RHA
RHÀ
RHA
1717
decine. Instrument muni de fines aiguilles et fai-
sant à la peau de petites ouvertures qu'on enduit
d'une huile irritante sinapisée, ce qui produit une
éruption presque instantanée.
— ËTYM. Révulser.
RÉVULSIF, IVE (ré-vul-sif, si-v'), ad/. Terme de
médecine. Se dit de divers moyens que l'art em-
ploie pour détourner le principe d'une maladie, une
humeur, vers une partie plus ou moins éloignée.
|j S. m. Remède révulsif. Les rubéfiants et les vé-
sicatoires agissent souvent comme des révulsifs.
— ÉTYM. Voy. RÉVULSION.
RÉVULSION (ré-vul-sion), s. f. Terme de méde-
cine. Action des remèdes révulsifs. Saigner du pied
pour faire une diversion ou révulsion du sang en
bas, FONTEN. Chirac [] Fig. Il .faut se servir d'a-
dresse, et se représenter des choses, contraires à
celles qui excitent et qui entretiennent ce mouve-
ment, et cela fera révulsion, MALEBR. Rech. ver. v,
s. C'est là ce qu'on appelle un air à deux motifs,
mais sans retour de l'un à l'autre; tantôt il y aura
un retour de l'âme sur elle-même, et comme une
espèce de révulsion du second mouvement au pre-
mier, tantôt.... MARMONTEL, OEuV. t. V, p. 96.
— HIST. xvi" s. Ventouses avec scarifications pour
faire vacuation, dérivation et révulsion des hu-
meurs superflus coulans sur quelque partie, PARÉ,
Introd. 2.
— ÉTYM. Lat. revulsionem, de revulsum, supin
de revelkre, de re, et vellerc, arracher.
REZ (rè), prép. Tout contre, en rasant. Voler rez
terre. Rez pied rez terre, à fleur de terre, au niveau
du sol. En parlant des Pérès des premiers siècles,
le ministre fJurieu] les a appelés de pauvres théolo-
giens qui ne volaient que rez pied rez terre, BOSS.
0e avert. 3. || On dit de même : des branches coupées
rez tronc. ||i rez de, même sens. Comme ils [les
ours] montent très-aisément sur les arbres, ils s'éta-
blissent rarement à rez de terre, et quelquefois Us
sont nichés à trente et quarante pieds de hauteur,
BUFP. Quadrup. t. in, p. 53.|| Rez de mur, voy. REZ-
MUR. || S. m. Rez-terre,superficie d'un sol sans res-
sauts ni degrés.
— HIST. xinc s. Ensi conquist li rois Phelippes
toute Normandie au res de Gaillart, qui trop estoit
fors, Chr. de Rains, p. 4 38. Ferir le cuida en la
leste, Mes d'autre part le cop s'aresto, Vers la qeue
desceht l'espée, Tôt res à res li a coupée, Ren.
1246. Une grosse bataille de Turs à cheval qui es-
toient touz rez à rez des engins que nous avions
gaaingnés, JOINV. 23 4. || xiV s. Et sierent les paux
[pieux] dont je vous vois [vais] parlant, En terre rez
a rez, Guescl. 49465. |]xve s. Nous abattrons rez à
rez de terre ce chaste], FROISS. I, I, 228. Le deuxième
jour du mois de janvier, environ le rez de la nuyt,
DU CAKGE, rasum. || xvi» s. Le mont Olympe.... a de
haulteur.... depuis le rez de la plaine d'à-bas....
AMVOT, P.-Jiïm. 26. Il feit demollir les murailles et
fortifications de la ville d'Athènes jusques au rez de
terre, ID. Lijsand. 30. Puis raza rez pied rez terre
toute la forteresse, ID. Démélr. 4 2. Tout alentour le
païs estoit rez et descouvert, ID. Ârtax. 30. L'herbe
sera couppée fort res de terre, o. DE SERRES, 4 34.
— ÉTYM. Le même que ras 4 (voy. ce mot). Rez
était aussi un adjectif signifiant rasé : les rez et les
tondus.
REZ-DE-CHAUSSÉE (rè-de-cbô-sée) , s. m.
|| 1° Surface d'un terrain de niveau avec une chaus-
sée ou une rue. || 2° Niveau du sol. Le mur n'était
encore qu'au rez de chaussée, qu'à rez de chaussée.
