1838
GAR
GAR
GAR
— HIST. xvi? s. Il ne nous en chaut de tous les
bruits qu'on fait courir de nous, pourveu que nous
ayons de quoy faire gargotter la marmite, les Ca-
quets de l'accouchée, p. 178, dans L,\CDRNE.
— ÉTYM. Picard, gargoter, faire du bruit en bouil-
lonnant. Ce sens, qui est aussi celui du xvi' siècle,
écarte, ainsi que le dit Diez, le latin gurgustium,
mauvaise hôtellerie, et l'allemand Garkûche, gar-
gote, et conduit à une onomatopée par le radical garg,
qui paraît être aussi dans Gargouille, gargamelle.
fGARGOTERIE (gar-g'o-te-rie), s. f. Mauvaise
cuisine de gargote.
— ÉTYM. Gargote.
GARGOTIER, 1ÈRE (gar-go-tié, tiè-r'), s. m. et
f. || 1° Celui, celle qui tient une gargote. || 2° Par
mépris, mauvais traiteur, mauvais cuisinier. J'ai
tant de rivaux qui me traiteront de gargotier, que
je tremble de vous donner mes repas, VOLT. Lett.
d'Ârgental, 4 fév. 4 777.
— ÉTYM. Gargote.
GARGOUILLADE (gar-gou-lla-d', Il mouillées),
s. f. || 1° Nom d'un pas de danse dans le genre
du pas tortiUé,qui n'est plus en usage. C'est le dan-
seur Dupré qui fait la gargouillade, DIDEROT, Salon
de 1766, OEuv. t. xai, p. 2)9, dans POUGENS.
|| 2° Terme de musique. Ornement de mauvais
goût, sans netteté, et comparé à un gargouillement.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUILLE (gar-gou-11', Il mouillées, et non
gar-gou-ye), s. f. || 1° L'endroit soit d'une gout-
tière, soit d'un tuyau, par où l'eau tombe ; elle por-
tait dans les bâtiments gothiques la figure de chi-
mères, harpies et autres monstres, et reçoit aujour-
d'hui celle de masques d'animaux, de mufles de
lion, etc. || Canal rond et étroit, construit entre des
murs pour faciliter l'entrée et la sortie des eaux.
|| Nom qu'on donne aux trous des petits canaux
pratiqués sur les corniches des bâtiments pour l'é-
coulement des eaux. || Tuyau de fonte logé dans
les trottoirs pour l'écoulement de l'eau. || Terme de
plombier. Cordon de pierre sur lequel sont assis les
tuyaux de conduite. || 2° Terme de charpenterie.
Gargouille, entaille au pied d'un poteau de cloison
recevant le bout d'une solive. || Terme d'éperon-
nier. Anneau de l'éperon, au bout de la branche,
du côté de l'embouchure, jj 3° Conduit rassemblant,
dans certains fourneaux , les produits de la combus-
tion pour les amener dans la cheminée. || 4° Figure
d'un serpent monstrueux qu'on portait en proces-
sion à Rouen le jour des Rogations et le jour de
! Ascension, en souvenir de la victoire de saint Ro-
main sur ce monstre. Un tel raisonnement finirait
par introduire trop de pyrrhonisme.... on finirait
par douter de la gargouille de Rouen et du royaume
d'Yvetot, VOLT. Ml. lin. Lctt. Chin. a. || Terme de
blason. Certaines figures de serpent qu'on a nom-
mées aussi gringoles.
, — HIST. xiii' s. Pro tapidibus qui vocantur gar-
goules, quadrgandis, DU CANGE, gargoula. \\ xiv' s.
Plusieurs lieux des entablements qui sont en droit
les gargoles [d'une église] sont à refaire, Bill,
des cliartes, 6' série, t. m, p. 226. En tous petis
ymages, lions, gargoulles, DU CANGE, gargoula.
|j xvie s. Le poète, dit Platon, assis sur le trépied
des muses, verse de furie tout- ce qui lui vient en
la bouche, comme la gargouille d'une fontaine,
MONT, iv, 137. Esgouts faits à gargouilles et ■muffies
de lyon, R. BELLEAU, Berger, t. i, p. l, dans LA-
CURNE. [Gondebaut] attira plusieurs grands sei-
gneurs à sa cordelle, qui excita une.estrange gar-
gouille en France, PASQUIER, Rech. p. 445, dans
LAGURNE. Saint Romain, archevesque de Rouen, sous
le règne de Clothaire second, suivi d'un prisonnier
condamné à mort, ayant avec son estole dompté un
dragon qui depuis fut appelé gargouille, ID. ib. p. 86 5.
