1776
FRÉ
de l'Asie, CORN. Nicom. i, 4. Jusqu'au dernier éclat
pousser sa frénésie, m. Sertor. iv, 2. Étrange fré-
nésie! Sans aimer Ardaric, j'en conçois jalousie, ID.
, Attila, iv, 2. Prends garde de tomber dans cette fré-
nésie [d'entrer dans la maison], Si tu veux demeurer
au nombre des vivants, MOL. Amph. m, 7. Oui, de-
puis le moment que cette frénésie [faire des vers]
De ses noires vapeurs troubla ma fantaisie.... BOIL.
Sat. il. Ce serait une ivresse et une frénésie digne
de pitié, d'acheter, par un instant rapide de plaisir,
dés peines et des horreurs éternelles, MASS. Prof,
rel. Serm. 4. J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie
De conquête en conquête a traversé l'Asie, MILLEV.
Plaisirs du poète. Si vous n'avez jamais senti la fré-
nésie De voir la main qu'on veut par d'autres mains
choisie, v. HUGO, F. (Vaut. 23.
,— HIST. xme s. Et aussi s'il fet pramesses el tans
qu'il est en frenisie, ou hors du sens, ou enprisonés,
ou par force ou par peur, BEAUM. VI, 24. ]| xve s.
Nous veons souvent les hommes.en dormant parler,
et en leurs parolles n'y a raison ne continuation de
propos ; c'est une passion que nous nommons fre-
naisie selon les médecins, mais le peuple nomme
rêverie; Hist. delà fois, d'or, t. n, f° 4 6), dans LA-
CURNE. ||>xvies. Phrenesie est la propre passion des-
dites membranes [dure et pie-mère], comme léthar-
gie du cerveau, PARÉ, m, 5, en note. Le moyen que
je prends, pour rabbattre cette frénésie [l'attaque
contre la religion], et qui me semble le plus pro-
pre, c'est de froisser et fouler aux pieds l'orgueil et
l'humaine fierté, MONT, II, 4 60.
— ÉTYM. Provenç. frenegia ; portug. et ital. fre-
nesia; du latin phrenesis, du grecdiaphragme, parce qu'une ancienne physiologie
plaçait la pensée dans la région du diaphragme:
trouble, maladie de la pensée.
FRÉNÉTIQUE (fré-né-ti-k'), ad;'. || 1° Ancien terme
de médecine. Qui a rapport à la frénésie, ou qui en
est atteint. || Substantivement. Les frénétiques sont
si fous que le plus souvent ils se traitent de fous
les uns les autres, FONTEN. Jugement de Pluton. Le
premier incident dont on est frappé, c'est un fré-
nétique qui s'élance hors de la porte de l'hôpital,
DIDER. Salon de 4767, QEuvr. t. xiv, p. 294, dans
POUGENS. || 2" Poussé jusqu'à la frénésie. Passion
frénétique. Pourquoi les maris ne se sont-ils ja-
mais brûlés pour aller retrouver leurs femmes?
pourquoi un sexe naturellement faible et timide
a-.t-il eu toujours cette force frénétique? VOLT. Dict.
, phil. Brachmanes, brames.
— HIST. XIIIe s, S'on trueve qu'il estoit fox de na-
ture, ou frénétiques, ou yvrongnes, BEAUM. LXIX,
4 0.
i — ÉTYM. Prov. frmetic; espagn. et ital. frenetico;
du latin phreneticus (voy. FRÉNÉSIE^ -
. FRÉQUEMMENT (fré-ka-man), adv. D'une ma-
nière fréquente. Quel sujet, dira l'un, peut donc si
fréquemment Mettre ainsi cette belle au bord du
monument ? BOIL. Sat. x. '
~~ ËTYM. Fréquent, et le suffixe ment.
FRÉQUENCE (fré-kan-s'), s. f. || i° Il se dit de ce
^ qui arrive, se fait plusieurs fois. Sur le délai ou la
fréquence des communions, BOSS. Lett. rel. 63. Une
routine acquise par la fréquence des mêmes sujets
qui reviennent dans les entretiens où ils se trou-
vent, leur fournit les termes propres qu'ils répètent
sans en comprendre la signification, LE P. COURBE-
VILLE, dans DESFONTAINES. Qu'est-ce qui a conservé
l'autorité? c'est la fréquence des diètes, 3. i. ROUSS.
