Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 4 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54066991
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-57472
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
REB
SCAR'RON, Yirg. vi. || 2° Distiller une seconde fois
l'eau-de-vie.
— H1ST. xvie s. Sa puissance est cruelle et n'a
point d'autre issue, Sinon de rebrusler nos coeurs à
petit feu, BONS. 161'. On croit que Ph'aèto'n vient re-
brùler le monde, DESPORTES, Epitaphes, Màiigiron.
f REBRUNIR (re-bru-nîr), v. à. Brunir une se-
conde fois. Les eaux de cette fontaine peuvent
redresser les membres plies par les ans, et rebrunir,
au' féU des passions,' la chevelure sur la tête blanchie
des vieillards, CHATEAUBR. Nalch. liv. x.
— HTST. XIVe s. Pour faire et' forgie'r le tuyau; du
pié de la coUppe saint LoUys et lé f eburnir tout dé
nouvel; DE LÀBORDË; Émaux, p. 479. Pour le dit
hanap rebruntir, c AFFIA ux, Régence d'Alibert de Ba-
vière, p 1. 59.
t REBU, BUE (re-bu, bue), part, passé de re-
boirè.
REBUFFADE (re-bu-fà-d') ; s. f. Refus accompagné
dé paroles dures: Ce serait me renurè indigne de
vos bonnes grâces, si, crainte d'une rebuffade où par
l'appréhension de la peine, je manquais à vous pro-
poser lés véritables expédients, Lett. ' de Vauban à
Lomôis; dans Heiv des Deux-Mondes, 1er févr. 1862,
p'. 632. La cabale se mit à répandre doucement le
conseil de Chamillart à Monseigneur le duc de Bour-
gogne, et la rebuffade du roi à Mme la duchesse de
Boufgo'ghè; ST-SIM. 206, 13.
— ÉTYM. Rebuffef, rabuffer, verbe usité au
xvi" siècle, et venant de rébuffe, mot du même
temps; de.Vital, rabbuffb') rebuffade, de ra-, rédu-
plicatif, et bufjfo, souffle (voy. BOUFFÉE).
RÈBtJS (ré-bus')', s. m. || 1° Jeu d'esprit qui con-
siste à exprimer, au iuoyèn d'objets figurés, ou
d'arràngemehtè, lès sons d'un mot du d'une phrase
entière, qui reste à deviner, par exemple :
pir vent venir
un vient d'un
représente un sous pir, vient sous vent; d'un
sous venir, qui s'explique par : un soupir vient
souvent d'un souvenir. Deviner un rébus. Qui
n'avait jamais riéh lu que lés étrenries mignonnes
et les rébus que l'on voit sur les écrans, CÀRÀCCIOLI,
Lett: récréât: t. iv, p. 1 99, dans PÔUGENS. || 2° Équi-
voque, mot pris en Un autre sens que celui qui est
naturel. Un vieux rébus. Cela fit lé conseil résoudre
D'envoyer vers Monsieur Phébus, Qui ne parle que
par rébus, SCARR. Tirg. il. Obligé d'être attentif à
toutes lés sottises qui se disent et à tous les com-
pliments qui se font; et de fatiguer incessamment
ma minerve pour ne pas manquer dé placer à mon
tour mon rébus et mon mensonge y i. i. RODSS.
Conf. xn. || 8° Mauvais jeu de mots, mauvaise plai-
santerie. Ceux qui les traitent [les femmes] avec
moins de rigueur, les comparent aux mules et aux
chèvres, et font exactement convenir leurs humeurs
capricieuses aux fougues de ces extravagants ani-
maux ; à quoi ils ajoutent Une multitude de rébus et
de proverbes autant ridicules qu'ils sont indignes
des femmes, MARG. BUFFET, Observ. p. 219, «es.
Elle qui, dans son.enjouement. Sans être obscure
ni caustique; Saurait bien faire une réplique Aux
rébus dé vos campagnards; Qu'on voit à leur style
rustique, N'avoir rien lu que dés Ronsards, CHAUL.
Lett. à d'Hamilt. || 4° Ecriture in rébus (on prononce
in' ré-bus', comme en latin), écriture dans laquelle
on exprime par des figurés les choses qu'on veut
dire. Certaines peuplades sauvages se servent d'une
écriture in rébus.
— HIST. xvi" s. Sur toutes les folastres inven-
tions du temps passé, j'entends depuis environ trois
ou quatre ans en ça, on avoit trouvé une façon de
devise par seufes péinotures qu'on souloit appeler
des rébus, DES ACCORDS, Bigarr. Rébus de Picardie.