— ÉTYM. Espagn. gargola; bas-lat. gargula, go-
sier; du radical garg, qui, comme on peut voir à
l'étymologie de gargamelle, appartient à toutes les
langues romanes. L'italien, qui a à la fois garga-
gliare et gorgogliare, montre que ce radical garg
n'est qu'une modification du radical gorg (voy.
GORGE). Le sens de gargouille est donc étymologi-
quement celui de gosier; et il a particulièrement
celui de ces gosiers en pierre vomissant de l'eau
que portent les édifices gothiques. Le sens de ser-
pent ne se présente nulle part ; et en effet un mot
signifiant gosier ne pourrait signifier serpent qu'a-
vec quelque épithète déterminative. La langue po-
pulaire donna, par assimilation, le nom de ces gar-
gouilles au serpent, figuré aussi sur les églises, que
les saints avaient vaincu.
i GARGOTJILLÉE (gar-gou-llée, Il mouillées),
j. f. Chute d'eau qui tombe d'une gargouille.
GARGOUILLEMENT 'gar-gou-lle-man, Il mouil-
lées, et non gar-gou-ye-man), s. m. || i° Bruit que
fait quelquefois l'eau dans la gorge, dans l'estomac
et dans les entrailles. || Bruit que fait l'intestin qui
rentre dans sa place naturelle, lorsqu'on réduit une
hernie. || Bruit qui se produit dans une caverne
du poumon et que le médecin perçoit à l'aide de
l'auscultation. || 2° Bruit que fait l'eau en tombant
d'une gargouille.
— HIST. xvi' s. Réduisant une hargne, si on oit
des vents, comme un gargouillement, on la juge
intestinale, PARÉ, Introd. 23.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUILLER (gar-gou-llé, Il mouillées, et non
gar-gou-yé), v. h. || 1° Il se dit du bruit qui se produit
dans les intestins. Le ventre lui gargouille. || 2° Faire
le bruit d'une eau tombant d'une gargouille. || 3° Bar-
boter dans l'eau, en parlant des enfants. Ces petits
garçons ne font que gargouiller. || 11 se conjugue
avec l'auxiliaire avoir. || 4° V. a. Terme de mar-
brier. Faire une opération, dite aussi égriser, par la-
quelle un corps rond, tel qu'une colonne, est frotté
dans un morceau de marbre creusé, afin de le
dresser et de l'unir au moyen du grès et de l'eau.
— HIST. xv' s. Il s'en va; comment il guargouille?
Mais que dyable est-ce qu'il barbouille ? Patelin.
|| xvi' s. S'il y a de la boue, ou autre humeur con-
tenue au thorax, on oit un son comme d'une bou-
teille à demi pleine qui gargouille, PARÉ, Introd. 23.
Lorsqu'on les réduit au dedans [les intestins], ils
font un bruit gargouillant avec douleur, m. ib. vi,
|4. Là gargouillent les eaux de cent mille fon-
taines, RONS. t64.
— ÉTYM.Garf GARGOUILLETTE (gar-gou-llè-f, II mouillées),
ou GARGOULETTE (gar-gou-lè-f), s. f. Sorte de
vase. Un porteur d'eau, un porteur de gargoulette
pour le rafraîchir ; un porteur de pipe ; un porteur
d'ombrelle pour le couvrir du soleil le jour, BERN.
DE ST-PIERRE. Chaum. indienne.
— ÉTYM. Diminutif de gargouille.
GARGOUILLIS (gar-gou-llî, Il mouillées, et non
gar-gou-yl), s. m. Terme familier. Bruit que fait
l'eau en tombant d'une gargouille.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUSSE (gar-gou-s'), s. f. Terme d'artillerie.
Charge de poudre dans son enveloppe.