Pologne, 7. || 2° Terme de médecine. La fréquence
du pouls, la succession rapide de ses battements.
|| La fréquence de la respiration, la succession ra-
pide des inspirations et des expirations.
— HIST. xri' s. Est il dons [donc] rois? où est li
roials sale et li sièges royals ? où sunt les courz et
li roials fréquence? STBERN. p. 660. || xrv" s. Jehan,
/ pour l'affection desordonnée qu'il avoit à la dite
Marie de l'accompaigner charnelement, eust hante
et fréquence par moult de fois en l'ostel des dits
exposans, nu CANGE, frequenlare. ||xvi" s. Assez eust
peu le prince d'éloquence [Cicéron] D'Antonius les
glaives contemner, Si au sénat et en pleine fré-
quence Il eust moins -sceu reprendre et condamner,
BT GELAIS, 448. Au règne du bon roy Henri second,
par la fréquence d'iceux [exercices], elle [la no-
Messe] s'en rendoit plus experte et illustre, LA-
NOUE, 448.
.—ÉTYM. - Lat. frequentia, de frequens, fré-
quent.
FRÉQUENT, ENTE (fré-kan, kan-f), adj. || i° Qui
arrive plusieurs fois. De fréquentes entrevues. Vos
fréquentes leçons et vos aigres censures Sur des
choses qui sont innocentes et pures, MOL. Mis. m, 6.
FRÉ
|| 2° Terme de médecine. Pouls fréquent, pouls qui S
bat plus vite qu'à l'Ordinaire. || Respiration fré- h
quent'e, mouvements de respiration plus accélérés q
que dans l'état normal. È
— HIST. xvi" s. Isle jadiz riche, fréquente [peu- d
plée], opulente, marchande et populeuse, RABELAIS, p
Pant. îv, 26. Cette sorte d'accident se rencontre r
fréquent, MONT, I, 93. Ce qui plus engendre defre- d
quentes et continuelles hargnes de cholere en nostre si
ame, c'est l'amour de nous-mesmes, AMYOT, Com. b
refréner la colère, 34. Les curieux se jettent au plus fi
fréquent lieu du port où abondent les navires, ». 6
De la curiosité, 43. q
— ÉTYM. Lat. frequens. v
f FRÉQUENTABLE (fré-kan-ta-bl'), adj. Que l'on C
peut fréquenter. ji
— HIST. xvi° s. L'expérience certaine de pardu- fi
rable renommée laquelle par les fréquentables re- 4
cords de vertueux et mémorables actes dont ma- p
gnifie les humains du haut don d'immortalUé.... J. c
MAROT, Prologue à la reine Anne. e
— ÉTYM. Fréquenter. i;
FRÉQUENTATIF, IVE (fré-kan-ta-tif, ti-v'),. adj. d
Terme de grammaire. Mots fréquentatifs, mots dé- q
rivés qui indiquent une action faite fréquemment, d
Criailler et criaillerie sont des mots fréquentatifs, q
|| Substantivement. Clignoter est le fréquentatif de f;
cligner. - à
— ÉTYM. Prov. frequentatiu ; espagn. et ital. fre- i
, quentativo; d\i \a.tm frequentativus, de frequentare, r
fréquenter. *c
FRÉQUENTATION ( fré-kan- ta - sion ; en vers,
i de cinq syllabes), s. f. Action de fréquenter. La f
fréquentation des gens de bien, l'habitude de voir a
. des gens de bien. Les uns et les autres, surtout les f
Anglais, se relâchent trop sur la fréquentation de c
! leurs matelots avec les captives, RAYNAL, Hist. phil. c
. xi, 21. Dans la fréquentation des deux sexes, je ne j
; vois plus aucune trace de cette ancienne et célèbre j
i galanterie, qui donne une si belle opinion de nos s
i aïeux à ceux qui ne les connaissent que par les ro-
. mans, SAINT-FOIX, ESS. Paris, QEuv. t. m, p. ta, s
dans POUGENS. || La fréquentation des sacrements, le e
i fréquent usage de la confession et de la commu- [
i nion. Un homme a ses heures et ses temps marqués c
■ pour la prière, pour la lecture des bons livres, pour (
' la fréquentation des sacrements, BOURDAL. 6e dim. c
i après la Pentec. dominic. t. n, p. 444. a