Car en rébus de Picardie Une faux, une estrille,
Un veau, Cela fait estrille fauveau; MAROT, dans
le Diet. de RICHELET. Ces choses faictes, dévotement
se trahspourtoyént en la saincte chapelle, ainsy
estoyt en leurs rébus nommée la cuisiné claus-
trale, RAB. Pant. m, 15. Ceux de la ville d'Arras en
Artois ont esté de grands causeurs de tout temps,
et font des- rencontres qu'on appelle dés rébus d'Ar-
ras, BRANT Sap. franc, t. n, p. 130, dans LACURNE.
— ÉTYM. Tiré, dit Ménage, de pièces satiriques
que les clercs de Picardie composaient tous les ans
à l'époque du carnaval, et qui, roulant sur les affai-
res du temps, étaient dites de rébus quas geruntur.
REBUT (re-bu; le t ne se prononce pas et ne
se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel,
ï's se lie : des rë-bu-z insultants), s. m. || i° Ac-
tion de rebuter. Lorsque par les rebuts une âme
est détachée, Elle veut fuir l'objet dont elle fut
touchée, MOL. h De'p i, i. Si on ne trouvait plus
REB
de douceur dans le mépris, dans la pauvreté,
dans' le dénûment et dans le rebut des hom-
mes,, que dans les délices du péché, PASG. Lett.
à Mlle de Roannez, 6. Il faut que le monde nous
désabuse du monde; ses appas ont assez d'illu-
sions, ses faveurs assez d'inconstance, ses rebuts
assez d'aïa'értùme, BOSS. la Vallièfe. On ne peut
presque leur parler sans s'exposer à une réponse
désagréable ; et l'on a beau prendre toutes les pré-
cautions possibles, il y a toujours de leur part
quelque rebut 1 a essuyer, BOURDAL. ReMaile spirit:
6e jour. Quels rebuts, quelles traverses n'endure-t-
oh pas pour un fantôme dé gloire mondaine I FÉN.
t. xvni, p. 40'. || 2° Ce qui est rebuté; ce qu'il y a de
plus mauvais.- Elle [Rome] a le coeur trop bon pour se
voir avec joie Lé rebut du tyran dont elle fut là proie,
CORN. Cirinà, il; 2. Le rebut de madame est une
marchandise Dont on aurait grand tort d'être si fort
éprise, MOL. Mis. v, 6. [L'homme] quel sujet de con-
tradiction; juge de toutes choses, imbécile ver de
terre'.... gloire et rebut de l'univers ! PASC. Pens. vin,
l, éd. HAVET. Les ouvrages qui ont été les délices et
l'admiration de la vieille cour sont le rebut des pro-
vinces et du peuplé,- BOUHOURS, Eniret. d'Ar. et d'Eug:
ii. M'en irài-jemoi seul, remit-de la fortune, Essuyer
l'inconstance au Pârthé si comm'une ? RAC. Mithr. ni;
i. Ces Juifs, dont vous voulez délivrer la nature,
Que vous croyez,-seigneur, le rebut des humains, ID.
Esth. ni, 4. Vous serez rejeté comme une pierre de
rebut, MASS. Carême, Mauv. riche. La fréquence et
l'inutilité de ses sollicitations pour l'Académie avait
jeté un àif de rebut sur ce candidat si opiniâtre et
si malheureux, D'ALEHB. Éloges, Trublet. \\ C'est le
rebut du genre humain,- de la nature, se dit d'un
homme vil et méprisable. ]| Marchandises de rebut,
choses de rebut, marchandises, choses qui ont été
rebutées ou qui méritent de l'être. Forcée de vendre
jusqu'aux meubles dé rebut que vous lui aviez en-
voyés, MAKiv. Marianne, 2e part. || On dit de même:
être au rebut, mettre au rebut. || Elliptiquement.
Au rebut, mettez, mettons au rebut. Voici une pape-
rasse qu'un savant Suisse me donne pour l'article
Isis [dans l'Encyclopédie] ; si l'article n'est pas fait
à Paris; si celui-ci est passable, faites-en usage;
sinon, au rebut, VOLT. Lett. d'Alembert, 29 févr.
1767. || Terme d'administration des postes. Mettre
une lettre au rebut, la mettre à l'écart; parce qu'on
n'a pas trouvé le destinataire.
— HIST. xvîc s. Le roy lùy feit ira fort asprfe rebut
pour ceste importuné demande; AMYOT; Thém. 63.