'—ÉTYM. Corruption de cartouche (voy. CARTOUCHE) .
| GARGOUSSIER (gar-gou-sié), s. m. || 1° Terme
de marine. Espèce d'étui de cuir ou de bois, servant
à porter les gargousses des soutes à poudre dans les
batteries. || 2° Celui qui porte les gargousses.
f GARGOUSSIÈRE (gar-gou-siè-r'), s. f. Syno-
nyme de gargoussier. Étui à gargousses.
f GARGU1LLE (gar-ghi-11', Il mouillées), s. m.
Nom propre dont on s'est servi dans ces locutions :
Prendre Gautier pour Garguille, se méprendre. Sou-
vent elle se méprenait, Sitôt qu'elle l'entretenait,
Et prenait Gautier pour Garguille, SCARRON, Virg.
IV. jl N'épargner ni Gautier ni Garguille, n'épargner
personne. Au reste, n'épargnez ni Gautier ni Gar-
guille, RÉGNIER, Sal. XIII.
— ÉTYM. Les Anecdotes dramatiques (!"75, t. m,
p. 203) disent que Gautier Garguille était le nom
de théâtre qu'avait adopté Hugues Guérin, dit Flé-
chelles, célèbre farceur qui débuta dans la troupe
du Marais vers 1598. On voit que le langage popu-
laire s'amusa à dédoubler le nom de ce personnage
pour en opposer les deux parties.
f GAR1ÈS (ga-ri-ê), s. m. Un des noms vulgaires
du chêne sessiliflore appelé aussi chêne rouvre, et,
absolument, chêne, LEGOARANT.
— ÉTYM. Voy. GARIGUE.
GARIGUE (ga-ri-gh'), s. f. Lande, terre inculte.
— HIST. xvi' s. Nos gens qui s'estoient retirez
parmi les arbustes et garigues, M. DU BELLAY. 395.
— ÉTYM. Provenç. gariga, guarriga, chênaie,
lieu planté de chênes ; catal. garriga; du provenç.
garric, guarric ; catal. garrig, chêne ; auquel sans
doute se rattache gariès, un des noms du chêne
rouvre.
f GARIN (ga-rin), s. m. Nom vulgaire de la pli-
catule, coquille bivalve.
t GARIOT (ga-ri-o), s. m. Un des noms vulgaires
de la benoîte, geum urbanum, L.
f GARITE (ga-ri-f), s. f. Terme de marine.Petitbâ-
tis en pièces de bois plates et circulaires autour de
la hune, et dans lesquelles on passe les cadenas des
haubans.
— ÉTYM. Autre forme de guérite.
t GARLANDAGE (gar-lan-da-j'), s. m. Terme de
marine. Rebord de la hune.
— ÉTYM. Ane. franc, garlande, couronnement ;
le même que guirlande (voy. ce mot) ; comparez
aussi galandage.
t GARLANDAS (gar-lan-dâ), s. f. pi. Terme de
métallurgie. Pièces de côté du coursier
GARNEMENT (gar-ne-man. Ménage recommande
de ne pas prononcer garniment, prononciation qui
est la prononciation ancienne et qui était encore
en usage chez quelques personnes), s. m. Mau-
vais sujet, libertin, vaurien. Mais hélas! toute mon
offense Est d'avoir avec violence Aimé ce mauvais
garnement, SCARRON, Virg. iv. Le peuple des souris
croit que c'est châtiment.... Enfin qu'on a pendu le
mauvais garnement, LA FONT. Fabl. m, (8. Et j'ai
prédit cent fois à mon fils votre père, Que vous pre-
niez tout l'air d'un méchant garnement, MOL. Tart.
1, l. On ne savait ce qu'était devenu le chevalier de
la Ferté, qui était un étrange garnement, ST-SIM.
H9, 67. Que cet objet charmant Soit préservé d'un
pareil garnement ! VOLT. t'Enf. pr. i, i. M. de Lou-
vois avait reçu une lettre de l'interrogant bailli, qui
dépeignait l'ingénu comme un garnement qui vou-
lait brûler les couvents et enlever les filles, m. In-
génu, ?. Cette femme et Birtonet les garnements de
son cortège, ID. Jenni, 6. Oh, le petit garnement!
aussi leste que joli, BEAUMARCHAIS, Har. de Figaro,
il, 16.
