1666
FIE
t FIEFFE (fiè-f), s. f. En Normandie, vente qui
ne diffère de là vente ordinaire que parce que le
prix, au lieu d'être un capital, est une rente per-
pétuelle ou foncière.
— ÉTYM. Fief. "
FIEFFÉ, ÉE (fiè-fé, fée), part, passé. |] i" Qui te-
nait quelque chose en fief. Homme fieffé: || Ser-
gent fieffé, sergent pourvu d'un fief. Il y avait au
châtelet de Paris quatre sergents fieffés. Ces Lon-
gueil sortaient récemment d'un huissier fieffé du
village de Longueil en Normandie, ST-SIH. 376, 87.
|| 2° Qui est donné en fief. Domaine fieffé. || 3° Fig.
et familièrement. Il se joint à une appellation
injurieuse qu'il renforce, comme si cette appella-
tion était un fief dont on décore la personne. Je
veux dire que tu es un coquin fieffé, HAUTE-
ROCHE, Cocher supposé, se. 4 8. Et vous, filoux fief-
fés, ou je me trompe fort, Mettez, pour me jouer,
vos flûtes mieux d'accord, MOL. l'Ét. i, 4. Mais quoi!
si votre père est un bourru fieffé Qui s'est de son
Tartuffe entièrement coiffé..., La faute à votre amant
doit-elle être imputée? ID. Tart. H, 3. S'il dit vrai,
je suis folle et coquette fieffée, DESTOUCHES, Phil.
mar. n, s. Il a su qu'en ce monde on voit certains
savants Qui sont, ainsi que vous, de fieffés igno-
rants, VOLT, les Systèmes.
FIEFFER (fiè-fé), v. a. || 1° Donner en fief. Fief-
fer un domaine. || 2° Aujourd'hui en Normandie,
donner en fieffé. X vendre ou à fieffer, de gré à gré,
dix boutiques, Affiches judiciaires àDives (Calvados).
— HIST. XIJC s. Li senechals esteit en la contrée
nez, Bels chevaliers e granz, e riches bien feffez, Th.
le mart. 488 [Je] Ne tieng, fait sainz Thomas, de
lui fins ne héritez, Ne rien en barunie; mais tut
est chantez, Et parmenable aumosne tut ce dont sip
fieffez, il). 45. [I xnic s. X Pasques, en fan de'grace
mil deus cens quarante et huit, mandé je mes ho-
mes et mes fiévés à Joinyille, JOINV. 208, Ne sai où
faire clamor fies grans maus où sui fieyés. Poésies
mss. avant 4800, t. m, p. 4 (06, dans LACURNE.
Il xve s! '.'.'.'. Fortune qui éslieve Les gens à son ap-
pétit Et dé ses grans' dons les fjeve," AL. ÇHARTIER,
Poésies, p.-7l0, "ï| x'vi*'s. Tous lès noMes de son
royaume^ 'ayants " terres et seigneuries fieffées et
hommaigées^cABLOix, y, 4.
— ÉTYM. Fief; Vallon, fivé, fieffé; génev. un
fieffé f menteur.'
FIEL (fiel) ', s. m. || i° La bile des animaux, hu-
meur jaune contenue dans une petite vessie adhé-
rente au foie'. Frottez-lui [à Tobie] les yeux aveepe
fiel de poisson que vous portez avec vous; car assu-
rez-vous qu'en inême temps les yeux de votre, père
s'ouvriront, et il verra la lumière du ciel, SACI, lgtf)£e,
Tobie, xj, 8. (i Qn ne dit guère le jiel de l'homme;
cependant on dit, chez l'homme comme chez les
animaux, vésicule du fiel pour désigner le réservoir
dé la bile. j| Fiel de boeuf, extrait de fiel, qui sert
à enlever les taches dé graisse, || 2° Fig. Ainértumes,
chagrins, peine. Que tout seul, s'il se peut, je boive
tout lé fiel Que répandrait sur vous la colère du ciel,
MAIRET, Sophon. iv, 4, Me nourrissant de fie}, dé
larmes abreuvée, BAC. Phèd. iv, 4. Hélas! mon père
[Louis XVI] est mprt d'une mort bien amère ;" Ses
bourreaux, ô mon Dieu, m'ont abreuvé de fiel, v,
HUGO, Qâes, i, e. j| 3° Haine, animpsité, humeur
caustique, ils déchargent tout ïeurfiel sur l'homme,
BOSS. il, Démons, 2.' Tant de fiel entre-t-il dans
l'âme des dévots! BOIL. Lutr. i. Des sottises du
temps je compose mon fiel, ID. Disc, au roi. J'avais
tantôt rempli d'amertume et de fiel Son coeur déjà
saisi des menacés du ciel, RAÇ. Athal. ni, 3. Por-
tant dans le coeur un fiel secret d'amertume contre
votre frère, MASS, Avenl, Disp. Ce coeur plein d'a-
mertume Répandait malgré lui le fiel qui le coj>
sume, VOLT. Qfesie, il, '«'-"Luther, Zyringle, Calvin
avaient de? mqaurs farouches; leurs discours respU
raient le fiel,' rp. Moeurs, i?2, Jamais surtout mon
vers, qu'aucun fiel n'envenime, N'iBMnole un hon-
nête homme au besoin d'une rirne? MILLEV. Jl nions,
D.„. (i Plume trempée dans le fiel, manière d'écrire
pleine d'amertume et de méchanceté, Je trempai ma
plume dans mon fiel, et cela composa une sotte let-
tre amère, dont je vous fais mille excuses, SÉV, tett.
