu Par le chien triplement
têtu, SCARR. Yirg. vi. || 2° Fig. Qui est tellement
attaché à ses idées qu'il n'écoute rien. Les filles
sont quelquefois un peu têtues, MOL. Méd. m. lui,
ni, 7. On eut beau lui remontrer que les usages
avaient changé ; l'Ingénu était têtu, car il était
Breton et Huron, VOLT. l'Ingénu, 4. Il [d'Alem-
bert] est têtu comme une mule ; il est tout plein
d'esprit, il a toutes sortes d'esprit, il est gai, il
est charmant, m. Lett. Thiriot, 14 août 4760. L'âne
est lent, indocile et têtu, BUFFON, Âne. || Substan-
tivement. C'est un grand têtu. Cet enfant est un
petit têtu. Une petite têtue. Je n'aime pas les tê-
tus. Il 3° S. tn. Marteau à tête carrée, avec lequel
on abat la pierre, près des arêtes, pour la dé-
grossir : on s'en sert aussi pour assurer la pierre
sur le mortier, quand on la pose. || 4° Espèce de
poisson, le leuciscus jeses, dit aussi chevanne.
— SYN. TÊTU, ENTÊTÉ. Le têtu et l'entêté sont
attachés à leur sens, et tellement livrés à
leurs idées qu'ils n'écoutent rien; mais le têtu
l'est par nature, par caractère ; l'entêté l'est par
accident, par suite d'une impression reçue, parce
qu'il lui est arrivé de se laisser prévenir : aussi le
défaut du têtu est irrémédiable, tandis qu'on dés-
abuse quelquefois l'entêté.
— HIST. xm° s. Jeunes, jolif, félons, testu Ne
me priseront ung festu, la Rose, 9216. || xrV s. Il
[les pastoureaux] depeçoient mariages, Et faisoient
pluseurs domages ; Car fol estoient et testu, DU
CANGE, pastorelli. \\ xv° s. Saule, Saule, trop es
testu ; Dy pour quoy me guerroies tu ? Mart. de
Paul. || xvi" s. Ceulx qui ont à négocier avecques
des femmes testues peuvent avoir essayé à quelle
rage on les jecte quand on oppose à leur agita-
tion le silence et la froideur, MONT, m, 144.
— ÉTYM. Tête; wallon, chestou, tiestou; provenç.
tastug.
. f TECCRIETTE (teu-kri-è-f), s. f. Espèce de vé-
ronique, dit aussi véronique des montagnes, vero-
nica teucrium, L.
— ÉTYM. Teûxpiov, germandrée, à laquelle la teu-
crietle ressemble un peu par les feuilles et le port,
t TEUGUE (teu-gh') ou TUQUE(tu-k'), s. f. Terme
de marine. Espèce de gaillard que l'on élevait
quelquefois à l'arrière, le plus souvent à l'avant,
pour se garantir de l'injure du temps. Sa Majesté
fait très-expresses défenses.... de rien changer aux
soutes du fond de cale, ni d'élever aucune tuque
de charpente sur les dunettes, Ordonn. du roi,
43 juin 1G71, dans JAL.
— ÉTYM. Lat. tegula, tuile, d'après JAL.
fTEUTATÈS (teu-ta-tès'), s. m. Un des dieux
auxquels les Gaulois offraient des victimes hu-
maines.
| TEUTOMANIE (teu-to-ma-nie), s. m. Zèle ex-
cessif pour tout ce qui est allemand; chauvinisme
allemand.
— ÉTYM. Teuton, et manie.
t TEUTON, ONNE (teu-ton, to-n'), adj. Se dit de
l'ensemble de tous les peuples germains. || L'i-
diome teuton ou, substantivement, le teuton, l'an-
cienne langue germanique. || S. m. Les Teutons.
— ÉTYM. Nom de la peuplade germanique qui
fut vaincue par Marius. Les Teutons de Marius
TEX 221 ï
sont rattachés avec raison aux envahisseurs du V
siècleapr. J. C. ; toutefois teulonicus, teutonica lin-
gua ne commence à se dire des Allemands que vers
le vnT siècle, et par les souvenirs de l'antiquité.
TECTONIQUE (teu-to-ni-k'), adj. Qui a rapport
aux anciens Teutons, qui leur appartient. || Se dit
d'une espèce d'écriture gothique. Lettres teutoni-
ques. || Ordre Teutonique (avec un T majuscule),
ordre fondé pendant le siège d'Acre, pour recueil-
lir les pauvres et les malades allemands abandon-
nés en Palestine; il porta d'abord le nom de cheva-
liers de Notre-Dame du mont Sion; dans le xnr
siècle il fut appelé et établi en Prusse. Les deux
grands ennemis de la Pologne furent longtemps les
Turcs et les religieux chevaliers teutoniques, VOLT.