— HIST. xi' s. Franceis i perdent lor meillurs
guarnemenz [défenses, défenseurs], Ch. de Roi. cix.
|| xii' s. Bien le conuit Rolant li niés [neveu] Char-
Ion As garnimens qu'il ot et au dragon, Ronc.
p. 47. Bêle robe et biau garnement Amendent les
gens durement, laRose, 2163. ||xiv* s. Il vousren-
voiera, ce dist, l'equipollent, Se vous à lui donnez
respit tant seulement, Qu'il puist entrer en Rennes
bien et paisiblement, Ou vous gardez de lui et toute
vostre gent. Dist li ducs de Lencloistre : par le mien
serrement, Ja trieves ne donrai à itel garniment,
Guescl. 1174. [Saint Paul] X tuer saint Estienne gar-
doit les vestemens ; Lors avoit à nom' Saules li mal-
vais garnemens, Girart de Ross. v. 6897. ||xv' s.
Et estoit leur capitaine [aux paysans anglais révol-
tés] un mauvais garnement qui s'appeloit Listier,
FROISS. il, il, 114. Alors tu es bons.garnemens, la
Nativ. de if. S. J. C. f° 261. Chascun me dit : tu as
lais garnemens; Gros visage as, tu es noirs et hal-
lez, É. DESC. Poésies mss. f" 209. ||xvi' s Dont
plusieurs faulx garnemens, Ignorans tels ferremens,
Furent renversez parterre,j. MAROT, V, 299 Pour
depescher le pays de ce méchant garnement de re-
nard, DESPER. Contes, xxxi.
— ÉTYM. Provenç. garnirnen ; catal. guarnimenl;
anc. espagn. guarnimiento;ita\.gamimento. On suit
sans peine la transformation des sens : d'abord ce
qui garnit, ornement, armure, vêtement; puis ce
qui défend, défenseur; delà, appliqué à une per-
sonne, bon garnement, mauvais garnement, et enfin,
le mot se spécialisant tout à fait et perdant son
sens favorable, mauvais sujet.
l. GARNI, IE (gar-ni, nie),part, passé de garnir.
|| 1° Muni,poùrvu. Une tige garnie d'épines. M. le duc
Mme la duchesse et Mlle de Bourbon avaient trois ha-
bits garnis de pierreries différentes pour les trois
jours, SÉV. 17 janv. 1680. || Avoir la bourse bien gar-
nie, le gousset bien garni, avoir beaucoup d'argent.
|| Une table bien garnie, une table où ce qui est
servi est abondant et bon. Il est dangereux de trop
manger ; mais je veux que ma table s.oit bien gar-
nie, VOLT. Dial. 24. j| Familièrement, il est garni,
se disait d'un homme qui, par lâcheté, s'était muni
de quelque vêtement propre à le garantir des coups
d'épée dans un combat singulier. || Avoir l'estomac
garni, avoir bien bu et bien mangé. On dit aussi •
avoir la panse bien garnie. || 2° Meublé pour être
loué; Chambre garnie. Maison garnie. Appartement
garni à louer. Et ma chambre garnie auprès de Sajit-
Eustache, RÉGNIER, Sat. x. C'est un logis garni que
j'ai pris tout à l'heure, MOL. l'Ét. v, 6. || Hôtelgarni,
établissement ouvert aux voyageurs, aux étrangers,
où l'on trouve des chambres garnies à louer. On dit
aussi: maison garnie. || S. m. Un garni, maison meu-
blée où l'on donne à loger à des ouvriers. Il tient
un garni. || Loger en garni, loger dans une chambre
garnie, dans un appartement garni. || 3° Terme de
jurisprudence. Plaider main garnie, ou la main
garnie, ou les mains garnies, jouir, pendant le pro-
cès, de ce qui est en contestation. Elle [la bourse]
est entre les mains de monsieur, vous lui devez de
l'argent; il a des comptes à faire avec vous; il
comptera, les mains garnies, DANCOURT, les Âgiot.
m, se. Je.-n. || 4° La cour suffisamment garnie de
pairs, la cour ayant un nombre suffisant de pairs
pour délibérer. La cour de parlement, garnie de
pairs, vient de faire brûler par son bourreau, au
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— HIST. xvi? s. Il ne nous en chaut de tous les
bruits qu'on fait courir de nous, pourveu que nous
ayons de quoy faire gargotter la marmite, les Ca-
quets de l'accouchée, p. 178, dans L,\CDRNE.