Depuis ce rebut là [échec] les Gaulois commencèrent
à perdre courage, m. Cam. 48. S. l'advis d'Anâchar-
sis, le plus heureux estât d'une police seroit où,
toutes aultres choses estants eguales, la precedence
se mesuréroit à la vertu, et le rebut au vice, MONT.
I, 335.
— ÉTYM. Voy; REBUTER. On disait au xv" siècle
reboutemènt au sens de rebut.
REBUTANT, ANTE (re-bu-tan, tan-t'), adj.
|| i° Qui rebuté, qui décourage. En attaquant la
vérité de nos mystères .et nous les représentant
comme dès mystères si rebutants et si difficiles à
croire, BOURDAL. Pensées, t. i, p. 237; Les lettres
ont, par elles-mêmes, un attrait qui séduit l'esprit,
lui rend les autres occupations rebutantes.... DUCLOS,
Consid. moeurs, xil. || 2° Choquant, déplaisant.
Homme rebutant. Tout ce qu'on dit de trop est fade
et rebutant, BOIL. Art p. i. Je vous parle en amie,
le baron de Sercour n'est pas d'un âge rebutant,
MARIV. Marianne, 9« part. C'était peu d'être pauvre,
M. de Seran était laid et d'une laideur rebutante,
MARMONTEL, Mém: vin. Son air [de Charon] est re-
butant, et de profondes rides Ont creusé son vieux
front de leurs sillons arides, DELILLE, Enéide, vi.
f REBUTE (re^bu-f), s. f. Synonyme, en quel-
ques provinces, de batardeau. I! [le propriétaire
d'un canal] en répondra, si on prouve que le cours
des eaux était arrêté ou intercepté par des rebutes
ou autres obstacles, CAPPEÀU, Compagnie des
Alpines, Aix I8i7rp. ioe.
— ÉTYM. Re...j et butter.
REBUTÉ, ÉE (re-bu-té, tée), part, passé de rebu-
ter. || 1° Rejeté avec dureté. Ëraste : Encore rebuté?
— Grôs-Rêné : Jamais ambassadeur ne fut -moins
écouté, MOL. Dépit amour, iv, 2. Une femme chana-
néenné et idolâtre lui arrache [à. Jésus], pour ainsi
dire, quoique rebutée, la guérison de sa fille, BOSS.
Hisï. n, 6. Un amant toujours rebuté par sa maî-
tresse, VOLT. Comm. Corn. Rem. Cinna, m, i. || 2°Re-
poussé, dédaigné, en parlant de choses. L'reil numide
de pleurs par l'ingrat rebutés, BAC Phèdre, m, 3.
j| S" Mis au rebut. Il en renvoie cinq ou six [na-
vires] à Goa, chargés de marchandises rebutées à
REB 1501
Canton, RAYNAL, Hist. phil.i, 30. ||4° Découragé,
dégoûté. Pour M.-de Grignan, le voilà rebuté d'écrire
pour le reste de sa vie, SÉV. 6 oct. 167s. Celui
[Alexandre] que les déserts, les fleuves et les mon-
tagnes n'étaient pas capables d'arrêter,- fut contraint
de céder à ses Soldats rebutés qui lui demandaient
du repos, BOSS. Hist. m, 6. Après Pertharite, M. Cor-
neille, rebuté du théâtre, entreprit la traduction en
vers de l'Imitation de Jésus-Christ; FONTEN; Vie de
Corn. || Il se dit de troupes que la résistance dé l'en-
nemi dégoûte du combat. Leurs troupes étaient re-
butées, mais les officiers y témoignaient une valeur
extrême, PELLISSON; LetU hist. t. ni, p. 146. Tout
blessé qu'il était, voyant les troupes du roi rebutées
[à la bataille de Chiari], et le maréchal de Villeroi
ne donnant point d'ordre,- il [Catinal] fit la retraite,
VOLT. Louis klY, 18. || II se dit des animaux excédés;
Nous arrivâmes ici; nos chevaux rebutés; nos gens
tout trempés, mon carrossé rompu, SÉV. 31 mai 1680.
|| Terme de fauconnerie. Oiseau rebuté,- qui a per-
du son courage et qui ne veut plus voler; || 5° Qui ne
veut plus d'une chose; Les faux prophètes cessèrent
sous le second temple ;- le peuplé, rebuté de leurs
tromperies, n'était plus en état de les écouter, BOSS.