— HIST. xiv» s. Par acoustumance et fréquenta- c
cion de bonnes operacions, ORESME, Eth. 33. Par i
. usage et fréquentation de mer, ID. Thèse de MEUNIER, j
p H xvi" s. La fréquentation de Pericles estoit superbe j
et arrogante, AMYOT, Pèric. 8. Les chapons preju- |
; dicient grandement aux poules, leur empeschant de i
faire des oeufs en abondance, tant en les chauenans c
, qu'affamans par leur continuelle fréquentation, o. (
i DE SERRES, 347. Il se tire une merveilleuse clarté, i
i pour le jugement humain, de la fréquentation du j
monde, MONT, I, 470. Les livres sont plaisants; mais, c
si de leur fréquentation nous en perdons enfin la r
> gayeté et la santé, nos meilleures pièces, quittons
i les, m, i, 284. /
j — ÉTYM. Prov. frequentacio ; espagn. frequenta-
; cion ; ital. frequentazione ; du lat. frequentationem ; f
. de frequentare, fréquenter. i
t FRÉQUENTÉ, ÉE (fré-kan-té, tée), part, passé de
. fréquenter. || i° Où la foule abonde. Un coin qui du (
» palais est le moins fréquenté, MAIRET, Solirn. n, 8. j
. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, 1
3 au prix de Paris, un lieu de sûreté, BOIL. Sat. vi. (
. Entre ces vieux appuis dont l'affreuse grand'salle j
. Soutient l'énorme poids de sa voûte infernale, Est ]
un pilier fameux des plaideurs respecté Et toujours ]
i de Normands à midi fréquenté, ID. Lutr. v. On ne .,
l les trouve [les morses] en grand nombre que dans la i
, mer glaciale de l'Asie, depuis l'embouchure de 1
> l'Obi jusqu'à la pointe la plus orientale de ce con- '
> tinent, dont les côtes sont très-peu fréquentées, BUFF. 1
3 Quadrup. t. vi, p. 326, dans POUGENS. || Port fré- i
t quenté, port où il vient d'ordinaire beaucoup de na- t
s vires. On dit.dans le même sens : rade fréquentée ; ]
- parages fréquentés. || 2° Qui est l'objet de visites, c
, de relations habituelles. Un vieillard fréquenté par 1
, les jeunes gens. i
FRÉQUENTER (fré-kan-té), v. a.\\l° Aller souvent \
- dans un lieu. Il [Jésus] fréquente le temple, dont il i
fait respecter la sainteté, et renvoie aux prêtres les j
- lépreux qu'il a guéris, Bôss. Hist. il, 6. Ce monas- (
tère qu'elle a soutenu par ses libéralités,.qu'elle a \
i fréquenté par ses retraites, qu'elle a édifié par ses c
5 exemples, FXÉCH. Mme d'Aig. Aujourd'hui, qui fré- c
3 quente nos spectacles? un certain nombre de jeunes J
. gens et de jeunes femmes, VOLT Comm. Corn. Rem. s
FRÈ
Sertorius, prëf. || Fréquenter les sacrements, en
faire souvent usage. La pureté nécessaire pour fré-
quenter les sacrements de Jésus-Christ, BOURDAL.
Dim. oct. du St-Sacr. Dominic. t. n, p. 300. || Terme
de marine. Approcher d'une côte pour la suivre de
près. Ce bâtiment fréquente, bien les roches, il les
range à l'honneur, de proche en proche". || 2° Avoir
des relations habituelles avec quelqu'un, le visiter
souvent. II y a fort à gagner à fréquenter les no ■
bïes, MOL. Bourg, gent. m, 3. Dites-moi qui vous
fréquentez, je vous dirai qui vous êtes, BOUHD.
6e dim. ap. l'Épiph. Domin. t. i, p. 246. Il a fré-
quenté le pacha comte de Bonneval, qui était de-
venu, comme on sait, un parfait musulman à
Constantinople, VOLT. Oreilles de Chest. 4. Il ne croisa
jamais aucun de ses censeurs sur le chemin de la
fortune qu'il ne fréquente pas, DIDER. Cl. et Nér. u,
4 09. || 3° V. n. Il fréquentait au logis de l'intimé,
PATRU, Plaidoyer 4 4, dans RICHELET. 11 fréquentait
chez le compère Pierre, LA FONT. Juro. Sans doute,
et je le vois qui fréquente chez nous, MOL. F. sav.