àBussy, 6 jujl. 1670, Quel livre de controverse n'a
pas été écrit avec le fiel ? VOLT. Polit, et législ.
Avis ou public sur les parricides; des suites de
Vësprit'de parti. \\ On dit dans un sens analpgug :
langue trempée dans le fiel- S} votre langue n'est
pas'toujours trempée dans le fiel, MASS. Carême,
Pardon. || Etre sans fiel, n'avoir point de fiel, n'avoir
ni méchanceté ni rancune. Vous n'avez non plus de
fiel qu'un pigeon, DESTOUCHES, Fausse Agn. n, ?,
Cette âme sans fiel ne voyait que clémence et misé-
FIE
ricorde où les dévots ne voient que justice et puni-
tion, i. J. ROUSS. Confess. vi. Je n'ai point de fiel,
et jamais, je l'espère, la haine n'approchera de mon
âme, PICARD, Vieille tante, iv, 6. || Se nourrir de
fiel, s'abreuver de fiel, vivre dans le mécontente-
ment, la jalousie, la haine. || 4° Fiel de verre, écume
qui se formé sur les creusets pendant la fusion. Le
fiel du verre qui s'élève au-dessus du verre fondu,
n'est qu'un mélange de ces impuretés et des sels,
BUFF. Min. t. m, p. 339, dans POUGENS. Il 5° Terme
de botanique. Fiel de terre, la fumeterre et la pe-
tite centaurée.
— HIST. xu« s. C'est deable qu'ore ne fine, Qui es
humains cuers met hayne, Fiel, descordance e amer-
tors, Tant qu'il en a fait traïtors, BENOÎT, n, 4 4 626.
|| xnie s. Et cil donerent en la moie viande fiel, et
en la moie soif în'abuvrerent d'aisil [vinaigre], Psau-
tier, f° 84. En moi n'a ne venin ne fiel; Il ne me re-
maint rien souz ciel; Tout va Savoie, RUTEB. 26.
Car au chief [bout] de neuf jours, les cors de nos
gens que il avoient tuez vindrent au desus de l'yaue,
et dit l'en que c'estoit pource que- les fielz en estaient
pourriz, JOINV. 238.
— ÉTYM. Provenç. fel; espagn. hiel; ital. fêle; du
lat. fel; comp. le grec x°Xoç, bile ; allem. Galle, bile.
f FIELLEUX, EUSE (fiè-leû, leû-z'), adj. Qui
tient du fiel.
— HIST. xvi" s. La souvenance à toute heure me
tente De la mielleuse et fielleuse saison Où je perdi
mes sens et ma raison, RONSARD, 68.
— ÉTYM. Fiel; génev. fielleux, atrabilaire, rancu-
nier, haineux.
FIENTE (fian-f), s. f. Excréments de certains
animaux, avec l'idée qu'ils sont mollasses ou liqui-
des. Fiente de vache. Fiente de pigeon. Pendant
qu'il dormait, il tomba, d'un nid d'hirondelle, de la
fiente chaude sur ses yeux, ce qui le rendit aveugle,
SACI. Bible, Tobie, n, 4 4.
— HIST. xne s. Déus me conseillera, qui tuz dis
m'est prochiens, Qui l'orgueilleus abat, le povre oste
des Sens, Th. le mart. 97. E tant durad li sièges que
l'um vendied'le chief de un adne [âne] quatre vinz
deniers de argent, e cinc deniers d'argent le sestier
de fiente de coloras [pigeon] pur la fiente user en
lieu de sel, Rois, p. 369. || xiii" s. Et se usages de
bestes est lessiez, ausi comme de brebis ou de mos-
tons, il aura les fiens por fumer le champ, Liv, de
just. 4 36. || xvi 0 s. Elle [la créature humaine] se sent
logée icy parmy la bourbe et le fient du monde,
MONT. Il, (66.