Pourvu que ces trois petites pièces en bas ne soient
pas à rez de chaussée qui s'appelle, et qu'elles
aient quelque exhaussement, COULARGES, tett. à
Lamoignon, 4 0 déc. 4CS9. || 3° La partie d'une mai-
son qui est au niveau du terrain. Être loge au
rez-de-chaussée. Le rez-de-chaussée, quand il est
sain et élevé de quelques marches, est l'endroit le
plus agréable, GENLIS, Maison rus!, t. i, p. 63,
dans POUGENS.
— ÉTYM. Res, de, et chaussée.
f REZ-MUIl (rè-mur), s. m. S'est dit de la sur-
face des.gros murs en dedans de l'oeuvre. Cette
poutre a tant de pieds de rez-mur, c'est-à-dire de-
puis mie surface jusqu'à l'autre, sans compter ce
qui entre dans l'intérieur dn n,ar.
t RHAHARRARIN (ra-bar-ba-riu),s. m. ou RIIA-
BAUBARINE (ra-bar-ba-ri-n), s. /. Terme de chi-
mie. Principe jaune de la rhubarbe.
^ÊTYM. Voy. RHUBARBE.
TBHABDOÏDE (ra-bdo-i-d'), adj. Terme didac-
tique. Qui a la forme d'une baguette. Suture rhab-
dolde, ancien nom de la suture sagittale.
— ÉTYM. 'Pà68oç, baguette, et EÏSOC, forme.
RHABDOLOGÏE (ra-bdo-lo-jie), s. f. Manière de ;
calculer avec des baguettes sur lesquelles sont écrits
les nombres simples. :
— ÉTYM. 'PâSSo;, baguette, et ).éfoç, calcul,
f RHABDOLOG1QUE (ra-bdo-lo-ji-k'), adj. Qui ;
concerne la rhabdologie.
RHABDOMANCE (ra-hdo-man-s') ou RHABDO-
MANCIE (ra-bdo-man-sie), s. f. Divination à l'aide ;
de baguettes, et, en particulier, divination qui con-
siste à découvrir au moyen d'une baguette de cou- ;
drier les sources, les mines, les trésors cachés; la
baguette tourne entre les mains quand celui qui la
porte passe au-dessus d'une eau souterraine.
— ËTYM. lPaë8t>iJ«xvT£ta, de pâ63oç, baguette, et
[MVTEÏoe, divination.
| RHABDOMANCIQUE (ra-l)do-man-si-k'), adj. Qui
a rapport à la rhabdomancie. Les prestiges rhabdo-
manciques, CUVIER et RRONGNIART, Instil. Mém.
scienc. 4SI0, i" sem. p. 7).
RHABILLAGE (ra-bi-lla-j', Il mouillées, et non
ra-bi-ia-j'),s. m. ||i° Terme familier. Raccommo-
dage. Un méchant rhabillage. || Terme d'artillerie.
Réparation qu'on fait aux armes portatives détério-
rées pour les remettre en état de service. || 2° Fig.
Il se dit d'une affaire qu'on a essayé de raccommo-
der, de changer en mieux, sans y avoir réussi. Ce
n'est qu'un rhabillage. Je ne sais trop s'il est bien
mon ouvrage, Et j'y soupçonne un peu de rhabil-
lage, BRET, les Veux Julies, n, 6.
— HIST. xvi°s. Lerabillage [des fortifications en
terre], couste peu, comme aussi font les appuis qui
ne soustienent que terre, LANOUE, 340. Avec l'es-
pargne du fer, s'espargne aussi la peine et le souci
du rabillage des ruches, c. DE SERRES, 436. Il faut
que le bonhomme [le paysan] paye la ferrure des
chevaux, rabillage des selles, croppiere et autres
équipages, FROUMENTEAU, Finances, 3° livre, p. 392.
— ÉTYM. Rhabiller.
RHABILLÉ, ÉE (ra-bi-llé, liée, Il mouillées).
pari, passé de rhabiller.
f RHABILLEMENT (ra-bi-lle-man, Il mouillées),
s. m. Raccommodage. Un semoir coûte, et il en
coûte encore pour le rhabillement, quand il est dé-
traqué, VOLT. Dict. phil. Agriculture. || Fig. Rac-
commodement. M. de la Rochefoucauld faisait tous
les matins une brouillerie, et tous les soirs il tra-
vaillait à un rhabillement, RETZ, m, 266.