il, 4. Heureux si ses discours [de Régnier], craints
du chaste lecteur, Ne se sentaient des lieux où fré-
■ quentait l'auteur, BOIL. Art p. n. Si tout ce qu'on
dit est vrai, vous me feriez plaisir de ne plus fré-
quenter chez nous, VOLT. ÉCOSS. IV, 4. Il est assez
) facile de surprendre le sanglier dans les blés et
dans les avoines, où il fréquente toutes les nuits,
■ BUFF. Cochon. || 4° Se fréquenter, v. réfl. Avoir des
, relations habituelles l'un avec l'autre. Ils se fré-
quentent depuis longtemps. N
, — SYN. FRÉQUENTER, HANTER. Etymologiquement,
t fréquenter signifie aller fréquemment; et hanter,
' avoir des relations habituelles. De là résulte que
> fréquenter un lieu est l'emploi propre, et fréquenter
i quelqu'un l'emploi dérivé; tandis que hanter quel-
. qu'un est l'emploi propre,et hanter un lieu l'em-
i ploi dérivé. Mais, à part ces différences étymolo-
! giques, l'usage n'a laissé, entre ces deux verbes,
s aucune nuance bien appréciable.
— HIST. XIe s. En l'altre voix [Dieu] lur dist altre
, summunse, Que l'urne Deu quergent [cherchent] ki
! est an Rome ; Si le deprient que la citet ne fundet
■ [ne périsse], Ne ne périssent la gent qui la fregun-
5 det, St Alexis, LX. || xiv" s. Les autres amistés
r comme de ceulx qui fréquentent ensemble en navie
. ou en mer.... ORESME,-!?*. 250. Et quant un homme
a ces choses fréquentées tant qu'il est devenu fort
- de corps, encor peut il plus legierement et mieux
r mengier et labourer, ID. ib. 37. || xv" s. Voir est que
. je, qui ai empris ce livre à ordonner, ai fréquenté
i plusieurs nobles et grands seigneurs, FROISS. Prol.
- || xvie s. Tous deux aimons les livres fréquenter,
i MAROT, I, 369. Fidélité, vertu peu frequenlée, Rend
s ceux qui l'ont comparables aux dieux, ST-GELAIS,
. 60. Les barbares habitans en l'isle estaient si fa-
, rouches, que l'on ne pouvoit fréquenter avec eulx,
i AMYOT, Thés. 44. Il n'y a nul fruit, ains plus tost
, danger évident de fréquenter un tel homme, LA-
l NOUE, 79.
s — ÉTYM. Provenç. et espagn. frequentar ; ital.
frequentare ; du lat. frequentare.
t FREQUIN (fre-kin), s. m. Sorte de futaille qui
; sert à entonner les sucres, les sirops et les autres
marchandises sujettes à couler.
3 FRÈRE (frê-r'; d'après Chifflet, Gramm. p. 4 90,
i on prononçait frère), s. ~m. || 1° Celui qui est né du
. même père et de la même mère, ou seulement ùe
, l'un des deux. Frère aîné. Frère cadet. Frère puîné.
. Chacun y chérit l'autre et le seconde en frère, CORN.
3 Poly. xv, 6. Ô frère plus aimé que la clarté du jour,
t ID. Rodog. v, 4. Non, un frère incommode et n'est
s pas de mon goût; Et je veux être fils unique, MOL.
; Amph. m, 7. Le frère aidé de son frère est comme
i une ville forte, BOSS. Polit, i, i, 6. On hait avec
3 fureur lorsque-l'on hait un frère, RAC. Théb. m, 6.
- Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires :
. Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'hon-
- neur dangereux d'être sorti d'un sang Qui les a de
- trop près approchés de son rang, m. Baj. i, 4. J'ai
; perdu dans la fleur de leur jeune saison Six frères ;
, quel espoir d'une illustre maison! ID. Phèdre, il, 4
r Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à
veiller Dans notre salle solitaire; Devant ma table
t vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir Qui
1 me ressemblait comme un frère, A. DE MUSSET,
s Poésies nouv. Nuit de décembre. || Fig. Celui qui
- a les sentiments d'un frère. De mon frère, il est
i vrai, les écrits sont vantés.... En lui je trouve un
; excellent auteur, Un poète agréable, un très-bon
■ orateur, Mais je n'y trouve point de frère, BOIL.