— ÉTYM. Picard, fien, fumier; Berry, fient ; norm.
fian ; provenç. fentà, fenda, fienda ; çatal. fempia.
Le sens propre est fumier; la forme ancienne est
fien, provenant du latin fimus, fumier; d'où on a
tiré un nom féminin avec l'épenthèse d'un t, aidé en
cela par le latin fimetum, lieu rempli de fumier,
quia le t.
" f FIENTE, ÊE (flan-té, tée), ad). Terme rural.
Qui est fumé, amélioré par des engrais.
— ÉTYM. Fiente, fient, dans le sens ancien de fumier.
FIENTER (fian-té), v. n. Rendre de la fiente,
— HIST. xv« s. Fienter la terre [y mettre du fu-
mier], Hist. de la toison d'or, t. i, f" 67, dans LA-
CURNE. || xvi° s. Et les poules par ne pouvoir entrer
dans l'eau ne la remueront avec les pieds et n'y fien-
teront, o. DE SERRES, 349.
— ÉTYM. Fiente.
4. FIER (fi-é), je fiais, nous fiions, vous fiiez;
que je fie, que nous fiions, que vous fiiez, v. a,
|| 1° Commettre à la foi de quelqu'un. Je lui fierais
tout ce que j'ai au monde. Ciel ! à qui voulez-vous
désormais que je fie Les secrets de mon âme et le
soin de ma vie? CORN. Cinna, iv, 3. Je vous fie son
salut en toute assurance, SCARR. Rom. com. n, (9.
|| Fig. Cher prince, dont je n'ose en mes plus doux
souhaits Fier encor le nom aux murs de ce palais,
CORN. Rodog. m, 3. || 2° Se fier, v. réfl. Mettre sa
confiance. Souvent qui trop se fie aussi trop se
hasarde, ROTR. Antig. n, 4. || Se fier à quelqu'un ou
à quelque chose, s'assurer sur quelqu'un'ou sur
quelque chose. Le plus sûr est, ma foi, de se fier à
nous, WOL. ÉC. des mar. i, •). Il me semble qu'on
peut se fier à vos paroles, SÉV. 42. Je jurai de ne me
plus fier aux physionomies, m. 233. Osée, roi d'Is-
raël, s'était fié au secours de Sabacon, BOSS. Hist. i,
7. Quoi ! Narcisse, tandis qu'il n'est point de Ro-
maine.... Qui, dès qu'à ses regards elle ose se fier,
Sur le coeur de César ne les vienne essayer, RAC.
Brit. n, 2. Vous fiez-vous encore à de si faibles ar-
mes? ID. Iphig. v, 2. || Ne pas se fier à ses oreilles,
ne pas croire ce qu'on entend. X peine je me fie en-
core âmes oreilles, CORN. Poly.iv, 6. || Ne pas se fier
à ses yeux, ne pas croire ce qu'on voit. || Se fier à
FIE
quelqu'un de quelque chose, avoir confiance en quel-
qu'un pour cette chose. Il y a d'autres esprits d'une
plus haute élévation, à qui il [le prince] peut se fier
de plus importants emplois et donner une plus no-
ble part en ses desseins, BALZ. De la cour, 4 " dise.
Personne X qui de mon secret je m'osasse fier, RÉ-
GNIER, Élég. v. Harpalus à qui le roi s'était fié de la
garde des trésors, VAUGELAS, Q. C. 664. Seigneur,
voulez-vous bien vous en fier à moi ? CORN. Nicom.
iv, 3. s'ils voulaient se fier à la compagnie [au sénat
de Rome] de la réparation, BOSS. Hist. m, 6. Fiez-
vous aux Romains du soin de son supplice, RAC.
Mithr. v, 6. Ce n'eût pas été au comte de Melford
qu'on se fût fié d'un dessein de cette importance,
ST-SIM. 87, -137. || Se fier en, mettre sa confiance.
Ma volonté ne se fie pas en ma mémoire des cho-
ses de cette importance-là, et elle me représente à
toute heure que j'ai cela à faire, jusqu'à ce qu'il soit
fait, VOIT. Lett. ut. Qu'ils [les lecteurs] repassent si
longtemps et si souvent cette considération [l'incer-
titude des sens] en leur esprit, qu'enfin ils acquièrent
l'habitude de ne plus se fier si fort en leurs sens,
DESC. Rép. aux secondes abject. 67. Je vous mande-
rai toujours sincèrement comme je suis; fiez-vous
en moi, SÉV. 40 juil. 4 675. || Se fier sur, compter sur.