Hist. n, 6; Les Juifs rébutés de ces séducteurs qui
avaient si souvent causé leur ruine...; ID.- ib. n, 9
REBUTER (re-bu-té); V: a. || 1" Rejeter avec du-
reté. Je lui demandai s'ils ne décideraient pas formel-
lement que la grâce est donnée à tous, afin qu'on
n'agitât plus ce doute ; mais il me rebuta rudement,
et me dit que ce n'était pas là le point, PASC. Prov. i.
Diogène, étant connu à Athènes, alla trouver Antis-
thène, qui le rebuta fort;...- ROLLIN, Hist. dnc.
liv. xxvi, l™ part, n, 6. Les prétextes dont vous
vous servez tous les jours pour rebuter ces pauvres
errants.... MASS. Carême J Mauv. riche. Pascal,
abusant de ce principe [qu'il né faut aimer que Dieu] ;
traitait sa soeur avec dureté et rebutait ses services;
dé peur de paraître aimer une créature, VOLT.
Rem. Pens. Pascal, x. |) 2" Il se dit des choses qu'on
repousse. Vous rebutiez toujours nos fidèles avis,
TRISTAN, Marianne, n; 8. Vous rebutez mes voeux
et me poussez à bout, MOL. ÉC. des femm^ v, 4.
Qu'ils [vos confrères] vous deviennent plus chers
à mesure que vous voyez qu'ils s'égarent ; ne vous
rebutez pas, quoiqu'ils paraissent rebuter eux-mêmes
vos douces remontrances, MASS. Confér. Retraite
pour des curés. Pourrait-il rebuter les pleurs des
malheureux ? VOLT. Qrphel. m, l.||3° Écarter. On
rebute ceux qui ne sont bons que pour eux, J.- j.
ROUSS. Hèl. iv, 10. || Il se dit des femmes qui refu-
sent l'hommage d'un amant. Mais Alphée aujour-
d'hui n'est pas tant rebuté ; Vous ne fuyez plus sa
présence, ouiN; Proserp. n, 6. Assez coquette pour
ne rebuter personne, HAMILT. Gramm-. vi. J'ai re-
buté Daims : quelle honte de retourner à lui ! D'AL-
LAINVAL , École des bourgeois, ni; 6. || 4° Il signifie
quelquefois simplement refuser. Rebuter une pièce
de monnaie qui est de mauvais aloi. || Ne pas vou-
loir d'une chose. Avant qu'un peu ds terre obtenu
par prière Pour jamais sous la tombe eût enfermé
Molière, Mille dé ses beaux traits aujourd'hui si
vantés Furent des sots esprits à nos yeux rebutés,
BOIL. Ép. vu. Il [l'oiseau royal] jebute celui [riz]
qui n'est pas de bonne qualité, BDFF. Ois. t. xiv,
p. 21. Si la fonte ne pesait pas au moins cinq cent
vingt livres le pied cube, on rebuterait la pièce
comme non recévable, m. Hist. min. introd. part,
exp. OEuv. t. vin, p. 143. || 5" Décourager, dégoûter
par les difficultés, par les obstacles. Si cette cruauté
ne rebute un amant, Il a beaucoup d'ardeur ou peu
de sentiment; ROTR. Bélis. m, 2. Il est vrai; son hu-
meur a rebuté la mienne, LA FONT. Florent, i, 8. Ce
qui rebute les mauvais chrétiens de la pratique de
la vertu... FLÉCH. Sera. Samarit. Le péril ne vous
rebute point : cela est fierjCela est héroïque, BEGNARD,
la Sérénade, 7. L'opération de ranger les. mots dans
leur ordre naturel au milieu des inversions latines
demande une contention d'esprit qui fait une véri-
table peine à leur cerveau [des enfants], et par
conséquent qui les rebute, DUMARS. OEUV-. t. î, p. 8.
J'étais facile àrebuter, J. J. ROUSS.Confess. n. || Il se
dit avec de et un infinitif. On la rebute de venir
voir son nourrisson, j. j. ROUSS. Ém. i. || Absolu-
ment. Ce n'est point un honneur qui rebute en deux
jours ; Et qui règne un moment aime à régner
toujours, CORN. Sophon. ra, 6. ||I1 se dit de soldats
qui refusent de continuer le combat. Nos troupes
semblent rebutées autant par la résistance des enne-
mis que par l'effroyable disposition des lieux, BOSS.
Louis de Bourbon. Ils vinrent plusieurs fois à la
charge ; mais ils perdirent tant de monde, qu'ils
furent enfin rebutés^ -FLÉCH; Hist. de Théodose, n,
SCAR'RON, Yirg. vi. || 2° Distiller une seconde fois
l'eau-de-vie.