RHABILLER (ra-bi-llé, Il mouillées, et non ra-
bi-yé), v. a. || i" Raccommoder, remettre en état
(ce qui est le sens propre). Et d'autant que les pa-
ii'ons de navires et barques dudit Toulon font rha-
biller et donner carène à leurs navires et barques....
ïiilibèr. du conseil de. Toulon, 4 9 sept. 4 620, dans
IAL. Il se retira, cela dit, Dans son cabinet et se
mit Tant à découper des images Qu'à rhabiller de
vieilles cages, SCARR. Virg.vu. || Rhabiller la meule,
la remettre en état de triturer le grain. || Terme de
pêche et de chasse. Rhabiller un filet, le raccom-
moder. || Terme de fauconnerie. Rhabiller un oiseau,
raccommoder le plumage d'un oiseau de proie.
|| 2° Fig. et familièrement. Rectifier ce'qu'il y avait
de défectueux dans une affaire; tâcher de pallier
une faute. Ils négligent la seconde gloire de la
vertu, qui est de savoir rhabiller ses fautes, BALZ.
6e dise. De la cour. Combien crois-tu que j'en con-
naisse qui, 'par ce stratagème [l'hypocrisie], ont
rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse...?
MOL. Fesl. v, 2. Songez.... à inventer un moyen de
rhabiller votre escapade, ID. G. Dand. ni, s. La du-
chesse de Berry essayait de rhabiller avec elle [sa
mère] ce qu'elle lui avait dit, ST-SIM. 309, 4).
|13° Habiller une seconde fois. Il était déshabillé,
il fallut le rhabiller. || 4° Fournir de nouveaux ha-
bits. Rhabiller ses domestiques. Il [Turenne] avait
rhabillé à ses dépens tout un régiment anglais, et
l'on n'a trouvé dans son coffre que neuf cents francs,
SÉV. 9 août 4 676. || 5° Se rhabiller, v. réfl. Remet-
tre ses habits. Nous commençâmes par chez M. de
la Trousse, qui voulut bien avoir la complaisance
de se rhabiller et en novice et en profès, comme le
jour de la cérémonie, SÉV. 6 janv. 4 869. Un jour
Patris étant revenu d'une extrême maladie à quatre-
vingts ans, et ses amis s'en réjouissant avec lui, et
le conviant de se lever: «Hélas! messieurs, leur
dit-il, ce n'est pas la peine de se rhabiller, » ID. à
Bussy, 13 oct. 4677. || 6° Se pourvoir de nouveaux
habits. Il s'est rhabillé chez un fripier,
— HIST. xvc s. Leur navire fort gastée, et mirent
tant à se rabiller, qu'ils ne servirent de rien,
COMM. vu, 4 0. || xvie s. Si de soy mesnie c'est un
homme mal nay, l'empire de l'univers ne le
sçauroit rabiller, MONT, I, 328. Au lieu de rabiller
nostre faulte, nous la redoublons, ID. I. 396. La
France est si peuplée et si fertile, que ce que la
guerre a gasté en un an, se T'habille en deux, LA-
NOUE, 4 60. Lesquelles [maisons] venans entre les
mains d'un bon mesnager. il en r'habille quelque
petit coin, les rendant logeables, ID. 234. Le grand
plaisir que m'avoit fait la lecture de cet historien
[Hérodote].... m'auroit fait oublier la peine que
j'aurois prise à rabiller plusieurs et presque infinis
passages de l'interprétation latine, H. EST. Apol. '
pour liérod. à un ami.
— ÉTYM. Re..., et habiller ; 'wallon, rabii.
RHABILLEUR, BUSE (ra-bi-lleur, lleû-z', U
mouillées), s. m. et f. || i° Ouvrier, ouvrière qui
rhabille, qui raccommode. || Fig. Celui qui tâche de
pallier, de justifier. Senneterre, qui était de son
naturel grand rbabilleur, ne voulut pas laisser
partir la cour sans mettre un peu d'onction (c'était
son mot) à ce qui n'était qu'un pur malentendu,
RETZ, m, so. || 2° Synonyme de renoueur.