— ÉTYM. Picard, gargoter, faire du bruit en bouil-
lonnant. Ce sens, qui est aussi celui du xvi' siècle,
écarte, ainsi que le dit Diez, le latin gurgustium,
mauvaise hôtellerie, et l'allemand Garkûche, gar-
gote, et conduit à une onomatopée par le radical garg,
qui paraît être aussi dans Gargouille, gargamelle.
fGARGOTERIE (gar-g'o-te-rie), s. f. Mauvaise
cuisine de gargote.
— ÉTYM. Gargote.
GARGOTIER, 1ÈRE (gar-go-tié, tiè-r'), s. m. et
f. || 1° Celui, celle qui tient une gargote. || 2° Par
mépris, mauvais traiteur, mauvais cuisinier. J'ai
tant de rivaux qui me traiteront de gargotier, que
je tremble de vous donner mes repas, VOLT. Lett.
d'Ârgental, 4 fév. 4 777.
— ÉTYM. Gargote.
GARGOUILLADE (gar-gou-lla-d', Il mouillées),
s. f. || 1° Nom d'un pas de danse dans le genre
du pas tortiUé,qui n'est plus en usage. C'est le dan-
seur Dupré qui fait la gargouillade, DIDEROT, Salon
de 1766, OEuv. t. xai, p. 2)9, dans POUGENS.
|| 2° Terme de musique. Ornement de mauvais
goût, sans netteté, et comparé à un gargouillement.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUILLE (gar-gou-11', Il mouillées, et non
gar-gou-ye), s. f. || 1° L'endroit soit d'une gout-
tière, soit d'un tuyau, par où l'eau tombe ; elle por-
tait dans les bâtiments gothiques la figure de chi-
mères, harpies et autres monstres, et reçoit aujour-
d'hui celle de masques d'animaux, de mufles de
lion, etc. || Canal rond et étroit, construit entre des
murs pour faciliter l'entrée et la sortie des eaux.
|| Nom qu'on donne aux trous des petits canaux
pratiqués sur les corniches des bâtiments pour l'é-
coulement des eaux. || Tuyau de fonte logé dans
les trottoirs pour l'écoulement de l'eau. || Terme de
plombier. Cordon de pierre sur lequel sont assis les
tuyaux de conduite. || 2° Terme de charpenterie.
Gargouille, entaille au pied d'un poteau de cloison
recevant le bout d'une solive. || Terme d'éperon-
nier. Anneau de l'éperon, au bout de la branche,
du côté de l'embouchure, jj 3° Conduit rassemblant,
dans certains fourneaux , les produits de la combus-
tion pour les amener dans la cheminée. || 4° Figure
d'un serpent monstrueux qu'on portait en proces-
sion à Rouen le jour des Rogations et le jour de
! Ascension, en souvenir de la victoire de saint Ro-
main sur ce monstre. Un tel raisonnement finirait
par introduire trop de pyrrhonisme.... on finirait
par douter de la gargouille de Rouen et du royaume
d'Yvetot, VOLT. Ml. lin. Lctt. Chin. a. || Terme de
blason. Certaines figures de serpent qu'on a nom-
mées aussi gringoles.
, — HIST. xiii' s. Pro tapidibus qui vocantur gar-
goules, quadrgandis, DU CANGE, gargoula. \\ xiv' s.
Plusieurs lieux des entablements qui sont en droit
les gargoles [d'une église] sont à refaire, Bill,
des cliartes, 6' série, t. m, p. 226. En tous petis
ymages, lions, gargoulles, DU CANGE, gargoula.
|j xvie s. Le poète, dit Platon, assis sur le trépied
des muses, verse de furie tout- ce qui lui vient en
la bouche, comme la gargouille d'une fontaine,
MONT, iv, 137. Esgouts faits à gargouilles et ■muffies
de lyon, R. BELLEAU, Berger, t. i, p. l, dans LA-
CURNE. [Gondebaut] attira plusieurs grands sei-
gneurs à sa cordelle, qui excita une.estrange gar-
gouille en France, PASQUIER, Rech. p. 445, dans
LAGURNE. Saint Romain, archevesque de Rouen, sous
le règne de Clothaire second, suivi d'un prisonnier
condamné à mort, ayant avec son estole dompté un
dragon qui depuis fut appelé gargouille, ID. ib. p. 86 5.