— H1ST. xvie s. Sa puissance est cruelle et n'a
point d'autre issue, Sinon de rebrusler nos coeurs à
petit feu, BONS. 161'. On croit que Ph'aèto'n vient re-
brùler le monde, DESPORTES, Epitaphes, Màiigiron.
f REBRUNIR (re-bru-nîr), v. à. Brunir une se-
conde fois. Les eaux de cette fontaine peuvent
redresser les membres plies par les ans, et rebrunir,
au' féU des passions,' la chevelure sur la tête blanchie
des vieillards, CHATEAUBR. Nalch. liv. x.
— HTST. XIVe s. Pour faire et' forgie'r le tuyau; du
pié de la coUppe saint LoUys et lé f eburnir tout dé
nouvel; DE LÀBORDË; Émaux, p. 479. Pour le dit
hanap rebruntir, c AFFIA ux, Régence d'Alibert de Ba-
vière, p 1. 59.
t REBU, BUE (re-bu, bue), part, passé de re-
boirè.
REBUFFADE (re-bu-fà-d') ; s. f. Refus accompagné
dé paroles dures: Ce serait me renurè indigne de
vos bonnes grâces, si, crainte d'une rebuffade où par
l'appréhension de la peine, je manquais à vous pro-
poser lés véritables expédients, Lett. ' de Vauban à
Lomôis; dans Heiv des Deux-Mondes, 1er févr. 1862,
p'. 632. La cabale se mit à répandre doucement le
conseil de Chamillart à Monseigneur le duc de Bour-
gogne, et la rebuffade du roi à Mme la duchesse de
Boufgo'ghè; ST-SIM. 206, 13.
— ÉTYM. Rebuffef, rabuffer, verbe usité au
xvi" siècle, et venant de rébuffe, mot du même
temps; de.Vital, rabbuffb') rebuffade, de ra-, rédu-
plicatif, et bufjfo, souffle (voy. BOUFFÉE).
RÈBtJS (ré-bus')', s. m. || 1° Jeu d'esprit qui con-
siste à exprimer, au iuoyèn d'objets figurés, ou
d'arràngemehtè, lès sons d'un mot du d'une phrase
entière, qui reste à deviner, par exemple :
pir vent venir
un vient d'un
représente un sous pir, vient sous vent; d'un
sous venir, qui s'explique par : un soupir vient
souvent d'un souvenir. Deviner un rébus. Qui
n'avait jamais riéh lu que lés étrenries mignonnes
et les rébus que l'on voit sur les écrans, CÀRÀCCIOLI,
Lett: récréât: t. iv, p. 1 99, dans PÔUGENS. || 2° Équi-
voque, mot pris en Un autre sens que celui qui est
naturel. Un vieux rébus. Cela fit lé conseil résoudre
D'envoyer vers Monsieur Phébus, Qui ne parle que
par rébus, SCARR. Tirg. il. Obligé d'être attentif à
toutes lés sottises qui se disent et à tous les com-
pliments qui se font; et de fatiguer incessamment
ma minerve pour ne pas manquer dé placer à mon
tour mon rébus et mon mensonge y i. i. RODSS.
Conf. xn. || 8° Mauvais jeu de mots, mauvaise plai-
santerie. Ceux qui les traitent [les femmes] avec
moins de rigueur, les comparent aux mules et aux
chèvres, et font exactement convenir leurs humeurs
capricieuses aux fougues de ces extravagants ani-
maux ; à quoi ils ajoutent Une multitude de rébus et
de proverbes autant ridicules qu'ils sont indignes
des femmes, MARG. BUFFET, Observ. p. 219, «es.
Elle qui, dans son.enjouement. Sans être obscure
ni caustique; Saurait bien faire une réplique Aux
rébus dé vos campagnards; Qu'on voit à leur style
rustique, N'avoir rien lu que dés Ronsards, CHAUL.
Lett. à d'Hamilt. || 4° Ecriture in rébus (on prononce
in' ré-bus', comme en latin), écriture dans laquelle
on exprime par des figurés les choses qu'on veut
dire. Certaines peuplades sauvages se servent d'une
écriture in rébus.
— HIST. xvi" s. Sur toutes les folastres inven-
tions du temps passé, j'entends depuis environ trois
ou quatre ans en ça, on avoit trouvé une façon de
devise par seufes péinotures qu'on souloit appeler
des rébus, DES ACCORDS, Bigarr. Rébus de Picardie.