— HIST. xvi* s. R'habiller une partie rompue, ou
luxée et séparée, et la réduire en son lieu, par quoi
les vulgaires à bon droit appellent ceux qui rédui-
sent les os fracturés ou luxés, r'habilleurs ou re-
noueurs, PARÉ, XIII, 4 4.
— ÉTYM. Rhabiller; Berry, rhabilleux, rhabil-
loux, rebouteurs.
tRHABITER(ra-hi-té), v. a. Habiter de nouveau.
— HIST. xvie s. Et me plairoit, entre les vieux
tombeaux De mes ayeux, bastir des murs nouveaux,
Et r'habiter la cendre de mes pères, RONS. 627.
— ÉTYM. Re..., et habiter.
f RHARITUER (ra-bi-tu-é), v. a. Habituer de nou-
veau. || Se rhabituer, v. rèjl. S'habituer de nouveau.
— HIST. xvi" s. Rhabituer, COTGRAVE.
— ÉTYM. Re..., et habituer.
fRHACOSE (ra-kô-z-), s. f. Terme de médecine.
Relâchement du scrotum.
— ÉTYM. 'Pày-toatç, froncement, de pâxo;,guenille,
f RHADAMANTHE (ra-da-man-f), s. m. Fils de
. Jupiter et d'Europe, et frère de Minos ; un des trois
juges des enfers.
— ÉTYM. 'Paôtx[iav6uç.
RHAGADE (ra-ga-d'), s. f. || i° Terme de chirur-
gie. Anciennement, toute espèce de gerçure, de
crevasse, de fissure des parties molles. || 2° Aujour-
d'hui, gerçure ou petit ulcère long et étroit qui a
son siège dans les interstices des plis de l'anus,
qu'il soit dû ou non au virus syphilitique.
— ÉTYM. 'Payàç, fissure. Paré dit rhagadie, i, 34.
f RHAGION (ra-ji-on), s. m. Genre de coléoptère.
t RHAGOÏDE (ra-go-i-d'), adj. Terme d'histoire
naturelle. Qui ressemble à un grain de raisin.
L'uvée est dite rbagoïde.
— ÉTYM. 'PàÇ, P>YÔÇ, grain de raisin, et eîSoç,
forme.
f RHAMNACÉES (ra-mna-sée) ou RLTASINÉES
(ra-mnée), s. f. pi. Famille de plantes dont le
rhamnus est le type.
jRHAMNÉGINE (ra-niné-ji-n'), s. f. Terme de
chimie. Matière colorante jaune, trouvée dans le
nerprun tinctorial, et isomère de la rhamnine.
■f RHAMNIER (ra-mnié), s. m. Un des noms du
nerprun.
f RHAMNINE (ra-mni-n'), s. f. Terme de chimie.
Matière colorante jaune, trouvée dans le nerprun
tinctorial, et isomère de la rhamnégine.
fRHAMNES (ra-mn'), s. m. pi. Nom donné par
Romulus à la deuxième tribu du peuple romain ;
les deux autres étaient les Tatiens et les Lucères.
t RHASINOXAISTHINE (ra-mno-ksan-ti-n'), s. f.
Substance trouvée dans l'écorce et les graines de
quelques rhamnus.
f RHAMNUS (ra-mnus'), s. m. Nom latin, em-
ployé parfois en français, du genre nerprun type
de la famille des rhamnacées, dans lequel on dis-
tingue : le rhamnus cathartique, dit nerprun; le
rhamnus alaterne (voy. ALATERNE) ; le rhamnus
frangule, dit vulgairement bourdaine, bourgène,
bourdainier et aune noir; le rhamnus glandu-
leux , appelé bourgène toujours verte ; le rhamnus
alpin, nommé aussi bourgène des Alpes ; le rhamnus
lycioïde (voy. ÉPINE NOIRE); le rhamnus spina
Chrisli, dit épine de Christ, parce qu'on croit qu'il
a servi à faire la couronne du Christ (LEGOARANT);
' le rhamnus infectorius, nerprun tinctorial, nerprun
des teinturiers.
— HIST. xvie s. Rhamnus, grousselier, in Ruel-
■ lenni de Stirpibus (4 539).
— ÉTYM. 'Pâuvoç.
t RHAMPHOTHÈQUE (ran-fo-tè-k'), s. f. Terme de
i zoologie. Tégument corné ou cutané du bec des oi-
' seaux.
: — ÉTYM. ePàf/.