Moeurs, 449. || Hanse teutonique, voy. HANSE.
— ÉTYM. Teuton.
fTÉVERTIN (té-vèr-tin),s. m. Voy. TRAVERTIN.
TEXTE (ièk-st'), s. m. || 1° Les propres paroles
d'un auteur, d'un livre, considérées par rapport aux
commentaires, aux gloses, qu'on a faits dessus.
L'étude des textes ne peut jamais être assez re-
commandée ; c'est le chemin le plus court, le plus
sûr et le plus agréable pour tout genre d'érudition,
LA BRUY. xiv. Il [Huet] avait lu vingt-quatre fois le
texte hébreu [de la Bible], en le conférant avec
les autres textes orientaux, D'OLIVET, Hist. Acad.
t. 11, p. 400, dans POUGENS. Un texte précis de la
loi, MONTESQ. Esp.. xi, 6. Quand il [Malebranche] a
voulu développer cette grande vérité, que tout est
en Dieu, les lecteurs ont dit que le commentaire
est plus obscur que le texte, VOLT. Phil. Tout en
Dieu. I] Fig. J'ai trop bien profité pour n'être pas
instruit X quels discours malins le mariage expose; .
Je sais que c'est un texte où chacun fait sa glose,
BOIL. Sat. x. D'après l'athée, la nature est un livre
où la vérité se trouve toujours dans la note, et ja-
mais dans le texte, CIIATEAUBR. Génie, 1, vi, 4. || Res-
tituer un texte, rétablir l'ordre, les mots, ou la
ponctuation. || 2° Dans la poésie espagnole, se dit
de trois vers qui expliquent le sujet d'une cer-
taine pièce de vers dont le reste s'appelle glose.
Le texte se met en tête de la glose, et sert de re-
frain à chaque stance de celle-ci. || 3° Passage de
l'Écriture sainte, qui fait ordinairement le sujet du
sermon, et par lequel le prédicateur commence.
Je n'ai point parcouru les livres sacrés pour y trou-
ver quelque texte que je pusse appliquer à cette
princesse, BOSS. Duch. d'Orl. Ce texte [vanité des
vanités], qui convient à tous les états et à tous les
événements de la vie, par une raison particulière
devient propre à mon lamentable sujet, m. ib. Les
textes viennent de ce que les pasteurs ne par-
laient jamais autrefois au peuple de leur propre
fonds; ils ne faisaient qu'expliquer les paroles du
texte de l'Écriture; insensiblement, on a pris la
coutume de ne plus suivre toutes les paroles d
l'Évangile; on n'en explique plus qu'un seul en-,
droit, qu'on nomme le texte du sermon, FÉN. Dia-
logue sur l'éloquence, m. || Fig. U prend mal son
texte, il s'appuie sur une mauvaise raison. || 4" Fig.
Sujet d'entretien, de discours. On eût dit que la na-
ture étalait à nos yeux toute sa magnificence, pour
en offrir le texte à nos entretiens, J. 1. ROCSS. Ém.
iv. Il [l'abbé de St-Pierre] voulait que les sujets de
nos prix d'éloquence ne fussent plus, comme ils
l'ont été durant près d'un siècle, des textes de ser-
mons, mais qu'on les consacrât à l'éloge des hom-
mes célèbres qui ont honoré la nation par leurs
talents et par leurs vertus, D'ALEMB. Élog. L'abbé de
St-P. Il Revenir à son texte, revenir au sujet de
discussion, à ce qui fait l'objet principal dans ce
dont il est question. Je reviens à mon texte : il faut
que l'on jouisse, LA FONT. Fabl. vin, 27. || 5" Se
dit d'un livre d'Évangiles porté, aux grand'messes,
par le diacre, qui le donne à baiser à l'officiant,
avant que celui-ci baise l'autel. 11 6° Terme d'im-
primerie. Gros texte, caractère entre le gros romain
et le saint-augustin. || Petit texte, caractère entre
la gaillarde et la mignonne. || Proverbe. Glose
d'Orléans, plus obscure que le texte (voy. GLOSE).-
— HIST. xii° s. Â Roem fist mainte malice, N'i
laissa tiexte [livre d'Évangile] ni galice, DU CANGE ,
texlus. Il xine s. N'encor ne fais-ge pas pechié, Sa
ge nome, sans mètre gloses, Par plain texte les
nobles choses Que mes pères en paradis Fist de
ses propres mains jadis, la Rose, 6990. ||xiV s
Avec ce je ne ose pas eslongier [éloigner] mon
parler du texte de Aristote, qui est en plusieurs
lieux obscur, ORESME, Prol. En plus grelle letro
que n'est le tieuste, H. DE HONDEVILLE, f" 33. [Pierre
Flotte] Qui dedans Paris commença X sermoiier,
ainçoi? tença; Car «on sermon tence sembla. Je ne
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