— ÉTYM. Espagn. gargola; bas-lat. gargula, go-
sier; du radical garg, qui, comme on peut voir à
l'étymologie de gargamelle, appartient à toutes les
langues romanes. L'italien, qui a à la fois garga-
gliare et gorgogliare, montre que ce radical garg
n'est qu'une modification du radical gorg (voy.
GORGE). Le sens de gargouille est donc étymologi-
quement celui de gosier; et il a particulièrement
celui de ces gosiers en pierre vomissant de l'eau
que portent les édifices gothiques. Le sens de ser-
pent ne se présente nulle part ; et en effet un mot
signifiant gosier ne pourrait signifier serpent qu'a-
vec quelque épithète déterminative. La langue po-
pulaire donna, par assimilation, le nom de ces gar-
gouilles au serpent, figuré aussi sur les églises, que
les saints avaient vaincu.
i GARGOTJILLÉE (gar-gou-llée, Il mouillées),
j. f. Chute d'eau qui tombe d'une gargouille.
GARGOUILLEMENT 'gar-gou-lle-man, Il mouil-
lées, et non gar-gou-ye-man), s. m. || i° Bruit que
fait quelquefois l'eau dans la gorge, dans l'estomac
et dans les entrailles. || Bruit que fait l'intestin qui
rentre dans sa place naturelle, lorsqu'on réduit une
hernie. || Bruit qui se produit dans une caverne
du poumon et que le médecin perçoit à l'aide de
l'auscultation. || 2° Bruit que fait l'eau en tombant
d'une gargouille.
— HIST. xvi' s. Réduisant une hargne, si on oit
des vents, comme un gargouillement, on la juge
intestinale, PARÉ, Introd. 23.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUILLER (gar-gou-llé, Il mouillées, et non
gar-gou-yé), v. h. || 1° Il se dit du bruit qui se produit
dans les intestins. Le ventre lui gargouille. || 2° Faire
le bruit d'une eau tombant d'une gargouille. || 3° Bar-
boter dans l'eau, en parlant des enfants. Ces petits
garçons ne font que gargouiller. || 11 se conjugue
avec l'auxiliaire avoir. || 4° V. a. Terme de mar-
brier. Faire une opération, dite aussi égriser, par la-
quelle un corps rond, tel qu'une colonne, est frotté
dans un morceau de marbre creusé, afin de le
dresser et de l'unir au moyen du grès et de l'eau.
— HIST. xv' s. Il s'en va; comment il guargouille?
Mais que dyable est-ce qu'il barbouille ? Patelin.
|| xvi' s. S'il y a de la boue, ou autre humeur con-
tenue au thorax, on oit un son comme d'une bou-
teille à demi pleine qui gargouille, PARÉ, Introd. 23.
Lorsqu'on les réduit au dedans [les intestins], ils
font un bruit gargouillant avec douleur, m. ib. vi,
|4. Là gargouillent les eaux de cent mille fon-
taines, RONS. t64.
— ÉTYM.Garf GARGOUILLETTE (gar-gou-llè-f, II mouillées),
ou GARGOULETTE (gar-gou-lè-f), s. f. Sorte de
vase. Un porteur d'eau, un porteur de gargoulette
pour le rafraîchir ; un porteur de pipe ; un porteur
d'ombrelle pour le couvrir du soleil le jour, BERN.
DE ST-PIERRE. Chaum. indienne.
— ÉTYM. Diminutif de gargouille.
GARGOUILLIS (gar-gou-llî, Il mouillées, et non
gar-gou-yl), s. m. Terme familier. Bruit que fait
l'eau en tombant d'une gargouille.
— ÉTYM. Gargouiller.
GARGOUSSE (gar-gou-s'), s. f. Terme d'artillerie.
Charge de poudre dans son enveloppe.