RHÀ
RHA
1717
decine. Instrument muni de fines aiguilles et fai-
sant à la peau de petites ouvertures qu'on enduit
d'une huile irritante sinapisée, ce qui produit une
éruption presque instantanée.
— ËTYM. Révulser.
RÉVULSIF, IVE (ré-vul-sif, si-v'), ad/. Terme de
médecine. Se dit de divers moyens que l'art em-
ploie pour détourner le principe d'une maladie, une
humeur, vers une partie plus ou moins éloignée.
|j S. m. Remède révulsif. Les rubéfiants et les vé-
sicatoires agissent souvent comme des révulsifs.
— ÉTYM. Voy. RÉVULSION.
RÉVULSION (ré-vul-sion), s. f. Terme de méde-
cine. Action des remèdes révulsifs. Saigner du pied
pour faire une diversion ou révulsion du sang en
bas, FONTEN. Chirac [] Fig. Il .faut se servir d'a-
dresse, et se représenter des choses, contraires à
celles qui excitent et qui entretiennent ce mouve-
ment, et cela fera révulsion, MALEBR. Rech. ver. v,
s. C'est là ce qu'on appelle un air à deux motifs,
mais sans retour de l'un à l'autre; tantôt il y aura
un retour de l'âme sur elle-même, et comme une
espèce de révulsion du second mouvement au pre-
mier, tantôt.... MARMONTEL, OEuV. t. V, p. 96.
— HIST. xvi" s. Ventouses avec scarifications pour
faire vacuation, dérivation et révulsion des hu-
meurs superflus coulans sur quelque partie, PARÉ,
Introd. 2.
— ÉTYM. Lat. revulsionem, de revulsum, supin
de revelkre, de re, et vellerc, arracher.
REZ (rè), prép. Tout contre, en rasant. Voler rez
terre. Rez pied rez terre, à fleur de terre, au niveau
du sol. En parlant des Pérès des premiers siècles,
le ministre fJurieu] les a appelés de pauvres théolo-
giens qui ne volaient que rez pied rez terre, BOSS.
0e avert. 3. || On dit de même : des branches coupées
rez tronc. ||i rez de, même sens. Comme ils [les
ours] montent très-aisément sur les arbres, ils s'éta-
blissent rarement à rez de terre, et quelquefois Us
sont nichés à trente et quarante pieds de hauteur,
BUFP. Quadrup. t. in, p. 53.|| Rez de mur, voy. REZ-
MUR. || S. m. Rez-terre,superficie d'un sol sans res-
sauts ni degrés.
— HIST. xinc s. Ensi conquist li rois Phelippes
toute Normandie au res de Gaillart, qui trop estoit
fors, Chr. de Rains, p. 4 38. Ferir le cuida en la
leste, Mes d'autre part le cop s'aresto, Vers la qeue
desceht l'espée, Tôt res à res li a coupée, Ren.
1246. Une grosse bataille de Turs à cheval qui es-
toient touz rez à rez des engins que nous avions
gaaingnés, JOINV. 23 4. || xiV s. Et sierent les paux
[pieux] dont je vous vois [vais] parlant, En terre rez
a rez, Guescl. 49465. |]xve s. Nous abattrons rez à
rez de terre ce chaste], FROISS. I, I, 228. Le deuxième
jour du mois de janvier, environ le rez de la nuyt,
DU CAKGE, rasum. || xvi» s. Le mont Olympe.... a de
haulteur.... depuis le rez de la plaine d'à-bas....
AMVOT, P.-Jiïm. 26. Il feit demollir les murailles et
fortifications de la ville d'Athènes jusques au rez de
terre, ID. Lijsand. 30. Puis raza rez pied rez terre
toute la forteresse, ID. Démélr. 4 2. Tout alentour le
païs estoit rez et descouvert, ID. Ârtax. 30. L'herbe
sera couppée fort res de terre, o. DE SERRES, 4 34.
— ÉTYM. Le même que ras 4 (voy. ce mot). Rez
était aussi un adjectif signifiant rasé : les rez et les
tondus.
REZ-DE-CHAUSSÉE (rè-de-cbô-sée) , s. m.
|| 1° Surface d'un terrain de niveau avec une chaus-
sée ou une rue. || 2° Niveau du sol. Le mur n'était
encore qu'au rez de chaussée, qu'à rez de chaussée.