; Êpigr. iv. || Dans le droit romain, par le mot frère
. au pluriel, on entendait aussi les soeurs : les deux
FRÉ
de l'Asie, CORN. Nicom. i, 4. Jusqu'au dernier éclat
pousser sa frénésie, m. Sertor. iv, 2. Étrange fré-
nésie! Sans aimer Ardaric, j'en conçois jalousie, ID.
, Attila, iv, 2. Prends garde de tomber dans cette fré-
nésie [d'entrer dans la maison], Si tu veux demeurer
au nombre des vivants, MOL. Amph. m, 7. Oui, de-
puis le moment que cette frénésie [faire des vers]
De ses noires vapeurs troubla ma fantaisie.... BOIL.
Sat. il. Ce serait une ivresse et une frénésie digne
de pitié, d'acheter, par un instant rapide de plaisir,
dés peines et des horreurs éternelles, MASS. Prof,
rel. Serm. 4. J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie
De conquête en conquête a traversé l'Asie, MILLEV.
Plaisirs du poète. Si vous n'avez jamais senti la fré-
nésie De voir la main qu'on veut par d'autres mains
choisie, v. HUGO, F. (Vaut. 23.
,— HIST. xme s. Et aussi s'il fet pramesses el tans
qu'il est en frenisie, ou hors du sens, ou enprisonés,
ou par force ou par peur, BEAUM. VI, 24. ]| xve s.
Nous veons souvent les hommes.en dormant parler,
et en leurs parolles n'y a raison ne continuation de
propos ; c'est une passion que nous nommons fre-
naisie selon les médecins, mais le peuple nomme
rêverie; Hist. delà fois, d'or, t. n, f° 4 6), dans LA-
CURNE. ||>xvies. Phrenesie est la propre passion des-
dites membranes [dure et pie-mère], comme léthar-
gie du cerveau, PARÉ, m, 5, en note. Le moyen que
je prends, pour rabbattre cette frénésie [l'attaque
contre la religion], et qui me semble le plus pro-
pre, c'est de froisser et fouler aux pieds l'orgueil et
l'humaine fierté, MONT, II, 4 60.
— ÉTYM. Provenç. frenegia ; portug. et ital. fre-
nesia; du latin phrenesis, du grec
plaçait la pensée dans la région du diaphragme:
trouble, maladie de la pensée.
FRÉNÉTIQUE (fré-né-ti-k'), ad;'. || 1° Ancien terme
de médecine. Qui a rapport à la frénésie, ou qui en
est atteint. || Substantivement. Les frénétiques sont
si fous que le plus souvent ils se traitent de fous
les uns les autres, FONTEN. Jugement de Pluton. Le
premier incident dont on est frappé, c'est un fré-
nétique qui s'élance hors de la porte de l'hôpital,
DIDER. Salon de 4767, QEuvr. t. xiv, p. 294, dans
POUGENS. || 2" Poussé jusqu'à la frénésie. Passion
frénétique. Pourquoi les maris ne se sont-ils ja-
mais brûlés pour aller retrouver leurs femmes?
pourquoi un sexe naturellement faible et timide
a-.t-il eu toujours cette force frénétique? VOLT. Dict.
, phil. Brachmanes, brames.
— HIST. XIIIe s, S'on trueve qu'il estoit fox de na-
ture, ou frénétiques, ou yvrongnes, BEAUM. LXIX,
4 0.
i — ÉTYM. Prov. frmetic; espagn. et ital. frenetico;
du latin phreneticus (voy. FRÉNÉSIE^ -
. FRÉQUEMMENT (fré-ka-man), adv. D'une ma-
nière fréquente. Quel sujet, dira l'un, peut donc si
fréquemment Mettre ainsi cette belle au bord du
monument ? BOIL. Sat. x. '
~~ ËTYM. Fréquent, et le suffixe ment.
FRÉQUENCE (fré-kan-s'), s. f. || i° Il se dit de ce
^ qui arrive, se fait plusieurs fois. Sur le délai ou la
fréquence des communions, BOSS. Lett. rel. 63. Une
routine acquise par la fréquence des mêmes sujets
qui reviennent dans les entretiens où ils se trou-
vent, leur fournit les termes propres qu'ils répètent
sans en comprendre la signification, LE P. COURBE-
VILLE, dans DESFONTAINES. Qu'est-ce qui a conservé
l'autorité? c'est la fréquence des diètes, 3. i. ROUSS.