Car en rébus de Picardie Une faux, une estrille,
Un veau, Cela fait estrille fauveau; MAROT, dans
le Diet. de RICHELET. Ces choses faictes, dévotement
se trahspourtoyént en la saincte chapelle, ainsy
estoyt en leurs rébus nommée la cuisiné claus-
trale, RAB. Pant. m, 15. Ceux de la ville d'Arras en
Artois ont esté de grands causeurs de tout temps,
et font des- rencontres qu'on appelle dés rébus d'Ar-
ras, BRANT Sap. franc, t. n, p. 130, dans LACURNE.
— ÉTYM. Tiré, dit Ménage, de pièces satiriques
que les clercs de Picardie composaient tous les ans
à l'époque du carnaval, et qui, roulant sur les affai-
res du temps, étaient dites de rébus quas geruntur.
REBUT (re-bu; le t ne se prononce pas et ne
se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel,
ï's se lie : des rë-bu-z insultants), s. m. || i° Ac-
tion de rebuter. Lorsque par les rebuts une âme
est détachée, Elle veut fuir l'objet dont elle fut
touchée, MOL. h De'p i, i. Si on ne trouvait plus
REB
de douceur dans le mépris, dans la pauvreté,
dans' le dénûment et dans le rebut des hom-
mes,, que dans les délices du péché, PASG. Lett.
à Mlle de Roannez, 6. Il faut que le monde nous
désabuse du monde; ses appas ont assez d'illu-
sions, ses faveurs assez d'inconstance, ses rebuts
assez d'aïa'értùme, BOSS. la Vallièfe. On ne peut
presque leur parler sans s'exposer à une réponse
désagréable ; et l'on a beau prendre toutes les pré-
cautions possibles, il y a toujours de leur part
quelque rebut 1 a essuyer, BOURDAL. ReMaile spirit:
6e jour. Quels rebuts, quelles traverses n'endure-t-
oh pas pour un fantôme dé gloire mondaine I FÉN.
t. xvni, p. 40'. || 2° Ce qui est rebuté; ce qu'il y a de
plus mauvais.- Elle [Rome] a le coeur trop bon pour se
voir avec joie Lé rebut du tyran dont elle fut là proie,
CORN. Cirinà, il; 2. Le rebut de madame est une
marchandise Dont on aurait grand tort d'être si fort
éprise, MOL. Mis. v, 6. [L'homme] quel sujet de con-
tradiction; juge de toutes choses, imbécile ver de
terre'.... gloire et rebut de l'univers ! PASC. Pens. vin,
l, éd. HAVET. Les ouvrages qui ont été les délices et
l'admiration de la vieille cour sont le rebut des pro-
vinces et du peuplé,- BOUHOURS, Eniret. d'Ar. et d'Eug:
ii. M'en irài-jemoi seul, remit-de la fortune, Essuyer
l'inconstance au Pârthé si comm'une ? RAC. Mithr. ni;
i. Ces Juifs, dont vous voulez délivrer la nature,
Que vous croyez,-seigneur, le rebut des humains, ID.
Esth. ni, 4. Vous serez rejeté comme une pierre de
rebut, MASS. Carême, Mauv. riche. La fréquence et
l'inutilité de ses sollicitations pour l'Académie avait
jeté un àif de rebut sur ce candidat si opiniâtre et
si malheureux, D'ALEHB. Éloges, Trublet. \\ C'est le
rebut du genre humain,- de la nature, se dit d'un
homme vil et méprisable. ]| Marchandises de rebut,
choses de rebut, marchandises, choses qui ont été
rebutées ou qui méritent de l'être. Forcée de vendre
jusqu'aux meubles dé rebut que vous lui aviez en-
voyés, MAKiv. Marianne, 2e part. || On dit de même:
être au rebut, mettre au rebut. || Elliptiquement.
Au rebut, mettez, mettons au rebut. Voici une pape-
rasse qu'un savant Suisse me donne pour l'article
Isis [dans l'Encyclopédie] ; si l'article n'est pas fait
à Paris; si celui-ci est passable, faites-en usage;
sinon, au rebut, VOLT. Lett. d'Alembert, 29 févr.
1767. || Terme d'administration des postes. Mettre
une lettre au rebut, la mettre à l'écart; parce qu'on
n'a pas trouvé le destinataire.
— HIST. xvîc s. Le roy lùy feit ira fort asprfe rebut
pour ceste importuné demande; AMYOT; Thém. 63.