Pourvu que ces trois petites pièces en bas ne soient
pas à rez de chaussée qui s'appelle, et qu'elles
aient quelque exhaussement, COULARGES, tett. à
Lamoignon, 4 0 déc. 4CS9. || 3° La partie d'une mai-
son qui est au niveau du terrain. Être loge au
rez-de-chaussée. Le rez-de-chaussée, quand il est
sain et élevé de quelques marches, est l'endroit le
plus agréable, GENLIS, Maison rus!, t. i, p. 63,
dans POUGENS.
— ÉTYM. Res, de, et chaussée.
f REZ-MUIl (rè-mur), s. m. S'est dit de la sur-
face des.gros murs en dedans de l'oeuvre. Cette
poutre a tant de pieds de rez-mur, c'est-à-dire de-
puis mie surface jusqu'à l'autre, sans compter ce
qui entre dans l'intérieur dn n,ar.
t RHAHARRARIN (ra-bar-ba-riu),s. m. ou RIIA-
BAUBARINE (ra-bar-ba-ri-n), s. /. Terme de chi-
mie. Principe jaune de la rhubarbe.
^ÊTYM. Voy. RHUBARBE.
TBHABDOÏDE (ra-bdo-i-d'), adj. Terme didac-
tique. Qui a la forme d'une baguette. Suture rhab-
dolde, ancien nom de la suture sagittale.
— ÉTYM. 'Pà68oç, baguette, et EÏSOC, forme.
RHABDOLOGÏE (ra-bdo-lo-jie), s. f. Manière de ;
calculer avec des baguettes sur lesquelles sont écrits
les nombres simples. :
— ÉTYM. 'PâSSo;, baguette, et ).éfoç, calcul,
f RHABDOLOG1QUE (ra-bdo-lo-ji-k'), adj. Qui ;
concerne la rhabdologie.
RHABDOMANCE (ra-hdo-man-s') ou RHABDO-
MANCIE (ra-bdo-man-sie), s. f. Divination à l'aide ;
de baguettes, et, en particulier, divination qui con-
siste à découvrir au moyen d'une baguette de cou- ;
drier les sources, les mines, les trésors cachés; la
baguette tourne entre les mains quand celui qui la
porte passe au-dessus d'une eau souterraine.
— ËTYM. lPaë8t>iJ«xvT£ta, de pâ63oç, baguette, et
[MVTEÏoe, divination.
| RHABDOMANCIQUE (ra-l)do-man-si-k'), adj. Qui
a rapport à la rhabdomancie. Les prestiges rhabdo-
manciques, CUVIER et RRONGNIART, Instil. Mém.
scienc. 4SI0, i" sem. p. 7).
RHABILLAGE (ra-bi-lla-j', Il mouillées, et non
ra-bi-ia-j'),s. m. ||i° Terme familier. Raccommo-
dage. Un méchant rhabillage. || Terme d'artillerie.
Réparation qu'on fait aux armes portatives détério-
rées pour les remettre en état de service. || 2° Fig.
Il se dit d'une affaire qu'on a essayé de raccommo-
der, de changer en mieux, sans y avoir réussi. Ce
n'est qu'un rhabillage. Je ne sais trop s'il est bien
mon ouvrage, Et j'y soupçonne un peu de rhabil-
lage, BRET, les Veux Julies, n, 6.
— HIST. xvi°s. Lerabillage [des fortifications en
terre], couste peu, comme aussi font les appuis qui
ne soustienent que terre, LANOUE, 340. Avec l'es-
pargne du fer, s'espargne aussi la peine et le souci
du rabillage des ruches, c. DE SERRES, 436. Il faut
que le bonhomme [le paysan] paye la ferrure des
chevaux, rabillage des selles, croppiere et autres
équipages, FROUMENTEAU, Finances, 3° livre, p. 392.
— ÉTYM. Rhabiller.
RHABILLÉ, ÉE (ra-bi-llé, liée, Il mouillées).
pari, passé de rhabiller.
f RHABILLEMENT (ra-bi-lle-man, Il mouillées),
s. m. Raccommodage. Un semoir coûte, et il en
coûte encore pour le rhabillement, quand il est dé-
traqué, VOLT. Dict. phil. Agriculture. || Fig. Rac-
commodement. M. de la Rochefoucauld faisait tous
les matins une brouillerie, et tous les soirs il tra-
vaillait à un rhabillement, RETZ, m, 266.