Il se fiait assez sur la modération de ce prince et sur
sa propre grandeur pour ne rien craindre de sa
part, D'ABLANC. Tacite, 4 74. Ma foi, sur l'avenir bien
fou qui se fiera, RAC. Plaid, i, t. Et lorsque avec
frayeur je parais à vos yeux, Que sur mon inno-
cence à peine je me fie, ID. Brit. n, 3. Sur l'avenir
insensé qui se fie, ID. Athal. n, 9. Je sais vous esti-
mer autant que je vous aime, Et sur votre vertu me
fier à vous-même, VOLT. Zaïre, i, ?, || Se fier de quel'
qu'un, compter sur lui (tournure qui a vieilli), As-
pathine et Gobrias, les premiers des Perses et de qui
plus il se fiait [Otanès], p. L. COUE. JI, 486. On ne
dit plus aujpurd'hui celui dont pu duquel je me fie,
ni la personne de laquelle je me fie, il faut dire : ce-
lui en qui PU S, qui je me fie, Açad. Qbserv. sur
Taugelas,V- 666, dans PPUGENS, || Fjez-vpus-y, sa
dit par antiphrase pour avertir quelqu'un de ne pas
se fier à une personne ou à une chose, Oui, fiez^
vous-y, à cette physionomie si prévenante, qui dis^
paraît un quart d'heure après, pour faire place à un
visage sombre, MARIVAUX, Jeux de l'amour et du lias.
i, 4. || Fig. Nage toujours et rie t'y fie pas, se dit
pour faire entendre qu'il faut s'aider 'sbi-mjme,
sans trop compter sur autrui.
— HIST. xi° s. Et Olivier en qui il tant se fiet,
Çh. de Mol, XLIII. ||xne s. Fiez la moi, Rpnc. p. si.
Dame, fait-tt, ce vous puet moult grever, Que [vous]
vous fiés en yostre se}gneurage, QUESNES, Roman-
cero, p, 109,'|| xiii* s. Tant je me fie à sa grant
loiauté, Jà pour autre [elle] ne me devra guerpirj
LE PQMÏE D'ANJOU, Romane, p. 4 24. Car trop en sa
biauté se fie Qui atent que famé le prie, la Rose,
7689. || xve s. Les compaignons de qui il se fipit le
plus, FRpiss, i, ï, .46. Mais jà pour ce trop ne vous y
fiez; C'est tout néant des chpses de pempjide, EUS-
TACHE DESCHAMPS, Néant du monde..,, tjeï epurt est;
foulz s'ifie;.,. C'est ladestructipi} D'ajneet decqrps;
adieu, court, je te lesse, m. De Virttèrïeur des cours.
Je laisse faire à mon conseil, je me fié en eubj,
COMM. II, 6. Pour ce que de tpus ppjnts ne se fyoif
point de ses gens d'armes, ID. iy, 4. || xyieg. Je me
fie ayséement à"la fpy d'aultruy, MONT, I, 26. Fier
une chese à quelqu'un, ip, i, 27, Je me feusse plus
volontiers fié à luy de mpy, qu'à moy, ID. I, 244, Le
duc se fiant [comptant] qu'on n'aurpit pas touché à
sa bouteille, ip. 1, 263, Et duquel il s'estoit tou-
jours fié, ID. m, 304, En trop se fier a danger, GÉ-
NIN, Récréât,' t. 11, p. 238. Qui ne s? fig n'est pas
trompé, LEROUX DE HNCY, Prov. t, n, p. 399. De qui
je me fie, Dieu me garde, COTGRAVE. Souvent femnie
varie, Est bien fou qui s'y fie, FRANÇOIS 1. La nëf
qui disjoint nos amours N'aura de moi que la moi-
tié ; Une part te reste, elle est tienne ; Je là fie à ton
amitié, Pour que de l'autre il te souvienne, MARI?
STUART, Adieux à la France.
— ÉTYM. Provenç. fiar, fisar; espagn, et portug.
fiar; ital. fidare; verbe roman forméi'gu'lgjfaj. fidus,
qui se fie (voy. FOI).
I 2 FIER, suffixe répondant' au suffixe latin
ficare, et dérivé de façere, Miè ■.falsifier, gratifier,
pétrifier, etc.
3. FIER, 1ÈRE (fièr,-fiê-r')t adj, || i? Sauvage, fa-
rouche. Usité seulement en/termes de phasse.-Per-
drix fières, celles dont il n'est pas facile d'appro-
cher. Il En termes de blason, fier se dit d'un lion qui
aie poil hérissé. || Fig. li se dit, en termes de sculp-
ture, d'une pierre dure) difficile à tailler, sujette à
éclater. Une pierre fière. Un marbre fier. || 2° Vio-
FIE
t FIEFFE (fiè-f), s. f. En Normandie, vente qui
ne diffère de là vente ordinaire que parce que le
prix, au lieu d'être un capital, est une rente per-
pétuelle ou foncière.