Pologne, 7. || 2° Terme de médecine. La fréquence
du pouls, la succession rapide de ses battements.
|| La fréquence de la respiration, la succession ra-
pide des inspirations et des expirations.
— HIST. xri' s. Est il dons [donc] rois? où est li
roials sale et li sièges royals ? où sunt les courz et
li roials fréquence? STBERN. p. 660. || xrv" s. Jehan,
/ pour l'affection desordonnée qu'il avoit à la dite
Marie de l'accompaigner charnelement, eust hante
et fréquence par moult de fois en l'ostel des dits
exposans, nu CANGE, frequenlare. ||xvi" s. Assez eust
peu le prince d'éloquence [Cicéron] D'Antonius les
glaives contemner, Si au sénat et en pleine fré-
quence Il eust moins -sceu reprendre et condamner,
BT GELAIS, 448. Au règne du bon roy Henri second,
par la fréquence d'iceux [exercices], elle [la no-
Messe] s'en rendoit plus experte et illustre, LA-
NOUE, 448.
.—ÉTYM. - Lat. frequentia, de frequens, fré-
quent.
FRÉQUENT, ENTE (fré-kan, kan-f), adj. || i° Qui
arrive plusieurs fois. De fréquentes entrevues. Vos
fréquentes leçons et vos aigres censures Sur des
choses qui sont innocentes et pures, MOL. Mis. m, 6.
FRÉ
|| 2° Terme de médecine. Pouls fréquent, pouls qui S
bat plus vite qu'à l'Ordinaire. || Respiration fré- h
quent'e, mouvements de respiration plus accélérés q
que dans l'état normal. È
— HIST. xvi" s. Isle jadiz riche, fréquente [peu- d
plée], opulente, marchande et populeuse, RABELAIS, p
Pant. îv, 26. Cette sorte d'accident se rencontre r
fréquent, MONT, I, 93. Ce qui plus engendre defre- d
quentes et continuelles hargnes de cholere en nostre si
ame, c'est l'amour de nous-mesmes, AMYOT, Com. b
refréner la colère, 34. Les curieux se jettent au plus fi
fréquent lieu du port où abondent les navires, ». 6
De la curiosité, 43. q
— ÉTYM. Lat. frequens. v
f FRÉQUENTABLE (fré-kan-ta-bl'), adj. Que l'on C
peut fréquenter. ji
— HIST. xvi° s. L'expérience certaine de pardu- fi
rable renommée laquelle par les fréquentables re- 4
cords de vertueux et mémorables actes dont ma- p
gnifie les humains du haut don d'immortalUé.... J. c
MAROT, Prologue à la reine Anne. e
— ÉTYM. Fréquenter. i;
FRÉQUENTATIF, IVE (fré-kan-ta-tif, ti-v'),. adj. d
Terme de grammaire. Mots fréquentatifs, mots dé- q
rivés qui indiquent une action faite fréquemment, d
Criailler et criaillerie sont des mots fréquentatifs, q
|| Substantivement. Clignoter est le fréquentatif de f;
cligner. - à
— ÉTYM. Prov. frequentatiu ; espagn. et ital. fre- i
, quentativo; d\i \a.tm frequentativus, de frequentare, r
fréquenter. *c
FRÉQUENTATION ( fré-kan- ta - sion ; en vers,
i de cinq syllabes), s. f. Action de fréquenter. La f
fréquentation des gens de bien, l'habitude de voir a
. des gens de bien. Les uns et les autres, surtout les f
Anglais, se relâchent trop sur la fréquentation de c
! leurs matelots avec les captives, RAYNAL, Hist. phil. c
. xi, 21. Dans la fréquentation des deux sexes, je ne j
; vois plus aucune trace de cette ancienne et célèbre j
i galanterie, qui donne une si belle opinion de nos s
i aïeux à ceux qui ne les connaissent que par les ro-
. mans, SAINT-FOIX, ESS. Paris, QEuv. t. m, p. ta, s
dans POUGENS. || La fréquentation des sacrements, le e
i fréquent usage de la confession et de la commu- [
i nion. Un homme a ses heures et ses temps marqués c
■ pour la prière, pour la lecture des bons livres, pour (
' la fréquentation des sacrements, BOURDAL. 6e dim. c
i après la Pentec. dominic. t. n, p. 444. a