RHABILLER (ra-bi-llé, Il mouillées, et non ra-
bi-yé), v. a. || i" Raccommoder, remettre en état
(ce qui est le sens propre). Et d'autant que les pa-
ii'ons de navires et barques dudit Toulon font rha-
biller et donner carène à leurs navires et barques....
ïiilibèr. du conseil de. Toulon, 4 9 sept. 4 620, dans
IAL. Il se retira, cela dit, Dans son cabinet et se
mit Tant à découper des images Qu'à rhabiller de
vieilles cages, SCARR. Virg.vu. || Rhabiller la meule,
la remettre en état de triturer le grain. || Terme de
pêche et de chasse. Rhabiller un filet, le raccom-
moder. || Terme de fauconnerie. Rhabiller un oiseau,
raccommoder le plumage d'un oiseau de proie.
|| 2° Fig. et familièrement. Rectifier ce'qu'il y avait
de défectueux dans une affaire; tâcher de pallier
une faute. Ils négligent la seconde gloire de la
vertu, qui est de savoir rhabiller ses fautes, BALZ.
6e dise. De la cour. Combien crois-tu que j'en con-
naisse qui, 'par ce stratagème [l'hypocrisie], ont
rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse...?
MOL. Fesl. v, 2. Songez.... à inventer un moyen de
rhabiller votre escapade, ID. G. Dand. ni, s. La du-
chesse de Berry essayait de rhabiller avec elle [sa
mère] ce qu'elle lui avait dit, ST-SIM. 309, 4).
|13° Habiller une seconde fois. Il était déshabillé,
il fallut le rhabiller. || 4° Fournir de nouveaux ha-
bits. Rhabiller ses domestiques. Il [Turenne] avait
rhabillé à ses dépens tout un régiment anglais, et
l'on n'a trouvé dans son coffre que neuf cents francs,
SÉV. 9 août 4 676. || 5° Se rhabiller, v. réfl. Remet-
tre ses habits. Nous commençâmes par chez M. de
la Trousse, qui voulut bien avoir la complaisance
de se rhabiller et en novice et en profès, comme le
jour de la cérémonie, SÉV. 6 janv. 4 869. Un jour
Patris étant revenu d'une extrême maladie à quatre-
vingts ans, et ses amis s'en réjouissant avec lui, et
le conviant de se lever: «Hélas! messieurs, leur
dit-il, ce n'est pas la peine de se rhabiller, » ID. à
Bussy, 13 oct. 4677. || 6° Se pourvoir de nouveaux
habits. Il s'est rhabillé chez un fripier,
— HIST. xvc s. Leur navire fort gastée, et mirent
tant à se rabiller, qu'ils ne servirent de rien,
COMM. vu, 4 0. || xvie s. Si de soy mesnie c'est un
homme mal nay, l'empire de l'univers ne le
sçauroit rabiller, MONT, I, 328. Au lieu de rabiller
nostre faulte, nous la redoublons, ID. I. 396. La
France est si peuplée et si fertile, que ce que la
guerre a gasté en un an, se T'habille en deux, LA-
NOUE, 4 60. Lesquelles [maisons] venans entre les
mains d'un bon mesnager. il en r'habille quelque
petit coin, les rendant logeables, ID. 234. Le grand
plaisir que m'avoit fait la lecture de cet historien
[Hérodote].... m'auroit fait oublier la peine que
j'aurois prise à rabiller plusieurs et presque infinis
passages de l'interprétation latine, H. EST. Apol. '
pour liérod. à un ami.
— ÉTYM. Re..., et habiller ; 'wallon, rabii.
RHABILLEUR, BUSE (ra-bi-lleur, lleû-z', U
mouillées), s. m. et f. || i° Ouvrier, ouvrière qui
rhabille, qui raccommode. || Fig. Celui qui tâche de
pallier, de justifier. Senneterre, qui était de son
naturel grand rbabilleur, ne voulut pas laisser
partir la cour sans mettre un peu d'onction (c'était
son mot) à ce qui n'était qu'un pur malentendu,
RETZ, m, so. || 2° Synonyme de renoueur.