'—ÉTYM. Corruption de cartouche (voy. CARTOUCHE) .
| GARGOUSSIER (gar-gou-sié), s. m. || 1° Terme
de marine. Espèce d'étui de cuir ou de bois, servant
à porter les gargousses des soutes à poudre dans les
batteries. || 2° Celui qui porte les gargousses.
f GARGOUSSIÈRE (gar-gou-siè-r'), s. f. Syno-
nyme de gargoussier. Étui à gargousses.
f GARGU1LLE (gar-ghi-11', Il mouillées), s. m.
Nom propre dont on s'est servi dans ces locutions :
Prendre Gautier pour Garguille, se méprendre. Sou-
vent elle se méprenait, Sitôt qu'elle l'entretenait,
Et prenait Gautier pour Garguille, SCARRON, Virg.
IV. jl N'épargner ni Gautier ni Garguille, n'épargner
personne. Au reste, n'épargnez ni Gautier ni Gar-
guille, RÉGNIER, Sal. XIII.
— ÉTYM. Les Anecdotes dramatiques (!"75, t. m,
p. 203) disent que Gautier Garguille était le nom
de théâtre qu'avait adopté Hugues Guérin, dit Flé-
chelles, célèbre farceur qui débuta dans la troupe
du Marais vers 1598. On voit que le langage popu-
laire s'amusa à dédoubler le nom de ce personnage
pour en opposer les deux parties.
f GAR1ÈS (ga-ri-ê), s. m. Un des noms vulgaires
du chêne sessiliflore appelé aussi chêne rouvre, et,
absolument, chêne, LEGOARANT.
— ÉTYM. Voy. GARIGUE.
GARIGUE (ga-ri-gh'), s. f. Lande, terre inculte.
— HIST. xvi' s. Nos gens qui s'estoient retirez
parmi les arbustes et garigues, M. DU BELLAY. 395.
— ÉTYM. Provenç. gariga, guarriga, chênaie,
lieu planté de chênes ; catal. garriga; du provenç.
garric, guarric ; catal. garrig, chêne ; auquel sans
doute se rattache gariès, un des noms du chêne
rouvre.
f GARIN (ga-rin), s. m. Nom vulgaire de la pli-
catule, coquille bivalve.
t GARIOT (ga-ri-o), s. m. Un des noms vulgaires
de la benoîte, geum urbanum, L.
f GARITE (ga-ri-f), s. f. Terme de marine.Petitbâ-
tis en pièces de bois plates et circulaires autour de
la hune, et dans lesquelles on passe les cadenas des
haubans.
— ÉTYM. Autre forme de guérite.
t GARLANDAGE (gar-lan-da-j'), s. m. Terme de
marine. Rebord de la hune.
— ÉTYM. Ane. franc, garlande, couronnement ;
le même que guirlande (voy. ce mot) ; comparez
aussi galandage.
t GARLANDAS (gar-lan-dâ), s. f. pi. Terme de
métallurgie. Pièces de côté du coursier
GARNEMENT (gar-ne-man. Ménage recommande
de ne pas prononcer garniment, prononciation qui
est la prononciation ancienne et qui était encore
en usage chez quelques personnes), s. m. Mau-
vais sujet, libertin, vaurien. Mais hélas! toute mon
offense Est d'avoir avec violence Aimé ce mauvais
garnement, SCARRON, Virg. iv. Le peuple des souris
croit que c'est châtiment.... Enfin qu'on a pendu le
mauvais garnement, LA FONT. Fabl. m, (8. Et j'ai
prédit cent fois à mon fils votre père, Que vous pre-
niez tout l'air d'un méchant garnement, MOL. Tart.
1, l. On ne savait ce qu'était devenu le chevalier de
la Ferté, qui était un étrange garnement, ST-SIM.
H9, 67. Que cet objet charmant Soit préservé d'un
pareil garnement ! VOLT. t'Enf. pr. i, i. M. de Lou-
vois avait reçu une lettre de l'interrogant bailli, qui
dépeignait l'ingénu comme un garnement qui vou-
lait brûler les couvents et enlever les filles, m. In-
génu, ?. Cette femme et Birtonet les garnements de
son cortège, ID. Jenni, 6. Oh, le petit garnement!
aussi leste que joli, BEAUMARCHAIS, Har. de Figaro,
il, 16.