Depuis ce rebut là [échec] les Gaulois commencèrent
à perdre courage, m. Cam. 48. S. l'advis d'Anâchar-
sis, le plus heureux estât d'une police seroit où,
toutes aultres choses estants eguales, la precedence
se mesuréroit à la vertu, et le rebut au vice, MONT.
I, 335.
— ÉTYM. Voy; REBUTER. On disait au xv" siècle
reboutemènt au sens de rebut.
REBUTANT, ANTE (re-bu-tan, tan-t'), adj.
|| i° Qui rebuté, qui décourage. En attaquant la
vérité de nos mystères .et nous les représentant
comme dès mystères si rebutants et si difficiles à
croire, BOURDAL. Pensées, t. i, p. 237; Les lettres
ont, par elles-mêmes, un attrait qui séduit l'esprit,
lui rend les autres occupations rebutantes.... DUCLOS,
Consid. moeurs, xil. || 2° Choquant, déplaisant.
Homme rebutant. Tout ce qu'on dit de trop est fade
et rebutant, BOIL. Art p. i. Je vous parle en amie,
le baron de Sercour n'est pas d'un âge rebutant,
MARIV. Marianne, 9« part. C'était peu d'être pauvre,
M. de Seran était laid et d'une laideur rebutante,
MARMONTEL, Mém: vin. Son air [de Charon] est re-
butant, et de profondes rides Ont creusé son vieux
front de leurs sillons arides, DELILLE, Enéide, vi.
f REBUTE (re^bu-f), s. f. Synonyme, en quel-
ques provinces, de batardeau. I! [le propriétaire
d'un canal] en répondra, si on prouve que le cours
des eaux était arrêté ou intercepté par des rebutes
ou autres obstacles, CAPPEÀU, Compagnie des
Alpines, Aix I8i7rp. ioe.
— ÉTYM. Re...j et butter.
REBUTÉ, ÉE (re-bu-té, tée), part, passé de rebu-
ter. || 1° Rejeté avec dureté. Ëraste : Encore rebuté?
— Grôs-Rêné : Jamais ambassadeur ne fut -moins
écouté, MOL. Dépit amour, iv, 2. Une femme chana-
néenné et idolâtre lui arrache [à. Jésus], pour ainsi
dire, quoique rebutée, la guérison de sa fille, BOSS.
Hisï. n, 6. Un amant toujours rebuté par sa maî-
tresse, VOLT. Comm. Corn. Rem. Cinna, m, i. || 2°Re-
poussé, dédaigné, en parlant de choses. L'reil numide
de pleurs par l'ingrat rebutés, BAC Phèdre, m, 3.
j| S" Mis au rebut. Il en renvoie cinq ou six [na-
vires] à Goa, chargés de marchandises rebutées à
REB 1501
Canton, RAYNAL, Hist. phil.i, 30. ||4° Découragé,
dégoûté. Pour M.-de Grignan, le voilà rebuté d'écrire
pour le reste de sa vie, SÉV. 6 oct. 167s. Celui
[Alexandre] que les déserts, les fleuves et les mon-
tagnes n'étaient pas capables d'arrêter,- fut contraint
de céder à ses Soldats rebutés qui lui demandaient
du repos, BOSS. Hist. m, 6. Après Pertharite, M. Cor-
neille, rebuté du théâtre, entreprit la traduction en
vers de l'Imitation de Jésus-Christ; FONTEN; Vie de
Corn. || Il se dit de troupes que la résistance dé l'en-
nemi dégoûte du combat. Leurs troupes étaient re-
butées, mais les officiers y témoignaient une valeur
extrême, PELLISSON; LetU hist. t. ni, p. 146. Tout
blessé qu'il était, voyant les troupes du roi rebutées
[à la bataille de Chiari], et le maréchal de Villeroi
ne donnant point d'ordre,- il [Catinal] fit la retraite,
VOLT. Louis klY, 18. || II se dit des animaux excédés;
Nous arrivâmes ici; nos chevaux rebutés; nos gens
tout trempés, mon carrossé rompu, SÉV. 31 mai 1680.
|| Terme de fauconnerie. Oiseau rebuté,- qui a per-
du son courage et qui ne veut plus voler; || 5° Qui ne
veut plus d'une chose; Les faux prophètes cessèrent
sous le second temple ;- le peuplé, rebuté de leurs
tromperies, n'était plus en état de les écouter, BOSS.