— ÉTYM. Fief. "
FIEFFÉ, ÉE (fiè-fé, fée), part, passé. |] i" Qui te-
nait quelque chose en fief. Homme fieffé: || Ser-
gent fieffé, sergent pourvu d'un fief. Il y avait au
châtelet de Paris quatre sergents fieffés. Ces Lon-
gueil sortaient récemment d'un huissier fieffé du
village de Longueil en Normandie, ST-SIH. 376, 87.
|| 2° Qui est donné en fief. Domaine fieffé. || 3° Fig.
et familièrement. Il se joint à une appellation
injurieuse qu'il renforce, comme si cette appella-
tion était un fief dont on décore la personne. Je
veux dire que tu es un coquin fieffé, HAUTE-
ROCHE, Cocher supposé, se. 4 8. Et vous, filoux fief-
fés, ou je me trompe fort, Mettez, pour me jouer,
vos flûtes mieux d'accord, MOL. l'Ét. i, 4. Mais quoi!
si votre père est un bourru fieffé Qui s'est de son
Tartuffe entièrement coiffé..., La faute à votre amant
doit-elle être imputée? ID. Tart. H, 3. S'il dit vrai,
je suis folle et coquette fieffée, DESTOUCHES, Phil.
mar. n, s. Il a su qu'en ce monde on voit certains
savants Qui sont, ainsi que vous, de fieffés igno-
rants, VOLT, les Systèmes.
FIEFFER (fiè-fé), v. a. || 1° Donner en fief. Fief-
fer un domaine. || 2° Aujourd'hui en Normandie,
donner en fieffé. X vendre ou à fieffer, de gré à gré,
dix boutiques, Affiches judiciaires àDives (Calvados).
— HIST. XIJC s. Li senechals esteit en la contrée
nez, Bels chevaliers e granz, e riches bien feffez, Th.
le mart. 488 [Je] Ne tieng, fait sainz Thomas, de
lui fins ne héritez, Ne rien en barunie; mais tut
est chantez, Et parmenable aumosne tut ce dont sip
fieffez, il). 45. [I xnic s. X Pasques, en fan de'grace
mil deus cens quarante et huit, mandé je mes ho-
mes et mes fiévés à Joinyille, JOINV. 208, Ne sai où
faire clamor fies grans maus où sui fieyés. Poésies
mss. avant 4800, t. m, p. 4 (06, dans LACURNE.
Il xve s! '.'.'.'. Fortune qui éslieve Les gens à son ap-
pétit Et dé ses grans' dons les fjeve," AL. ÇHARTIER,
Poésies, p.-7l0, "ï| x'vi*'s. Tous lès noMes de son
royaume^ 'ayants " terres et seigneuries fieffées et
hommaigées^cABLOix, y, 4.
— ÉTYM. Fief; Vallon, fivé, fieffé; génev. un
fieffé f menteur.'
FIEL (fiel) ', s. m. || i° La bile des animaux, hu-
meur jaune contenue dans une petite vessie adhé-
rente au foie'. Frottez-lui [à Tobie] les yeux aveepe
fiel de poisson que vous portez avec vous; car assu-
rez-vous qu'en inême temps les yeux de votre, père
s'ouvriront, et il verra la lumière du ciel, SACI, lgtf)£e,
Tobie, xj, 8. (i Qn ne dit guère le jiel de l'homme;
cependant on dit, chez l'homme comme chez les
animaux, vésicule du fiel pour désigner le réservoir
dé la bile. j| Fiel de boeuf, extrait de fiel, qui sert
à enlever les taches dé graisse, || 2° Fig. Ainértumes,
chagrins, peine. Que tout seul, s'il se peut, je boive
tout lé fiel Que répandrait sur vous la colère du ciel,
MAIRET, Sophon. iv, 4, Me nourrissant de fie}, dé
larmes abreuvée, BAC. Phèd. iv, 4. Hélas! mon père
[Louis XVI] est mprt d'une mort bien amère ;" Ses
bourreaux, ô mon Dieu, m'ont abreuvé de fiel, v,
HUGO, Qâes, i, e. j| 3° Haine, animpsité, humeur
caustique, ils déchargent tout ïeurfiel sur l'homme,
BOSS. il, Démons, 2.' Tant de fiel entre-t-il dans
l'âme des dévots! BOIL. Lutr. i. Des sottises du
temps je compose mon fiel, ID. Disc, au roi. J'avais
tantôt rempli d'amertume et de fiel Son coeur déjà
saisi des menacés du ciel, RAÇ. Athal. ni, 3. Por-
tant dans le coeur un fiel secret d'amertume contre
votre frère, MASS, Avenl, Disp. Ce coeur plein d'a-
mertume Répandait malgré lui le fiel qui le coj>
sume, VOLT. Qfesie, il, '«'-"Luther, Zyringle, Calvin
avaient de? mqaurs farouches; leurs discours respU
raient le fiel,' rp. Moeurs, i?2, Jamais surtout mon
vers, qu'aucun fiel n'envenime, N'iBMnole un hon-
nête homme au besoin d'une rirne? MILLEV. Jl nions,
D.„. (i Plume trempée dans le fiel, manière d'écrire
pleine d'amertume et de méchanceté, Je trempai ma
plume dans mon fiel, et cela composa une sotte let-
tre amère, dont je vous fais mille excuses, SÉV, tett.