— HIST. xi' s. Franceis i perdent lor meillurs
guarnemenz [défenses, défenseurs], Ch. de Roi. cix.
|| xii' s. Bien le conuit Rolant li niés [neveu] Char-
Ion As garnimens qu'il ot et au dragon, Ronc.
p. 47. Bêle robe et biau garnement Amendent les
gens durement, laRose, 2163. ||xiv* s. Il vousren-
voiera, ce dist, l'equipollent, Se vous à lui donnez
respit tant seulement, Qu'il puist entrer en Rennes
bien et paisiblement, Ou vous gardez de lui et toute
vostre gent. Dist li ducs de Lencloistre : par le mien
serrement, Ja trieves ne donrai à itel garniment,
Guescl. 1174. [Saint Paul] X tuer saint Estienne gar-
doit les vestemens ; Lors avoit à nom' Saules li mal-
vais garnemens, Girart de Ross. v. 6897. ||xv' s.
Et estoit leur capitaine [aux paysans anglais révol-
tés] un mauvais garnement qui s'appeloit Listier,
FROISS. il, il, 114. Alors tu es bons.garnemens, la
Nativ. de if. S. J. C. f° 261. Chascun me dit : tu as
lais garnemens; Gros visage as, tu es noirs et hal-
lez, É. DESC. Poésies mss. f" 209. ||xvi' s Dont
plusieurs faulx garnemens, Ignorans tels ferremens,
Furent renversez parterre,j. MAROT, V, 299 Pour
depescher le pays de ce méchant garnement de re-
nard, DESPER. Contes, xxxi.
— ÉTYM. Provenç. garnirnen ; catal. guarnimenl;
anc. espagn. guarnimiento;ita\.gamimento. On suit
sans peine la transformation des sens : d'abord ce
qui garnit, ornement, armure, vêtement; puis ce
qui défend, défenseur; delà, appliqué à une per-
sonne, bon garnement, mauvais garnement, et enfin,
le mot se spécialisant tout à fait et perdant son
sens favorable, mauvais sujet.
l. GARNI, IE (gar-ni, nie),part, passé de garnir.
|| 1° Muni,poùrvu. Une tige garnie d'épines. M. le duc
Mme la duchesse et Mlle de Bourbon avaient trois ha-
bits garnis de pierreries différentes pour les trois
jours, SÉV. 17 janv. 1680. || Avoir la bourse bien gar-
nie, le gousset bien garni, avoir beaucoup d'argent.
|| Une table bien garnie, une table où ce qui est
servi est abondant et bon. Il est dangereux de trop
manger ; mais je veux que ma table s.oit bien gar-
nie, VOLT. Dial. 24. j| Familièrement, il est garni,
se disait d'un homme qui, par lâcheté, s'était muni
de quelque vêtement propre à le garantir des coups
d'épée dans un combat singulier. || Avoir l'estomac
garni, avoir bien bu et bien mangé. On dit aussi •
avoir la panse bien garnie. || 2° Meublé pour être
loué; Chambre garnie. Maison garnie. Appartement
garni à louer. Et ma chambre garnie auprès de Sajit-
Eustache, RÉGNIER, Sat. x. C'est un logis garni que
j'ai pris tout à l'heure, MOL. l'Ét. v, 6. || Hôtelgarni,
établissement ouvert aux voyageurs, aux étrangers,
où l'on trouve des chambres garnies à louer. On dit
aussi: maison garnie. || S. m. Un garni, maison meu-
blée où l'on donne à loger à des ouvriers. Il tient
un garni. || Loger en garni, loger dans une chambre
garnie, dans un appartement garni. || 3° Terme de
jurisprudence. Plaider main garnie, ou la main
garnie, ou les mains garnies, jouir, pendant le pro-
cès, de ce qui est en contestation. Elle [la bourse]
est entre les mains de monsieur, vous lui devez de
l'argent; il a des comptes à faire avec vous; il
comptera, les mains garnies, DANCOURT, les Âgiot.
m, se. Je.-n. || 4° La cour suffisamment garnie de
pairs, la cour ayant un nombre suffisant de pairs
pour délibérer. La cour de parlement, garnie de
pairs, vient de faire brûler par son bourreau, au
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