— HIST. xvi* s. R'habiller une partie rompue, ou
luxée et séparée, et la réduire en son lieu, par quoi
les vulgaires à bon droit appellent ceux qui rédui-
sent les os fracturés ou luxés, r'habilleurs ou re-
noueurs, PARÉ, XIII, 4 4.
— ÉTYM. Rhabiller; Berry, rhabilleux, rhabil-
loux, rebouteurs.
tRHABITER(ra-hi-té), v. a. Habiter de nouveau.
— HIST. xvie s. Et me plairoit, entre les vieux
tombeaux De mes ayeux, bastir des murs nouveaux,
Et r'habiter la cendre de mes pères, RONS. 627.
— ÉTYM. Re..., et habiter.
f RHARITUER (ra-bi-tu-é), v. a. Habituer de nou-
veau. || Se rhabituer, v. rèjl. S'habituer de nouveau.
— HIST. xvi" s. Rhabituer, COTGRAVE.
— ÉTYM. Re..., et habituer.
fRHACOSE (ra-kô-z-), s. f. Terme de médecine.
Relâchement du scrotum.
— ÉTYM. 'Pày-toatç, froncement, de pâxo;,guenille,
f RHADAMANTHE (ra-da-man-f), s. m. Fils de
. Jupiter et d'Europe, et frère de Minos ; un des trois
juges des enfers.
— ÉTYM. 'Paôtx[iav6uç.
RHAGADE (ra-ga-d'), s. f. || i° Terme de chirur-
gie. Anciennement, toute espèce de gerçure, de
crevasse, de fissure des parties molles. || 2° Aujour-
d'hui, gerçure ou petit ulcère long et étroit qui a
son siège dans les interstices des plis de l'anus,
qu'il soit dû ou non au virus syphilitique.
— ÉTYM. 'Payàç, fissure. Paré dit rhagadie, i, 34.
f RHAGION (ra-ji-on), s. m. Genre de coléoptère.
t RHAGOÏDE (ra-go-i-d'), adj. Terme d'histoire
naturelle. Qui ressemble à un grain de raisin.
L'uvée est dite rbagoïde.
— ÉTYM. 'PàÇ, P>YÔÇ, grain de raisin, et eîSoç,
forme.
f RHAMNACÉES (ra-mna-sée) ou RLTASINÉES
(ra-mnée), s. f. pi. Famille de plantes dont le
rhamnus est le type.
jRHAMNÉGINE (ra-niné-ji-n'), s. f. Terme de
chimie. Matière colorante jaune, trouvée dans le
nerprun tinctorial, et isomère de la rhamnine.
■f RHAMNIER (ra-mnié), s. m. Un des noms du
nerprun.
f RHAMNINE (ra-mni-n'), s. f. Terme de chimie.
Matière colorante jaune, trouvée dans le nerprun
tinctorial, et isomère de la rhamnégine.
fRHAMNES (ra-mn'), s. m. pi. Nom donné par
Romulus à la deuxième tribu du peuple romain ;
les deux autres étaient les Tatiens et les Lucères.
t RHASINOXAISTHINE (ra-mno-ksan-ti-n'), s. f.
Substance trouvée dans l'écorce et les graines de
quelques rhamnus.
f RHAMNUS (ra-mnus'), s. m. Nom latin, em-
ployé parfois en français, du genre nerprun type
de la famille des rhamnacées, dans lequel on dis-
tingue : le rhamnus cathartique, dit nerprun; le
rhamnus alaterne (voy. ALATERNE) ; le rhamnus
frangule, dit vulgairement bourdaine, bourgène,
bourdainier et aune noir; le rhamnus glandu-
leux , appelé bourgène toujours verte ; le rhamnus
alpin, nommé aussi bourgène des Alpes ; le rhamnus
lycioïde (voy. ÉPINE NOIRE); le rhamnus spina
Chrisli, dit épine de Christ, parce qu'on croit qu'il
a servi à faire la couronne du Christ (LEGOARANT);
' le rhamnus infectorius, nerprun tinctorial, nerprun
des teinturiers.
— HIST. xvie s. Rhamnus, grousselier, in Ruel-
■ lenni de Stirpibus (4 539).
— ÉTYM. 'Pâuvoç.
t RHAMPHOTHÈQUE (ran-fo-tè-k'), s. f. Terme de
i zoologie. Tégument corné ou cutané du bec des oi-
' seaux.
: — ÉTYM. ePàf/.
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