— HIST. xiv» s. Par acoustumance et fréquenta- c
cion de bonnes operacions, ORESME, Eth. 33. Par i
. usage et fréquentation de mer, ID. Thèse de MEUNIER, j
p H xvi" s. La fréquentation de Pericles estoit superbe j
et arrogante, AMYOT, Pèric. 8. Les chapons preju- |
; dicient grandement aux poules, leur empeschant de i
faire des oeufs en abondance, tant en les chauenans c
, qu'affamans par leur continuelle fréquentation, o. (
i DE SERRES, 347. Il se tire une merveilleuse clarté, i
i pour le jugement humain, de la fréquentation du j
monde, MONT, I, 470. Les livres sont plaisants; mais, c
si de leur fréquentation nous en perdons enfin la r
> gayeté et la santé, nos meilleures pièces, quittons
i les, m, i, 284. /
j — ÉTYM. Prov. frequentacio ; espagn. frequenta-
; cion ; ital. frequentazione ; du lat. frequentationem ; f
. de frequentare, fréquenter. i
t FRÉQUENTÉ, ÉE (fré-kan-té, tée), part, passé de
. fréquenter. || i° Où la foule abonde. Un coin qui du (
» palais est le moins fréquenté, MAIRET, Solirn. n, 8. j
. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, 1
3 au prix de Paris, un lieu de sûreté, BOIL. Sat. vi. (
. Entre ces vieux appuis dont l'affreuse grand'salle j
. Soutient l'énorme poids de sa voûte infernale, Est ]
un pilier fameux des plaideurs respecté Et toujours ]
i de Normands à midi fréquenté, ID. Lutr. v. On ne .,
l les trouve [les morses] en grand nombre que dans la i
, mer glaciale de l'Asie, depuis l'embouchure de 1
> l'Obi jusqu'à la pointe la plus orientale de ce con- '
> tinent, dont les côtes sont très-peu fréquentées, BUFF. 1
3 Quadrup. t. vi, p. 326, dans POUGENS. || Port fré- i
t quenté, port où il vient d'ordinaire beaucoup de na- t
s vires. On dit.dans le même sens : rade fréquentée ; ]
- parages fréquentés. || 2° Qui est l'objet de visites, c
, de relations habituelles. Un vieillard fréquenté par 1
, les jeunes gens. i
FRÉQUENTER (fré-kan-té), v. a.\\l° Aller souvent \
- dans un lieu. Il [Jésus] fréquente le temple, dont il i
fait respecter la sainteté, et renvoie aux prêtres les j
- lépreux qu'il a guéris, Bôss. Hist. il, 6. Ce monas- (
tère qu'elle a soutenu par ses libéralités,.qu'elle a \
i fréquenté par ses retraites, qu'elle a édifié par ses c
5 exemples, FXÉCH. Mme d'Aig. Aujourd'hui, qui fré- c
3 quente nos spectacles? un certain nombre de jeunes J
. gens et de jeunes femmes, VOLT Comm. Corn. Rem. s
FRÈ
Sertorius, prëf. || Fréquenter les sacrements, en
faire souvent usage. La pureté nécessaire pour fré-
quenter les sacrements de Jésus-Christ, BOURDAL.
Dim. oct. du St-Sacr. Dominic. t. n, p. 300. || Terme
de marine. Approcher d'une côte pour la suivre de
près. Ce bâtiment fréquente, bien les roches, il les
range à l'honneur, de proche en proche". || 2° Avoir
des relations habituelles avec quelqu'un, le visiter
souvent. II y a fort à gagner à fréquenter les no ■
bïes, MOL. Bourg, gent. m, 3. Dites-moi qui vous
fréquentez, je vous dirai qui vous êtes, BOUHD.
6e dim. ap. l'Épiph. Domin. t. i, p. 246. Il a fré-
quenté le pacha comte de Bonneval, qui était de-
venu, comme on sait, un parfait musulman à
Constantinople, VOLT. Oreilles de Chest. 4. Il ne croisa
jamais aucun de ses censeurs sur le chemin de la
fortune qu'il ne fréquente pas, DIDER. Cl. et Nér. u,
4 09. || 3° V. n. Il fréquentait au logis de l'intimé,
PATRU, Plaidoyer 4 4, dans RICHELET. 11 fréquentait
chez le compère Pierre, LA FONT. Juro. Sans doute,
et je le vois qui fréquente chez nous, MOL. F. sav.