àBussy, 6 jujl. 1670, Quel livre de controverse n'a
pas été écrit avec le fiel ? VOLT. Polit, et législ.
Avis ou public sur les parricides; des suites de
Vësprit'de parti. \\ On dit dans un sens analpgug :
langue trempée dans le fiel- S} votre langue n'est
pas'toujours trempée dans le fiel, MASS. Carême,
Pardon. || Etre sans fiel, n'avoir point de fiel, n'avoir
ni méchanceté ni rancune. Vous n'avez non plus de
fiel qu'un pigeon, DESTOUCHES, Fausse Agn. n, ?,
Cette âme sans fiel ne voyait que clémence et misé-
FIE
ricorde où les dévots ne voient que justice et puni-
tion, i. J. ROUSS. Confess. vi. Je n'ai point de fiel,
et jamais, je l'espère, la haine n'approchera de mon
âme, PICARD, Vieille tante, iv, 6. || Se nourrir de
fiel, s'abreuver de fiel, vivre dans le mécontente-
ment, la jalousie, la haine. || 4° Fiel de verre, écume
qui se formé sur les creusets pendant la fusion. Le
fiel du verre qui s'élève au-dessus du verre fondu,
n'est qu'un mélange de ces impuretés et des sels,
BUFF. Min. t. m, p. 339, dans POUGENS. Il 5° Terme
de botanique. Fiel de terre, la fumeterre et la pe-
tite centaurée.
— HIST. xu« s. C'est deable qu'ore ne fine, Qui es
humains cuers met hayne, Fiel, descordance e amer-
tors, Tant qu'il en a fait traïtors, BENOÎT, n, 4 4 626.
|| xnie s. Et cil donerent en la moie viande fiel, et
en la moie soif în'abuvrerent d'aisil [vinaigre], Psau-
tier, f° 84. En moi n'a ne venin ne fiel; Il ne me re-
maint rien souz ciel; Tout va Savoie, RUTEB. 26.
Car au chief [bout] de neuf jours, les cors de nos
gens que il avoient tuez vindrent au desus de l'yaue,
et dit l'en que c'estoit pource que- les fielz en estaient
pourriz, JOINV. 238.
— ÉTYM. Provenç. fel; espagn. hiel; ital. fêle; du
lat. fel; comp. le grec x°Xoç, bile ; allem. Galle, bile.
f FIELLEUX, EUSE (fiè-leû, leû-z'), adj. Qui
tient du fiel.
— HIST. xvi" s. La souvenance à toute heure me
tente De la mielleuse et fielleuse saison Où je perdi
mes sens et ma raison, RONSARD, 68.
— ÉTYM. Fiel; génev. fielleux, atrabilaire, rancu-
nier, haineux.
FIENTE (fian-f), s. f. Excréments de certains
animaux, avec l'idée qu'ils sont mollasses ou liqui-
des. Fiente de vache. Fiente de pigeon. Pendant
qu'il dormait, il tomba, d'un nid d'hirondelle, de la
fiente chaude sur ses yeux, ce qui le rendit aveugle,
SACI. Bible, Tobie, n, 4 4.
— HIST. xne s. Déus me conseillera, qui tuz dis
m'est prochiens, Qui l'orgueilleus abat, le povre oste
des Sens, Th. le mart. 97. E tant durad li sièges que
l'um vendied'le chief de un adne [âne] quatre vinz
deniers de argent, e cinc deniers d'argent le sestier
de fiente de coloras [pigeon] pur la fiente user en
lieu de sel, Rois, p. 369. || xiii" s. Et se usages de
bestes est lessiez, ausi comme de brebis ou de mos-
tons, il aura les fiens por fumer le champ, Liv, de
just. 4 36. || xvi 0 s. Elle [la créature humaine] se sent
logée icy parmy la bourbe et le fient du monde,
MONT. Il, (66.