Hist. n, 6; Les Juifs rébutés de ces séducteurs qui
avaient si souvent causé leur ruine...; ID.- ib. n, 9
REBUTER (re-bu-té); V: a. || 1" Rejeter avec du-
reté. Je lui demandai s'ils ne décideraient pas formel-
lement que la grâce est donnée à tous, afin qu'on
n'agitât plus ce doute ; mais il me rebuta rudement,
et me dit que ce n'était pas là le point, PASC. Prov. i.
Diogène, étant connu à Athènes, alla trouver Antis-
thène, qui le rebuta fort;...- ROLLIN, Hist. dnc.
liv. xxvi, l™ part, n, 6. Les prétextes dont vous
vous servez tous les jours pour rebuter ces pauvres
errants.... MASS. Carême J Mauv. riche. Pascal,
abusant de ce principe [qu'il né faut aimer que Dieu] ;
traitait sa soeur avec dureté et rebutait ses services;
dé peur de paraître aimer une créature, VOLT.
Rem. Pens. Pascal, x. |) 2" Il se dit des choses qu'on
repousse. Vous rebutiez toujours nos fidèles avis,
TRISTAN, Marianne, n; 8. Vous rebutez mes voeux
et me poussez à bout, MOL. ÉC. des femm^ v, 4.
Qu'ils [vos confrères] vous deviennent plus chers
à mesure que vous voyez qu'ils s'égarent ; ne vous
rebutez pas, quoiqu'ils paraissent rebuter eux-mêmes
vos douces remontrances, MASS. Confér. Retraite
pour des curés. Pourrait-il rebuter les pleurs des
malheureux ? VOLT. Qrphel. m, l.||3° Écarter. On
rebute ceux qui ne sont bons que pour eux, J.- j.
ROUSS. Hèl. iv, 10. || Il se dit des femmes qui refu-
sent l'hommage d'un amant. Mais Alphée aujour-
d'hui n'est pas tant rebuté ; Vous ne fuyez plus sa
présence, ouiN; Proserp. n, 6. Assez coquette pour
ne rebuter personne, HAMILT. Gramm-. vi. J'ai re-
buté Daims : quelle honte de retourner à lui ! D'AL-
LAINVAL , École des bourgeois, ni; 6. || 4° Il signifie
quelquefois simplement refuser. Rebuter une pièce
de monnaie qui est de mauvais aloi. || Ne pas vou-
loir d'une chose. Avant qu'un peu ds terre obtenu
par prière Pour jamais sous la tombe eût enfermé
Molière, Mille dé ses beaux traits aujourd'hui si
vantés Furent des sots esprits à nos yeux rebutés,
BOIL. Ép. vu. Il [l'oiseau royal] jebute celui [riz]
qui n'est pas de bonne qualité, BDFF. Ois. t. xiv,
p. 21. Si la fonte ne pesait pas au moins cinq cent
vingt livres le pied cube, on rebuterait la pièce
comme non recévable, m. Hist. min. introd. part,
exp. OEuv. t. vin, p. 143. || 5" Décourager, dégoûter
par les difficultés, par les obstacles. Si cette cruauté
ne rebute un amant, Il a beaucoup d'ardeur ou peu
de sentiment; ROTR. Bélis. m, 2. Il est vrai; son hu-
meur a rebuté la mienne, LA FONT. Florent, i, 8. Ce
qui rebute les mauvais chrétiens de la pratique de
la vertu... FLÉCH. Sera. Samarit. Le péril ne vous
rebute point : cela est fierjCela est héroïque, BEGNARD,
la Sérénade, 7. L'opération de ranger les. mots dans
leur ordre naturel au milieu des inversions latines
demande une contention d'esprit qui fait une véri-
table peine à leur cerveau [des enfants], et par
conséquent qui les rebute, DUMARS. OEUV-. t. î, p. 8.
J'étais facile àrebuter, J. J. ROUSS.Confess. n. || Il se
dit avec de et un infinitif. On la rebute de venir
voir son nourrisson, j. j. ROUSS. Ém. i. || Absolu-
ment. Ce n'est point un honneur qui rebute en deux
jours ; Et qui règne un moment aime à régner
toujours, CORN. Sophon. ra, 6. ||I1 se dit de soldats
qui refusent de continuer le combat. Nos troupes
semblent rebutées autant par la résistance des enne-
mis que par l'effroyable disposition des lieux, BOSS.
Louis de Bourbon. Ils vinrent plusieurs fois à la
charge ; mais ils perdirent tant de monde, qu'ils
furent enfin rebutés^ -FLÉCH; Hist. de Théodose, n,
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