il, 4. Heureux si ses discours [de Régnier], craints
du chaste lecteur, Ne se sentaient des lieux où fré-
■ quentait l'auteur, BOIL. Art p. n. Si tout ce qu'on
dit est vrai, vous me feriez plaisir de ne plus fré-
quenter chez nous, VOLT. ÉCOSS. IV, 4. Il est assez
) facile de surprendre le sanglier dans les blés et
dans les avoines, où il fréquente toutes les nuits,
■ BUFF. Cochon. || 4° Se fréquenter, v. réfl. Avoir des
, relations habituelles l'un avec l'autre. Ils se fré-
quentent depuis longtemps. N
, — SYN. FRÉQUENTER, HANTER. Etymologiquement,
t fréquenter signifie aller fréquemment; et hanter,
' avoir des relations habituelles. De là résulte que
> fréquenter un lieu est l'emploi propre, et fréquenter
i quelqu'un l'emploi dérivé; tandis que hanter quel-
. qu'un est l'emploi propre,et hanter un lieu l'em-
i ploi dérivé. Mais, à part ces différences étymolo-
! giques, l'usage n'a laissé, entre ces deux verbes,
s aucune nuance bien appréciable.
— HIST. XIe s. En l'altre voix [Dieu] lur dist altre
, summunse, Que l'urne Deu quergent [cherchent] ki
! est an Rome ; Si le deprient que la citet ne fundet
■ [ne périsse], Ne ne périssent la gent qui la fregun-
5 det, St Alexis, LX. || xiv" s. Les autres amistés
r comme de ceulx qui fréquentent ensemble en navie
. ou en mer.... ORESME,-!?*. 250. Et quant un homme
a ces choses fréquentées tant qu'il est devenu fort
- de corps, encor peut il plus legierement et mieux
r mengier et labourer, ID. ib. 37. || xv" s. Voir est que
. je, qui ai empris ce livre à ordonner, ai fréquenté
i plusieurs nobles et grands seigneurs, FROISS. Prol.
- || xvie s. Tous deux aimons les livres fréquenter,
i MAROT, I, 369. Fidélité, vertu peu frequenlée, Rend
s ceux qui l'ont comparables aux dieux, ST-GELAIS,
. 60. Les barbares habitans en l'isle estaient si fa-
, rouches, que l'on ne pouvoit fréquenter avec eulx,
i AMYOT, Thés. 44. Il n'y a nul fruit, ains plus tost
, danger évident de fréquenter un tel homme, LA-
l NOUE, 79.
s — ÉTYM. Provenç. et espagn. frequentar ; ital.
frequentare ; du lat. frequentare.
t FREQUIN (fre-kin), s. m. Sorte de futaille qui
; sert à entonner les sucres, les sirops et les autres
marchandises sujettes à couler.
3 FRÈRE (frê-r'; d'après Chifflet, Gramm. p. 4 90,
i on prononçait frère), s. ~m. || 1° Celui qui est né du
. même père et de la même mère, ou seulement ùe
, l'un des deux. Frère aîné. Frère cadet. Frère puîné.
. Chacun y chérit l'autre et le seconde en frère, CORN.
3 Poly. xv, 6. Ô frère plus aimé que la clarté du jour,
t ID. Rodog. v, 4. Non, un frère incommode et n'est
s pas de mon goût; Et je veux être fils unique, MOL.
; Amph. m, 7. Le frère aidé de son frère est comme
i une ville forte, BOSS. Polit, i, i, 6. On hait avec
3 fureur lorsque-l'on hait un frère, RAC. Théb. m, 6.
- Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires :
. Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'hon-
- neur dangereux d'être sorti d'un sang Qui les a de
- trop près approchés de son rang, m. Baj. i, 4. J'ai
; perdu dans la fleur de leur jeune saison Six frères ;
, quel espoir d'une illustre maison! ID. Phèdre, il, 4
r Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à
veiller Dans notre salle solitaire; Devant ma table
t vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir Qui
1 me ressemblait comme un frère, A. DE MUSSET,
s Poésies nouv. Nuit de décembre. || Fig. Celui qui
- a les sentiments d'un frère. De mon frère, il est
i vrai, les écrits sont vantés.... En lui je trouve un
; excellent auteur, Un poète agréable, un très-bon
■ orateur, Mais je n'y trouve point de frère, BOIL.
; Êpigr. iv. || Dans le droit romain, par le mot frère
. au pluriel, on entendait aussi les soeurs : les deux
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