— ÉTYM. Picard, fien, fumier; Berry, fient ; norm.
fian ; provenç. fentà, fenda, fienda ; çatal. fempia.
Le sens propre est fumier; la forme ancienne est
fien, provenant du latin fimus, fumier; d'où on a
tiré un nom féminin avec l'épenthèse d'un t, aidé en
cela par le latin fimetum, lieu rempli de fumier,
quia le t.
" f FIENTE, ÊE (flan-té, tée), ad). Terme rural.
Qui est fumé, amélioré par des engrais.
— ÉTYM. Fiente, fient, dans le sens ancien de fumier.
FIENTER (fian-té), v. n. Rendre de la fiente,
— HIST. xv« s. Fienter la terre [y mettre du fu-
mier], Hist. de la toison d'or, t. i, f" 67, dans LA-
CURNE. || xvi° s. Et les poules par ne pouvoir entrer
dans l'eau ne la remueront avec les pieds et n'y fien-
teront, o. DE SERRES, 349.
— ÉTYM. Fiente.
4. FIER (fi-é), je fiais, nous fiions, vous fiiez;
que je fie, que nous fiions, que vous fiiez, v. a,
|| 1° Commettre à la foi de quelqu'un. Je lui fierais
tout ce que j'ai au monde. Ciel ! à qui voulez-vous
désormais que je fie Les secrets de mon âme et le
soin de ma vie? CORN. Cinna, iv, 3. Je vous fie son
salut en toute assurance, SCARR. Rom. com. n, (9.
|| Fig. Cher prince, dont je n'ose en mes plus doux
souhaits Fier encor le nom aux murs de ce palais,
CORN. Rodog. m, 3. || 2° Se fier, v. réfl. Mettre sa
confiance. Souvent qui trop se fie aussi trop se
hasarde, ROTR. Antig. n, 4. || Se fier à quelqu'un ou
à quelque chose, s'assurer sur quelqu'un'ou sur
quelque chose. Le plus sûr est, ma foi, de se fier à
nous, WOL. ÉC. des mar. i, •). Il me semble qu'on
peut se fier à vos paroles, SÉV. 42. Je jurai de ne me
plus fier aux physionomies, m. 233. Osée, roi d'Is-
raël, s'était fié au secours de Sabacon, BOSS. Hist. i,
7. Quoi ! Narcisse, tandis qu'il n'est point de Ro-
maine.... Qui, dès qu'à ses regards elle ose se fier,
Sur le coeur de César ne les vienne essayer, RAC.
Brit. n, 2. Vous fiez-vous encore à de si faibles ar-
mes? ID. Iphig. v, 2. || Ne pas se fier à ses oreilles,
ne pas croire ce qu'on entend. X peine je me fie en-
core âmes oreilles, CORN. Poly.iv, 6. || Ne pas se fier
à ses yeux, ne pas croire ce qu'on voit. || Se fier à
FIE
quelqu'un de quelque chose, avoir confiance en quel-
qu'un pour cette chose. Il y a d'autres esprits d'une
plus haute élévation, à qui il [le prince] peut se fier
de plus importants emplois et donner une plus no-
ble part en ses desseins, BALZ. De la cour, 4 " dise.
Personne X qui de mon secret je m'osasse fier, RÉ-
GNIER, Élég. v. Harpalus à qui le roi s'était fié de la
garde des trésors, VAUGELAS, Q. C. 664. Seigneur,
voulez-vous bien vous en fier à moi ? CORN. Nicom.
iv, 3. s'ils voulaient se fier à la compagnie [au sénat
de Rome] de la réparation, BOSS. Hist. m, 6. Fiez-
vous aux Romains du soin de son supplice, RAC.
Mithr. v, 6. Ce n'eût pas été au comte de Melford
qu'on se fût fié d'un dessein de cette importance,
ST-SIM. 87, -137. || Se fier en, mettre sa confiance.
Ma volonté ne se fie pas en ma mémoire des cho-
ses de cette importance-là, et elle me représente à
toute heure que j'ai cela à faire, jusqu'à ce qu'il soit
fait, VOIT. Lett. ut. Qu'ils [les lecteurs] repassent si
longtemps et si souvent cette considération [l'incer-
titude des sens] en leur esprit, qu'enfin ils acquièrent
l'habitude de ne plus se fier si fort en leurs sens,
DESC. Rép. aux secondes abject. 67. Je vous mande-
rai toujours sincèrement comme je suis; fiez-vous
en moi, SÉV. 40 juil. 4 675. || Se fier sur, compter sur.
Il se fiait assez sur la modération de ce prince et sur
sa propre grandeur pour ne rien craindre de sa
part, D'ABLANC. Tacite, 4 74. Ma foi, sur l'avenir bien
fou qui se fiera, RAC. Plaid, i, t. Et lorsque avec
frayeur je parais à vos yeux, Que sur mon inno-
cence à peine je me fie, ID. Brit. n, 3. Sur l'avenir
insensé qui se fie, ID. Athal. n, 9. Je sais vous esti-
mer autant que je vous aime, Et sur votre vertu me
fier à vous-même, VOLT. Zaïre, i, ?, || Se fier de quel'
qu'un, compter sur lui (tournure qui a vieilli), As-
pathine et Gobrias, les premiers des Perses et de qui
plus il se fiait [Otanès], p. L. COUE. JI, 486. On ne
dit plus aujpurd'hui celui dont pu duquel je me fie,
ni la personne de laquelle je me fie, il faut dire : ce-
lui en qui PU S, qui je me fie, Açad. Qbserv. sur
Taugelas,V- 666, dans PPUGENS, || Fjez-vpus-y, sa
dit par antiphrase pour avertir quelqu'un de ne pas
se fier à une personne ou à une chose, Oui, fiez^
vous-y, à cette physionomie si prévenante, qui dis^
paraît un quart d'heure après, pour faire place à un
visage sombre, MARIVAUX, Jeux de l'amour et du lias.
i, 4. || Fig. Nage toujours et rie t'y fie pas, se dit
pour faire entendre qu'il faut s'aider 'sbi-mjme,
sans trop compter sur autrui.
— HIST. xi° s. Et Olivier en qui il tant se fiet,
Çh. de Mol, XLIII. ||xne s. Fiez la moi, Rpnc. p. si.
Dame, fait-tt, ce vous puet moult grever, Que [vous]
vous fiés en yostre se}gneurage, QUESNES, Roman-
cero, p, 109,'|| xiii* s. Tant je me fie à sa grant
loiauté, Jà pour autre [elle] ne me devra guerpirj
LE PQMÏE D'ANJOU, Romane, p. 4 24. Car trop en sa
biauté se fie Qui atent que famé le prie, la Rose,
7689. || xve s. Les compaignons de qui il se fipit le
plus, FRpiss, i, ï, .46. Mais jà pour ce trop ne vous y
fiez; C'est tout néant des chpses de pempjide, EUS-
TACHE DESCHAMPS, Néant du monde..,, tjeï epurt est;
foulz s'ifie;.,. C'est ladestructipi} D'ajneet decqrps;
adieu, court, je te lesse, m. De Virttèrïeur des cours.
Je laisse faire à mon conseil, je me fié en eubj,
COMM. II, 6. Pour ce que de tpus ppjnts ne se fyoif
point de ses gens d'armes, ID. iy, 4. || xyieg. Je me
fie ayséement à"la fpy d'aultruy, MONT, I, 26. Fier
une chese à quelqu'un, ip, i, 27, Je me feusse plus
volontiers fié à luy de mpy, qu'à moy, ID. I, 244, Le
duc se fiant [comptant] qu'on n'aurpit pas touché à
sa bouteille, ip. 1, 263, Et duquel il s'estoit tou-
jours fié, ID. m, 304, En trop se fier a danger, GÉ-
NIN, Récréât,' t. 11, p. 238. Qui ne s? fig n'est pas
trompé, LEROUX DE HNCY, Prov. t, n, p. 399. De qui
je me fie, Dieu me garde, COTGRAVE. Souvent femnie
varie, Est bien fou qui s'y fie, FRANÇOIS 1. La nëf
qui disjoint nos amours N'aura de moi que la moi-
tié ; Une part te reste, elle est tienne ; Je là fie à ton
amitié, Pour que de l'autre il te souvienne, MARI?
STUART, Adieux à la France.
— ÉTYM. Provenç. fiar, fisar; espagn, et portug.
fiar; ital. fidare; verbe roman forméi'gu'lgjfaj. fidus,
qui se fie (voy. FOI).
I 2 FIER, suffixe répondant' au suffixe latin
ficare, et dérivé de façere, Miè ■.falsifier, gratifier,
pétrifier, etc.
3. FIER, 1ÈRE (fièr,-fiê-r')t adj, || i? Sauvage, fa-
rouche. Usité seulement en/termes de phasse.-Per-
drix fières, celles dont il n'est pas facile d'appro-
cher. Il En termes de blason, fier se dit d'un lion qui
aie poil hérissé. || Fig. li se dit, en termes de sculp-
ture, d'une pierre dure) difficile à tailler, sujette à
éclater. Une pierre fière. Un marbre fier. || 2° Vio-
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